Chapitre 42 : retour à la réalité

Ecrit par afi92


Rosine


Il se fait assez tard pour ne pas dire, il est déjà jour. J’ai passé plus d’une heure dans la douche. Je me suis fait un gommage au sucre ma peau est toute douce et éclatante maintenant le sommeil m’appelle avec force. Le plat de spaghetti du cuisinier de papa était un vrai délice. C’est sur la première chose que je me suis jetée quand nous étions rentrés. J'ai toujours aimé ces repas très bien assaisonnés comme je les aime. Maintenant il est temps de dormir demain vendredi est un grand jour.


Oh seigneur quelle journée de merde ? J'ai même plus la force de réfléchir au point où j’en suis. Je comprends la douleur de Rosine actuellement elle me fait tellement de la peine. Perdre son mari en une journée qui avait tellement bien débutée la pauvre est tellement choquée qu’elle n’arrive même pas à exprimer sa douleur normalement. 


  Je le comprends quand elle s'en est prise à Nina. Garder la foi est assez complexe dans certaines situations et pour une athée comme Rosine qui l'a laissé bien croire au dîner, c’est encore plus difficile de comprendre les actes du très haut.


     J’espère juste qu’elle trouvera la force de ne pas en vouloir à Nina depuis qu’on a quitté le commissariat elle n'a dit aucun mot. Mais ce n’est pas vraiment de son habitude de se taire même dans les situations difficiles. 


Moi : Nina, on est arrivé. Tu es sûre que tu ne veux pas dormir chez moi ? Je vais en parler à maman si tu veux.


Elle : non ça va mon chéri, je préfère rentrer et être avec eux demain soir, je viendrai passer le week-end avec toi.


Moi : ok, si tu le dis. Je vais descendre dit un coucou à maman sûrement qu’ils nous attendent.


Elle : non, je ne crois pas, tu connais maman, elle serait déjà en train de dormir. J'ai déjà appelé pour ne pas qu’elle s’inquiète et je n'ai rien dit par rapport à la suite du braquage et c'est mieux ainsi. Je ne saurai pas comment lui expliquer tout ce qui s’est passé demain matin, je lui annoncerais la mort de David de manière aussi simple qu’il soit.


Moi : je comprends, ça me va. Demain matin, je passerai te prendre alors. Et au fait pour les trucs que Rosine a dit, je suis sûre qu’elle ne le pensait pas. Tu es sa best, elle est juste sur le coup de l’émotion. Ça lui passera demain matin, tu verras.


Elle : (l'air triste) je l’espère, Richard, je l’espère. Ça m'a fait la peine tout ce qu’elle a dit. J’ai cru bien fait. Jésus est bon, tu le sais non ? Je ne comprends absolument rien.


Moi : ne te tracasse  pas la tête pour rien, tu verras demain est un nouveau jour tout ceci passera. ne te tracasse pas la tête pour rien, tu verras demain est un nouveau jour tout ceci passera. Dors bien mon bébé et n'oublie pas que je t’aime.


Elle : bonne nuit Richard, et je t'aime aussi.


Le jeudi matin dans la demeure de Mr KOUESSAN..


Rosine…


Thaa, j'ai trop dormi. Et j'ai fait un mauvais rêve le genre qui vous fait perdre le sourire même dans le rêve. Mais heureusement que ce n’était q un mauvais rêve. Le grand jour est enfin arrivé, mais bizarrement, je ne me sens pas très bien, j’ai des nausées atroces et des maux de tête en a point finit. Mais on verra les Nina ce soir juste le faite de penser à notre soirée me donne le sourire. 


     ( Me levant de mon lit que je trouve assez changé même la chambre, ne ressemble pas vraiment à la mienne, mais qu’est ce qui se passe ici ? 


Moi : (me mettant à crier) Solim ! Solim ! (La porte s'ouvre et bizarrement, c’est papa et Bernard, je vois, mais les deux-là font quoi chez moi alors qu’ils savent très bien que je voyage demain. Me dirigeant vers eux le visage bien attaché) Mais dit dont vous deux là vous cherchez quoi dans ma chambre à coucher ? Ils se regardaient l’air perdus et ne comprenant pas vraiment ce qui se passe. Vous êtes sourd ou quoi je viens de vous demander ce que vous cherchez dans ma maison.


Bernard : (voulant intervenir, mais papa le coupe aussitôt) 


Papa : Rosine, tu n’es pas dans ta chambre, quand tu regardes cette chambre, a t'elle quelques choses qui ressemble à ta chambre ? 


Moi : (Me retournant pour mieux voir la chambre, je savais qu’elle avait changé, mais jusqu’à ce point ? ) oui, mais qui a refait la décoration dans la nuit et j'étais où ? Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe et cet imbécile de David qui s’est encore sauvé avant que je ne me réveille alors qu’il sait très bien qu’on doit déjeuner avec les Nina. On doit préparer la soirée.


Papa : (dépassé) mais Rosine arrête, tu te fais du mal pour rien plus tu te rendras compte de la vérité plus tu pourras passer à autre chose. Vivre dans le déni n’est pas la meilleure solution, je sais ce que ça fait de perdre un être cher qu’on aime surtout sa moitié.


Moi : (me mettant à rire nerveusement) Je n’ai pas rêvé ? Tu essaies de me dire que David est vraiment mort ? ( une crie aigue de douleur suivit d’écroulement et pleure ) non, non pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? inh papa dit moi, être veuve à mon âge ? Eh David, c’est ce que tu m’as fait ? Tu es sérieux là ? Dis lui que je le laisserai sortir comme il veut, je ne lui refuserai rien. Il pourra rester au-dehors le nombre de jours qu’il veut, et même me tromper. Ah David, tu m’as tué, David, tu m’as tué comment as-tu pu oser partir sans moi ? Tu veux que je continue comment ? (me tournant vers papa) Papa, je suis foutu ma vie est fini oh, je suis fini mon cœur, mon cœur me fait mal mon cœur me fait mal, je te jure que mon cœur me fait mal (serrant ma poitrine de toutes mes forces)


Papa : (se mettant à terre également Bernard a les mains croisés sur la tête assis par terre les yeux remplit de larmes) ma fille, c’est bien, pleure, pleure au tant que tu voudras, crie comme tu veux, je suis là et je comprends ta peine plus que personne. Tu verras tout finira par aller. C’est comme cela la vie, on croit ne pas pouvoir s’en sortir et un matin, on se lève encore plus fort et plus déterminé. Ne te laisse pas consumer par la douleur, ni par les regrets, on ferra tout ce qu’il faut pour que tu te sentes bien.


Moi : (pleurant ) papa comment veux tu que je me sente bien ? Quand David, m'a laissé toute seule dans ce monde inh ? Où est Nina ? Il faut que j’appelle Nina, j'ai besoin de Nina.


Papa : (surpris) mais tu as dit à Nina que tu ne voulais plus la voir ma chérie, la prière et tout ce qui s’en ai suivit, tu as oublié ? 


Moi : (me souvenant très bien de ce passage) oui, mais je veux Nina, j'ai besoin de lui parler, j'ai besoin d’elle. David, tu m'as fait ça à moi ? Sorcier de mon cœur où es tu ? (me levant brusquement comme une folle et sortant de la chambre papa et Bernard me suivent par-derrière en criant mon nom) David oh, mon chéri, tu m’as dit que tu seras toujours là alors je t’attends, David comment as-tu pu oser me faire un truc pareil ? Je te déteste, je te hais.


Papa : Bernard ramène la dans la chambre. 


Moi : (ne pouvant plus supporter les nausées) je veux vomir, je dois vomir, je ne me sens vraiment pas bien. Bernard laisse moi tranquille.


Bernard : calme toi Rosine, allons dans la salle de bain , n’ai pas peur, papa et moi, on sera toujours là pour toi. On est une famille et tu es ma seule petite sœur. Tu n’as pas à avoir peur du futur, tu ne resteras pas seule.


Moi : (je lui fais signe juste d'un oui de la tête, j'ai vraiment envie de vomir.) je veux y aller seul stp.


Dans la maison de la famille ADROU… 


Maman : quoi ? Eh seigneur (se mettant à pleurer) ah, je ne veux même pas imaginer la douleur de Rosine ah la vie. Les voix du seigneur, parfois, sont incompréhensibles et remplis de plein de contradiction, mais au final la victoire nous appartiendra, il l'a dit. Ah ma Rosine, elle doit atrocement se sentir mal en ce moment. Mais c’est quoi cette histoire de vol avec des armes les gens se croient dans les films.


       (s’adressant à mon petit frère) Tu vois ? Quand je te dis de ne pas regarder vos trucs que vous appelez séries où je ne sais pas quoi ? Tu vois ? 


Lui : (surpris ) mais maman où sont le rapport avec moi et le braquage ? 


Elle : imbécile, demande moi. Ce n'est pas dans ces films, on fait ces genres de truc bizarre et vous les simples d’esprit aussi vous partez vous jeter dedans pour faire de même et voilà vous prenez la vie des gens innocent. 


   Ah ce pauvre David, je le revoir dans son habit lors de leur mariage. Eh seigneur, ah, c’est la vie, on y peut rien, on ne peut que prier pour le repos de son âme. Tu t'imaginais Nina si c’était toi, cette balle avait touché ? (se remettant à pleurer) J’aurai fait quoi ? inh ? Ma fille fait attention surtout garde toi d’aller dans les lieux chics, je te le dis toujours, mais comme vous êtes têtu et que vous ne m’écoutez jamais là. 


    Les gens ont trop de yeux sur les riches. Ce qu’ils vendent dans leur restaurant là-bas, on ne peu pas trouver çà ailleurs ? ao pauvre Rosine.


Moi : (dépassée même dans les moments de douleur, cette dame trouve occasion pour insulter.) maman toi aussi, ce genre de truc peut arriver partout et à n’importe qui.


Elle : chez la vendeuse d’ayimolou (plat faite de riz et de haricots ) qui est au bord de la route aussi ? inh Nina ? Tu veux me dire qu’on peut braquer la vendeuse d’ayimolu avec des armes ? Non, je ne crois pas. Et voilà qu'ils ont tué un innocent facilement. Que mon Dieu combat pour Rosine, que tous ces malfrats soient traqués et tués pour le mal qu’ils ont fait à ma Rosine.


      Et toi, tu fais quoi ici ? Ta copine vient de perdre son mari et tu es ici le pagne attaché au cou ? 


Moi : (si seulement elle savait vraiment ce qui s’était passé moi-même jusqu'à lors jai pas compris pourquoi les nous ont poursuivis ) je vais aller maman, juste vous annoncez la mauvaise nouvelle. Je vais aller me doucher de ce pas. Richard viendra me prendra pour qu’on aille chez son père, elle est là-bas. 


Elle : d'accord Nina, et faut prier pour que ton amie retrouve vite sa joie, le veuvage n’est pas vraiment un truc facile, hum la pauvre. Passe lui vraiment mes condoléances dans la semaine, j'irai aussi la voir. 


Appel rentrant….


Rosine ? Oh seigneur merci ( Me levant pour prendre l’appel )


Moi : allô ma co ? Comment tu vas ? Je n’entends rien Rosine calme toi, tout ira bien.


Elle : ao Nina il est mort mon David mon mari il est mort , Nina, il m'a laissé pour toujours tu voit ce que David m'a fait (mon cœur se rempli de tristesse, je peux ressentir sa douleur) 


Moi : ma chérie calme toi, j’arrive tout de suite. Tu me verras tout de suite.


Elle : (snif , snif devenant calme tout d’un coup) Nina, je crois que tu as raison, je crois, je suis peut-être enceinte…


Rendez-vous la nuit pour le chapitre 43 comme promis ????????????????????


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bizu

 Je nai aucun droit sur l'image.....

Le chemin du destin