CHAPITRE 4 : Rencard

Ecrit par Verdo

http://www.facebook.com/leblogdeverdo/



*Les chroniques de Verdo Lompiol*


*www.blogdeverdo.wordpress.com*


*JE L'AIME MALGRÉ MOI*(Roman)



CHAPITRE 4 : Rencard.



<<La faim, ça va ça vient mais la dignité une fois perdue ne reviendra plus jamais.>>


Verdo Lompiol...



*************************************************



Aucune femme ne m'avait jamais fait de l'effet comme Minsha et de plus c'était la première fois que je ressentais une folle envie de revoir quelqu'un.  Son visage était figé dans mon esprit. Ses beaux yeux noirs et son sourire fascinant réchauffaient mon cœur. Sur mon lit, j'avais de la peine à fermer les yeux. Je me tournais et me retournais en boucle avec l'espoir que le sommeil m'emporte hélas, c'était peine perdue. Je me levai, fis des va et vient puis me recouchai. Je ne sus pas à quel moment je m'endormis finalement. 


Quelques jours plus tard, mon père me téléphona au sujet de la grossesse d'Emeline. Cela faisait longtemps que je n'avais plus été sermonné  par lui. Des remontrances par ci et des insultes par là. Il me faisait savoir qu'une délégation était passée le voir pour lui exposer le problème. C'était la famille d'Emeline à qui j'avais claqué le portail au nez. À ce que je compris, ils ne me laisseront aucun répit. Ils donnèrent deux semaines à mon père pour me raisonner au risque de m'assigner en justice. Je lui promis de passer le voir dès que possible pour que nous trouvions ensemble  un compromis à leur proposer. 



**********************************************



Le restaurant était noir de monde. Les gardes me laissèrent entrer sans aucun problème vu que j'étais un habitué des lieux. Jeanne à ma vue vint à ma rencontre et me couvrit de baisers tout en me remerciant du pourboire que je lui avais filé la dernière fois. Elle m'accompagna à ma table et me servit une bière pour me rafraichir.   Peu de temps après, j'en commandai une autre histoire d'oublier un peu les histoires de la grossesse d'Emeline. Je remarquai qu'il y avait un petit bout de papier sous la bouteille après que Jeanne me servit. Je la pris. Il y était inscrit : <Rejoins-moi aux toilettes>. Ce que je fis sans réfléchir. Aïcha m'attendait. Elle m'ordonna de fermer la porte puis d'un mouvement, elle jeta sur le sol son veston qui lui donnait des allures de chef cuisto laissant apparaître sa combinaison de soutien gorge et de slip de couleur blanche. Mon visage  changea brusquement, mon cœur battit la chamade. Je clignai des yeux pour bien apprécier la splendide forme qui se tenait devant moi.  Mais pourquoi faisait-elle cela ? Etait la question que je me posais intérieurement. Elle avait une liaison avec mon ami Albert à ce que je croyais. 


  - Qu'est-ce que tu fais Aïcha ? Et si Albert le découvrait?

  - Albert ? Et qui a dit qu'il le découvrirait ? Il n'a pas besoin de le savoir mon chéri. C'est de toi dont j'ai besoin cette nuit. Allez, viens, ne me dis pas que ma splendide forme ne t'attire pas. 

 

Je restai figé en recherchant les bons mots pour lui répondre mais bien avant que je n'y arrive, elle s'était déjà rapprochée de moi et commençait à  frotter son corps contre le mien puis  d'un geste de la main, elle me déceintura et saisit mon sexe qu'elle malaxa tout d'abord avant de le branler. Je pleurai abondamment de désir pendant qu'elle s'y enfonçait. J'étais comme le dit l'expression populaire, au septième ciel.  Je la fis relever et la plaquai au mur. Avec rage, je déchirai son joli slip et ôtai son soutien gorge. Elle se mit en position levrette où je commençai à m'introduire en elle et à lui faire des petites tapettes sur les fesses. Elle émit de petits gémissements.  Après que j'eus joui, je me rhabillai et revins à ma table comme si de rien n'était. J'y restai une trentaine de minutes avant de partir. 


De très bonne heure, je m'apprêtai et me rendis incognito chez Les LAWADA. Je devais remettre un dictaphone au vigile sans que quelqu'un ne m'en aperçoive. J'avais préalablement enregistré là dessus un message destiné à Minsha: <Bonjour ma belle fleur. Vous devez impérativement vous présenter au restaurant FALIAL ce soir à 18 h 30. La survie de l'humanité en dépend. Attention, ce message s'autodétruira dans cinq secondes. >. C'était ma manière de l'inviter à dîner avec moi. Le vigile avait pour obligation de mettre le dictaphone dans son sac à son insu.  Je voulais la surprendre. 


Après  que j'eus remis le dictaphone au vigile, je m'éclipsai et me rendis au travail. Ce dernier m'assura que la mission serait bien accomplie. Je lui promis une petite récompense si Minsha venait au rendez-vous. 


Au travail, je reçus un message d'Albert. Il m'avait envoyé les questionnaires et les réponses auxquelles je ferai face lors de l'interview. Je devais les lire et les maitriser avant le jour j. Je lui promis de le contacter au cas où certaines parties me paraîtraient floues. Je revis une fois de plus ce qui s'était passé dans les toilettes la nuit précédente avec Aïcha. Comment n'avais-je pas pu me retenir? Et si Albert venait à le découvrir? Que lui dirais-je ? Je ne pourrais guerre me défendre. Tant pis, ce qui est fait est fait. Le mieux à faire c'est empêcher qu'il ne le découvre. 


Après avoir terminé ma journée, je passai d'abord au restaurant FALIAL. J'avais en esprit de revoir Minsha; celle pour qui mon cœur a commencé à battre sans aucune raison. Mais une question m'inquiétait depuis; celle relative à son âge. Je me promis de lui demander une fois qu'elle est là. Je garai ma moto sur le parking et entrai. Le gérant avait respecté notre contrat qui stipulait que personne d'autre ne devait être présent à part nous deux. J'avais loué tout le restaurant pour que nous puissions discuter tranquillement sans que personne ne nous dérange. La décoration était aussi bien faite. Des guirlandes ,  nous encerclant formaient chaque lettre de son prénom : Minsha. Je pris place et l'attendis impatiemment. Je n'avais pas voulu lui téléphoner et lui demander si elle avait reçu mon invitation. Je comptais sur mon nouveau ami le vigile. 


Une cinquantaine de minutes plus tard, j'étais attristé. C'était comme si le monde me tombait sur les épaules. La voir tout simplement me soulagerait. Je décidai de m'en aller mais le gérant me convint de rester quelques minutes de plus. Peut-être qu'elle était en route, me rassura-t-il. Brusquement, nous vîmes la porte s'ouvrir. C'était elle habillée en une robe noir; les cheveux bien attachés par derrière. Je poussai un petit soupir de soulagement. Mon cœur revint dans sa cavité. J'émis un petit sourire et allai à sa rencontre. Je lui fis la bise et la conduisis jusqu'à la table où je la lui tirai pour qu'elle s'asseye.


 - Veuillez-vous asseoir ma fleur. Merci d'avoir répondu à mon invitation.

  - Merci. C'est très joli ici. Je n'en reviens pas que tu aies pu faire tout ceci pour moi Alassane. D'abord l'invitation et maintenant ça! J'en suis toute éblouie. Comment as-tu fait ?

  - Les moyens importent peu. L'essentiel est que ton joli visage est juste en face de moi en cet instant précis. 


Écrit par Koffi Olivier HONSOU alias Verdo Lompiol. (Noveliste togolais).


Blogdeverdo.wordpress.com


Page facebook : Les chroniques de Verdo Lompiol 


AMAZONE KINDLE  : Koffi Olivier HONSOU


Muswada: Verdo 


Whatsapp: 00228 90 50 98 82


Copyright 25 août 2020


Tous droits réservés.

JE L'AIME MALGRÉ MOI...