Chapitre 4~ Une très longue nuit pour Pétula. ~
Ecrit par Lilly Rose AGNOURET
Chapitre 4~ Une très longue nuit pour Pétula. ~
Je rentre du travail assez tôt aujourd'hui.
Il est 17 heures.
Ma fille Sharonna est avec ses copines.
Elles révisent pour le baccalauréat à la fin de l'année.
Je les salue et monte dans ma chambre.
Mon fils Stephen joue à la Playstation dans sa chambre.
J'entre et lui fais un bisou.
Il me lance :
« Tu es vraiment très belle maman. Je suis fière
d'avoir une maman comme toi. »
« Et moi, je suis heureuse d'avoir un fils qui m'aime
autant. Tu es mon soldat préféré. »
« Je t'aime maman. »
« Je t'aime, fiston. »
J'aime mes enfants.
J'aime ma vie.
Pourtant, j'ai failli vaciller lorsque j'ai vu ce jeune
homme se déshabiller dans mon bureau.
Je mentirais en disant que cela ne m'a fait aucun effet.
J'appelle ma copine Sandra et lui raconte la scène.
« Et ça fait quoi si tu te tapes un jeune ? »
Je suis choquée par sa réponse qui pourtant ne devrait pas
me surprendre.
« C'est sans risque étant donné que tu es mariée. Il ne
s'attendra à rien de ta part. »
Elle le dit car elle est experte en coups fourrés.
Jamais Serge, son époux, n'a pu soupçonner que son épouse
lui était infidèle.
Pourquoi ?
Parce qu'elle prend pour amant, des étudiants.
« Ils ont la vigueur et la folie qui fait défaut à nos
hommes, trop empotés et enfermés dans leur rôle de bons pères de famille. La
folie, le feu ! N'hésite pas à te brûler les ailes. Je devrais dire,
n'hésite à te faire mettre le feu à la chatte. Tu ne le regretteras pas. »
« Tu es folle, Sandra ! »
« Oui, mais moi au moins, je ne souffre pas de carences
sexuelles ! Tape-toi ce mec et arrête de cogiter ; ça rend
malade. »
Sandra est du genre qui n'aime ni s'ennuyer, ni être
insatisfaite. Elle croque autant la vie qu'il y a d'occasion de s'évader dans
les bras d'un de ses amants.
Elle est infidèle.
Et ce n'est pas elle qui me freinerait si je devais
commettre la plus énorme gaffe de ma vie.
J'appelle ma sœur Suzanne et lui raconte la scène en
ajoutant : « Ils sont vraiment fou ces jeunes ! »
« Oh, cela a dû être un moment épique. Et dis, tu n'as
même pas été tentée de te lever et d'y toucher, à cette bite ? »
« Non ! », fais-je agacée.
« Oh ! Je t'imagine bien, faisant de cet engin ton
quatre heures. Tu lui ferais une pipe dans ton bureau et peut-être plus. On
t’entendrait gémir depuis la porte d'entrée. Et enfin, les collègues
comprendraient que tu es réellement humaine et saine d'esprit et de corps. Et
non pas simplement la respectable Pétula, cadre supérieur, hyper sérieux et
fiable. »
« Suzanne ! »
« Désolée ! C'est que, je me faisais le film dans
ma tête. Je te voyais te lever de ton beau fauteuil confortable. Allez vers ce
jeune homme. Ouvrir ta veste, déboutonner ta chemise et lui mettre tes seins
bien en vue en l'invitant à baiser ton corps jusqu'à faire fumer ton
cerveau. »
« Tu es dingue, Suzanne ! C'est un bureau, je te
signale. Et je suis une femme mariée et heureuse. »
« Ouais, c'est pour cela que tu m'appelles pour te
plaindre à chaque fois que ton époux s'endort alors que tu n'es pas rassasiée
de plaisir. »
« Oh ! C'est un détail. C'est moi qui suis trop
gourmande. »
« Alors, épanche ta soif à la source de cette verge qui
s'est offerte à toi cet après-midi. »
« Il a la moitié de mon âge à tout casser. »
« Et il a le double de l'énergie de ton époux. »
« Époux que tu n'apprécie pas, n'est ce
pas ? »
« Oh ! Sois folle pour une fois, c'est ce que je
te demande. Je ne le dirai à personne. Tu auras ton jardin secret. Fais tous
ces trucs salaces que jamais on ne raconte aux copines ; et reviens en
forme et heureuse dans les bras de ton homme. »
Elle raccroche en me laissant dubitative.
Comment m'appellerais-je après avoir trompé mon époux, le
père de mes enfants ?
J'entends mon époux qui monte les marches.
Il arrive.
Je me dépêche de me débarrasser de mes chaussures, de ma
veste.
Et il me trouve enlevant ma jupe.
Mes fesses se dévoilent amoureusement à lui et je lui
lance :
« Comment va l'amour de ma vie ? »
« Ma journée a été très longue, Pétula. Très
longue. »
« J'ai un remède efficace pour te la faire oublier,
chéri. Approche. »
Il se laisse faire et vient se perdre dans mes bras comme le
ferait un enfant.
Je masse ses épaules, j'embrasse son cou.
Je caresse son sexe à travers le tissu de son pantalon.
« Je n'ai pas le temps pour ça. Je dois garder assez
d'énergie pour surfer et trouver la bonne école pour Sharonna. Il faut que je
pense à son après-bac. »
« Chéri, j'ai envie de toi maintenant. Et tu vas
répondre à mes désirs. »
Sans lui demander son accord, je le déshabille en
l'embrassant langoureusement.
Je me débarrasse d'absolument tous ses vêtements et me mets
à une petite distance pour l'admirer.
Il a le corps de ses 50 ans.
Toujours athlétique tout de même.
Il a la verge de ses 40 ans.
Toujours boudeuse.
Et il a les mains de ses 30 ans.
Affectueuses et tendres.
Alors, musique.
C'est maintenant que ça se passe.
Je le pousse sur le lit.
Je me dévêts et entreprends de le travailler au corps.
Ma langue assoiffée, se désaltère en posant baisers sur
baisers, en aimant ce corps qui me séduit par sa maturité.
Et sans crier gare, ce corps me renverse sur le lit.
Cette bouche pose un baiser sur mes lèvres, embrasse un de
mes seins excités.
Et m'abandonne pantoise, sur ce grand lit.
Je n'ai plus l'approche, semble t-il.
J'ai perdu la main, on dirait. Je ne suscite plus aucun
désir chez mon homme.