Chapitre 40 : Mon homme est de retour.
Ecrit par Les Histoires de Laya
Chapitre 40 : Mon homme est de retour.
***Tia***
Je suis allongée sur le lit et je pleure de rage, de
déception, de colère.
Maman AJ : Les filles, laissez-moi seule avec elle svp.
(elles s’exécutent)
Elle pose sa main dans mon dos.
Elle (douce comme toujours) : Je te comprends
parfaitement ma fille, je comprends la douleur que tu peux ressentir, mais tu dois
réagir avec plus de calme chérie. L’impulsivité n’a jamais rien donné de bon.
Moi (pleurant) : J’ai tellement mal, il avait promis
maman, il avait promis et je l’ai cru ! J’ai cru à sa fidélité…
Elle : Et il a tenu parole. Tia, est-ce que tu as
écouté ton mari quand il t’a dit ce qui lui est arrivé ?
Moi : Non snif, j’ai entendu ce qu’il a dit mais j’étais
en colère.
Elle : Bah voilà pourquoi tu réagis ainsi. Je t’ai dit
avant le mariage, Tia, écoute ton homme ! Tu veux lâcher ton homme pour une
fille sans vergogne comme Melvina ? Non mais Tia ! Est-ce que tu sais
que vous êtes tous deux victimes ?
Moi (la voix enrouée) : C’est-à-dire ?
Elle : Je vais appeler Neal et là tu vas l’écouter. Je ne
vais jamais accepter que vous divorciez pour des choses pareilles. Il faut
apprendre à être calme Tia, sinon tu feras n’importe quoi dans ton foyer.
Elle me parle avec calme mais beaucoup de fermeté, j’écoute
comme un enfant qu’on gronde car il a fait une bêtise.
C’est vrai que j’aurais dû garder mon calme mais ça fait
tellement mal et vous me connaissez, je réagis au quart de tour.
Elle : Tu dois parler posément avec ton homme car il a été
piégé Tia, piégé et sans doute drogué par cette fille inconsciente. Mais si tu
restes sur ta position, tu veux résoudre ça comment ? Tu ne vois pas que
ton homme souffre ? Si tu arrêtais de le regarder avec la colère mais plutôt
avec l’amour que tu lui portes, tu verrais que ça fait deux mois que ton mari a
perdu le sourire, qu’il perd du poids, qu’il a des cernes à n’en plus finir non
pas à cause du boulot mais à cause de la guerre froide que tu ne cesses d’intensifier
entre vous par ton impulsivité et ta non-compréhension. Tu es mariée Tia, tu n’es
pas avec ton copain, y’a des choses que tu dois changer en toi sinon vous vous
perdrez et qui regrettera ? Vous deux ! Alors, il est tant que tu
arrêtes et tu aides ton homme à résoudre cette situation, cet homme qui pourrait
mourir pour toi et trouver un homme comme Neal ma fille, je ne pense pas que tu
en verras à tous les coins de rue. (Soufflant) La femme sage bâtit son
foyer, la femme insensée, dominée par la colère et l’impulsivité le renverse de
ses propres mains. Réfléchis bien ma fille.
Elle me fait un bisou sur le front et elle sort en me
laissant là, seule face à moi-même.
Ses paroles et celles de Roger tournent dans ma tête et je
réalise que j’ai encore fait n’importe quoi !
Je n’ai pas su écouter, Roger m’a dit qu’il y aurait des bouleversements
mais moi au lieu de prier, d’appliquer ce qu’il m’a dit, j’ai encore laissé la
colère et l’impulsivité me dominer, quelle idiote je suis.
J’ai honte et je me sens tellement conne et surtout j’ai
incriminé Neal en public, même si ça reste sa famille, je n’aurais pas dû, je
ne sais même pas ce qu’il ressent.
Deux mois que je ne lui parle pas, que je ne ressens que de
la colère, Tia Tia Tia, tu as encore fait n’importe quoi.
Je pleure un bon coup et je retourne au salon où je trouve
Neal assis à coté de son père, la tête entre ses mains.
Alia (révoltée) : Je jure que Melvina ne sait pas
sur qui elle est tombée. Et si tu étais mort ? Je suis capable d’aller lui
casser la gueule moi-même chez elle tellement je ne comprends pas ce degré de
folie.
Je viens m’asseoir juste à coté de Nala et tous les regards
se posent sur moi sauf Neal qui a toujours la tête baissée.
Moi (voix enrouée) : Je suis désolée pour ce qui vient
de se passer, pardonnez-moi de m’etre autant emportée.
P. Liam : On comprend ma fille. Mais un conseil de père,
écoute ton mari.
Moi : Ok.
Les autres aussi font preuve de compréhension et ça me
soulage.
Moi : Neal, j’aimerai qu’on rentre s’il te plait.
Il relève sa tête, il me regarde et son regard est un
mélange de tristesse et de colère.
Il se lève et on quitte la maison de ses parents.
Durant le trajet, nous sommes silencieux et c’est la même
chose en arrivant à la maison.
Quand Neal entre dans la maison, il prend une douche et il s’assoit
sur le lit. Je prends ma douche et je termine celle-ci en larmes, je pleure du
plus profond de mon cœur car celui-ci me fait mal et en plus je ressens un
sentiment de honte, parce que j’ai fait la merde.
Neal m’ayant surement entendu pleurer, il vient dans la
salle de bain, me sort de la douche, m’essuie et m’enfile mon peignoir. Il me
soulève jusqu’à la chambre où il me dépose sur le lit en se mettant à genoux au
bord de celui-ci.
Neal (prenant ma main) : Je suis désolé bébé, je suis
désolé qu’on vive ça, je me sens mal de te voir ainsi. Mais bébé, je n’ai jamais
voulu ça, jamais je ne te ferai de la peine. Je ne t’ai jamais menti, jamais !
Moi : Je m’en veux de ne pas t’avoir cru Neal, pardonne-moi !
Neal : Je te comprends, tu étais dans un moment de
doute mais bébé je ne t’ai jamais menti, jamais trompé, je t’ai dit tout ce
dont je me souviens sur cette soirée. Et avec ce qui vient de se passer c’est
clair qu’elle a fait quelque chose pour avoir accès à moi. Tia, je suis
incapable de te tromper et encore moins avec cette personne…
Maintenant qu’il le dit, je réalise encore plus l’ampleur de
ma connerie.
Neal avec Melvina ? Tia, il faut vraiment que tu
arrêtes d’etre têtue, impulsive et bornée. Si tu ne l’étais pas tu aurais
compris qu’il y’a un truc qui ne colle pas depuis le début.
Moi (pleurant) : Neal, quand j’étais chez Roger, il m’a
fait une révélation.
Je me mets à tout lui dire.
Neal (voix faible) : Que DIEU nous aide alors car c’est
avec toi que je veux mes bébés et on y arrivera.
Il pose sa tête sur ma main et je sens sa larme mouiller celle-ci.
Ça me fait encore plus pleurer, je ne souhaite à personne de
vivre ce qu’on vit actuellement.
Moi : snif, je ne sais même pas qui me fait ça.
Neal : Dieu nous aidera, on le saura, ne t’inquiète
pas.
On reste là et je finis par m’endormir.
Je me réveille dans la soirée et je trouve Neal assis au
salon.
Je m’assois en face de lui et là je prends le temps de le
regarder et tout ce que ma belle-mère a dit est exact. Ça me fend le cœur.
Moi (touchée) : Je suis désolée bé. (Baissant la tête)
de t’avoir délaissé. (relevant ma tête)
Neal (sourire triste) : T’inquiète.
Je pars m’asseoir sur lui et je le serre.
Neal : C’est nous deux envers et contre tout pas toi
contre moi ou moi contre toi. Tu dois le comprendre Tia. Sinon on va se
déchirer et on va en souffrir comme là présentement.
Moi : Tu as raison ! Et je suis désolée.
Neal (me serrant) : On arrête avec l’impulsivité et la
colère ?
Moi : On arrête.
Je lui fais un bisou sur le front et je reste là dans ses
bras.
Je crois que là c’est rentré une bonne fois pour toute. Lâcher
mon mari pour une fille comme Melvina ? Même en rêve elle n’aura pas ça.
Le lendemain, je me suis levée à l’aube pour faire un petit-déjeuner
digne de ce nom à mon mari avant qu’il n’aille au boulot.
Neal (entrant dans la pièce) : Bonjour Tia.
Moi : Bonjour bé.
Je l’embrasse et je le laisse s’installer.
Neal (content) : Ah, je vais enfin reprendre du poids.
Moi : Oui baby, je ne vais plus te négliger, I’m sorry.
Je lui vole un baiser, je lui remplis bien son assiette et
je le regarde manger.
Un large sourire se dessine sur son visage et ça me rend
joyeuse.
Mon téléphone signale un msg et c’est encore une micro vidéo
de Melvina sauf que là, je ne compte pas me fâcher avec mon mari pour cette
imbécile qui ne perd rien pour attendre.
Neal (me regardant) : Encore ?
Moi : Ouep
Neal (énervé) : J’espère qu’elle sera motivée comme ça
pour se défendre lors de son procès.
Moi : J’espère aussi.
Je m’attèle à le refaire sourire.
Il a dû se changer totalement car j’ai sauté sur lui, une chose
en entrainant une autre, on a fait l’amour en plein milieu du salon. Un coup
rapide histoire de se mettre dans un bon mood ce matin. Ça faisait longtemps.
Il part travailler dans la bonne humeur en me disant que le
problème de Melvina sera réglé samedi.
Moi aussi je me rends au boulot où toute la journée, je suis
surchargée.
Il en est de même pour toute la semaine.
Quand le samedi arrive, je me retrouve à la police avec Neal
et P. Liam.
***Melvina***
Je suis assise dans mon studio entrain de déguster des
fruits pour bien nourrir l’héritier ou l’héritière de Neal MAYE qui est dans
mon petit bidou.
Je manipule mon téléphone en sélectionnant déjà le prochain
fichier que je vais envoyer à sa chose qui lui sert de femme (riant) elle va
bien sentir sa douleur. Kiakiakia, j’attends juste que mon homme vienne me
récupérer en me disant qu’il m’a toujours aimé et surtout je porte son bébé.
Sonnerie de téléphone : Mon homme
Un large sourire se dessine sur mon visage.
Moi (douce voix) : Je savais que tu m’appellerais mon
amour.
Neal (très joyeux) : Tu es la mère de mon premier bébé,
alors c’est normal que je t’appelle Mel.
Mon cœur dandine là-bas.
Moi : Oui bébé, notre premier bébé.
Neal : Oui ma Mel.
Je rêve ou bien ? Quand j’ai dit ici que cet enfant
allait me ramener mon homme, vous avez rigolé non ? Bam, dans vos faces !
Moi : Tu m’as tellement manqué !
Neal : Toi aussi tu me manques, tu es où ? J’ai
besoin de te voir.
Moi (excitée) : Suis à la maison. Aux charbonnages
après l’école conventionnée. Tu demandes même à un petit du quartier où se trouve
Melvina, il va t’indiquer.
Neal : Ok, je viens tout de suite. J’ai hâte de voir
ton petit bidou. À tout de suite.
Je fais une danse de la victoire, Youuuuuhooooou. Koh Tia par
ci, Tia par-là, qui sera avec Neal aujourd’hui ? C’est MELVINA.
Là j’imagine déjà vos tronches, vous qui me détestez là, les
belles-sœurs de Tia (rire) si ça vous fait trop mal, buvez jalouxine !
Je prends une douche rapide, je mets une mini robe sans rien
en bas, je me parfume et je vais m’asseoir au salon pour attendre mon homme.
J’entends toquer à la porte et je me lève avec rapidité. Quand
j’ouvre, je tombe sur Neal tenant un bouquet de roses et une petite valise.
Neal (tout sourire) : Surpriiise !
Je suis toute joyeuse.
Neal (me tendant le bouquet) : Pour la mère de mon premier
bébé et de bien plus encore.
Moi (ravie) : Merci bébé (prenant le bouquet) ça sent
bon.
Il dépose un bisou sur mon front. Il sent bon !
Je l’invite à entrer et il tire son trolley dont je ne
comprends pas la présence mais je suis déjà ravie car j’ai une petite idée.
Il prend place et je vais lui prendre à boire à la cuisine.
Je prends place face à lui et je profite à le snapper
discrètement.
J’envoie à celle qui pète plus haut que son cul avec pour
légende « Il reviendra toujours à son premier amour, c’est-à-dire moi. Bye
stérile. »
En une minute elle me répond « Tu peux le garder à vie,
je n’en ai plus rien à faire. J’espère que tu arriveras juste à transmettre un
semblant d’intelligence à vos enfants. Et surtout, colle-moi la paix Melvina.
Tu l’as déjà non ? Bien, laisse-moi vivre ».
Je souris à la lecture de sa réponse. Je ne savais pas que
les choses s’étaient positionnées aussi rapidement. Je lève les yeux vers Neal
qui me regarde avec un beau sourire.
Neal : Tu es belle !
Moi : Merci
Neal : Mel, quand j’ai reçu la nouvelle, j’étais si
heureux, surtout que je cherche à fonder ma famille. Je me rends compte que j’ai
fait le mauvais choix. Tu étais celle qui me fallait depuis le début. Regarde
comment tu me rends heureux ? (Souriant) dans quelques mois on sera
parents.
Moi (satisfaite) : Oui babe.
Neal : Quand tu l’as dit à Tatiana, elle a demandé le
divorce. Je n’ai même pas cherché à bouder car je me rends compte que ma place
est avec toi pour accueillir notre bébé dans quelques mois et ensuite agrandir
notre famille.
Mon cœur est en fête à l’heure actuelle, je n’ai pas fait
tout ça en vain. À moi la vie de rêve !
Moi : Oui mon homme.
Neal : Je suis heureux de te retrouver ma Mel.
Moi : Moi aussi je suis heureuse que tu sois là mon
Neal.
Neal : Mon petit trolley, c’est parce que je veux
dormir avec vous, je ne veux pas te laisser seule.
Moi (contente) : Génial, c’est super mon amour. Au
moins je n’aurai pas froid cette nuit, tu seras là.
Neal : Viens t’asseoir à côté de moi.
Je me lève et je vais me poser à côté de lui.
Neal (prenant ma main) : Elle a quitté la maison hier,
mais dès que le divorce est prononcé, je viens voir tes parents afin de tout
régulariser pour qu’on s’installe ensemble. Je veux que notre enfant naisse
dans notre belle et grande maison.
Nooon Melvina tu es forte. Comme quoi j’ai toujours de bons
plans. Je vous avais dit que j’allais récupérer mon Neal.
Je vois déjà ma vie en rose.
Neal : Ça te convient ma Mel ?
Moi : Oui mon homme.
Neal (baisant ma main) : Très bien !
Il me fait asseoir sur sa cuisse et il touche mon ventre à
travers ma robe.
Neal (émerveillé) : Quand je pense que dans quelques
mois, on sera parents, merci de faire de moi un papa. Qu’est-ce que tu veux ma
Mel ? Dis-moi tes caprices les plus fous et je vais les réaliser.
Moi (satisfaite) : En ce moment, j’adore manger le
poisson braisé et les fruits. J’ai envie de voyager, d’aller me reposer sur les
plages de sable fin, puis j’ai envie de dévaliser des magasins à Paris, New
York. Bref, de m’amuser à travers le monde.
Neal : Seulement ça ?
Moi : Le reste on verra ce que ton héritier réclame.
Neal (content) : Ok, dis-moi juste quand tu souhaites
voyager et je prends ton billet. Mais je ne pourrai venir qu’un week-end à
cause du boulot tu sais.
Moi : Oui, pas de soucis. Tu peux même m’envoyer là-bas
avec Eve si tu t’inquiètes trop pour ma sécurité.
Neal : Très bonne idée ma Mel, au moins je sais que tu
seras avec une personne.
La vie de Louga me tend les mains. Qui a dit que l’enfant ne
permettait pas de bloquer l’homme ? Voilà ça ici, je vous montre que c’est
vous qui ne savez pas comment faire.
Appelez-moi Melvina de l’efficacité.
Je suis toujours assise sur ses cuisses et il a toujours la
main posée sur mon ventre.
Neal (riant) : Non mais Mel, tu m’as eu quand-même. En
fait, quand j’ai vu les micros vidéos, je me suis rappelé vaguement de notre
rapport. (Souriant) C’était bon hein mais j’étais trop dans les vapes je pense
aussi.
Moi (rigolant) : Tu as vu les petits signes que je
t’ai laissé ?
Lui (riant) : Au début tu vois, je ne comprenais pas ce
qui s’était passé, mais quand j’ai vu les micros vidéos et les photos, certains
trucs me sont revenus en tête. Toi aussi, fallait que je sois lucide pour bien
profiter de ton corps ma Mel.
Moi : Mais si tu étais lucide, jamais tu n’aurais
accepté qu’on se fasse plaisir.
Lui : Mdr, Mel, tu sais au moins que je t’ai toujours
aimé ? (Oui de la tête) donc ne te laisse pas distraire par le moment où
je t’ai rejeté à cause de Tatiana.
Il ne l’appelle plus Tia et ça me rassure.
Lui (poursuivant) : Ça, c’était avant que je ne réalise
l’ampleur de mon erreur de l’épouser. Quand je me suis retrouvé marié, j’ai
compris que c’était juste une attirance et je t’aimais bien plus qu’elle
(souriant).
Moi (le poussant) : Mais fallait me le dire depuis. Ça
m’aurait évité de devoir utiliser des stratagèmes pour te redécouvrir.
On éclate de rire.
Lui (dans un fou rire) : Non, mais raconte-moi d’abord
bien.
Je me mets à lui raconter comment j’ai procédé, sans mentionner
bien sûr que j’ai couché avec le docteur, je ne veux pas perdre Neal aussi
vite.
Neal : Tu es folle Mel, maintenant si je mourrais ?
Moi : Mais non ! C’était juste pour que tu sois à
l’aise.
Neal : Tu n’étais pas obligée d’aller si loin Mel. Mais
bon (déposant un baiser sur ma joue) ça me prouve une fois de plus que toi
tu m’aimes sans limite.
Moi : Bien sûr que je t’aime sans limite mon homme.
Neal : La méthode n’est pas à faire mais bon, ça va me
rendre père alors je te pardonne.
Moi (ravie) : Merci bae.
On est encore resté là 30 minutes et il ne faisait que me dire
« Tu as failli me tuer hein Melvina » sur un ton de rigolade.
J’étais ravie qu’il passe outre mon acte et que sa joie d’avoir
un bébé surpasse tout cela.
Un moment donné, il me fixe, je le fixe et je tente de l’embrasser.
Laissez-moi d’abord profiter du retour de mon homme, les
autres, étouffez-vous, bye !
Note de Laya : Que l’autre avec son homme ohhhh !