CHAPITRE 42: DILEMME.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 42:  DILEMME.***


**LINDA NDOMBI**


Moi: (Mettant les affaires du spectacle de Daphnée dans la voiture de Benjamin) Ses tenues sont à l'intérieur. Il y a aussi les accessoires.


Benjamin : Ok.


Moi: Quand tu vas arriver, donne le tout à son institutrice pour qu'elle les lui mette au temps convenable.


Benjamin : D'accord.


Moi: Tu feras comment ? Tu vas assister à la fête en attendant le spectacle où tu vas d'abord au boulot pour revenir après ?


Benjamin : Je vais essayer de faire un tour au boulot pour régler quelques commandes avant de repasser autour de midi. Ta réunion c'est pour quelle heure ?


Moi: 12-14h. Mais je serai là pour le spectacle.


Benjamin : Donc on se verra sur place avec ceux qui viendront.


Moi: Oui. Je ne sais pas si après le spectacle on fera une petite fête ici à la maison histoire d'anticiper.


Benjamin : Si After il y a, ce sera au restaurant. Je n'ai pas envie que tu te fatigues.


Moi: (Souriant) D'accord. Jennifer sera là avec Sasha, je lui ai demandé de t'appeler pour vous retrouver en attendant.


Benjamin :Ok.


Moi: (Me tournant vers les enfants) Vous fêtez bien d'accord ?


Eux : D'accord.


Daphnée : Tu ne viens pas avec nous ?


Moi: Non, je pars d'abord au travail, maman a un rendez-vous très important.


Daphnée : (Triste) Donc tu ne vas pas venir à mon spectacle ?


Moi: (M'abaissant à son niveau) Bien-sûr que si. Je ne manquerai ça pour rien au monde. Je serai assise à côté de papa pour t'encourager.


Daphnée : Tu me promets ?


Moi: Je te le promets mon cœur.


Daphnée : (Me faisant un câlin) Je vais t'attendre.


Moi: (Resserrant mes bras sur elle) D'accord mon cœur. Tu passes une bonne fête en attendant avec tes frères d'accord ?


Daphnée : D'accord maman.


Moi: Allez, fais moi un bisou.


Elle m'a fait un bisou et je lui ai rendu la pareille avant d'en faire aux deux autres. Ils sont ensuite montés dans la voiture de leur père. Ce dernier m'a pris dans ses bras pour m'embrasser sur la bouche pendant un bon moment avant de s'arrêter.


Benjamin : (Me tenant par la taille) À tout à l'heure bébé.


Moi: À tout à l'heure.


Benjamin : Et décroche moi ce contrat.


Moi: (Souriant) D'accord.


Nous nous sommes encore embrassés avant que chacun ne grimpe dans sa voiture pour partir. Je suis arrivée au boulot et j'ai évacué les petites choses que j'avais à faire avant de revoir les grandes lignes de la réunion de tout à l'heure. C'est un des plus gros contrats de cette année, on parle d'une somme à 9 chiffres, mon père m'a envoyé un mail hier soir pour me dire qu'il attendait le compte rendu détaillé de cette entrevue et donc j'ai intérêt à assurer. Je réexamine le contrat sous tous ses angles, tout est ok. Je vérifie le logiciel et tout est ok également. Bien. Je n'attends plus qu'eux(…)


Moi: (Regardant une fois de plus ma montre) 13h45. Ils ont un retard de plus d'une heure et 45 minutes. Normalement à pareille heure, on devrait être dans la finalisation du contrat.


J'attends encore quelques minutes et toujours aucun signe d'eux. Je décide donc de ranger mes choses pour partir à l'école. Ça me fait mal parce qu'il s'agissait vraiment d'un gros contrat mais bon, je n'y peux rien. Je suis en train de mettre mon ordinateur dans mon sac quand mon fixe se met à sonner.


<<Moi: (Appuyant sur le bouton) Oui Rudy ?>>


<<Rudy: Madame, ils viennent d'arriver.>>


<<Moi: Qui vient d'arriver ?>>


<<Rudy : Votre client de 12h.>>


<<Moi: Hein?>>


<<Rudy : Qu'est-ce que je fais ? Je les installe dans la salle de réunion ?>>


J'ai regardé ma montre et il était 14h45 . Juste le temps qu'il me faut pour arriver à l'école des enfants. Si j'accepte ce rendez- vous, je ne pourrai pas assister au spectacle de Daphnée et je lui ai promis d'être là. En même temps, il s'agit d'un gros contrat, j'ai travaillé dur sur ce logiciel qui vaut quand même un contrat à 9 chiffres et je dois faire un compte rendu à H juste après. Que suis-je censée faire ? Pendant que je cogite, j'entends mon téléphone vibrer dans mon sac. Je le récupère et je regarde le message WhatsApp que je viens de recevoir. C'est une photo de Beni et les enfants, Daphnée est déjà habillée pour son spectacle avec en légende.


-Benjamin : Cc bébé, nous sommes prêts, nous n'attendons plus que toi.


<<Rudy : (Me tirant de ma rêverie) Madame, qu'est-ce que je fais ?>>


<<Moi: Eh bien…..>>


**BENJAMIN NGUEMA**


Je regarde une fois de plus ma montre et je constate qu'il est déjà 15h 05, Linda n'est toujours pas là. Je comprends qu'elle a eu un empêchement au boulot et qu'elle ne sera certainement pas là. Ça me peine vraiment car j'avais espéré qu'elle y soit avec tout le mal qu'elle s'est donnée pour aider Daphnée aux répétitions et autre. Mais je comprends aussi que son contrat soit très important. Je l'ai vue encore bosser dessus tard dans la nuit pour peaufiner ça, on parle d'une affaire d'une somme à 9 chiffres de quoi remplir les comptes de l'entreprise et être à l'aise pour un bon moment. Ce n'est pas bien grave, je vais filmer et elle va suivre ça plus tard, d'ailleurs Kelly est là avec son appareil et tous les autres aussi. Une femme est venue nous dire de rentrer dans la salle car ils n'allaient pas tarder à commencer.


Daphnée : (Me regardant la tristesse dans les yeux) Papa, maman ne va plus venir ?


Moi: Non chérie, maman a eu un empêchement au travail.


Daphnée : Mais elle m'a promis qu'elle devait être là pour me regarder.


Moi: Je sais chérie, maman aussi voulait être là mais elle a été bloquée. Tata Kelly va filmer pour lui montrer et nous sommes là pour t'encourager. Regarde tout le monde est là.


Daphnée : (Coulant une larme) Je voulais voir maman, elle m'a promis qu'elle devait être là pour me voir.


J'ai regardé les autres qui me regardaient aussi avant de me baisser pour la prendre dans mes bras.


Moi: Ma princesse, maman va t'encourager depuis son travail et elle sera très contente de te voir dans les vidéos que Tata Kelly va filmer. (Essuyant ses larmes) Ne pleure plus. Je suis là, je vais t'encourager, D et Raph aussi. Même Sasha est là avec tes papis et tes mamies. On va te regarder d'accord ?


Daphnée : (Toujours triste) D'accord.


Son institutrice : Daphnée viens, nous allons rejoindre les autres.


Elle nous a regardé avant de s'en aller la mine triste et le dos voûté, toute la joie et l'engouement qu'elle avait à l'idée de faire ce spectacle a disparu, mon cœur était serré dans ma poitrine. Nous étions en train de la regarder marcher comme une condamnée à mort quand nous avons entendu derrière nous "Daphnée".


Nous nous sommes tous retournés pour tomber sur Linda, légèrement essoufflée qui faisait son entrée dans le bâtiment. Le visage de Daphnée s'est illuminé avant qu'elle ne court pour se jeter dans les bras de sa mère qui l'a réceptionnée et l'a serrée dans ses bras.


Daphnée : Maman, tu es venue.


Linda: Oui mon amour. Je t'ai dit que j'allais être là pour t'applaudir et te regarder faire ton spectacle n'est-ce pas ?


Daphnée : Oui. (La serrant au cou) Je suis trop contente de te voir.


Linda: Moi aussi. Tu vas leur montrer ce que fait ma petite princesse guerrière n'est-ce pas ?


Daphnée : (Un large sourire sur les lèvres) Oui maman. 


Linda: (Lui faisant un bisou sur le front) Allez, file et montre nous de quoi tu es capable.


Elle l'a fait descendre et Daphnée a rejoint ses camarades en dandinant telle une gazelle.


Kelly : Moment d'encouragement mère-fille dans la boîte. 


Dorcas: Tu as raté ta vraie vocation, c'est moi qui te le dis.


Nous nous sommes mis à sourire pendant que Linda s'est dirigée vers nous pour tous nous saluer. Nous sommes ensuite rentrés dans la salle et sommes allés nous asseoir aux places indiquées.


Moi: (Une fois assis à côté de Linda) Ça a été le contrat ?


Linda: Non.


Moi: (Surpris) Pourquoi ? Tu l'as pourtant bien travaillé non?


Linda: Oui.


Moi: Alors qu'est-ce qui s'est passé ?


Linda: Je n'ai pas pu le présenter.


Moi: Pourquoi ?


Linda: Parce qu'ils sont arrivés en retard. Ils sont venus il y a un quart d'heure à cause de plein de soucis qu'ils ont eu. Je ne pouvais plus les recevoir car c'était déjà l'heure du spectacle de D.


Moi: Donc vous avez dû reporter ?


Linda: Non, nous ne ferons pas affaire , ils rentrent chez eux ce soir.


Moi: Tu es en train de me dire que tu viens de perdre un gros contrat parce que tu es venue assister à la présentation de D?


Linda: Oui.


Moi: (Abasourdi) Mais pourquoi ?


Linda: (Tournant son visage vers moi pour me regarder) Parce que le bonheur que j'ai vu dans ses yeux tout à l'heure vaut tout l'argent du monde.


Nous sommes restés en train de nous regarder en silence avant que les lumières ne s'éteignent et que le spectacle commence. Je suis resté en train de la regarder presque tout le spectacle, je n'ai détourné mon regard que pour le passage quasi solo de Daphnée qui pour se donner du courage a fixé du regard sa mère qui l'encourageait de façon silencieuse par la façon dont elle la regardait et lui souriait. À la fin, nous nous sommes tous levés pour acclamer la performance de nos jeunes dramaturges qui sans l'ombre d'un doute ont été supplantés par ma fille qui s'exprimait mieux que les autres et dont le jeu d'acteur était digne de celui des enfants de la télé à Hollywood. Est-ce que j'exagère ? Certainement, il s'agit de ma fille et tous les parents ont tendance à exagérer lorsqu'il est question de vanter les mérites et compétences de leurs enfants, pourtant je dis vrai à 75%. 


Nous sommes tous ressortis de la salle pour aller attendre les enfants dehors et l'opinion générale des miens et des parents autour, s'accordait à dire que l'acting de D était parfait et qu'elle savait s'approprier la scène et capter l'attention. Notre petite star est sortie quelques minutes plus tard et est directement allée se jeter dans les bras de Linda qui se tenait au milieu des deux autres. Cette dernière l'a soulevée avec un sentiment de fierté émanant de son regard.


Daphnée : (Dans les bras de sa mère, un large sourire sur les lèvres) Maman, tu m'as vu? J'ai fait comme tu m'as dit.


Linda: (Souriante) Oui mon cœur. Tu as été superbe, tu as tout déchiré. C'est fini, je ne suis plus n'importe qui, ma fille est une star maintenant.


Daphnée : (Riant) Je suis une star.


Linda: La plus grande star qui existe sur la planète et je suis très fière de toi mon cœur.


Daphnée : (Passant ses mains autour de son cou) Merci maman.


Nous autres étions là en train de les regarder un sourire gaga sur les lèvres tant c'était beau à voir. L'information selon laquelle elle avait raté un gros contrat est revenue dans mon esprit et je ne savais pas quoi penser. Peut-on sacrifier son travail pour des enfants qui ne sont pas les siens ? Qui est véritablement cette femme et quel est la portée de ses liens avec mes enfants ? Ce sont des questions que je me pose depuis un moment avec insistance.


Kelly : Placez vous tous ensemble, on va faire la photo de famille.


Comme les enfants étaient déjà autour de Linda, je suis seulement allé me placer derrière elle en posant ma main sur sa hanche et les autres sont venus se placer tout autour puis nous avons fait les photos.


Papa: Il faut qu'on fête ça. On va au restaurant, c'est Francis et moi qui invitons.


Les enfants : Youpi.


Fresnel : Ayez des pères qui ont de l'argent.


Cela a provoqué une vague de rire avant que nous ne partions. Nous étions tous pour le moins véhiculés en dehors de Leslie qui est partie avec Kelly et Karl. Les enfants sont montés avec Linda et moi avec Dorcas qui n'a pas voulu monter avec ses parents. Les autres sont montés dans leurs voitures respectives. Durant le trajet , j'échangeais avec Dorcas.


Dorcas: Je constate que les enfants sont de plus en plus attachés à Linda. Ils n'ont plus que son nom à la bouche.


Moi: Je sais.


Dorcas : Tu sais, pour te dire la vérité, je suis un peu mitigée par cette situation.


Moi: Explique toi.


Dorcas: Après le décès de Joliane, j'avais un peu peur que tu te remettes en couple avec une autre femme à cause des enfants. On a tellement entendu des histoires de maltraitance des enfants par la nouvelle compagne de leur père que j'avais des aprioris à ce sujet jusqu'à ce que je rencontre Linda. Elle est d'une telle douceur avec les enfants que ces derniers lui sont attachés comme s'ils étaient véritablement les siens. D'ailleurs, si personne ne te le dit, tu ne penseras pas qu'il puisse en être autrement.


Moi: Je le sais.


Dorcas: Et c'est ce qui me fait un peu peur maintenant. J'ai peur qu'ils finissent par tellement s'attacher à elle qu'ils en oublient Joliane. Je suis contente de la relation qu'ils ont avec ta petite amie mais seulement leur lien me fait un peu peur et je tenais à t'en parler. 


Moi: (Après un moment) Je vois. Pour ce qui est de Joliane, ne t'inquiètes pas, je veillerai à ce qu'ils ne l'oublient jamais car elle est et demeura leur mère. Linda, j'en fais mon affaire.


Dorcas: D'accord. Sinon je l'aime bien et elle me rappelle un peu Jojo sur quelques points, elle est très belle en plus.


Moi: (Souriant) Merci.


Dorcas: (Souriant) Tu as toujours eu le chic pour trouver et t'approprier les belles femmes.


Moi: Est-ce que je suis d'abord vilain?


Dorcas: (Riant) Eh Dieu NGUEMA, on ne peut pas te complimenter un peu sans que tu ne prennes la grosse tête hein?


Moi: (Riant) Est-ce que j'ai menti ? Toi-même tu sais qu'un grand n'est pas un petit (Se joignant à moi) et un petit ne saurait être un grand.


Dorcas : (Riant) Ouais c'est ça. Prétentieux oui.


Nous avons continué à rire jusqu'au restaurant où on nous a collé plusieurs tables pour que nous puissions tous suffire, 23 personnes ce n'est pas rien. Heureusement, les deux vieux là ont de l'argent pour dépenser sur nous car vu le nombre, leurs portes-monnaie vont saigner. Nous étions en train de parler et de rire dans la joie et la bonne humeur jusqu'à ce que Carine demande à Leslie si tout allait bien.


Leslie : (Souriant faiblement) Oui pourquoi ?


Carine : Je ne sais pas, ton regard insistant sur Linda est un peu intriguant.


Leslie : (Souriante) Même pas. En fait je suis dans mes pensées mais comme elle est en face de moi, on a l'impression que je la regarde sinon je suis ailleurs.


Carine : Y a un nouveau petit qui te prend la tête ?


Leslie : (Me regardant) Où c'est ? Rien la grande, je n'ai pas le temps des hommes pour le moment, je me concentre sur mon travail. Quand le bon arrivera, il viendra me trouver.


Maman : C'est ça oh ma fille. Tu as vu ton frère Benji non? Il ne cherchait pas, le voilà aujourd'hui très amoureux et en couple avec Linda. Il ne faut pas te précipiter, attend pour toi.


Leslie : Oui maman.


Les sujets ont évolué jusqu'à ce que nous nous séparions. J'ai parlé avec mes beaux parents pour qu'ils puissent prendre les enfants pour cette nuit et demain vu qu'ils ne pourront pas être avec eux le 25. Nous serons chez les parents de Linda où sa mère va organiser un dîner. J'aurais le temps de me préparer à ma seconde rencontre avec son père les jours à venir, pour l'instant, je ne vais pas penser à ça. Mes parents étaient censés revenir à la maison ce soir mais ils ont finalement décidé de rester chez Damien, ce qui fait que j'ai la soirée d'aujourd'hui et celle de demain à passer tout seul avec Linda et ce n'est pas pour me déplaire, nous avons beaucoup de choses à nous dire.


Moi: (À Linda) Les enfants vont rentrer avec leurs grands-parents.


Linda: (Surprise) Ah bon? 


Moi: Oui. Ils voulaient passer Noël avec eux mais comme nous serons chez tes parents, j'ai préféré les y envoyer pour aujourd'hui et demain histoire qu'ils passent assez de temps avec eux avant leur départ pour Tchibanga lundi.


Linda: Je vois.Donc on rentre avec tes parents ?


Moi: Non, ils vont rester chez Damien encore pour ces deux jours.


Linda: Finalement nous ne serons que tous les deux à la maison si je comprends bien ?


Moi: Oui.


Elle a fait une subtile grimace avec son visage que j'ai remarqué


Moi: (La fixant dans les yeux) Cela te pose un problème de te retrouver toute seule avec moi.


Linda: Non. C'est juste que je me demande ce que nous allons bien pouvoir faire tous les deux sans la présence des enfants, tu sais qu'ils sont constamment avec nous et occupent les trois quarts de notre temps et attention à la maison.


Moi: (La fixant toujours) Nous ferons ce que des adultes normaux de sexes opposés font lorsqu'ils ne sont pas en présence des enfants (Me passant la langue sur les lèvres, le regard brillant) Nous allons dialoguer avec des mots et tous les autres modes d'expressions que nous pourrons utiliser pour nous faire comprendre un certain type de langage. 


Elle s'est mise à me fixer sans doute pour essayer de comprendre ce que j'étais en train de lui dire même si au fond de moi, je sais qu'elle a capté le message dans son subconscient.


Moi: (À son oreille) J'ai bien envie d'écouter la délicieuse voix du chaton qui sommeille en toi, il y a longtemps que je ne l'ai pas écouté.


Damien : Benji c'est quelle messe basse tu racontes là-bas et les yeux de Linda vont sortir de leur orbite.


Moi: (Portant mon verre à la bouche un sourire sur les lèvres) Un petit cours animalier. Je lui disais que dernièrement j'avais une préférence pour les chats.


Jennifer a éclaté de rire pendant que Linda s'est mise à tousser sous les regards incompréhensibles des autres. 


Fresnel : Quelle est cette histoire encore ? Je pensais que tu aimais les chiens.


Moi: Ça c'était avant, maintenant je les trouve trop bruyants alors que les chats sont plus calmes.


Raphaël : Moi aussi j'aime les chats papa , on a tout le temps envie de leur faire des câlins et puis ils aiment beaucoup se frotter sur les gens.


Moi: Ça c'est vrai. (Regardant Linda) Les chats sont très câlins et ils suscitent une telle douceur de la part de leur propriétaire, leur cris même c'est la fatale.


Raphaël/Daphnée : Oui papa, ils font "Miaou".


Jennifer : (Pleurant de rire) Benjamin c'est bon, gagne, gagne oh.


Carine : Mais qu'est-ce qui vous arrive ?


Moi: Jennifer aussi aime les chats apparemment et il s'avère que c'est l'animal de prédilection de Linda, elle fait quasiment corps avec eux. (À son oreille) N'est-ce pas ma petite chatte ?


Elle a tourné son visage vers moi.


Moi: (Toujours à son oreille) Ça te dirait de miauler pour moi toute cette nuit ?...

MÈRE MALGRÉ MOI