Chapitre 41
Ecrit par Maya my'a
-George prend encore des somnifères ? Interrogeait, tante Priscilla.
-Non ! Il en prenait beaucoup... Snif.
- Aurait-il pu les donner à l'enfant ? Un enfant de 4 ans et demi ? Se questionnait, tante Priscilla, consternée.
- Maman ! Je pense... Hum... C'est sans doute, cette boite de médicaments, qu'il a confondu à des bonbons... Réfléchissais-je.
-Pourquoi donner des somnifères à David ? Non ! Je ne pense pas. David a sûrement touché aux médicaments dans ma chambre.
-Possible ! Écoutez, nous faisons de notre mieux pour le stabiliser, dit le médecin, asseyant de suivre les propos de Monique.
-Maman ! Reconnais que David ne touche pas à tout. Ce n'est pas ce genre d'enfant. Ton Mari est à l'origine. J'en suis sûre !
-Jessica ! Évite de raconter de bêtises. David est le fils de George. Pourquoi aurait-il voulu faire du mal à son enfant ? Son propre sang ? Je peux comprendre qu'il veuille te faire du mal. Mais pas à David ; surtout pas à David. Et là, je t'assure ma fille, tu vas trop loin avec tes sous-entendus.
-Monique ! Mes sous-entendus ne sont pas que des prétendues allégations.Ceux sont des pures affirmations...
-Ferme ta longue bouche! Un enfant ne parle pas trop comme ça.
-Ah, oui ! Tu es donc complice ? Monique ! Tu sais ce que ton mari fait, prenais-je la parole dans tous mes états.
-À qui parles tu sur ce ton? Mal élevé! Tu me manques de respect par ce que je suis ta copine ? Demain, je ne serai plus, et là, tu sauras... Tu comprendras l'importance d'une mère.
-Monique ! Tu ne vois pas ce que George fait sous tes yeux ? Que t'arrive-t-il ? Bon Dieu ! Ouvre les yeux sur ce Monsieur.
Silence...
- Maman ! J'espère qu'il ne sera pas trop tard lorsque tu ouvriras les yeux...
Tante Priscilla, et le médecin nous assistaient en silence.
-Ouvrir quels yeux ? Qui a mis l'autre au monde entre toi et moi ? Que veux-tu m'apprendre ?
-Rien maman ! Répondais-je, la voie encombrée...
-Rien ! Pourtant, tu prends des initiatives sans m'en parler. Toi ma fille, fait très attention. Jusqu'aux documents, tu te permets de les prendre sans autorisation. Jessica calme-toi avant que je ne prenne une décision terrible pour toi. D'ailleurs, je pense que c'est à Omboué que tu iras finir ta scolarité.
-Attention ! C'est plutôt toi qui devrais faire attention à ton mari. Monique ! Je vois tes intentions vis-à-vis de moi. Mais, malgré tout, je ne vais pas t'abandonner. Maman...
- Continue ! Je vais te casser un membre.
Le médecin prit momentanément congé de nous, voyant cette lourde atmosphère.
-Monique ! Non ! On vous entend hors de cette salle. En plus, tu es un peu faible...
-Ma fille devient plus que mal polie. C'est désolant ! Certes, George est ce qu'il est, mais elle ne peut en aucun cas porter ce genre d'accusation grave.
Je pleurais de colère, alors que Monique se décherait sur moi, proférant toutes sortes d'injures. Je ne savais plus comment lui faire entendre raison...
-Monique ! Finalement, tu es...
Je ne terminais pas ma phrase avant que tante Priscilla réponde en haussant le ton.
-Jessica ! Ça suffit ! Laisse ta mère parler ; elle se calmera. Tu te sens obliger de lui répondre ? Tu sais parfaitement qu'elle est stressée, acculée par tous ses événements, tonnait tante Priscilla afin que nous nous calmions...