Chapitre 4: Remise sur le marché
Ecrit par Les stories d'une K-mer
Je n’avais pas que ça à faire de ma journée. Il faut bien que je m’occupe, avec Amira qui s’en va je dois bien trouver comment occuper mes journées, je veux dire en attendant, parce que là la petite de Mireille(ma sœur) arrive ici. (Sonnerie de téléphone) C’est même elle qui appelle Moi (décrochant) : Oui Mi ? Mireille : Oui Dési, comment tu vas ? Moi (soufflant) : Me voici, je gère Mbeng Mirieille : hum hum. Les filles elles vont comment ? Moi : est ce que je sais même. L’autre est partie d’ici depuis là aucune nouvelle. N’est ce pas chez moi c’est la prison ? Mireille (rigolant) : Pardon ne me tue pas. Donc elles te manquent hein ? Après tout ton bavardage là ? Moi : Toi aussi tu t’y mets ? C’est comment ? Mimi : Ah ! Bref. Je disais qu’on va déposer les dossiers de l’enfant là dans deux semaines, est ce que tu peux envoyer l’attestation d’hébergement là S’il te plait, et les autres documents. Pour le livret de famille c’est bon Moi (la main sur le front) : Wer, excuse moi pardon, ça m’est complètement sorti de la tête. Je t’envoies ça Lundi S’il te plait. Tu sais que mon imprimante est gâtée nor, je vais utiliser celui du boulot Mimi : Il n’y pas de soucis oh. N’oublie pas seulement Moi : Non Non , t’inquiète Mimi : Merci oh. Si non il y a le Deuil de l’Oncle du grand père là, n’oublie pas aussi pardon. Là où je suis là, avec toutes les tracasseries du départ de l’enfant ci je n’ai même plus 5 Moi (soufflant) : Mireille, pardon gérer ça là-bas, Pardon. Il faut seulement quoi ? C’est cinquante milles qui vont vous dépasser ? Toi aussi Mimi : Ma chérie , là où je suis là ça me dépasse, je te jure. Si tu as-tu envoies d’abord Moi : Non non (continuant en langue), et en même temps il faut dire ça à maman (commençant à m’énerver) moindre souci Dési, moindre souci Dési (la main sur le cœur) Euye je n’ai pas aussi de charges ? Pardon (continuant en langue). Mimi : ça va non ? ça va. On va voir comment on va faire. (bruit de fond) Ton type est là je te laisse Moi : hum hum , bisou aux enfants là bas. J’ai posé le téléphone sur la table en prenant l’ordinateur. Je rédige rapidement l’attestation là. Quand vous avez besoin d’un quelque chose c’est Dési, c’est toujours Dési. Ehhh (la main sur le cœur) Apprend à dire Non. Deuil, Mariage, même anniversaire c’est Dési. 26 ans que je suis dans le pays ci, les choses n’ont pas évoluées. Entre temps vous êtes mariés, avec des revenus. Mais pour 50 mille on appelle Dési ? Pardon. (Sonnerie de téléphone) Moi : C’est encore qui ça ? (regardant en souriant) Madame a décidé de ne plus rentrer ? Ami : Akié. Non non je reviens lundi, je voulais savoir quand tu seras à la maison, pour savoir si je dois rentrer directement ou passer prendre les clés au boulot ? En Passant Bonjour Madame ma mère Moi : Bonjour Amira. Il faut passer au boulot, je ne pense pas renter tôt Ami : oki ! Si non ça va, je ne te manque pas trop ? Moi : Eh pardon calle là bas, ça me fait de la place Ami( éclatant de rire) : C’est ce que tu dis hein Moi : Et pour ta recherche de logement ? Vous décidez quoi ? Ami (soufflant) : Je voulais qu’on se prenne un T2, mais (pause) Véra n’est pas très d’accord pour qu’on vive ensemble Moi : Moi Non plus. Apprenez à vous séparer, vous êtes de grandes filles maintenant, chacune doit se réaliser de son côté, en plus je crois qu’elle a encore droit au crous Nor Ami : oui, mais, bref. Ok j’ai compris je vais cherche mon logement quand je reviens là. Je sis déjà entrain de voir avec quelques agences et sur le Bon coin aussi. Moi : D’accord. Ami : à lundi Alors ? Moi : D’accord, pardon ramène mes bols que ta sœur a emprisonnés là bas Ami (rire) ; je suis devenue votre transporteur ? Moi : Hum ! C’est ma babouche que tu veux sur ta bouche là n’est ce pas ? Ami : Je t’aime aussi Ma’a. Bisous Bye Moi : hum . Clic. Heee ! Vrai que ma fille s’en va (souriant) les voilà toutes grandes oh Seigneur. Véra malgré le fait qu’elle soit la grande sœur est la protégé, celle qui attire beaucoup d’attention, la plus fragile. Elle est peut être calée coté professionnel, mais sentimentalement elle est bien trop faible. Et c’est là que Véra la complète. Véra c’est ma photocopie, très dure de caractère, mais aussi forte de l’intérieur, j’ai même d’ailleur peur pour elle, parce ce qu’à un moment il faut qu’elle baisse un peu la garde. Elle est de genre à rire avec tout le monde, mais ne s’engage avec personne. Amira quant à elle, ne ris avec presque personne et a cette tendance à mal les choisir, un peu comme moi quoi (rire). C’est ça qui fait tout leur charme, elle sont différentes mais je les aimes tellement. Je sais que je ne le leur dit pas assez, mais elle le savez clairement. J’ai eu Amira à 21 ans et trois ans après j’accueillais véra. Les pères ont décidé de partir avant leur naissance, je n’ai forcé la main de personne et ai pris sur moi. Les grande études ? Je ne les ai pas faites. A l’époque je jonglais entre deux boulot, caissière en journée et serveuse le soir. Pour la garde de mes filles, j’avais une amies nounou qui me le faisait à rabais. Aujourd’hui j’ai gravi les échelon et sui responsable d’approvisionnement dans un supermarché. J’arrive en France par la petite porte, mariée à un vieux blanc à seulement 18 ans, une fois ici j’ai pris la route des champs, ayant porté plainte pour maltraitance. Mon coup était tellement bien monté que j’ai eu gain de cause. C’est son amande qui m’a aidé à vivre les deux premières années, et dans la foulé j’ai rencontré le père de Véra. (soufflant) Bref. Le passé c’est le passé ; Aujourd’hui à 46 bien tapés je crois que j’ai le droit à la vie, à MA vie. Mes filles sont assez grandes pour se gérer toutes seules, et moi je dois vivre le peu de temps de ma jeunesse qu’il me reste. Lundi je dine avec un ancien collègue. Lui aussi célibataire (rire) ça va faire un moment qu’on se côtoie , mais c’est le seul rendez-vous, je dirai assez officiel qu’on a. Au début je ne voyais pas ça du bon œil à cause des filles. Mais depuis un moment j’ pense, c’est ailleurs elles qui m’ont poussée en quelque sorte à dire oui. Pour le moment elles n’en savent rien, et je préfère attendre que les choses soient assez faites pour dire quoi que ce soit. Il faut bien que je me remette sur le marché nor ? J’ai quelques visites d’appartement aujourd’hui , j’espère vraiment signé avec le bail et en finir. Certes c’est mon employeur qui paye l’hôtel vu qu’il a voulu que je commence dans l’immédiat, mais (soufflant) c’est toujours mieux d’être chez soi, d’avoir un chez moi. Moi (par message) : Tu m’accompagnes ? Amira : pas sûre Moi : pourquoi ? Amira : comme ça Moi : Pourquoi j’ai l’impression que tu m’évite depuis vendredi soir ? Amira : nous ne sommes que dimanche et non je ne t’évite pas Moi : Si. Relis toi, reponse fermées et strictes Amira : Moi : Pas grave. Tu veux prendre un verre en semaine ? Amira : Non je rentre chez ma mère Moi : ok Je n’ai pas voulu insisté (rire) je sais qu’elle m’évite, pourquoi je ne sais pas. Elle a dû avoir un réel traumatisme pour être aussi dure avec les gens. Je ne sais pas si je m’y prend mal ou alors, bref. (Sonnerie de téléphone) J’ai juste que le temps de le muté, le simple fait de voir son nom s’afficher me mets en rogne. Si je pouvais je l’aurais bloqué mais (pause) on va rester courtois, et espérer qu’un jour Amira fera sonner mon téléphone ainsi. Véra (devant les marmites): Je ne te comprends pas hein. Le gar ne t’a rien fait ou même est ce q’il a dit quelque chose de déplacé ? Moi : Non. Mias (pause) Je t’ai raconté, son truc de deux minutes de câlins (levant les yeux) Putain, il m’a fait chialer comme une gosse. Tu espère vraiment que je le revoie aussi vite ? Véra : et pourquoi pas ? vous n’avez aucun engagement Moi (soufflant) : Je ne veux pas m’attacher Véra Véra ( se retournant) : et qui t’a demandé de t’attacher ? Tu ne sais même pas si demain il te plaira, tu te mets direct les barrières , pff Moi : Qu’est ce que je suis supposé faire. Véra : Peut être pas accepter de sortir aujourd’hui , mais propose une autre date qui te convient. Je ne te demande pas de te jeter dans ses bras. Apprends juste à sortir de ta zone de confort Moi : et nous sommes supposé parlé de quoi Véra ? Appart boulot, moi je n’ai rien à dire. Je n’ai pas d’histoire drôle, pas d’expériences Waou. Véra : Bah, vous parlez boulot, ou encore du climat de Nantes. Tellement il change que cris moi vous en aurez assez pour une soirée (éclatant de rire) Moi : Tu te fou de moi n’est-ce pas ? Véra : Toi aussi. C’est vrai qu’il faut programmer les choses, mais la discussion Manfo ? Yahh ! elle va se faire d’elle-même. Je ne sais pas pourquoi tu te stress Moi : Facile pour toi n’est-ce pas ? Hum ! Je suis sortie en la laissant là , quand e sera prête elle va m’appeler. Je me suis posée sur son PC, en regardant des annonces sur le bon coin. A Priori je cherche un T2 ou T1 bis. Ce n’est pas mal pour un début. Je vais essayer pas très loin du centre, au moins pour être sûre que si la mission est délocalisée je pourrais tout de même m’y rendre sans problème. Je fais un tour chez maman là prendre quelque affaire, et je reviens. Je commence dans Deux semaines et si d’ici là j’ai le logement ce serait vraiment l’idéal. Bref. J’espère décompresser assez pour pouvoir accorder un rdv à Olivier. (sourire) je ne sais même pas pourquoi j’appelle ça rendez-vous, c’est juste prendre un verre (soufflant) je ne sais pas pourquoi je e fais autant de film, (Me disant à moi-même) C’est JUSTE UN VERRE AMIRA UN VERRE ! Véra m’a demandé de la rejoindre pour manger. Ce que j’ai fait. J’ai fait la vaisselle tout juste après. Le soir pendant qu’elle se rendait au boulot, j’ai trainer sur les réseau sociaux, à regarder, encore et encore les statuts des gens. A mon heure je suis allée prendre ma douche pour me mettre sous les draps. Le lendemain j’ai pris mon train pour Paris, quant à Véra elle s’est rendue à l’école. J’ai récupéré les clé vite fait à maman , question de prendre quelques trucs chez l’africain avant qu’il ne ferme. Il faut bien qu’elle mange bien quand je suis là ou bien ? Je vais lui faire un petit Okok, je sais qu’elle aime bien ça. (rire). J’ai tout posé à l’entrée question de répondre à mon téléphone qui sonnait. Moi (surprise) : Allô ? Olivier (voix douce) : Je vais bien et toi ? Moi : ça va Olivier : Bien arrivée ? tu m’as dit que tu voyageais aujourd’hui Moi : Oui, , oui. Ça va Merci Olivier : Super. Je prenais juste de tes nouvelles. Portes toi bien Moi : Merci, toi aussi. Clic. C’est timidement que j’ai posé mon sac et mon téléphone sur la commode à l’entrée, les choses de la cuisine à la cuisine et ma valise dans la chambre. J’ai commencé par mettre les feuilles d’Okok à bouillir pendant que je défaisais mon sac. Je suis reparti à la cusine pour cuire le jus des graines et tout ce qui va avec. [Sonnerie de téléphone] J’ai couru au salon (rire) je sais qui c’est Moi (décrochant) : Excuse moi mon bébé, j’ai carrément oublié de te faire un message Véra : à peine arrivée tu veux me snober ? Moi : comment. J’essaie de faire plaisir à maman, je suis entrain de lui faire l’Okok Véra : mieux d’elle (rire). Bien arrivée alors ? Moi : oui oui. Tu m’appelles quand tu rentres nor ? Véra : yup ; Bisous Je suis retourné à mes casseroles, et le temps de réchauffer les bâtons de manioc maman m’a fait un message comme quoi elle rentrerait tard. (énervée) Donc tout ça pour rien ? Tchrrr. J’ai pris une douche en savourant moi-même ce que j’avais fait. Tu ne peux même pas aimé les gens dans la maison ci. C’est sur le canapé qu’elle est venue me trouver Maman : Mes fauteuils ne son pas des lits hein madame Moi (sursautant) : Massa, à peine entrée ? (regardant l’heure) depuis quand Madame Maman : à qui ? (souriant) vous pensez être les seuls avec les programmes ? Moi : hum ! Je n’ai pas voulu tiré la discussion et je suis direct allée me coucher. Le lendemain j’ai fait mes valises, j’ai essayer de prendre le maximum de choses possibles. En parallèle je prenais des rendez vous pour les visites d’appartement. Jeudi j’ai juste eu le temps de poser mes valises chez Véra et de ressortir pour des visites. 5 au total (soufflant). Moi (par message) : Ce soir si tu es dispo, je suis partante Olivier : Super merci. Je te retrouve après le boulot. J’ai quand même pris une douche question de me débarrasser de toute la transpiration de cette journée. A 20heures je l’ai retrouvé au centre-ville. Moi (lui faisant timidement la bise) : Bonsoir Olivier (doux) : Salut ! ça va ? (e tenant dans ses bras) pas trop fatiguée ? Moi (reculant) : Non ça va. (sèche) tu voulais prendre un verre me voici Olivier (sourire dans le coin) : On se détend Amira, je ne mors pas Moi (soufflant) : Désolée On s’est posé dans le premier Bar qu’on a trouvé. Lui toujours doux prévenant et moi sèche et dure. Pourquoi je ne sais pas. Olivier : J’ai l’impression de toujours tomber au mauvais moment avec toi Moi : pourquoi ? Oliver : à ta façon de me parler. On dirait qu’on a un soucis, ou si ? Moi :Non. (soufflant) Non on en a pas Olivier : quoi donc ? Moi (déviant sa question) : Ta journée à été (sourire forcé) Olivier(s’ajustant) : oui quand même. Plus qu’un jour avant le week-end Moi : Et qu’est ce que tu fais au boulot ? Olivier (sourire) : J’écoute les gens (sourire) je les écoute et les aide à trouver ce qui ne va pas Moi (arquant les sourcils) : C’est-à-dire Olivier : Pour envoyer des gens en mission pour 1 mois voir plus en mer, il faut être certain de leur état mental, pour éviter tout risque. Parce que tout moment l’équipage doit être assez fort mentalement. Quand je parle de mission ce n’est pas toujours militaire (pause) non même pas militaire. Et après leur retour il faut s’assurer qu’ils ont encore la tête sur les épaules. Ça c’est le gros de mon boulot, après il y a les accompagnement pour ceux qui sont sur le site et tout. (pause) J’écoute Moi : Intéressant/. Et toi alors. Tu as toujours le morale pour écouter les gens ? Olivier (sourire) : Après tu sais c’est mon boulot, et je le dissocie de ma vie personnelle Moi : cool, du coup ça te fais combien de Noêl ? Olivier (sourire) : 28 , j’espère que je ne fais pas trop vieux Moi (souriant) : Non du tout Olivier : à toi maintenant Moi : quoi moi Olivier : qu’est ce que je dois savoir sur toi ? Moi (me braquant) : rire ! Olivier : ow ! Moi (sèche) : Quoi ? Olivier : je crois savoir Moi : Olivier (me fixant) : pourquoi tu n’aimes pas parler de toi ? Moi (soutenant son regard): Olivier (levant les mains) : ok Il n’a rien rajouté et moi non plus, je suis restée là à fixer le vide comme si j’étais une statue, et sans m’en rendre compte je me suis mise à parler sans plus m’arrêter Moi : J’ai 25 ans, ok ? 25. Je n’ai rien d’autre à dire sur ma vie mis à part le fait que je viens de décrocher mon CDI (sourire nerveux) J’ai passée toute ma vie à être enfermée sur moi-même. Mes seules amies sont Véra et ma sœur ok ? Je suis sèche parce que je ne sais pas comment m’y prendre avec les autres, ok ? encre moins avec les garçons. Les seuls que j’ai connus ont mis deux ans de ma vie en suspens, ok ? Voilà, voilà tu sais tout Olivier (voulant parler) : Moi (le coupant) : Et non pas de commentaire, je sais que je suis bizarre comme fille. Mes douleurs sont enfouis et je ne préfèrent pas que ça émergent. Je n’ai pas la force de lutter contre mes émotions et je crois que l’une d’elle est que tu me plais, peut-être, ou beaucoup, je ne sais pas. voilà pourquoi je te fuis, parce que je ne sais pas m’y prendre ok ? Olivier : Je suis restée les yeux dans mon verre le temps de réaliser tout ce que je venais de balancer. Merde quelqu’un ne peut pas être aussi conne, merde. Moi (me levant) : Excuse moi J’ai pris la sortie, en réglant ma note. Je n’ai même pas voulu regarder s’il était derrière moi ou pas. J’ai chopper le premier Tram et suis partie de là. Le sommeil j’ai eu du mal à le trouver, et Véra est venue, je lui ai tout raconter Véra (morte de rire) : Merde !!!! AHAHAHHAHAHA putain Moi : ce n’est pas drôle Véra : Si très drôle. Moi : Pour une fois que je voulais bien faire. Je ne t’ai même pas dit que j’allais le voir, tout ça parce que je voulais me prouver à moi-même que je peux gérer ce genre de choses Véra (pliée de rire) : Moi (la bousculant) : Arrêteuhh, sérieux ce n’est pas drôle [téléphone qui sonne] Véra (le te tendant) ; C’est lui [interphone qui sonne] Moi (ne décrochant pas) ; je vais voir qui sonne Véra : et ton appel Moi (à l’interphone) : Oui ? Voix : C’est olivier J’ai raccrocher sans ouvrir, c’est la deuxième sonnerie qui m’a fait ouvrir. Je me suis refugiée dans la chambre, d’où Véra est venue me sortir quand il s’est présenté. Olivier (me fixant) : Tu ne m’as même pas laissé le temps de place un mot tout à l’heure. J’espère que maintenant tu le ferra. (soufflant) Toi aussi tu me plais, mais les choses ne doivent pas se faire comme ça Moi (le fixant) : Olivier : je te l’ai dit j’ai 28 ans, et ne veux plus faire des gamineries. (me tenant la main) tu as besoin de sortir de ta bulle , et je veux bien t’aider, mais seulement tu dois m’en donner l’occasion Moi (timide) : Olivier : Je suis juste venu te le dire (tenant mon visage) On en reparle demain si tu veux (bisous à la joue) Il a dit aurevoir à Véra et est parti. Je ne savais pas si j’allais rire ou pleurer. Tout ça est juste incroyable. Et Véra qui n’arrête pas de se moquer (soufflant). Je me suis endormi avec dix mille question dans la tête, et au réveil je n’avais aucune réponse. Je ne suis pas sûre de pouvoir le voir, pourtant j’en ai envie (soufflant) Ma remise sur le marché est compliqué.***Louise Désirée Manfo***
***Olivier***
***Amira***