Chapitre 42
Ecrit par Sandy's Aby's
Martin MEVIANE
Par cette matinée ensoleillée nous sommes en route pour Libreville.
Moi au volant et deux passagers à bord de mon véhicule. Nous avons pris notre départ de Lambaréné pour Libreville, vers neuf heure quarante.
Nous étions sept à faire ce voyage ; quatre de mes collègues, mam’zelle Carmela TARAF, mon chef et moi.
Tout s’est bien passé et c’était la première fois que je faisais un voyage avec mon chef et les autres collègues.
Le séjour était assez court mais en dehors de la mission qu’on a eu à accomplir, et des exigences qu’il fallait satisfaire on a passé du bon temps ensemble.
Carmela TARAF (fixant la route) : Martin ! Je ne savais pas que tu étais aussi bon nageur.
Moi (la fixant brièvement) : Et toi une pro du sexe !
Le collègue à l’arrière (sur le ton de la plaisanterie) : Pardon, il y a des âmes sensibles dans le véhicule.
Quand vous parler de vos choses ne réveillez pas l’envie des autres.
TARAF (se tournant vers lui) : Je peux te rendre ce service hein !
Tous en chœur nous éclations de rire.
Le collègue (posant son coude vers l’arrière du siège ou j'étais assis) : Non mais blague à part, je suis sérieux.
[Posant sa main sur mon épaule]
Martin, pas que je veuille te défier où quelque chose du genre mais si c’est possible de me passer Carmela, ne fusse que pour une nuit, je t’en serais reconnaissant.
Moi (regardant droit devant) : Mon cher, Carmela TARAF n’est pas ma propriété, je l’ai couché durant mon séjour mais tu peux l’avoir à n’importe quel moment.
De toute façon j’en ai fini avec elle.
Pour ta gouverne, j’ai une femme et une maitresse enceintes qui m’attendent à Libreville donc…
TARAF (souriante en posant son bras sur la vitre de la portière) : Je suis dispo même maintenant, si tu veux ! Dit-elle en s'adressant au collègue à l'arrière.
Moi (fixant tour à tour TARAF et mon collègue par le rétroviseur) : Eh !
Calmez vos ardeurs !
Pas de ça dans mon véhicule s’il vous plaît.
Le collègue (tapotant sur mon épaule) : Non t’inquiète !
TARAF (me fixant) : J’ai passé un excellent moment avec vous tous.
Moi (jetant un regard bref vers elle) : Félicitation d’avance pour ta future promotion.
Elle (toute excitée) : Merci.
Félicitation aussi pour ta future promotion.
Le collègue (reprenant sa place initiale) : Un jour je serai comme vous !
Moi (chersant le contact visuel sur le rétroviseur) : pour cela il te faudra miser plus gros mon cher.
Le collègue (d’une voix neutre) : Bien sûr !
Moi (me concentrant sur la route) : Pour l’instant, il faudra nous acquitter de notre devoir car c’est ce qui déterminera si nous aurons cette promotion ou pas.
Rien est gratuit sur cette terre.
Taraf (pensive) : Yes !
Moi (prenant mon téléphone près du levier de vitesse) : Il faut que j’appelle mon épouse pour qu’elle se déplace déjà.
Je dois tenter ma chance ce soir.
TARAF (me prenant le téléphone des mains pour composer le numéro de célia) : En plus tu as le choix, tu as deux femmes à ta disposition qui sont enceintes. Fit-elle en posant le portable sur ma cuisse pendant que ça sonnait de l'autre côté.
Moi (le portable posé sur mes cuisse le mode main libre activé) : Ouais !
Le collègue : Dans ce cas, tu devras le faire avec celle du dehors et épargner ta femme !
Nous autres devrons trouver autre chose plus consistant.
Tu as le choix.
Moi (actionnant les clignotants) : Peut-importe. Les enfants on pourra remettre en route plus tard. Déjà que celui qu’elle porte, elle n’en veut pas. C'était presqu'un accident, cet enfant.
S'il n'y avait qu'elle, elle ne l'aurait jamais voulu.
Taraf (étonnée) : Eh beh dis donc !
Celia (à l’autre bout du fil) : Bonjour Martin !
Moi (concentré sur la route) : Bonjour chérie, j’arrive dans quelques heures je suis en route, peux-tu aller m’attendre à la maison, et demander à ta dame de ménage de me faire un bouillon sans tomates en fruit et avec beaucoup de piment s’il te plaît ?
Celia : Laisse-moi voir avec maman pour qu'elle le fasse, comme ça j’apporte juste la marmite à la maison.
Martin (raccrochant) : Ok à tout de suite alors.
***
Un peu plus tard dans la soirée
J’arrivais à Libreville en début d’après-midi et après avoir déposé TARAF et mon autre collègue, je me suis directement rendu chez moi alors que les autres collègues et le chef ont pris une autre direction.
En garant devant chez moi, le gardien et les dames de ménages m’ont aidé à décharger la voiture alors que j’entrais trouver Celia qui ne prit même pas la peine de venir m’accueillir comme il se devait.
Moi (entrant dans le salon) : Bonjour ma femme qui ne sait pas accueillir son mari.
Elle (allongée sur le canapé) : Bonsoir ! Martin, porter ton enfant ne te suffit pas déjà ?
Il faut que je vienne encore t’accueillir ?
Pardon prend-toi une hôtesse pour faire tout ce que tu veux là !
Si ce n’était pas la grossesse là, tu n’allais même pas me trouver ici, je serai pour moi, à Dubaï ou ailleurs, il me reste énormément des pays à visiter !
[Murmurant entre ses dents]
Je ne sais même pas qui m’avait envoyé écarter mes pieds ce jour-là ! dit-elle en tournant son visage sur le côté.
Martin (les bras le long du corps) : Ok…je constate que rien n’a changé, toujours la même.
Pardon vient au moins m’accompagner dans la chambre s’il te plaît.
Celia (avec dédain) : Tu n’as pas emmené ta tchiza avec toi ? pardon, tu connais la route de chez elle.
Moi (m’approchant d’elle) : Chérie, c’est quoi ton problème ?
Tu me hais parce que je t’ai enceinté ?
Si c’est à cause de ton beau corps, tu feras de l’eau et des exercices et tout reviendra à la normale.
Parfois je me dis que je dois te ramener chez tes parents comme ça au moins tu seras libre et tranquille. Même s'ils ne remboursent pas ma dot.
Célia (se levant lentement en se rapprochant de moi) : Ne dit pas ça mon mari !
Pardon allons, je t’accompagne mais promet-moi qu’on ne fera rien car je n’ai vraiment pas envie de sexe en ce moment.
Moi (soupirant) : Ok.
Je me lave et je sors, ça ne sert à rien que tu m’accompagnes.
Sache que je ne passerai pas la nuit ici.
Si tu veux retourner chez tes parents…
Celia (posant nonchalamment son menton sur sa joue en reprenant place sur le canapé ) : Pas de problème et surtout protège-toi pour une fois !
Je dormirai ici pour ne pas inquiéter les parents.
Promptement, je disparu dans le couloir en rogne.
La chance, c’est que j’avais encore un plan B même si la meilleure chose aurait été de coucher avec ma femme.
Je prenais une douche rapide et enfilais un polo rouge et un jean noir et je sorti de la maison bien en colère.
Célia (au passage) : Chéri, tu ne me dis même pas au revoir !
Moi (sortant sans un regard vers elle) : …
Nouna MAPESSI.
Moi (raccrochant) : Martin est de retour ! Dis-je en fixant les filles tour à tour.
Helena (balayant la maison) : Bonne nouvelle.
Graziella (limant ses ongles) : Oh ! Comme je vous envie chère collègue s’écria-t-elle de manière solennel en riant.
Nouna (souriante) : Ça va s’arranger avec Samuel, j’ai confiance en toi.
Graziella (croisant ses pieds) : Yes, il faut que je trouve un meilleur moyen.
Moi (me carrant dans mon fauteuil) : Ce soir je ne dormirais pas avec vous.
Helena (ramassant la poussière avec une pelle) : On le sait, le contraire aurait été étonnant d'ailleurs.
Moi (les yeux rieurs) : Lol !
Shirley (sortie de la chambre Richie à sa suite) : Enfin il a pris son bain mon fils.
Je compte l’envoyer chez ses grands-parents.
Moi : Ah oui ils doivent avoir envie de le voir.
***
Vers dix-huit heure, Martin arriva comme convenu mais au lieu de simplement venir me chercher il a apporté de la boisson, liqueurs et cocas avec des grillades. Et on s’est mis à manger et boire.
Martin (installé, son assiette devant lui) : Mesdames, mangez, ça n’arrive pas everyday !
Shirley (ouvrant l’emballage) : Ah oui !
Helena (portant un morceau de poulet à la bouche) : Martin, as-tu des nouvelles de ton frère ?
Martin (piquant une pomme sautée avec sa fourchette) : Qui, Armand ?
Helena (portant un verre de liqueur à ses lèvres) : Que, je parle de qui d’autre ?
[Posant son verre sur la table basse]
Martin (piqué au vif) : Au fait, dit-moi, ma BS, (belle-sœur) : Jusqu’à présent, je n’ai pas compris comment votre relation s’est terminé ni pourquoi ?
Vous formiez un très beau couple.
Helena (mordant avec délicatesse, sur son morceau de poulet) : Il ne t’a pas expliqué ?
Graziella (prenant son verre d'eau) : Ton frère est une brute, j’espère que tu n’es pas comme lui ?
Moi (posant son bras sur la cuisse de Martin, en le fixant) : Mon chéri est différent, n’est-ce pas ?
Martin (posant ses lèvres sur la tempe de Nouna) : Bien sûr mon amour !
Pour répondre à ta question, Helena, c’est non. On ne s’est même pas encore vu depuis la dernière fois !
Helena se contenta de hocher la tête, les lèvres pincées.
Helena (posant son assiette sur la table près d’elle) : Martin, t’on frère m’a violenté ! Laissa-t-elle tomber.
Martin qui ramenait sa fourchette vers ses lèvres, stoppa son geste et tourna sa tête vers elle, une surprise non feinte avant de reposer sa fourchette près de son assiette.
Martin (les sourcils froncés) : Pardon ??? Armand ??? Tu es sérieuse ?
Shirley (levant les yeux au plafond) : En plus il n’est pas allé de main morte ! Ajouta-elle en servant à nouveau des pommes à Richie.
Nouna (détournant les yeux) : Assurément.
Martin (après réflexion) : Je vais l’appeler et fixer un rendez-vous avec lui et toi et chacun me donnera sa version.
J’ai appris à écouter les deux versions avant de prendre parti.
Mais je ne l’informerai pas que tu seras présente.
Helena (reconnaissante) : Franchement, merci mon beau.
Graziella (tournant la tête vers Helena) : Mmm, c’est une très bonne idée.
Qui sait, peut-être vous allez régler vos problèmes.
Vous avez été fiancés quand même... on ne rompt pas les fiançailles comme ça !
Helena (baissant les yeux) : Tant que sa mère ne restera pas à sa place, ça ne fonctionnera jamais.
J’ai toujours eu l’impression d’être en rivalité avec elle.
Martin (fixant un point imaginaire) : Ah oui ! Armand aime beaucoup sa maman et il l’écoute aveuglement reconnut-il, navré.
Nouna (portant son verre d’eau à ses lèvres) : Pas étonnant, c’est son fils unique.
Graziella (soupirant) : Il faudra qu’il fasse la part des choses, fils unique où pas. Cest lui qui vivra et couchera avec lui, pas sa mère.
Shirley (s’adressant à Richie) : Chéri, mange aussi les pommes sautées ne fait pas le villageois.
Martin (portant son regard vers Richie) : Il doit se sentir seul ici, Darene et Dan on rejoint leur grand-mère !
Nouna (pleine de sollicitude) : Vraiment !!!
La soirée s’acheva dans une bonne ambiance nous avons mangé, ri, raconté avant que Nouna et Martin ne se décidèrent à prendre congé.
Juste SAJOUX
Moi (allongé sur le canapé lit, Harmonie allongé sur ma poitrine) : Princesse, il commence à se faire tard, à moins que tu passes la nuit ici.
Harmonie (levant le menton pour croiser mon regard) : Dit plutôt que je t’étouffe avec mon poids.
Moi (souriant) : Je trouve que tu as pris quelques kilos mais de là à m’étouffer, il t’en faut plus.
Harmonie (le regard, tout d’un coup, sérieux) : Tu m’as beaucoup manqué mon amour. Mais si tout se passe bien dans quelques mois je serai libre et complètement à toi.
Moi (le ton posé) : C’est tout ce que je souhaite.
Pour l’instant il ne faudra pas abuser de la patience de Samuel, je crois qu’il aimerait que tu lui donne une seconde chance, il n'est pas prêt à renoncer à toi.
Déclarais-je en lui caressant les cheveux qu’elle avait laissé au vent.
Harmonie (se retournant pour se retrouver sa poitrine contre la mienne au-dessus de moi) : Mon amour, il a eu plus d’une seconde chance dit-elle en me fixant le visage près du mien.
Tout à coup, Harmonie se raidit, la mine déconfite. Elle eut une sorte de spasme.
Moi (cherchant vainement à deviner les raisons de son état, je posais mes mains à plat sur son dos, inquiet) : Qu’y va-t-il princesse ? demandais-je en caressant son dos.
Elle se dégagea lentement de dessus moi, la mine étrange et se dirigea prestement dans le couloir portant vivement sa main à la bouche.
Je me levais d’un bon en m’engageant dans le couloir à sa suite, inquiet, alors qu’elle, s’engouffrait dans la salle de bain.
Agenouillée devant la cuvette des toilettes, la tête au-dessus de celle-ci Harmonie régurgitais tout ce qu’elle avait grignoté cette aprèm.
Je me rapprochais d’elle en retirant ses cheveux pour qu’elle ne les mouille pas.
Moi (les sourcils froncés) : Amour, ça va ? questionnais-je d’une voix nouée par l’inquiétude demandais-je au-dessus d’elle.
Harmonie (s’appuyant sur la cuvette de la toilette, les mains de part et d’autres) : …mouais… c’est juste que je n’avais pas encore digéré mon repas, désolée dit-elle en se levant.
Je lâchais ses cheveux pour lui permettre de se lever et je lui tendis un mouchoir que j'avais tiré sur un distributeur accroché au mur de la salle de bain, alors qu’elle tirait la chasse.
Je décalais sur le côté pour lui permettre de se rendre au lavabo pour rincer sa bouche.
Moi (la dévisageant, le regard chargé d’appréhension) : Ça va mieux ?
Harmonie (hochant la tête) : Oui, amour ne t’inquiète pas.
Je crois que je vais rentrer.
Elle sortit de la salle, moi à sa suite.
Moi (lui emboitant le pas) : Ok. Je t’accompagne à ta voiture.
Mais avant, embrasse-moi fis-je en la retenant par le poignet.
Harmonie (levant un sourcil, étonnée) : Je viens de dégueuler bébé !
s’exclama-t-elle lasse.
Moi (haussant les épaules) : Ça ne me dérange pas le moins du monde. Dis-je en me penchant sur elle.
Harmonie (me fixant en simulant une expression autoritaire) : Tu as intérêt à ne pas me toucher lol, tu es privé de baisers ce soir.
Nouna MAPESSI.
A peine installés dans l'habitacle, Martin prit mes lèvres avec avidité avant de se retirer lentement me laissant presque haletante.
Martin (un bras sur le volant et l’autre appuyé sur le coffret entre lui et moi) : Tu m’as trop manqué.
Moi (le fixant en souriant) : Donc toi tu reviens à peine de voyage et tu viens directement chez moi !
Martin (m’examinant d’un regard attentif) : Bébé, tu ne me crois pas quand je te dis que tu m’as manqué ?
Moi (levant un sourcil, étonnée) : Je n’ai pas dit le contraire amour, je suis juste surprise qu’après une longue absence, tu viennes d’abord chez moi avant d’aller passer ta première nuit avec ta femme.
Martin (soupirant) : On ne va pas se disputer, je suis très heureux en ce moment pour ça.
Moi (faisant une grimace en haussant les épaules) : Ce n’est pas mon intention !
Martin démarra le véhicule et s’engagea dans la ruelle sur la droite.
Arrivé à l’hôtel, Martin nous dirigea directement à la chambre qu’il a réservée plus tôt par téléphone, dans la journée.
Installés, Martin et moi prirent une douche avant de s’allonger, quelques minutes plus tard sur le lit pour chercher un film intéressant à suivre.
Il était torse nu, vêtu simplement d’une petite culotte bleu nuit.
La main droite derrière sa nuque il fixait l’écran alors que je posais ma main et ma tête lentement sur sa poitrine.
De son autre main libre, il me caressa l’épaule en fixant l’écran l’air ailleurs.
Moi (levant les yeux vers lui) : Bébé ?
Il baissa ses yeux vers moi.
Moi (Fixant son torse) : Tu es silencieux murmurais-je.
Martin (soupirant) : C’est à cause du voyage et en plus, j’ai utilisé le peu d’énergie qui me restait pour passer du temps avec toi et tes sœurs.
Nouna (souriante) : ça faisait vraiment longtemps et elles ont beaucoup apprécié. Pour elles, tu fais preuve d’une grande considération à leur égard.
Et ça m’a touché.
Il fit un sourire en coin.
Martin (fermant les yeux) : Ok !
Moi (levant les yeux vers lui) : Tu es d’ailleurs le seul à le faire.
Samuel, lui, il n’a presque pas notre temps.
Il ne vient que pour Graziella et c’est à peine si nous existons.
Martin retira sa main de derrière sa nuque et me serra dans ses bras en posant ses lèvres sur mon front pour un tendre baiser.
Martin (inclinant sa tête vers moi) : Je crois que je suis en train de tomber amoureux de toi.
Moi (levant le menton vers lui) : Tu es seulement en train de tomber amoureux ?
Voici pourquoi depuis aujourd’hui, tu me dévisage avec insistance.
Martin (un sourir sur ses lèvres) : Tu es belle ma puce !
Et tu vas être une fois de plus… mère... de mon enfant en plus.
***
Au milieu de la nuit j’ouvris l’entement les yeux à demi et je vis une lumière pale dans un endroit lugubre qui reveilla un frisson en moi.
Un vieil homme, avec une longue moustache était penché sur moi, occupé à frotter quelque chose sur mon ventre.
Apparemment, il ne se rendit pas compte que je l'observais.
Brusquement, Je voulu me redresser et l’empêcher de continuer et en même temps réveiller mon homme mais je n’arrivais pas à bouger, ni même à ouvrir grand les yeux.
J’étais comme dans un monde parallèle. Je ne pouvais bouger ni à gauche ni à droite mon visage.
Où se trouve Martin bon sang songeais-je.
Ne sachant pas où je me trouvais non plus, entre la réalité ou un rêve, la panique m'envahit. Car, tout avait l’air si réel.
Je refermais les yeux, ne sachant quoi faire d’autre.
Seigneur aide moi s'il te plaît prononcais-je au fond de moi.
Tout d'un coup, je parvins à m’arracher de mon sommeil à demi éveillée.
Si je peux appeler ça comme cela, j’ouvris, cette fois-ci, grandement les yeux, toujours dans la même position, allongée sur le dos et surtout affolé.
Je soulevais vivement ma robe de nuit pour inspecter mon ventre, rien d'anormal.
Jetant un regard circulaire tout autour, je reconnue la chambre d’hôtel où nous nous sommes installés quelques heures plus tôt.
Le vieil homme s'était completement volatilisé et Martin dormait profondément à côté de moi, le visage près de là où reposait ma tête une minute plus tôt.
C'était certainement... juste un rêve songeais-je sceptique.
Me redressant, en me calant contre l’oreiller, je remarquais que mon cœur battait à tout rompre sauf que tout dans la pièce paraissait normal.
J’eu tout à coup envie de réveiller Martin mais il avait l’air vraiment épuisé.
Je descendis du lit pour me rendre au toilette pour uriner.
Ce rêve était d’autant plus étrange que, jusqu’à présent, aucun rêve, aussi horrible soit-il, ne m’avait intimidée.
Je fit un pas en arrière pour me rapprocher de la cuvette de wc qu’une douleur aiguë me traversa du haut vers la base de mon ventre avant que je ne m’assoie sur la cuvette.
Je pris appui sur le bord du lavabo en plissant mes yeux et ma bouche puis plus rien.
La douleur repartie comme elle était arrivée.
J’urinais et tirais la chasse.
Au moment de retourner dans la chambre, je trouvais Martin s’assit sur le lit certainement tiré de son sommeil à cause du bruit. Il mis la lumière en marche.
Martin (plissant les yeux à cause de la lumière) : Ça va bébé ? Dit-il en s'asseyant sur le lit.
Moi (montant sur le lit à quatre pattes les yeux embués de larmes) : Maintenant, oui. J’ai juste un peu peur, j’ai fait un rêve étrange.
Martin (tendit sa main) : Vient.
Arrivé à sa hauteur, il entoura mes épaules d’un bras réconfortant, nous renversa doucement sur le lit avant de me berçer lentement.
Je plongeais une fois de plus dans le sommeil, cette fois-ci plus rassurée...
À suivre...