Chapitre 42
Ecrit par deli
******PDV DE PATRICK****
Je devais rencontrer dalia après son travail aujourd’hui mais après une longue attente j’ai été impatient et j’ai fini par l’appeler, grande fut ma surprise quand c’est un homme qui a décroché m’informant être infirmier et ayant la responsabilité du téléphone de dalia vu qu’elle a eu un accident de voiture. N’ayant pu joindre aucun membre de sa famille étant donné que son téléphone est verrouillé ils attendaient que le téléphone sonne pour pouvoir faire part de son état à son entourage.
Après avoir prit connaissance de l’hôpital j’ai directement foncé pour avoir plus de détails et en route pour l’hôpital mon cœur n’arrêtait pas de pomper frénétiquement, m’envoyant des décharges de frissons atroces. Est ce que c’est grave ? Est-elle blessé ? Est-elle morte ? J’ai eu une grosse bile qui ne demandait qu’à franchir les barrières de mes lèvres pour se déverser librement mais je me suis retenu et ai fini par arriver à l’hôpital aux urgences et après un appel j’ai pu retrouver cet infirmier.
Moi (inquiet) : bonsoir, comment va-t-elle ?
L’infirmier : bonsoir monsieur, mademoiselle Obame est encore en salle d’opération, vous aurez de ses nouvelles une fois l’opération finie mais l’homme qui l’accompagnait n’a heureusement eu qu’une brève fracture à la main
Moi (plissant les sourcils) : où est-il ?
L’infirmier (me désignant une porte) : la dernière chambre à droite
Moi : merci
Après avoir récupéré le téléphone de dalia j’ai aussitôt trottiné vers la dite porte et après un bref cognement je suis entré. Je suis tombé sur un homme avec un bandage à la main debout au téléphone près d’une fenêtre le regard tourné vers moi, il a prit congé de la personne avec qui il était au phone et m’a accordé toute son attention.
L’homme : oui ? Je peux vous aider?
Moi (allant vers lui) : Patrick Asseko, je suis l’ami de dalia (lui tendant la main)
L’homme : Pierrick Mounguengui
Moi : j’ai oui dire que vous étiez avec dalia au moment de l’accident
Pierrick : effectivement
Moi : vous pouvez m’en dire plus ?
Pierrick (expirant fortement) : on a eu une dispute stupide et ça m’a déconcentré de la route, le temps de réagir malheureusement je suis rentré dans la voiture devant nous. Dalia a été assez sévèrement blessé mais elle a été rapidement prit en charge, il ne nous reste plus qu’à patienter (soufflant)
Je crois savoir qui est ce type et je ne comprends pas trop pourquoi ils étaient ensemble mais bon c’est pas le plus important pour le moment.
Moi (soucieux) : je vois! Je vais alors appeler sa famille.
Pierrick (plissant les sourcils) : vous avez leur contact?
Moi (lui montrant le téléphone de dalia) : j’ai son code
Pierrick : je vois !
Moi : je vous laisse vous reposer! Bon rétablissement.
Pierrick : merci
Aussitôt dit, aussitôt fait. J’ai quitté sa chambre et j’ai prit place sur un banc dans le couloir de l’hôpital et j’ai regardé son téléphone me souvenant du jour où elle m’a parlé de son code de déverrouillage, la date de l’anniversaire de son défunt père avec à la fin l’année de son décès. Après avoir rentré le code j’ai regardé dans ses contact hésitant un moment entre sa mère et sa sœur mais après mûre réflexion j’ai lancé l’appel sur le numéro de sa mère ne voulant pas traumatiser une enfant.
La maman de dalia (décrochant) : oui Obame tu veux quoi ?
Moi (me raclant la gorge) : bonsoir madame Obame, ce n’est pas dalia c’est Patrick un ami de dalia
La maman de dalia : ah bonsoir! Il y’a un problème ?
Moi : euh oui malheureusement je vous appelle parce qu’il s’est passé quelque chose
La maman de dalia (la voix paniquée) : ooh c’est comment ? Dalia est où monsieur ?
Moi : votre fille a eu un accident de voiture
Elle a lancé un cri horrible qui m’a fait très mal au cœur, aucun parent ne devrait avoir à vivre ce genre de situation
La maman de dalia (en larmes) : elle est morte? Mon enfant oh seigneur? Elle est où ?
Moi : non elle n’est pas morte elle est en salle d’opération à la clinique chambrier
La maman de dalia (toujours en pleurs) : dalia oh papa! J’arrive tout de suite [clic]
J’ai poussé un long soupir. Je suis sensé rentré dans deux jours et au lieu d’être entrain de convaincre dalia de me laisser une chance je me retrouver à prier très fort dans mon cœur pour qu’elle ne meurt pas, putain qu’est ce qui ne va pas avec moi? J’ai pas le droit au bonheur oh quoi?! La première femme qui m’intéresse vraiment depuis des années veut constamment me filer entre les doigts.
Le pire dans cette histoire c’est que j’ai vraiment envie que ça marche entre nous. Cette femme me plaît énormément, c’est comme un coup de foudre; je ne pense même pas être en mesure d’expliquer ce qui me plaît tant chez elle mais je sais juste que je la trouve exceptionnelle, authentique et vraie. Bats toi dalia.
10 minutes après mon appel la mère de dalia m’a dit qu’elle était là et je suis directement aller à sa rencontre. En la voyant j’ai tout de suite que c’était elle, la ressemblance est frappante et le visage affligé de la femme m’a interpellé, vêtu d’un tee-shirt, d’un pantalon et un pagne autours de la taille.
Moi (devant la maman) : bonsoir madame
Elle (me regardant) : bonsoir mon fils, elle est où ?
Moi : elle est toujours en salle d’opération donc y’a toujours pas de nouvelles, venez on va s’asseoir là-bas pour attendre.
Elle m’a suivi jusqu’aux bancs où j’étais assis et a prit place à côté de moi.
La maman (la voix grave): qu’est ce qui s’est passé ? Vous étiez ensemble ? (Essuyant une larme avec son pagne.
Moi : non elle était avec monsieur Pierrick Mounguengui et d’après ce qu’il m’a dit il étaient entrain de se disputer et il a malheureusement été déconcentré, il est rentré dans une autre voiture
La maman (haussant un peu le ton) : Pierrick ?
Moi : oui , il a été blessé à la main main il m’a rien de grave, il se repose dans sa chambre
La maman (se lamentant) : seigneur mon enfant oh, mon enfant oh, dalia sniff, dalia oh sniff, toi même tu as dit que c’était fini avec l’homme là parce qu’il avait une fiancée dalia, tu faisais quoi encore avec lui snif, mon enfant oh sniff
Moi : maman calme toi ça va aller, dalia est forte (la main sur son dos)
La maman (calmant ses pleurs progressivement) : Dalia oh seigneur protège mon enfant pitié sniff
Ne sachant vraiment pas comment la consoler j’ai juste caresser son dos jusqu’à ce qu’elle se calme.
La maman : merci mon fils. Tu disais que c’était comment ton nom?
Moi : Patrick maman, Patrick Asseko
La maman : d’accord Patrick.
On est resté dans le calme assis sur les chaises au milieu du couloir de cet hôpital jusqu’à ce qu’on docteur se rapproche de nous.
Le docteur : bonsoir vous êtes la famille de dalia obame ?
On s’est directement levé, j’ai laissé la parole à sa mère ne voulant pas m’imposer
La maman : oui docteur, je suis sa mère, comment va mon enfant ?
Le docteur : nous avons pu agir rapidement heureusement et avons minimisé les dégâts causé par l’accident. Quelques votes cassés et une commotion cérébrale, l’os de sa jambe gauche a subi un gros choc nous avons mis un fer pour le maintenir droit, il lui faudra un plâtre et des béquilles un moment pour aider le pied à cicatriser mais dans l’ensemble ça va par contre malheureusement nous n’avons pas pu sauver le bébé
Pardon?
La maman (choquée) : elle était enceinte ?
Le docteur : oui 2 mois et demi
Donc pas de moi, putain, c’est la merde, est ce qu’elle va supporter cette perte?
La maman : seigneur! On peut la voir ?
Le docteur : ils sont encore entrain de l’installer dans sa chambre, quand ils auront fini ils vont venir vous chercher mais par contre elle me se réveillera pas maintenant. On va la maintenir endormi un moment pour aider son corps à cicatriser et minimiser la douleur quand elle va se réveiller
La maman : pendant combien de temps ?
Le docteur : pour le moment c’est prévu pour une semaine, on verra comment son corps réagi à ce moment là
La maman : d’accord merci docteur
Le docteur : je vous en prie, ne vous inquiétez pas votre fille est une battante elle va s’en remettre ( petit sourire)
Moi : merci docteur
Le docteur : je vous en prie
Il nous a laissé et est retourné vaquer à ses occupations. La maman de dalia s’est assise le regard dans le vide, sûrement à prier ou je sais pas trop. Moi par contre je suis toujours debout et j’ai l’impression d’être de trop, je me sens tout d’un coup mal à l’aise surtout avec la nouvelle qu’on vient d’apprendre. Elle était enceinte waw, je suppose que c’était Pierrick le père.
Moi : maman je reviens je vais voir comment procéder pour le règlement des factures.
La maman : non mon fils tu n’as pas à dépenser ton argent, je vais m’occuper de ça
Moi : non me t’inquiète pas ça ne me dérange pas, je vais prendre ça en charge (petit sourire)
La maman : ah vraiment merci papa merci
Moi : c’est rien maman, je reviens
La maman : d’accord
Je me suis dirigé vers l’accueil pour prendre connaissance des frais à payer mais à ma grande surprise Pierrick a déjà tout prit en charge lol, j’ai l’impression d’être le dindon de la farce ça me saoule. J’aimerai pouvoir me fâcher contre elle, lui crier combien cette situation me fou en boule mais je peux pas putain dalia, tu as intérêt à correctement te rétablir pour que je puisse déverser ma colère sur toi sans remords.