Chapitre 5: "Casage" familial

Ecrit par Les stories d'une K-mer


[Deux mois plustard]

*** Véra***

Mon dernier jour de cours, dès lundi je commence avec mon stage enfin. Fini le boulot de nuit, finit les cours, fini les examens (soufflant s’aise) enfin. C’est le sourire aux oreilles que je suis rentrée chez moi, dans le calme (regardant ma montre) le temps de m’allonger et de ne penser à rien , rien rien. Ami ne va pas tarder à me rejoindre, en plus c’est vendredi. Je ne me suis pas gênée,  ni mes vêtement ni mes chaussures n’ont bougés de mon corps. Je suis tombée sur le lit direct, (soufflant) ça fait du bien.

Ça n’a durée que le temps de quelques heures, mais ce fut magique. Le gère de sommeil dans lequel tu ne rêves pas. Tellement il est paisible que même ton corps est léger à ton réveil. (allant à la cuisine) peut être si je mangeais je me sentirais encore meilleure

Moi (sursautant) : Mais ! Tu es entrée quand toi ?

Ami (me faisant un calin) : tu dormais encore

Moi (m’étouffant) : C’est bon lâche moi !!!

Ami : Je t’aime trop

Moi (quittant ses bras) : ce n’est pas une raison (ouvrant le paquet sur la paillasse) Owwww des sushis  (sautant sur elle) Merciii mon bébé, moi aussi je t’aime

Ami (quittant mes bras) : Ce n’est pas aussi une raison

On a tous les deux rit en silence. Elle sait très bien que quand j’ai faim ce n’est même pas la peine de faire mon amoureuse. C’est mon ventre qui dirige mes émotions (rire) ; et rien que pour ça , elle assure, elle sait toujours quand me ramener quoi, et là, les sushis ne tombaient que trop bien. J’ai pris un plat et suis allée me posée en allumant la télé. Madame bien trop concentrée sur son téléphone

Moi (heureuse) : tu veux sortir ce soir ?

Ami (sur son téléphone) :

Moi (Criant) : Amira !

Ami (sursautant) : Oui ? (souriant) désolée, j’étais un peu loin

Moi (soufflant) : Qu’est e qu’il y a ?

Ami : rien

Moi (la fixant) : Amira (jeu de tête)

Ami (soufflant) : je crois que je vais dire oui à Olivier

Moi (posant lentement mon plat) : Pardon ?

Ami (s’ajustant) : Oui ! ça va quand même faire deux mois qu’il me suit partout, à essayer de percer mon mystère, à supporter les galère que je lui fais endurer. En plus (pause) je me suis lié d’attache avec lui. J’arrive à lui parler, sans crier, je veux dire ej fais des progrès , je lui dois bien ça

Moi (souriant) : Je suis heureuse que ça vienne de toi. Et oui tu as changé (montrant l’espace entre mes doigts) un tout petit peu. Mais si tu veux t’engager que ce soit parce que tu le veux vraiment, et non pas parce que tu te sens reconnaissante

Ami : Il y a un peu des deux

Moi (me rapprochant d’elle) : je suis déjà fière de toi mon bébé (la prenant dans mes bras) tu as le droit tu sais, et je suis avec toi peu importe ce qui se passe

Ami : merci bébé

On est restée ainsi, jusqu’à ce que je me souvienne de mon plat (rire)

Moi (la tapotant) : allez c’est bon, mes sushi ne vont pas se manger tout seul

Ami : tu es trop comme ta mère

Moi (concentrée sur mon plat) : Merci, je le prends pour un compliment (pause) Euhh puisqu’on en est aux confidences, je crois que je vais m’installer avec Quentin

Ami (ouvrant les yeux) : Hein ? ta mère le sais ? Et déjà vous êtes ensemble depuis quand ?

Moi : On est pas ensemble, du moins pas encore (sourire). Mais bon pourquoi pas essayer (levant les épaules) Si ça capote je reviens chez moi c’est simple, ou chez toi

Ami : Hein ? Je ne te suis pas là

Moi ; Je vais accepter ses avances et aussi qu’on s’installe, du moins vivre sous le même toit sachat que moi j’ai mon chez moi, le jour où il me fait chier je libère son espace c’est simple. Ça va faire un moment qu’on se voit, certes en tant que pote, mais je crois qu’on es avancé plus que certains couples

Ami : Vous avez déjà…

Moi : déjà quoi ?

Ami : tu sais de quoi je parle

Moi (éclant de rire) : Mais non !!! Mais  plusieurs fois on s’est embrassé, en se disant que c’était rien, ça n’allait plus se refaire et tout

Ami : et tu ne m’en a jamais parlé Véra ?

Moi (soufflant) : Ce n’était pas important Amira

Ami (se fâchant) : Pas important ? Alors moi je te raconte tout, même pour un bonjour à un inconnu je te fais un message Véra, et là tu m’annonce que tu as flirté avec ce gar ? plusieurs fois ? (se levant)

Moi : Amira (Soufflant)

Ami : Non Véra. Ce n’est pas la première fois que je te fais ce reproche. Je n’ai pas l’impression que tu es aussi libre avec moi que je le suis avec toi

Moi : Ami ? (soufflant) désolée ok ? Je suis désolée. Je n’ai juste pas jugé important de te le dire alors qu’il n’y avait rien

Ami (se dirigeant vers la porte) : Donc moi j’étais folle pour te donner tous ces détails avec Olivier. Au  moindre petit changement tu étais la première informée. (soufflant) Bref je ne vais pas te gâcher ta soirée, je vais rentrer chez moi

Moi (la suivant) : Werr Ami, je suis désolée. Excuse-moi S’il te plait ;

Ami (me fixant) : Ok  (se retournant) bonne soirée Véra

(soufflant) ok j’ai mal fait de ne pas lui en dire plus, mais comme je l’ai mentionné ce n’tait vraiment pas important , à mes yeux, je ne me voyais pas me mettre avec Quentin pour un tas de raisons (soufflant). Simple concours de circonstances, et là j’ai eu un revirement de situation ? Comment ? Je n’en sais rien, on va dire que je me suis réveillée un matin avec cette révélation (rire).

Il est tout le temps-là, et sais prendre du recul, il sait être mon ami et bien plus. Il ne m’en demande pas plus que je ne lui donne. En fait c’est ça, il sait se contenter tout en se créant un peu plus d’espace, et là je crois qu’il en a beaucoup pris. A force de trainer ensemble, je me suis retrouvée à avoir un attachement pour lui (soufflant) bref. Demain j’appellerais Amira pour m’excuser à nouveau. Ou mieux j’irai la voir.

Ami (me boudant) : Non sérieux Véra, c’est tout comme si je t’agace avec mes histoires, et là tu me le fais comprendre en me cachant les tiennes

Moi : Non C’est pas ça (désolée) sérieux, je vais essayer de t’en parler plus souvent

Ami : Ok, j’attends voir

Moi (lui faisant un bisous) : C’est un promesse (changeant de sujet) Tu as eu le message de maman ?

Ami : Comme toi je suppose (pause) je vais nous prendre les billets (sourire) après il ne faut pas dire que je ne m’occupe pas de toi

Moi (large sourire) : Merciiiii.  Tu vas lui parler d’Olivier ?

Ami : Non pas encore. Enfin si elle ne pose pas trop de question

Moi : Sache donc que tu vas lui en parler

Ami (rigolant) ; dit plutôt que tu es déjà allée lui raconter

Moi (jouant l’innocente) : Même pas

Bien sûr que si (rire) le soir même j’ai fais un message à Maman, et crois même qu’elle va ouvrir un champagne pour l’occasion (rire). Entre nous les nouvelles ne dorment pas, sauf qi c’est classé top secret comme mon possible aménagement avec Quentin. Bref. Le wek-end prochain on est chez maman pour accueillir Notre cousine (levant les yeux) espérant qu’elle a changé.

***Ingrid***

Moi (depuis la chambre) : Non mama, je crois que c’est sur la télé là bas au salon

Maman (depuis le salon) : Ok c’est bon. Et  les choses que ta grand-mère a données ?

Moi (la rejoigant) : Maman on a rangé ça hier nor ? Werr. Je ne vais rien oublier

Maman : En tout cas si tu oublies c’est ton problème.

J’ai bouclé la dernière valise  et l’ai trainée jusqu’au salon. C’est Henry qui l’a mise dans le coffre. Papa va nous attendre à l’aéroport. Mathilde (16 ans), henry(23ans), maman et moi on ira ensemble. J’ai trop hâte (large sourire) je vais enfin quitté le pays, je vais à Mbeng , aie le gôut de ça dans ma tête.

Je me suis mise à l’arrière avec Mathilde, Henry à la cabine et maman au volant. Pendant tout le trajet elle m’a saoulé avec ses conseils, comme si je n’en avais pas assez entendu. En tout cas j’étais sur mon téléphone entrain de faire mes snaps avec ma sœur (rire).

Maman (se garant) : sache bien que tu y vas pour les étude Ingrid. Aucun faut pas n’est permis. Déjà je n’ai pas l’argent en cas de faut pas, j’espère que tu captes bien ce que je dis

Moi (sur mon téléphone) : Oui maman

Maman : Et tu connais Ta tante, elle ne blague pas, donc tes sales manières là, laisse ça ici avant de monter dans l’avion là. (agitant son doigt) chez les gens on se réveille le matin et pas à 14h est ce que c’est compris

Moi : hum. Ses enfants faisaient bien ce qu’elles vouaient quand elles étaient ici nor ? Pourquoi moi je vais

Maman : tu me fermes ton WC là très rapidement hein. Vous aviez quel âge ? Toujours à prendre le mauvais exemple comme référence. En tout si un jour Dési m’appelle pour me dire que niet,  (agitant son doigt) tu me verras

[sonnerie de téléphone]

Henry (décrochant) : Oui papa, oui dans le Parking, non, non. Oki, Ok ; (raccrochant) C’est papa, il arrive

Maman : Parce qu’il n’est pas encore là ?

Henry : Maman je viens de raccrocher devant toi nor

Maman : Bref  On va aller t’enregistrer,

Mathilde : Est-ce que les gens ont le droit d’entrer ?

Maman (ouvrant la portière) : Henry mets les valises là dehors

Je suis moi aussi sortie pour éviter de me faire gronder. Elle est stressée on dirait que c’est elle qui voyage (soufflant) tout  ça qui me fait vouloir partir d’ici, toujours à me coller sur le dos, je ne peux rien faire sans qu’elle ne me crie dessus , bref. Papa est finalement venue à temps, et vu qu’il est connu ici ils ont pu entrer, on a enregistré mes bagages, puis sommes ressortis.

Papa lui il est tranquille, c’est maman qui s’agite depuis on en sait pas pourquoi. On a appelle les gens de mon vol pour l’embarquement et je me suis dépêchée, même s’il faut être parmi les premiers et attendre 3heures , je préfère. J’ai fais un bisous à Papa qui n’a fait que souhaite un bon voyage, maman a voulu me gardé dans ses bras mais j’ai vite fait de me défaire(rire) il ne faut pas que je pleure devant elle.

Moi (serrant Mathilde) : Je te laisse ta mère à toi toute seule

Thilda (dans mon oreille) : Mets la dans ton sac pardon

Moi (rire) : Non merci mes kilos sont au complet

Un souris complice, puis une accolage avec Henry, la photo de famille et j’étais partie (cœur en joie) enfin, je vais Aussi voir le Mbeng avec lequel Amira et Véra nous cassaient les oreilles. Et les euhhh, et bah, mais dit donc  (sourire), je vais aussi whitiser pour voir comment ça fait. (sortant mon téléphone) un dernier snap pour la route (sourire)

***Louise Désirée****

J’espère qu’elles vont bien la surprise que j’ai pour elles (souriant).

Michel (me tenant la main) : ça va ?

Moi (forçant un sourire) : J’appréhende un peu. Je ne leur ai rien dit, même pas un semblant d’infos

Michel (rigolant) : je ne fais pas très vieux donc ça va

Moi (souriant) : c’est quand même un presque cinquantenaire que j’ai en face de moi

Michel (jouant le beau gosse) : ça va quand même pour 49 piges je fais quand même jeune (me volant un bisous) si non je ne crois pas que tu m’aurais accordé des rendez vous

Moi (posant la tête sur son torse) : c’est ça oui !

Il a passé des main dans mes cheveux et nous sommes restés ainsi jusqu’à ce que les filles annoncent leur présence par le bruit dans le couloir. Elles ont toujours leur double de clé. Michel et moi  avons rejoins la porte.

Amira (passant la tête) : Euhh Bonsoir (regard Michel)

Michel (souriant) : Amira c’est ça ?

Amira (hésitante) : oui (souriant) Maman ?

Véra (me regardant) : Maman ?

Moi (hésitante) : Véra, Amira, je vous présente Michel

Elles (en cœur) : Michel ?

Moi (sourire) : Oui Michel (le regardant) mon petit ami

Amira (bondissant sur mon coup) : La mamoune s’est casée (éclatant de rire)

Moi (la repoussant) : Manfo

Amira (saluant chaleureusement Michel) : Enchanté (sourire) je suis Amira, la fille de ta petite amie

Véra (éclatant de rire) : Tu es bête Amira

Michel (rigolant) : Elles sont pleines de vie tes filles (me fixant)

Moi (fermant ma porte) : ah oui ! Bon les filles les sacs dans les chambres ! au moins pour ça les règles de ma maison n’ont pas changées hein

C’est d’un air complice et moqueurs qu’elles sont allées poser leur sacs (rire) j’imagine que cette nuit elle ne vont pas dormir (rire).

Michel (soufflant) : Je les aimes bien

Moi : tu as intérêt

Peu de temps après, Michel et moi sommes allés récupérer Ingrid à l’aéroport. A Notre retour les filles avaient déjà  fait la table, elles étaient dans une discussion bien chaleureuse, à entendre leur rire

Moi (debout) : he he, nous sommes là

***Ingrid***

On a trouvé les bonne dames posées devant la télé à rire aux éclats, comme si c’était leur maison, hum, tu peux faire ça chez dame Mireille ? hum, Mbeng hein, les enfants un genre un genre.

Véra (bizarre) : Bonsoir Ingrid, (me faisant la bise) Bien voyagé ?

Moi (souriant) : Oui ça va

Amira (me faisant la bise) : Alors la cousine, le pays ça va ? pas trop fatiguée ?

Moi : Non ça va

Elles ont eu la gentille de m’aider avec mes valises jusque dans la chambre, hum. Pour une fois leur choses sont rangées, ou alors elles ont fait ça pour m’accueillir oh (levant les épaules) bref.

Amira (devant la porte) : Mets toi à l’aise. Tu as la douche juste en face de toi, et les WC au bout du couloir. Si tu as besoin de quelque chose n’hésite pas. Tu trouveras une serviette sur le porte serviette, maman l’a sortie pour toi, euhh je te laisse (s’en allant)

Elle est sortie me laissant dans une chambre de quoi (tordant la bouche) ?ça ne vaut même pas ma chambre à moi seule au pays, et dire qu’elles deux vivent là-dedans, sérieux ? toute la vantardise là alors qu’elles vivaient dans ça ? humm  je vais tout voir. J’ai pris ma douche et les ai rejoint, Tata Dési au téléphone avec maman pour lui annoncer que je suis bien arrivée.

Tata Dési : Ingrid, on va s’attabler (souriant)

Je me suis levée, bien que n’ayant pas très faim. Une fois autour de la table, Véra a béni le repas. Deux plats au choix, le ndolè  bâtons et le riz avec la crème fraiche. J’ai pris le riz. Le ndolè je crois que je peux m’en passer.

Moi : La garnd mère a fait des paquets, je crois qu’il faut mettre ça au frais avant que ça ne se gatte

Tata  Dési : Ami vous avez entendu ?

Véra : oui oui (souriant) on le fera après le dîner

Tata Dési : Si non ça va, quelles nouvelles ?

Moi (souriant) : Rien de bien particulier, tout le monde vous salut

Tata Dési (souriant) : Merci, ( à ses filles) et vous ça va de votre côté ?

Véra (souriant) : Super bien (rire) officiellement en stage lundi, je suis trop contente

Amira (souriant) : Moi aussi ça va

Tata Dési (pointue) : Tu n’as rien à m’annoncer Ami ?

Amira (timide) : Akié Maman, tu sais déjà tu veux encore que je t’annonce quoi ?

Véra : Elle s’est mise en couple avec Olivier (rire)

Amira : Nanjip !

Véra et Moi : Oui

Amira (rigolant) : excuse-moi Ingrid j’avais oublié que vous avez le même nom

Moi (souriant) : pas grave

Amira : pendant qu’on y est, tu ne vas pas dire à maman que tu t’es mise avec Quentin ?

Tata Dési : C’est qui lui ?

Amira (l’air de rien) : son nouveau petit ami

Michel : ah beu didonc , on dirait que c’est toute la famille qui s’est casée (rire) et toi Ingrid

Moi (étonnée) : hein ?

Tata Dési : Ton copain (sourire)

Moi (choquée) :

Je n’ai pas pu répondre à sa question. Moi si, je vais ouvrir ma bouche pour parler de mon gars avec ma tante, sachant que sa sœur sera au courant la semaine d’après ? Jamais.

Moi (mentant) : On a rompu peu de temps avant que je ne vienne

Michel : oww, désolé.

Ils avaient tous l’air de rien s’amuser à parler de leur gars avec leur mère, et la mère même. Presque la cinquantaine et tu parle de petit copain avec tes files ? Mon Dieu je suis tombée dans quoi ? C’est toujours Mbeng comme ça ? humm, Allons seulement.


Amour comme Humour