Chapitre 40 :

Ecrit par Maya my'a


-Hum... Histoires d'adultes... Je suis aussi une adulte, mais pourtant, vous me cachez beaucoup...


-Jessica garde ta place d'enfant ! C'est mieux ainsi....


- Toi aussi, tu t'y mets ? Histoire d'adultes...


-Il s'agit de la vie de ta mère !


-Ok ! Sauf que le combat, nous le menons toutes, avec la même énergie, où peut-être que je m'investis plus...


-Plusque, qui ? Monique, comme toi, se bat pour votre avenir...


-Hum !


(...)


Nous arrivions à l'hôpital exactement à l'heure des visites. Monique était en salle d'observation.


-Bonsoir ! Oulà, Monique, tu nous as fait une grosse frayeur ! Parlait, tante Priscilla.


-Le médecin dit que c'est un surmenage. J'ai besoin de beaucoup de repos.


- Beaucoup de repos pour bien cuisiner Pitter. Hum Monique...


- Jessica ! Cria tante Priscilla.


-Désolée tata. Euh... Comment te portes-tu, maman? Le médecin dit quoi sur David ?


-Je n'ai aucune nouvelle. Je ne l'ai pas encore vu.


À ce moment, la récréation se terminait.


-Il est donc toujours en réanimation ? Demandait tante Priscilla.


-Oui, Priscilla !


-Je suis sûre que George y est pour quelque chose, dis-je convaincu.


Des hurlements au fond du couloir nous sortaient de notre conversation. La voie était celle de George.


-C'est ton mari Monique !


-Priscilla, tu es sûre ?


-Oui ! Maman...


- Oh ! Jessica, tu vas où...


Je courais pour savoir pourquoi un cri si fort. Devant la porte, j'observais le même médecin, deux infirmières et deux personnels de la sécurité, essayant de le calmer.


Ainsi, je patientais qu'il se calme pour parler avec le médecin.


-Bonjour Docteur !


-Ha ! Mademoiselle, bonjour. Vous êtes là...


-Oui ! Comment va-t-il ?


-Pour l'instant, il est très agité. Il se calmera ! Entre temps, je vais dans la salle à côté.


(...)


Monique s'était assise sur la chaise très inquiète, la main sur joue.


-Bonjour madame ! Vous allez bien ?


-Bonjour ! Monsieur le Médecin, répondit tante Priscilla.


Monique vint prestement vers le médecin.


-David est où ? Docteur !


-Calmez vous madame! Il se porte de mieux en mieux. Mais...


-Alors pourquoi n'est-il pas avec nous ici ?


-Nous vous en donnerons plus de nouvelles d'ici ! Mais...


-Docteur votre, "mais" là ne nous intéresse pas, si c'est pour nous parler de George. Il peut aller en enfer. Là est sa place... Criais-je, agacé.


-Jessica ! Répliquait Monique et tante Priscilla simultanément.


-Quoi ? Tu l'aimes encore ? Enlève-le de ta tête, maman.


-Qu'as-tu dans ta petite tête, Jessica ? Où as-tu eu ce courage ? Blâmait Monique, gêner.


-Se raclant la gorge, votre mari a pris une surdose des stimulants sexuels. Des aphrodisiaques assez fort, qui ne sont prescrit que par un médecin, et des somnifères, en posologie non recommandée. Ce mélange et surdosage ont entraîné une impuissance sexuelle qui, peut être temporaire ou pas. Aussi, il a de complications au niveau du cœur...


Je venais, pratiquement, à la fin de son discours...


-Docteur ! Son sexe ne fonctionne plus ? Mais, c'est bien ainsi, au moins, il ne pourra plus...


-Jessica ! On ne te parle pas une seule fois ? Dit tante Priscilla


-Euh... Il lui faudra plusieurs séances de réductions...répond le médecin


- Bien fait pour lui ! Sautais-je de joie. Docteur, on peut le castrer ?


-Jessica ! Jessica ! Criaient Monique et tante Priscilla...


-Ce n'est pas le plus terrible...Dit le médecin embarrassé.


-Quoi encore docteur ?


-Jessica ! S'offusquait tante Priscilla.


-D'accord, d'accord, je me tais !


-David a avalé une grande dose de somnifères pendant longtemps...


Monique cria en sautant de la chaise, les mains sur la tête. Cette fois, je devenais plus sérieuse. Il était question de vie ou de mort ; le pire, que ni Monique, ni moi, ne pouvions surmonter. Personne ne s'attendait à cette nouvelle.


- Docteur ! J'ai remarqué qu'il dort beaucoup... Pleurait Monique, mais je ne pouvais imaginer qu'il ingurgitait des somnifères... Snif. La seule personne qui en prenait, il y a bien longtemps, c'est George. Mais c'était, il y a bien longtemps.


Maintenant que j'étais calme, je me souvenais des fameuses gélules (somnifères), que je mettrai dans le verre de George...


Muette