CHAPITRE 41: FRANCHIR LE CAP
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 41 : FRANCHIR LE CAP
(Trop fatiguée pour faire une correction, désolée)**LESLIE OYAME**
Nous venons d’arriver avec tous les enfants à la maison, ils vont se laver et se changer avant qu’on aille les déposer chez Ebouma et de là-bas ils iront tous à l’église puis à la fête. Je n’ai rien contre l’église, j’y allais de façon récurrente quand j’étais plus jeune puis de temps en temps, disons une fois tous les 3 ou 4 ans mais Dieu lui-même il me connait et il sait que je suis sa fille. Mfoula a calé le programme des enfants avec ses amis et en ce qui nous concerne, nous irons chez ses parents partager un repas avant de nous rendre chez lui où nous allons passer le reste de la soirée en amoureux.
Moi : Les filles lavez les garçons et je vais les habiller moi-même.
Elles : D’accord.
J’ai sorti leurs tenues que j’ai repassé avant de les attendre à la chambre. Ils sont sortis à tour de rôle et je me suis occupée d’eux. Comme Derreck avait également Sali ses vêtements, je lui ai mis une des tenues des jumeaux. Je sais déjà que l’autre ne portera plus pour lui étant donné que cette tenue sera unique. Quand j’ai fini avec les trois je suis allée les déposer au salon où était Arsène, il s’était déjà âpreté car il a des affaires à lui ici. Je suis donc allée en faire autant avant de revenir les trouver. Les deux filles là étaient les dernières à finir leur préparation et mine de rien elles étaient très belles.
Arsène : (Admiratif) Whaou, vous êtes belles mes princesses.
Les garçons : C’est vrai.
Elles : (Souriantes) Merci tonton/ya Arsène. Merci les garçons
Moi : Hum. Doucement là-bas hein, je ne veux même plus que vous partiez, on risque de vous draguer là-bas.
Elles : Oh tantine Leslie.
Arsène : (Riant) Ne la suivez pas, vous allez partir.
Moi : Tu as vu comment elles sont belles ?
Arsène : Oui et ? Comme on est belle, on ne doit plus sortir de la maison ? Toi-même tu es belle mais tu es dehors tous les jours.
Moi : Hum.
Arsène : Voilà.
Moi : (Aux garçons) Vous me les surveillez hein, si un garçon s’approche, vous le chassez et vous venez me dire.
Eux : D’accord maman.
Arsène : Tu as des problèmes.
Moi : Laisse moi tranquille.
Je me suis levée et je suis allée prendre mon sac à la chambre, ce faisant, j’ai appelé Lucrèce et elle est venue me trouver assise sur le lit.
Moi : Assieds-toi.
Elle l’a fait.
Moi : Je vous laisse aller à ces gens, ce sont les amis de ton oncle mais moi je ne les connais pas. Il a dit que ce sont des gens bien alors je le crois, seulement la confiance n'exclut pas la méfiance donc quand tu vas là n’oublie pas de surveiller tes petits frères, tu comprends ?
Lucrèce : Oui.
Moi : Et puis toi-même, je ne veux pas comprendre que tu t’es mal comportée là-bas.
Lucrèce : J’ai compris.
Moi : Et puis si les hommes te draguent on a dit que tu fais quoi ?
Lucrèce : Je ne réponds pas et je n’accepte pas.
Moi : Voilà. Si quelqu’un veut t’emmener dans un coin en te disant qu’il veut te dire quelque chose, tu ne parts pas.
Lucrèce : D’accord .
Moi : Ok.
Je me suis levée et l’ai prise dans mes bras pour un câlin. C’est à contre cœur que je la laisse partir ce soir parce oui, elle est belle, un peu trop même et je sais que forcément elle va attirer les regards. Même lorsqu’on sort ensemble en famille, je vois les regards des hommes sur elle, aujourd’hui elle est légèrement maquillée et est encore plus belle, donc elle va forcément attirer les regards. J’espère juste que les paroles que je lui dis ici quand je lui parle seront plus fortes que les paroles mielleuses des garçons dehors. Étant donné qu’elle n’est plus vierge et donc elle a beaucoup plus de facilité à se convaincre vu qu’elle connait déjà les plaisirs de la chair. On s’est séparé et nous sommes sortis rejoindre les autres avant de partir grimper dans la voiture de Mfoula. Il a mis le cap pour chez les Ebouma et apparemment sa femme était sous la douche. Nous ne sommes pas rentrés dans la maison, nous avons juste dit au revoir aux enfants et sommes partis.
Arsène : (Me tenant la main) Ne t’inquiètes pas pour les enfants, je t’assure que ce sont de gens bien dans le cas contraire je n’aurais pas permis qu’ils y aillent.
Moi : (Le regardant) Je sais.
Arsène : Ok. Sinon, tu as prévu quoi pour notre petite soirée en amoureux ?
Moi : (Souriant) Rien du tout.
Arsène : (Souriant) C’est donc quoi que tu as mis dans ton sac ?
Moi : Je n’ai rien mis.
Arsène : (Souriant en coin) Montre, voir.
Moi : (Mettant mon sac sur le côté en souriant) Je ne te montre rien, espèce de curieux. Concentre toi sur ta conduite
Arsène : (Souriant) Même si tu ne dis rien, je sais que tu as mis quelque chose à l’intérieur et je trépigne d’impatience.
Moi : (Souriante) Tu fais bien car tu n’es pas prêt pour moi c’est moi qui te le dis.
Arsène : (Caressant ma cuisse) Ma petite panthère.
Moi : (Retirant sa main) Vas là-bas.
C’est en riant que nous sommes arrivés chez ses parents, j’ai fait la bise à son père et je suis allée trouver sa mère en cuisine avec Reine qui était déjà sur place. Je leur ai fait la bise à toutes les deux.
Reine : Où sont les enfants ?
Moi : On vient de les laisser chez Paul, ils iront avec lui à l’église avant d’aller à une fête chez la sœur de sa femme.
Reine : Ah oui c’est vrai, les personnalités font une fête chez eux aujourd’hui.
Mme : Vous n’allez pas arrêter de les appeler les personnalités hein ?
Reine : Ah mais maman toi-même tu les as vu non ? Est-ce qu’ils ne te font pas penser à des célébrités ?
Mme Mfoula : Hum.
Reine : (Souriant) Voilà.
Moi : Vous les connaissez bien ?
Reine : Bien bien de intime, non. Mais j’ai déjà eu à la fréquenter et ce sont de gens bien. De plus ils sont chrétiens. On les connait par le canal de Paul. Tu ne les as pas encore vu ?
Moi : Non.
Reine : Ne t’inquiètes pas, tu en auras l’occasion vu qu’ils font partie du cercle d’amis de ton chéri. Mais le couple dont on te parle là, quand tu les verras la première fois, tu seras choquée, l’effet qu’ils font sur les gens est incroyable.
Moi : Je vois. Et tes deux amies ?
Reine : Avec leurs familles, on était ensemble hier. Comme elles avaient des programmes chacune, on a profité à faire un show, on ne se verra que le 2 ou le 3.
Moi : Ok. Donc c’est quoi ton programme après ici ?
Reine : Je vais rentrer chez moi boire un grand verre de champagne avant de me coucher tranquillement sur mon lit bien au chaud dans mes draps.
Moi : (Souriante) Ça c’est un programme de Reine.
Reine : (Riant) En effet. Toi j’imagine que ce sera une nuit mouvementée avec ton type.
Moi : (Souriante) Je donne ma langue au chat.
Reine : (Riant) Il faut bien donner ça au chat, c’est quand il va te coller deux autres que tu vas parler.
Moi : (Prenant un des plateaux pour l’emmener au salon en riant) Aucune chance.
Reine : (Me suivant derrière avec un autre plateau) C’est ça, on est là non. C’est le demain qu’on attend comme ça.
Nous avons posé les plateaux et elle est allée saluer son frère avant que nous ne retournions à la cuisine pour finir le transport. Nous nous sommes ensuite assis avant de discuter entre nous, nous sommes passés à table et leurs parents ont fait un petit discours en remerciant Dieu pour l’année écoulée et en lui confiant la nouvelle. Ils ont prié pour nous, qu’Arsène et moi nous épanouissons ensemble avec nos enfants, que nous soyons soudés et marchons main dans la main pour l’avenir. Pour Reine, qu’elle puisse aussi rencontrer l’amour aux côtés d’un homme bon qui saura la compléter et auprès de qui elle pourra s’épanouir. À la fin, ils ont proclamé des vœux de bonheur, longévité et prospérité sur tout ce qui nous appartient. Nous avons dit Amen avant de manger. À minuit, nous nous sommes souhaités une bonne année avant de prendre congé d’eux avec des tupperware de nourriture que nous avons emporté.
Arsène : (À sa sœur) Sois prudente au volant et fais moi signe dès que tu arrives.
Reine : Sans faute papa. (Me prenant dans ses bras pour un câlin) Rentrez bien tous les deux et stp fais doucement avec mon frère, il faut modérer les jeux de rein.
Nous avons éclaté de rire toutes les deux avant que je ne grimpe dans la voiture et qu’elle en face autant. Arsène a démarré et nous sommes partis de là. On a roulé en convoi jusqu’à lasga avant que nous ne prenions la ruelle pour sortir dans Nzeng. Quelques minutes plus tard, nous sommes arrivés à la maison. J’ai rangé la bouffe au frais et je suis montée à la chambre où j’ai sorti mes bougies que j’ai installé dans la pièce avec des guirlandes lumineuses, je suis redescendue prendre une bouteille de champagne et deux flûtes j’ai posé la bouteille dans le seau à champagne dans lequel j’ai mis des glaçons avant d’aller dans la salle de bain pour enfiler des sous-vêtements hyper sexy. J’ai remis du rouge à lèvres et détaché ma longue perruque qui me tombe dans le dos et qui jusque-là était retenue en un chignon. Arsène était en bas et attendait le signal de sa sœur. Quand j’ai fini, j’ai mis un peignoir par-dessus avant de sortir de la chambre et m’arrêter en haut des escaliers.
Moi : Bébé ?
Arsène : Une minute ma Douce, je suis au téléphone.
Moi : C’est Reine ?
Arsène : Oui, elle vient d’arriver chez elle.
Moi : Ok.
Il ne tardera plus à monter vu qu’il sait qu’elle va bien. Je suis retournée dans la chambre et j’ai mis de la musique avant d’ôter mon peignoir et porter mes talons. J’ai grimpé sur le lit et je me suis assise entre les oreillers en m’adossant sur la tête du lit avec ma coupe de champagne à la main. Quand j’ai entendu ses pas se rapprocher, j’ai éteint la lumière. Il a poussé la porte et a marqué un temps d’arrêt en voyant le décor et la façon dont je me présentais devant lui.
Moi : (Le fixant dans les yeux en portant mon verre à la bouche) Vous cherchez quelqu’un jeune homme ?
Arsène : (Souriant les yeux brillants) Oui, ma femme, on m’a dit qu’elle est dans cette pièce.
Moi : Eh bien si vous la reconnaissez, venez donc la récupérer.
Arsène : (Retirant son polo et son débardeur en même temps que ses chaussures) On ne me le demandera pas deux fois.
Il a retiré tous ses vêtements et est venu me rejoindre sur le lit en calcif. Il s’est mis à me caresser le corps en partant des pieds jusqu’aux fesses avant de me faire des bisous du ventre jusqu’à mon cou.
Arsène : (À mon oreille) Tu es tellement belle ma déesse, je suis l’homme le plus chanceux.
Il est revenu vers mon visage et s’est emparé de mes lèvres dans un baisé fougueux…
**ALVINE ABESSOLO**
Je suis en route pour chez Reine, nous sommes le 1er janvier et il est minuit passé de 40 minutes. J’ai passé ma dernière journée de l’année avec elle et nous nous sommes séparés autour de 20h, elle me disait qu’elle avait un dîner chez ses parents et moi je lui ai dit que j’avais des trucs à faire. La vérité c’est que je n’avais rien du tout à faire chez moi. Quand je m’y suis rendue la maison était vide et sans vie. J’ai détesté ça, après la journée que j’ai passé avec Reine, je n’ai pas pu me résoudre à rester là-bas tout seul. J’aurais bien pu appelé un de mes plans culs mais je n’ai pas la tête à ça. L’année de à la même date, j’étais avec Mfoula dans un club en train de faire la fête avec des filles mais cette année, il a décidé de rester à la maison avec sa go. Ce matin il a écrit dans le groupe '’desolé les gars mais cette année ce sera sans moi, je reste en famille à prendre soin de madame’’. Pour Ebouma, nous connaissons son programme, il fait toujours un tour à l’église avant soit d’aller chez lui, soit d’aller à une fête de famille où chacun se retrouve avec son partenaire et ses enfants. Je n’ai jamais aimé aller à ce genre de fête parce que j’ai toujours eu cette impression de manque et de tristesse qui me faisait réaliser que je ne pourrai pas vivre ça un jour alors à chaque invitation d’Ebouma, après la première fois, j’ai décliné . Je préférais aller faire la fête avec mon type en boite, au moins là-bas on avait pas le temps de penser à nos vies et à ce à côté de quoi on passait. Mais voilà Mfoula qui me lâche aussi, il y a bien Sosthène et Terrence qui sont là et qui compte sortir ce soir pour faire la fête mais comme je le disais la dernière fois, ce n’est pas la même chose. Les gars ont parlé de fête en famille et dans mon esprit quand je pense à une vie de famille, je ne vois pas une autre personne que Reine alors c’est chez elle que je me rends. Je ne lui dirai rien sur ce que je ressens pour elle, tout ce que je veux c’est être avec elle cette nuit. Je veux juste être assis à côté ou en face d’elle pour la regarder et l’entendre me parler encore et encore sans jamais s’arrêter étant donné que parler est une de ses passions, peut-être qu’elle pourra encore poser sa tête sur mon épaule comme elle l’a fait cette journée, qui sait ? Je suis conscient que j’ai l’air pathétique en pensant des choses comme ça mais je n'y peux rien. On peut se demander mais pourquoi je ne prends pas mon courage à deux mains pour lui dire ce que j’ai au fond de mon cœur ? Eh bien parce que je ne peux pas le faire, un pacte nous lie tous les trois disant que jamais on allait toucher aux sœurs des autres, celui qui tenterait briserait notre amitié et mon amitié avec Mfoula j’y tiens alors je reste dans mon coin et je tiens ferme.
J’arrive quelques minutes au bas de son immeuble et j’arrive à accéder à son étage sans problème. J’arrive devant sa porte et je frappe.
Reine : (De l’intérieur ) Qui est ce ?
Moi : Alvine.
Reine : Alvine ?
J’ai entendu des pas se rapprocher et la porte s’est ouverte sur une Reine avec le visage surprise de me voir là.
Reine : Qu’est ce que tu fais là ? Tu as oublié quelque chose ?
Moi : Je voulais te souhaiter mes meilleurs vœux.
Reine : (Me regardant)
Moi : Je peux rentrer ou je dérange ?
Reine : (Se mettant sur le côté) Entre.
Je l’ai fait et elle a refermé derrière moi.
Reine : Tu as de la chance, je viens à peine de rentrer. Tu serais venu 10 minutes plus tôt et tu ne m’aurais pas trouvé.
Moi : Je suis quelqu’un de chanceux. Je nous ai emmené une bouteille de champagne.
Reine : (Me regardant) Ton plan est de me rendre alcoolique ?
Moi : J’ai fait mal ?
Reine : (Souriant après m’avoir regardé en silence) Donne moi cette bouteille ici et arrête de lire dans mes pensées. Tu n’as pas à matérialiser mes désirs comme ça. (Se dirigeant vers la cuisine pour mettre la bouteille au frais) C’est exactement comme ça que je comptais passer cette nuit.
Moi : Je faisais parti de ton programme ?
Reine : Bien-sûr que non, quelle idée. Je pensais à rentrer me servir une coupe de champagne avant d’aller me plonger dans mes draps toute nue. Le bonheur.
Moi : Je l’imagine. Donc j’ai gâché ton petit programme en tête à tête avec toi-même ?
Reine : Ouais un peu, mais bon ce n’est pas grave. Ce n’est pas plus mal que tu sois là. Tout le monde a décidé de fêter avec son partenaire et comme toi et moi n’avons pas de partenaires eh bien, on fait alliance pour nous amuser ensemble. Et tu sais quoi ?
Moi : (Souriant) Dis moi.
Reine : Eh bien nous allons passer une soirée mémorable. Accroche toi mon coco parce que je t’apprends que tu t’apprêtes à passer la meilleure soirée de ton existence avec moi.
Moi : (Souriant) J’ai des étoiles plein les yeux.
Reine : Eh bien mon ami, ce soir ce ne sera pas seulement les étoiles parce que je vais t’emmener sur la lune et nous toucherons le trône de Dieu.
J’ai éclaté de rire et elle en a fait autant. Cette fille est complètement folle.
Moi : (Riant) Je viens de comprendre pourquoi ta boutique à autant de succès.
Reine : (Riant) Eh oui, j’ai le marketing dans l’âme.
Moi : (Souriant) Je viens d’en recevoir la preuve.
Reine : Assieds-toi. Tu as mangé ?
Moi : (M’asseyant ) Pas depuis le bouillon de ce matin.
Reine : (Me regardant) Oh. Mais pourquoi ? Ce n’est pas la peine de me répondre. Tu as de la chance, j’ai fait des emportés chez maman ce soir et elle a fait un de ces poulet yassa comme on en fait rarement. D’ailleurs je n’ai pas besoin de beaucoup parler, toi-même tu sais.
Moi : Oui.
Reine : Je te prépare un plat.
Elle est partie à la cuisine, je l’ai entendu réchauffer des choses avant de venir faire un petit dressage sur sa table et elle m’a invité manger. Je ne me suis pas fait prier et j’ai mangé avec beaucoup d’appétit devant elle, elle me tenait compagnie. À la fin, elle a débarrassé et est revenue avec le champagne et deux coupes, j’ai pris la bouteille et je l’ai ouverte avant de nous servir.
Moi : (Tenant ma coupe) À quoi trinquons nous ?
Reine : À une année pleine de bonnes choses pour toi et moi et surtout, à l’amour. Que nous trouvions aussi le nôtre comme tous les autres.
Moi : (Après l’avoir regardé) À une année pleine de bonnes choses pour toi et moi et surtout, à l’amour. Que nous vivions aussi le nôtre comme tous les autres.
Reine : (Souriante) Trouvions.
Moi : (Ne comprenant pas) Hein ?
Reine : Trouvions, en répétant le vœu tout à l’heure tu as dit vivions au lieu de trouvions.
Moi : Ah d’accord , ma langue a fourché.
Reine : (Souriant) Pas grave. Allez buvons.
Nous avons cogné nos verres et les avons vidés. Avant de nous resservir.
Reine : J’ai tout d’un coup envie de danser. On fait un tour rapide en boite et on revient ?
Moi : Je pensais que tu voulais rester au calme.
Reine : Oui mais c’était avant que tu n’arrives, maintenant j’ai envie de danser.
Moi : D’accord. Allons y alors.
Reine : Il y a un club non loin d’ici, on va faire 1h ou 2 et on revient.
Moi : Ok.
Reine : Laisse moi changer de vêtements, je mets rapidement une robe.
Elle s’est levée et est partie troquer son ensemble pantalon chemise contre une petite avec des flan flans qui lui arrivait à mi-cuisse et une petite paire de talons. Elle est revenue vider son verre et nous sommes sortis bras dessus bras dessous pour le club qui n’était pas très loin. L’ambiance à l’arrivée était bonne et malgré le monde qu’il y avait, nous avons pu avoir un salon. Comme on avait commencé avec le champagne, nous avons poursuivi avec. Au bout d’un verre et demi, elle s’est levée m’a dit qu’elle voulait aller danser.
Moi : Vas y, je te regarde.
Reine : Viens avec moi.
Moi : J’arrive, vas-y avant, je vais te rejoindre.
Reine : Ok.
Elle est partie se placer devant le miroir et s’est mise à danser en me regardant, un sourire sur les lèvres. Je souriais en la regardant et très vite des hommes ont essayé de s’approcher d’elle mais je me suis levé et je suis allé marquer mon territoire.
Reine : (Souriante) Tu es venu ?
Moi : Oui, je ne peux pas accepter qu’un plaisantin pose ses mains sur toi.
Reine : (Riant) Mon grand frère le nerveux est de retour ?
Moi : Oui.
Reine : Je suis contente.
Nous nous sommes mis à danser ensemble et au fur et à mesure qu’on le faisais, je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir une érection derrière elle, de plus les déplacements de mes mains sur son corps ressemblaient beaucoup plus à des caresses qu’autre chose et je lui faisais des bisous dans le cou de plus en plus sensuels. Elle l’as sentie et s’est retournée pour me regarder, je n’ai pas pu cacher le désir qu’il y avait au fond de mes yeux.
Reine : Alvi
Je ne lui ai pas laissé le temps de finir sa phrase que je l’ai embrassée, j’y mettais tellement de passion qu’elle a fini par y répondre. Quand nous nous sommes arrêtés et nous sommes séparés nos poitrines n’arrêtaient pas de se soulever aux rythmes de nos respirations qui semblaient s’être accordées.
Reine : (Après un moment à me regarder) Il faut que je rentre.
Elle ne m’a pas laissé placer une qu’elle s’est rendue dans notre salon prendre son petit sac et est sorti en courant du club. Je suis retourné m’asseoir en m’attrapant la tête. Ma raison me disait de rentrer chez moi et oublier ce qui venait de se passer mais mon cœur qui criait plus fort me disait de la suivre. J’ai vidé mon verre et je suis parti en courant du club pour la rattraper. Lorsque je l’ai fait elle était devant sa porte et tremblait pour ouvrir la porte car elle manquait sans cesse le trou.
Moi : (Derrière elle) Reine.
Reine : (Laissant tomber la clé en se retournant) Je, tu ne devrais pas être là Al, rentre chez toi car nos idées ne sont pas claires ce soir.
Je me suis rapproché d’elle en silence et j’ai ramassé ses clés avant d’ouvrir la porte. Elle est rentrée et a essayé de la fermer à sa suite mais je suis rentré avant qu’elle n’arrive à le faire.
Reine : Al stp rentre chez toi.
Moi : Je ne peux pas (Me rapprochant) Je suis désolé mais je ne peux pas.
J’ai avancé jusqu’à la bloquer contre la porte. Elle a essayé de parler mais j’ai repris ses lèvres. Il ne nous a pas fallu du temps pour que nous soyons tous les deux excités. C’est devant cette porte que nous nous sommes fébrilement déshabiller avant que je ne la soulève du sol et que je ne la pénètre d’un coup sec qui lui a arraché un cris qu’elle a étouffé en me mordant l’épaule et me griffant dans le dos. J’ai serré les dents en la maintenant dans ma bras car je sentais le frisson me parcourir tout le corps au point de m’en faire trembler et me donner la chair de poule. Je ne savais plus combien de fois j’avais rêvé de faire ça. Ce soir je ne voulais pas penser au pacte, je ne voulais pas penser à ce qu’on allait faire à notre réveil, je ne voulais pas penser aux conséquences. Alors j’ai éteint mon cerveau et j’ai laissé mon cœur parler. Je lui ai fait l’amour comme je rêvais de le faire depuis des années. Chaque baisé, chaque caresse, chaque coup de rein était empreint de tout l’amour que j’avais pour elle dans mon cœur. Si je devais mourir après ça, au moins ce serait avec la satisfaction d’avoir fait l’amour au moins une fois à la femme que j’aime…