CHAPITRE 4: LA FOIS DE TROP.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 4 : LA FOIS DE TROP.


**CHARLY NANDA**


Moi: (M'installant) J’ai moins de trente minutes à t'accorder. Bonsoir ! 


Kenji: Bonsoir ! Pourquoi j'ai l'impression que tu me fuis ? 


Moi: Je ne te fuis pas, je suis juste occupée. Mon programme a considérablement changé ces derniers jours et je n'ai pas encore trouvé mes marques avec Brad et la petite. 


Kenji : (Fronçant la mine) Qu’est-ce qu'ils viennent faire là ? 


Moi: Je vois que tu ne t'es pas encore réconcilié avec ton ami. 


Kenji: Quel est le rapport avec ce dont nous sommes en train de parler ? 


Moi: Le rapport est que si vous vous étiez réconciliés, il t'aurait déjà dit que je m'étais installée chez lui depuis maintenant cinq jours. 


Kenji: (Écarquillant les yeux) Tu t'es installée chez Bradley ? 


Moi: C’est ce que je viens de dire. 


Le serveur est venu prendre nos commandes avant de partir. 


Kenji: Pourquoi ? 


Moi: Pourquoi quoi ? 


Kenji: Pourquoi t'es-tu installée chez lui ? 


Moi: Pour Karly. 


Kenji: Je ne te comprends pas Charly, c'est toi-même qui m' a dit l'autre jour que lorsque Brad boit, il perd le contrôle et devient particulièrement violent avec toi. Toi tu vas tranquillement te jeter dans la gueule du loup ? Qui nous dit qu'il ne boira plus ?  Pourquoi veux-tu mettre ta vie en danger ? 


Moi: J’y suis pour Karly et ma vie n'est pas en danger avec Bradley. 


Kenji: (Suspicieux) Tu es sûr que c'est à cause de la petite que tu y es allée ? 


Moi: (Levant un sourcil) Que veux-tu insinuer ? 


Kenji: Je ne sais pas moi, tu es une femme et lui un homme, tout les deux 


Moi: (Le coupant) Tu penses que j'ai des vues sur Bradley ? 


Kenji: Je n'ai pas dit que c'est le cas, juste que c'est suspect de


Moi: (Le coupant) Tu sais quoi ? Je préfère arrêter ici cette discussion qui n'a aucun sens, c'est mieux pour tous. 


Je me suis levée et j'ai déposé l'argent de ma boisson sur la table avant de sortir de ce restaurant. Non mais c'est quoi son problème ? Carrément insinuer que j'ai des vues sur Bradley tout simplement parce que je me suis installée chez lui. Moi Nanda on lui a dit que je cherchais les hommes ? Je n'ai même pas envie d'avoir une quelconque relation avec un homme, mais en plus il faudrait que cet homme soit Bradley ? Le mari de ma sœur et le père de ma nièce ? N'importe quoi. Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre comme conneries vraiment. Il n'a qu'à aller se faire foutre et penser ce qu'il veut. 


Il me courait derrière et tentait de me rattraper, mais je ne lui ai pas laissé le temps. J'ai grimpé dans ma voiture et je suis partie de là pour l'école de Karly. Cette dernière sortait dans quelques minutes. J'ai juste eu le temps de garer que la cloche sonnait la fin des cours. Je suis rentrée la récupérer et nous sommes parties. Comme j'avais quelques courses à faire pour la cuisine, on a fait un petit détour dans un supermarché. À l'entrée du magasin j'ai croisé ma tante et sa fille qui y sortaient. 


Sabine : (Ma tante) Tiens, tiens ! Mais qui vois-je là ? Ne serait-ce pas cette sorcière de Nanda? 


Ornie: (Regard noir) Mais c'est elle. Donc tu vis encore hein ? 


Sabine: (Remarquant Karly) Ça c'est l'enfant de qui que tu as prise là ? Tu veux aussi la sacrifier comme tu l'as fait avec ton batard ? 


 Je n'ai pas voulu écouter davantage, j'ai resserré la main de Karly et les ai dépassées pour rentrer dans le magasin presque en courant. 


Sabine (Dans mon dos) Oui c'est ça fuis, espèce d'enfant maudite. Tu vas mal mourir. 


Dire que ses propos ne m'ont pas touchée serait mentir, mais je n'allais pas pleurer et surtout pas à cause de cette femme et sa fille. Heureusement pour moi, ma petite Karly et son bavardage étaient là pour me faire rapidement changer de sujets et de pensées. Nous avons acheté ce qu'il nous fallait avant de rentrer à la maison nous changer et faire la cuisine. Pendant que la nourriture était au feu, nous avons grignoté une salade et profité de faire ses devoirs de maison. C'est sur ça que Bradley est venu nous trouver. 


Bradley : Bonsoir 


Karly: (Courant vers lui) Papaaa


 Il l'a réceptionnée, soulevée et lui a fait plein de bisous sur le visage. 


Bradley : Tu vas bien princesse ? 


Karly: Oui papa. Et toi ? 


Bradley : Je vais mieux depuis que je t'ai vu. (me regardant) Ça va Charly ? 


Moi: Oui. C'est tranquille. 


Bradley : Ok. (Reportant son attention sur karly) Alors que faites-vous ? 


Karly: Maman m'aide à faire mes devoirs. 


Nous avons été surpris tous les deux. D'habitude son "maman" est toujours suivi de mon prénom, mais là, elle a juste dit "maman" sans plus. C'était seulement Karelle qu'elle appelait ainsi. Ça fait bizarre de l'entendre le faire avec moi et je ne veux pas qu'il pense que c'est moi qui lui ai dit de m'appeler comme ça. Je n'ai pas la prétention de vouloir remplacer Karelle. 


Bradley : (Se reprenant) Ah oui ? Et vous avez bientôt terminé ? 


Karly: Je ne sais pas. (Me regardant) Maman, on a bientôt fini ? 


Moi: Oui ma puce, si tu reviens vite t'asseoir on ne va plus tarder. 


Bradley : Ok vas-y. Je vais aussi me changer. 


Il l'a fait descendre et s'est retiré. Nous avons continué à travailler quelques minutes encore avant de nous mettre à table. Durant tout le repas et ce jusqu'à ce qu'elle aille au lit, elle n'a pas cessé de m'appeler maman. 


Moi : (Cognant au bureau de Brad) Je peux ? 


Bradley : (À l'intérieur) Vas-y. 


Je me suis exécutée et je suis allée m'asseoir en face de lui. 


Bradley : (Me regardant) Que puis-je faire pour toi ? 


Moi: Je voulais te parler de Karly. 


Bradley : (Attentif) Dis-moi. 


Moi: Par rapport à ce qui s'est passé ce soir. (Il a levé un sourcil interrogateur) De la façon dont elle s'est mise à m'appeler. Je t'assure que c'était la première fois qu'elle le faisait et je ne sais pas pourquoi elle s'est mise à le faire. Je ne veux pas que tu penses que je lui ai demandé de le faire. Je n'ai pas l'intention de remplacer Karelle. 


Bradley : Je le sais très bien, ne t'inquiète pas. De toutes les façons, lorsqu'on vous voit, on a l'impression de voir une mère et sa fille, donc c'était prévisible que tôt ou tard elle finisse par t'appeler maman tout simplement puisque tu l'es. 


Moi: Tu n'es donc pas fâché ? 


Bradley : Non maman Charly, je ne le suis pas. 


Il s'est mis à sourire, j'en ai fait autant. Je suis rassurée de savoir qu'il ne pense pas mal. 


Moi: (Me levant) Bon je te laisse. Je vais me coucher, demain j'ai une longue journée. 



DEUX MOIS PLUS TARD 



 Ces derniers jours, je suis dans ma zone noire. Je suis triste comme les deux années antérieures à la même période. J'ai envie de m'isoler, de ne parler et de ne voir personne pour uniquement pleurer son départ. Je continue de penser qu'elle est partie trop tôt. À cette période, je suis très vulnérable et sensible, mais je dois prendre sur moi car il y a Karly et surtout Bradley qui est dans le même état, du coup je me dois de redoubler d'effort afin de les aider même si je me sens complètement vidée. 


    Ce matin nous étions tous les trois au cimetière car c'est l'anniversaire de la mort de Karelle. Personne ne parlait mais la tristesse se lisait sur tous nos visages. Après deux heures de temps là-bas, nous sommes rentrés à la maison dans un silence qui en disait long. Même Karly qui est bavarde comprenait qu'il fallait se taire. Lorsqu'elle parlait c'était pour demander l'essentiel. Nous n'avons quasiment pas mangé par manque d'appétit. À 15h 03, je me suis enfermée dans ma salle de bain pour pleurer. Je l'ai fait jusqu'à m'endormir dans la baignoire. C'est Karly qui est venue me réveiller. 


Karly: (Frappant à la porte) Maman ? Maman ? 


Moi: (Émergeant) Oui ma puce. 


Karly: Tu ne sors plus ? 


Moi: Si mon cœur, j'arrive. 


Je suis sortie du bain et je suis allée la trouver assise sur mon lit. 


Moi: Tu m'appelais depuis ? 


Karly: Oui. J'étais seule. 


Moi: Où est ton père ? 


Karly: Il est sorti quand il faisait encore jour. Il a dit qu'il arrive. 


J'ai regardé mon téléphone et j'ai vu qu'il était près de 20h. Où peut-il bien être ? J'ai lancé l'appel sur son numéro et j'ai été directement dirigé vers sa messagerie vocale. J'ai laissé tomber. 


Moi: Tu as mangé? 

Karly: Non. 

Moi: Ok. Je m'habille rapidement et on descend manger quelque chose. 

Karly: D’accord. 


Je me suis habillée et nous sommes descendues manger avant de nous mettre devant l'écran.

  Il est 23h et toujours pas de Bradley en vue. Je commence sérieusement à m'inquiéter et son téléphone est toujours fermé. J'ai tenté d'appeler Anthony son petit frère et Kenji avec qui je ne parlais plus depuis le restaurant, ils m'ont tous les deux dit qu'ils n'avaient aucune nouvelle de lui. J'espère juste qu'il ne fera pas de bêtises. 



Dring, dring, dring ? 


Je palpe le téléphone avant de décrocher les yeux fermés. 


« Moi: Allô ? »


« Inconnu : Charly c'est James. »


« Moi: (Me redressant) Il est chez toi ? »


« James: Non. Chez un de mes amis à Nzeng Ayong (quartier). »


« Moi: (Descendant du lit) Envoie-moi la localisation stp. »


« James: son état est très avancé Charly, je ne pense pas que ce »


« Moi: (Le coupant) Envoie seulement James, le reste je gère. »

Clic ! 

 

J'ai préféré couper. Je n'ai pas le temps de discuter. Il est deux heures du matin et il est dehors, ivre. Qui sait ce qui peut lui arriver ? J'enfile la première robe que j'attrape, mes babouches aux pieds et je sors de la maison pour Nzeng. Le trajet est long. Qu'est-il allé chercher aussi loin ? D'habitude, il traîne dans les alentours de Louis. J'ai reçu la localisation pendant que j'étais en chemin et j'ai pu facilement me retrouver. J'ai garé devant le snack bar et j'ai pris le téléphone pour lancer l'appel. J'attendais que James réponde quand j'ai aperçu Bradley qui voulait se battre avec trois hommes. Je suis rapidement descendue et je me suis approchée d'eux. 


Moi: (Criant) Bradley arrête ça stp. 


L'un des hommes : Vous le connaissez ? 


Moi: Oui. Excusez le svp. Quoi qu'il ait pu vous dire ou faire, il ne le pensait pas.


Bradley : Fiche moi le camp. 


Moi: (Ne le calculant pas) Svp, laissez-le, je m'en occupe. 


Le même : C’est vous Charly ? 


Moi: Oui c'est moi. 


Lui: Ok, prenez-le. Et surtout qu'il ne remette plus ses pieds ici.


Moi: Il ne le fera plus. 


Ils l'ont laissé et se sont éloignés de nous. Bradley m'a attrapée par le poignet et m'a tirée à sa suite. Il serrait tellement fort qu'il me faisait mal et murmurait des insanités. Un moment je suis tombée car je n'arrivais pas à suivre son rythme. Il m'a saisie par les cheveux et m'a traînée à même le sol jusqu'à sa voiture qui était à l'écart de toutes les autres et très peu éclairée. 


Moi: (Attrapant sa main qui me tenait les cheveux) Bradley tu me fais mal. 


Il ne m'écoutait pas. Lorsqu'il est arrivé à sa voiture, il l'a déverrouillée, a ouvert la portière et m'y a fait monter avant de tirer mes jambes vers lui et remonter ma robe. 


Moi: (Effrayée) Qu’est ce que tu fais ? 


Bradley : Je vais te donner aujourd'hui ce que tu veux, espèce de traînée. 


Il a commencé à retirer sa ceinture et baisser son pantalon. J'ai réalisé avec effroi qu'il voulait me violer. "Eh Dieu pas ça, pas encore". J'ai essayé de me débattre, il m'a donné une gifle avant de déchirer ma robe et mon slip. J'étais complètement nue devant lui. Je me suis mise à pleurer et à le supplier de ne pas faire ça mais il ne m'écoutait pas. J'ai encore tenté de me débattre et j'ai encaissé une deuxième puis une troisième gifle. Il a sorti son pénis, m'a tirée à lui et m'a écarté les jambes pour me pénétrer… 




LE MARI DE MA MEILLE...