CHAPITRE 42: UN PEU UN PEU, ÇA REMONTE.
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 42 : UN PEU, UN PEU, ÇA REMONTE.
(Excusez-moi oh, le temps me fait défaut)
**PAUL EBOUMA**
Boum-boum-boum (bruit de coups frappés à la porte)
J’ouvre les yeux ce matin et je regarde la montre au chevet de mon lit, il est 7h00. Qui vient chez les gens un premier janvier à 7h du matin ? La personne ne sait pas qu’on a veillé presque toute la nuit et qu’il faut se reposer ? Et la façon même de cogner, on dirait qu’elle va casser la porte. Je sais que c’est forcément un proche car si ce n’était pas le cas, le gardien n'allait pas permettre qu’il accède à la maison.
Boum-boum-boum
Jennifer : Seigneur mais ça c’est qui ?Attends je m’en vais d’abord l’insulter là-bas.
Moi : (La retenant) Reste là j’y vais.
Jennifer : Dis bien à cette personne que j’ai dit qu’elle a intérêt à nous annoncer un décès, sinon c’est la bagarre.
Moi : (Souriant) Tu as de vrais problèmes. (Me levant du lit) J’arrive .
Je suis descendu du lit et j’ai enfilé un pantalon et un débardeur avant de sortir de la chambre et descendre au salon. Nous sommes tous seuls à la maison Jo et moi, les enfants sont restés chez Linda. Nous sommes rentrés à 5h et n’avons même pas pu bien nous reposer. La personne ne fait que cogner.
Moi : C’est bon, ne cassez pas ma porte, j’arrive. C’est qui ?
Voix : Alvine.
J’ai ouvert la porte et il est rentré comme une fusée en me bousculant même au passage.
Moi : (Intrigué) Il se passe quoi ? Abessolo ?
Il est passé tout droit vers le bar et est allé se servir un verre de liqueur qu’il a vidé d’une seule traite, puis un deuxième et un troisième.
Moi : Tu es venu chez moi me montrer que tu sais boire de l’alcool ?
Il s’est servi un quatrième verre qu’il a voulu boire et je lui ai arraché le verre des mains.
Moi : Ça suffit maintenant. Tu vas me dire ce qui se passe Abessolo ?
Alvine : (Tournant en rond comme un lion en cage) Je suis foutu Ebouma, je suis foutu.
Moi : Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que tu as fait ?
Alvine : (Mettant ses deux mains sur la tête) J’ai commis la plus grosse erreur de toute ma vie.
Moi : Tu as tué quelqu’un ?
Alvine : (Me regardant le regard trouble) J’aurais préféré, je te jure que j’aurais préféré tuer quelqu’un.
Moi : Ah. Qu’est-ce qui peut être plus terrible que tuer une personne ?
Alvine : J’ai couché avec une fille cette nuit.
Moi : Tu couches des filles chaque nuit et
Alvine : (M’interrompant une larme coulant de ses yeux) C’était Reine
Moi : (Après un long moment de silence) Reine Divokou ?
Une autre larme a coulé de ses yeux, il n’avait pas besoin de me répondre, son silence parlait pour lui. J’ai pris le verre que j’avais en main et je l’ai bu parce que moi-même j’en avais besoin. J’ai ramassé la bouteille, pris un autre verre et je l’ai entraîné avec moi dans mon bureau. Je nous ai servis un verre chacun avant que nous nous asseyons sur le canapé.
Moi : (Après un long moment de silence) C’est depuis quand ?
Alvine : (Essuyant ses larmes qui n’avaient pas arrêté de couler) Hier dans la nuit.
Moi : Je ne te parle pas d’avoir couché avec elle, je te parle de tes sentiments pour elle. Depuis quand es-tu amoureux ?
Alvine : (Silence)
Moi : Tu ne vas pas me dire que tu l’a confondu avec une autre car elle ne ressemble en rien au genre de fille avec qui tu couches, donc il n’y a pas eu erreur sur la personne.
Alvine : (Silence)
Moi : Je te connais, je connais notre amitié et je sais que tu ne prendrais jamais le risque de te mettre Mfoula à dos si tu n’avais pas de réels sentiments pour elle. Tu es conscient du pacte alors c’est depuis quand ?
Alvine : (Après un moment) Depuis toujours.
Moi : Sois plus clair.
Alvine : Depuis mes 12 ans.
Moi : (Arquant un sourcil) Pardon ?
Alvine : C’est depuis mes 12 ans que je suis amoureux d’elle bro.
Moi : (Écarquillant les yeux) Hein ? Mais qu’est-ce que tu me racontes ? Quand on avait 12 ans Reine avait 5 ans et
Il m’a regardé dans les yeux et j’ai pu voir que c’était réel, qu’il ne bluffait pas. Il s’est alors mis à me raconter comment tout cela a commencé et je suis resté sur le cul tant cette histoire me dépassait. Je revoyais notre adolescence et tout prenait du sens à mes yeux. Alvine a toujours aimé traîner chez Mfoula pourtant de nous trois, ses parents avaient la plus grande maison, il pouvait nous accabler des choses mais dès que Reine lui demandait, il se pliait en quatre pour lui donner ce qu’elle voulait. On lui disait qu’il la gâtait trop et c’était pour ça qu’elle devenait une petite peste, quand elle avait commencé à se rebeller et traîner avec des gens peu fréquentables il se démenait plus que tout le monde pour la sortir de là. Quand nous avions commencé à coucher avec les femmes, les filles vers qui il se tournait avaient toutes plus ou moins le profil de Reine mais avec quelques années en plus, puis un matin, il nous avait dit que c’était maintenant les métisses et les filles claires qui l’intéressaient. Seulement les filles en question n’étaient pas le genre avec qui quelqu’un comme lui pouvait se poser. On pensait avant que les relations lui faisaient peur ou qu’il ne voulait pas se sentir piéger à l’intérieur à cause des contraintes que cela impliquait. Mais quand je le regarde aujourd’hui je me rends compte que nous avons fait fausse route, ce n’était pas qu’il avait peur de l’engagement c’est qu’il fuyait l’amour, il fuyait l’amour qu’il avait pour Reine.
Moi : Pourquoi tu as accepté ce pacte si tu savais que tu étais déjà amoureux d’elle ?
Alvine : Je ne sais pas, je pensais que c’était une histoire d’enfant et que cela me passerait avec le temps. Je te jure Ebouma que je ne l’ai pas fait exprès.
Moi : Maintenant que comptes tu faire ?
Alvine : Je n’en sais rien.
Moi : Tu as au moins parler avec elle après cet acte ?
Alvine : Non. Je me suis simplement réveillé ce matin et je suis parti pendant qu’elle était endormie.
Moi : Tu trouves ton attitude correcte ?
Alvine : Non, mais j’ai eu peur Ebouma.
Moi : Ok, donc tu vas y retourner ?
Alvine : Retourner où ?
Moi : Où comment ? Chez Reine bien-sûr.
Alvine : Pour lui dire quoi ?
Moi : Bah la vérité, que tu es amoureux d’elle.
Alvine : Tu sais très bien que je ne peux pas faire ça. Si je le fais je vais rompre le pacte et Mfoula ne me pardonnera jamais.
Moi : Tu préfères qu’elle pense que tu as juste voulu coucher avec elle et t’en aller ?
Alvine : (Silence)
Moi : Abessolo ne me dis pas que c’est ce à quoi tu penses.
Alvine : Je n’ai pas le choix.
Moi : Bien-sûr que tu l’as. Mfoula va se fâcher c’est évident, je serais fâché aussi s’il était question de Pamela (ma petite sœur) je t’aurais même certainement donné quelques coups et j’aurais pris mes distances avec toi parce que j’aurais pensé que tu étais un salop et un traitre. Mais avec le temps j’aurais pris du recul et analysé la situation, j’aurais su voir que depuis des années tu tournes en rond et a du mal à te poser avec une fille parce que celle que tu veux t’est interdit. J’aurais vu que c’est peut-être aussi le cas pour Reine qui depuis ne veut pas se mettre en couple peut être parce qu’elle attend que tu te décides, j’aurais réfléchi à tout cela et j’aurais mis de l’eau dans mon vin en pensant que peut-être il s’agit de la femme de ta vie et que vous deux ça pourrait donner quelque chose, comme je vous aime et que je veux votre bien à tous les deux, je vous laisserais une chance de tenter quelque chose en te mettant en garde que si tu jouais au con avec ma sœur, tu m’aurais sur le dos.
Alvine : Seulement tu n’es pas Mfoula et toi et moi savons que ça ne se passera pas comme ça.
Moi : Donc tu vas te taire ?
Alvine : Oui.
Moi : Et passer à côté de l’amour de ta vie ?
Alvine : (Essuyant une autre larme qui venait de couler de ses yeux) Ça finira bien par me passer.
Moi : Ça fait 24 ans Abess, arrête de vivre dans le déni.
Alvine : (Sourire triste) C’est ma spécialité. (Vidant son verre) Je vais y aller. Merci de m’avoir écouté, je me sens déjà beaucoup mieux.
Moi : Abessolo ne sois pas con et va la trouver.
Alvine : (Se levant) Tu sais très bien que je ne le ferai pas.
Moi : Et si c’est elle qui le lui dit ?
Alvine : Nous savons qu’elle ne le fera pas et toi non plus. Cette histoire restera comme ça. Encore une fois merci de m’avoir écouté et dit à Jo que je suis désolé de l’avoir dérangé tôt en ce premier jour de l’an. D’ailleurs je te souhaite mes vœux les meilleurs ainsi qu’à ta famille.
Il est sorti de la pièce puis de la maison, il a grimpé dans sa voiture et est parti. J’ai fermé la porte en soupirant. Je sens que cette nouvelle année ne sera pas de tout repos et je crois que je viens d’avoir mes tous premiers sujets de prière et de jeûne avec ces deux gars. Je suis remonté à la chambre pour m’allonger.
Jennifer : (Venant poser sa tête sur ma poitrine les yeux fermés) C’était qui ?
Moi : Abessolo.
Jennifer : Il voulait quoi tôt le matin comme ça ?
Moi : Me donner un sujet de jeûne et prière.
Jennifer : (Ouvrant les yeux pour me regarder) Comment ça ?
Moi : Oui. Il est venu m’expliquer un problème qui malheureusement va nous créer de gros soucis tous les trois et mettre notre amitié à mal.
Jennifer : C’est quelque chose qu’on peut éviter ?
Moi : Non. C’est une grenade déjà dégoupiée, nous attendons juste que ça explose. La seule chose à faire c’est de prier que personne n’en meurt et c’est ce que je vais faire. Dormons bébé, je suis fatigué.
Jennifer : (Après un moment) D’accord . Nous allons prier ensemble. Repose toi. Je t’aime.
Moi : Moi aussi my sunshine.
Je lui ai fait un bisou sur les lèvres et nous avons tous les deux sombrés dans un sommeil réparateur…
UNE SEMAINE PLUS TARD
**LESLIE OYAME**
Moi : Bébé, voici le jeune homme dont je te parlais. Bhernie.
Arsène : (Le regardant) Bonjour, je vois déjà. Je l’avais déjà vu dans ton ancien quartier à quelques reprises.
Bhernie : Bonjour monsieur Arsène.
Arsène : Comment vas-tu ?
Bhernie : Je vais bien et j’espère que vous aussi.
Arsène : Oui. Leslie m’a dit que tu es en Tle, j’espère que tu pourras gérer avec les répétitions.
Bhernie : Oui monsieur, ne vous inquiétez pas.
Arsène : Ok. Donc tu as déjà essayé d’établir un programme ?
Bhernie : Oui. Selon mon programme de cours et le sien, nous allons nous retrouver deux fois par semaine, le mercredi et le samedi en après-midi, exceptionnellement le dimanche pour un éventuel rattrapage si nous ratons une séance les deux jours indiqués mais dans tous les cas, vous serez prévenu de chaque session extraordinaire.
Arsène : Ok. Ce sont des séances de combien de temps ?
Bhernie : 2h. Soit 4h par semaine et 16h le mois.
Arsène : Et c’est 20 mille.
Bhernie : Oui monsieur.
Arsène : Ok. Chaque 5 tu recevras tes 20 mille. (Fouillant son portefeuille et sortant les 20 milles) Tiens. (Il l’a fait) Tu commences aujourd’hui.
Bhernie : Ok.
Arsène : Donne moi ton numéro de téléphone. (Il l’a fait) Ok, tu peux aller l’attendre à la terrasse, elle viendra te rejoindre.
Bhernie : Ok.
Il est parti et les enfants sont allés chercher leur sœur à la chambre pour lui dire que son professeur est là et qu’il l’attend. Elle est sorti quelques minutes avec ses affaires et ils ont commencé le travail. Quand Arsène avait dit qu’il voulait qu’elle fasse les cours, j’avais appelé Bhernie pour lui demander s’il donnait encore les cours de soutien et s’il pouvait le faire avec Lucrèce. Il avait dit oui et avait accepté. Il était passé à la maison pendant les fêtes pour voir l’endroit et avoir le programme scolaire de Lucrèce pour qu’il puisse l’ajuster avec le sien. Il m’a donné son prix et j’en ai parlé avec Arsène qui a dit qu’il était d’accord mais que seulement il devait commencer après les fêtes et qu’il voulait le voir avant qu’il ne commence. En semaine nous avons pris un grand tableau noir et le nécessaire pour l’utiliser que nous avons mis à la terrasse. Avec ça, ma fille sera première et va me ramener plein de diplôme ici. Je les ai observé travailler pendant quelques minutes avant d’aller en cuisine pour préparer. Aujourd’hui c’est samedi et nous sommes tous chez moi. Les enfants n’ont pas encore repris les cours, c’est lundi que tout le monde reprend. Lucia aussi est encore là, son frère ira la déposer chez ses parents demain soir. Finalement, elle a passé toutes les vacances avec nous et il faut dire que sa présence ne m’a pas dérangé. C’est une fille tranquille qui s’entend super bien avec tout le monde. Quand je la voyais chez leurs parents au début, elle ne parlait pas beaucoup mais j’ai fini par comprendre que c’est parce qu’elle n’avait personne avec qui le faire. Comme ici il y a une autre fille et les garçons, elle arrive à plus s’épanouir et c’est la raison pour laquelle elle a voulu rester ici. Elle est d’ailleurs triste de retourner chez ses parents mais son frère a dit qu’elle viendra tous les week-ends ou les autres iront la trouver.
En ce qui concerne les fêtes, tout s'était bien passé. Ils avaient passé le 31 chez les amis d’Arsène et ils étaient rentrés le lendemain en après midi avec les étoiles plein les yeux, la fête s’était apparemment bien passée et ils s’étaient fait beaucoup d’amis. Les garçons ne tarissaient pas d’éloges sur la beauté de la fameuse tantine Lili qui avait organisé la fête. Ils sont revenus de là-bas avec une invitation à assister à un anniversaire prévu pour le weekend prochain. Normalement c’est censé être le 8 mais comme ce sera un jour de semaine, ils ont repoussé pour le weekend d’après. Le couple va fêter l’anniversaire de trois de leurs enfants qui sont apparemment nés le même jour. J’ai trouvé ça étrange mais bon. La date du 8 m’a rappelé l’anniversaire de Raphaël, le dernier fils de Benjamin et Joliane. Je me suis en même temps demandée ce que tout ce beau monde devenait mais j’ai vite chassé ça de ma tête car je n’ai plus rien à voir avec ces gens, je construis ma vie avec mon homme et mes enfants.
Arsène : (Adossé à l’angle de la porte) C’est aujourd’hui qu’on doit aller prendre les goûters des enfants n’est-ce pas ?
Moi : (Me retournant pour le regarder) Oui.
Arsène : Tu as fait la liste ?
Moi : Oui. C’est sur le lit. Demande aussi la liste de Lucia comme ça on prendra une bonne fois ses choses.
Arsène : Ah, c’est aussi moi qui vais porter leurs bagages ? Pardon on les embarque tous et chacun ira soulever ses choses lui-même.
Moi : (Souriante) Donc tu préfères trimballer tout le monde au lieu de trimballer des bagages ?
Arsène : Oui.
Moi : (Levant les épaules) Hun hun. Moi quoi dedans. Toi-même tu connais tes gens et tu sais qu’une fois sur place, ils te feront dépenser plus que prévu.
Arsène : Du moment que chacun porte ses bagages, ça me va.
Moi : Ok. Je finis de préparer et Lucrèce finit avec ses cours puis nous partirons.
Arsène : Ok. Je finis aussi rapidement le rapport que je suis en train de taper là et c’est bon.
Moi : Ok.
Il est retourné au salon et j’ai poursuivi ma préparation. Deux heures plus tard nous étions dans son véhicule en route pour Mbolo faire les courses pour la reprise des cours des enfants. L’affaire des goûters des enfants là la façon dont ça finit l’argent des gens, ce n’est pas possible. À mon époque il n’y avait pas tout ça mais aujourd’hui dès que tu as un enfant même à la crèche, les dépenses que tu fais sur lui, même les fascicules de l’université sont restés derrière. Avant de faire un enfant il faut vraiment bien réfléchir parce que ce n’est pas du jeu. Dieu merci pour moi là, leur père est arrivé et j’ai pu souffler un peu, j’ai trop souffert. Ceux qui ont beaucoup d’enfants là yaco oh, je vous félicite car je ne sais pas comment vous faites, je n’ose même pas imaginer le budget.
Nous sommes arrivés en Mbolo, j’ai pris mon caddie et les filles ont pris leurs paniers, chacune mettra ses courses à l’intérieur, pour les garçons, leur père et moi, ça ira dans le caddie. Nous avons tourné dans le magasin entre les filles qui avaient du mal à se décider sur le choix de leurs articles et les garçons qui voulaient qu’on leur achète tout le magasin, on ne savait plus où donner de la tête.
Arsène : (Roulant les yeux) Bébé rappelle moi de ne plus jamais venir avec tous ce monde là pour acheter quoique ce soit.
Moi : (Riant) Ce n’est pas comme si je ne t’avais pas prévenu. Non chacun n’a qu’à soulever son bagage, voilà ça maintenant. On serait venu tous les deux et à l’heure actuelle, on serait sur le chemin du retour mais nous voilà en train de tourner et on n’a même pas encore pris la moitié des choses.
Arsène : Hum. C’est la dernière fois.
Moi : En tout cas. L’adage dit '’qui cherche trouve, qui trouve supporte et qui supporte assume jusqu’au bout’’.
Arsène : C’est quel adage ?
Moi : (Riant) Tu sauras la vie. Tu n’as pas dit que tu es '’lo pair’’ assumes tes enfants.
Les jumeaux : Papa ? On veut les biscuits là.
Arsène : Encore ?
J’ai éclaté de rire. C’est avec beaucoup de difficulté que nous avons achevé nos courses avec un Arsène complètement dépassé par la situation. Nous étions en train de pousser le caddie vers son véhicule lorsque quelqu’un l’a interpellé.
Voix d’homme : Monsieur Arsène ?
Nous nous sommes tous retournés pour tomber sur un jeune homme souriant dont le visage a tout de suite arboré une expression de surprise lorsque ses yeux ont croisé les miens. Mon cœur a raté un battement dans ma poitrine, ce n’est pas possible.
Arsène : (Souriant) Loyd, comment vas-tu ?
Nous venons de croiser mon petit frère…