Chapitre 40

Ecrit par St Daniel

Les chroniques de Saint Daniel

 

Titre : SECRET du CŒUR

 

Auteur : Saint Daniel

 

Chapitre 40

 

Jack est perdu dans ses pensées, la scène autour de lui s’efface devant l’ampleur de la situation. Il ne sait toujours pas comment ils vont annoncer à Amélie la mort de Lucas, l’homme qu’elle aime, et le désespoir le ronge. C’est alors qu’un bruit de fond le ramène à la réalité.

 

De la télévision accrochée en haut, dans un coin de la salle d’attente, une voix familière qui lui est familière résonne. C’est l’écrivain Saint Daniel, en pleine interview, répondant à une question sur la signification de son nom de plume.

   

« Non, je ne me considère pas comme un saint », dit Saint Daniel, avec un calme qui attire l’attention. « Le mot “saint” peut signifier beaucoup de choses, mais pour moi, il s’agit de me rappeler de ne plus être celui que j’étais hier. Chaque jour, je tente d’être meilleur, de mieux comprendre ceux qui m’entourent, d’apporter un peu de lumière là où il y a de l’obscurité. »

   

Sandra, qui a suivi la discussion à la télévision, se tourne vers Jack, les yeux pleins d’espoir.

     

Sandra : Jack, si tu connais quelqu’un qui peut aider Amélie, c’est bien lui non ? Il la connaît, il comprend les émotions humaines mieux que quiconque. Tu connais quelqu’un qui a son numéro, appelle-le.

     

Sans perdre de temps, Jack compose un numéro. Un de ses contacts répond rapidement, et en cinq minutes, Jack a le numéro de Saint Daniel.

   

Une heure plus tard, Saint Daniel fait son entrée à l’hôpital. Il avance dans le couloir avec une sérénité qui contraste avec l’atmosphère chargée de l’endroit. Jack l’accueille avec un mélange de soulagement et d’urgence.

   

Jack : Daniel, merci d’être venu si vite.

 

Daniel : Dis-moi tout, Jack. Qu’est-ce qui se passe ?

     

Jack prend une grande respiration avant de tout raconter. Il explique la situation, la mort de Lucas, l’état d’Amélie, le désespoir de tous ceux qui se trouvent là. À chaque mot, Saint Daniel écoute attentivement, ses traits se tendant légèrement sous le poids de ce qu’il entend.

     

Daniel : Amélie…

   

Murmure Saint Daniel, une lueur de douleur traversant ses yeux. Il se souvient des moments passés avec elle, de cette femme forte mais fragile, qui a traversé tant de souffrances.

     

Daniel : Je comprends pourquoi vous avez pensé à moi. Je vais faire de mon mieux pour l’aider. Mais sachez que perdre quelqu’un reste une douleur avec laquelle on vie à jamais.

     

De ses pensées il se réveille brusquement et il contacte l’école des enfants et organise leur départ, expliquant la situation avec une voix douce mais pressante. L’administration, bienveillante, comprend la gravité du moment et autorise la sortie des enfants. En quelques minutes, Daniel est sur le chemin du retour avec Maël et Léa, les enfants d’Amélie.

   

Pendant ce temps, à l’hôpital, l’atmosphère reste lourde. Sandra, Jack, Gérard et Mina attendent dans une tension palpable. L’écho des pleurs de la mère de Lucas résonne dans les couloirs, et personne n’ose aborder Amélie. L’attente est presque insoutenable.

   

Daniel arrive enfin avec les enfants, leurs petits visages encore marqués par l’innocence et l’incompréhension de ce qui se passe. Dès qu’ils franchissent la porte de l’hôpital, un souffle de vie semble pénétrer l’air étouffant.

     

Daniel : (à voix basse, se tournant vers Sandra) Ils sont là… Je pense qu’ils pourront faire ce que vous ne pouvez pas. Je serai à leur coté aussi.

 

Sandra : Merci, Daniel. Peut-être que… peut-être qu’ils pourront lui redonner un peu de force.

     

Daniel se penche vers les enfants, leur murmure des paroles réconfortantes, et les conduits doucement vers la chambre d’Amélie. Il se rend à l’évidence que cette rencontre sera difficile, mais il espère que voir les visages de Maël et Léa peut rappeler à Amélie la raison de continuer à se battre, malgré la douleur écrasante de la perte de Lucas.

     

Daniel : Toc ! Toc ! Amélie ? Hé salut ! Comment tu te sens ?

 

Amélie : Daniel ? Que fais-tu ici ? Je vais… Mael ? Léa ? Les filles… Je vois…

 

Daniel : Amélie, je suis désolé.

 

Amélie : Je vois, si tu es là c’est que je l’ai perdu. Ils t’ont fait appel pour ça. Et les enfants sont là pour me donner raison. C’est ça ?

 

Daniel : Oui ! C’est ça. Il s’est battu, mais tu sais ? Tôt où tard on va tous retourner à la terre. C’est juste le « tôt » qui est injuste.

 

Amélie : (caressant doucement les cheveux de Maël) Je vais tout faire pour qu’on s’en sorte, mes chéris. Je vous le promets.

     

Les enfants, encore blottis contre elle, acquiescent silencieusement. Ils sentent l’amour de leur mère et y puisent eux aussi la force dont ils ont besoin. Amélie essuie ses larmes et se redresse proprement. Elle embrasse Daniel et lui affirme que c’est une joie à elle de le revoir surtout en de mauvais moment pour elle.

Daniel sort de la chambre ensuite la laissant avec les enfants et pour qu’elle puisse se refaire le visage tout frais.

     

Daniel : Je pense qu’elle va avoir besoin de temps. Mais avec Maël et Léa à ses côtés, elle trouvera un moyen d’aller de l’avant. J’en suis sure. Et puis je serai là à ses côtés. J’ai quelque truc à faire, je finis vite et je suis là.

 

Mina : (en larmes, mais souriante) Vous avez raison, monsieur Daniel. Amélie est forte… et elle est encore plus forte quand elle pense à ses enfants.

 

Jack : (s’approchant de Daniel, la voix lourde de gratitude) Je ne sais pas comment te remercier. Sans toi, Amélie aurait peut-être sombré.

 

Daniel : (avec humilité) Je n’ai fait que ce que tout ami ferait. Amélie a été là pour moi dans le passé, il était temps que je sois là pour elle. Merci de m’avoir appelé.

     

Sandra, qui jusqu’ici était restée silencieuse, s’approche de Daniel et lui prend la main.

     

Sandra : Merci, Daniel. Vraiment. Jamais je n’aurai cru te revoir, malgré notre passée. Suis contente de…

 

Daniel : Moi aussi je suis heureux de te voir. C’est un garçon tu portes là dans ce gros ventre ? Ou une fille. La petite te ressemble et elle a les mêmes cheveux que toi.

 

Sandra : C’est ma fille. Elle s’appelle Léa. Je ne sais pas encore. Ça te dit d’être là quand je le saurai ?

 

Daniel : Merci, mais je crois que le papa est impatient et jaloux. Je le saurai à la naissance.

 

Sandra : Non… ok ! Comme tu veux. C’est bizarre non ?

 

Daniel : Quoi

 

Sandra : Ton ex va avoir sa deuxième enfant et toi tu n’es toujours pas mariée.

 

Daniel : (Sourire)

   

Le silence qui s’ensuit est plein d’émotions non dites, de compréhension tacite. Gérard pose une main rassurante sur l’épaule de Mina, lui rappelant qu’ils sont là, ensemble, pour soutenir Amélie.

     

Gérard : Nous devons tous être là pour elle. Ce n’est pas seulement une question d’être présent physiquement. Elle va avoir besoin de tout notre soutien pour surmonter la perte de Lucas.

 

Jack : (fixant le sol, pensif) Elle va devoir affronter cette réalité, et nous devons l’aider à le faire, pas seulement pour elle, mais pour ses enfants aussi. N’oublions pas que si c’était nous Amélie ne nous laissera sous aucun prétexte.

     

À cet instant, Amélie ouvre la porte et sort doucement, Maël et Léa toujours à ses côtés. Elle les tient par la main, son regard croisant celui de chacun des amis rassemblés là.

     

Amélie : (la voix douce) Merci à vous tous d’être là. Je ne sais pas encore comment je vais m’en sortir, mais je sais que je ne suis pas seule. Et ça… ça change tout.

     

Daniel s’avance vers elle, posant une main réconfortante sur son épaule.

     

Daniel : On est tous là pour toi, Amélie. Et on le sera tant que tu en auras besoin.

     

Les autres acquiescent, et ensemble, ils forment un cercle de soutien autour d’Amélie.

   

À suivre…

 

Chapitre 41

            

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Secret du cœur, une chronique de Saint Daniel.

                   

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