Chapitre 43
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 43 : '' C'est toi que je choisis ''
( Vos j'aime m'encouragent )
** Ogbonna **
Après que j'ai dit à Chisom ce qu'il en est de notre situation financière, je suis allé prendre une bonne douche froide parce que j'en avais bien besoin. J'ai choisi une tenue dans mon placard, mis mon chapeau et pris ma cane pour ensuite me décider à sortir de cette maison. J'ai donné rendez-vous à Benson, je cherche des solutions donc il me faut cogner à toutes les portes.
Chisom : Où vas-tu ?
Moi : Prendre l'air.
Chisom ( se levant ) : Que je vienne avec toi, pour te tenir compagnie ?
Moi ( m'arrêtant devant elle ) : Si je voulais de ta compagnie je resterais assis au salon avec toi.
Chisom ( arrangeant mon chapeau ) : Ok ! Tu vas rentrer avant qu'on ne passe à table ?
Moi : Ce n'est pas sûr. Si je n'arrive pas avant, ne m'attendez pas.
Chisom ( retournant s'asseoir ) : OK, bonne promenade.
Si seulement ça pouvait être une promenade ( soupirant ), les choses devaient être plus faciles alors.
Je ne réponds pas, je sors directement et vais me cloîtrer dans mon véhicule où je respire un bon bol d'air avant de démarrer. Arrivé au lieu de notre rendez-vous je me gare correctement et descends pour me diriger à l'intérieur du restaurant.
Je me renseigne auprès de la personne à la réception.
Moi ( la regardant ) : Bonjour mademoiselle.
Elle ( souriant ) : Bonjour Monsieur, que puis-je pour vous ?
Moi : Je suis monsieur Okafor, j'ai un déjeuner d'affaires ici et j'aimerais savoir si mon rendez-vous est déjà arrivé.
Elle tape sur sa machine puis lève sa tête.
Elle ( me regardant ) : Général Ebubo n'est-ce pas ?
Moi : Oui.
Elle : Il n'est pas encore arrivé.
Moi : D'accord !
Elle : En attendant, on va vous installer à votre table d'accord ?
Moi : Bien sûr !
Elle a appelé un serveur qui m'a emmené à la table déjà réservée. Ce sont toutes ces petites choses, ces petits détails que j'aime à Ikoyi. La ville est développée et est vraiment faite pour les riches. Certes elle n'est pas comme les villes des européens, il nous manque peut-être certaines choses mais nous sommes bien devant plusieurs pays africains.
On m'installe et m'offre même un vin, une chose que tous les restaurants font quand ils entendent certains noms tels que Okafor et Ebubo. C'est ce genre davantage que je souhaite garder.
J'ai attendu trente bonnes minutes avant qu'il ne décide de se pointer à notre table. Toutes les salutations et les phrases d'accroche on été faites, on nous a même servi à manger. Je ne voulais pas manger, c'est le dernier de mes soucis mais je ne ceux pas paraître malpoli en le laissant manger seul. C'est quand même moi qui l'ai invité donc je me dois de bien faire les choses.
Benson ( posant sa fourchette ) : Alors, dis-moi pourquoi tu tenais tant à me voir.
Moi ( le regardant ) : J'aimerais qu'on discute de certaines choses. En fait, j'ai … j'ai besoin de ton aide ( détournant le regard ).
Benson : Oui, dis-moi.
Moi ( le regardant à nouveau ) : J'ai de gros problèmes avec mes sociétés, surtout avec une particulièrement.
Benson ( soutenant mon regard ) : Celle du pétrole n'est-ce pas ?
Moi : Oui, comment tu le sais ?
Benson : N'es-tu pas un homme d'affaires ? Les informations fusent pour nous et tu le sais.
Moi : Oui et la situation commence par me dépasser, je ne sais plus trop qui faire. Si j'ai demandé à te voir c'est parce que j'aimerais que tu m'aide à rebooster mes finances.
Benson : Et comment veux-tu que je le fasse ?
Moi : Tout ce que tu voudras.
Benson : Je ne peux rien malheureusement.
Moi : Tu ne peux pas me racheter un site ?
Beson : Non.
Moi : Me rehausser dans la confrérie ?
Benson : Oh mais surtout pas ça, tu as oublié tout ce que tu as causé dans la confrérie ? Je ne peux changer ton statut, en tout cas pas tant que Odogo ne l'aura pas décidé.
Moi : Je paie déjà assez pour ça je pense.
Benson : Je ne décide de rien et tu le sais.
Moi : Et si je faisais d'autres sacrifices même j'ai l'impression qu'ils ne produisent plus en ce moment.
Benson : Quel sacrifice peux-tu faire ? La seule femme qu'on t'a donné la permission de toucher c'est Favor, ta femme n'a plus rien à nous offrir. Que vas-tu nous donner ? Odogo refuse tes sacrifices, ce pourquoi rien ne marche. Aussi, sais-tu pourquoi tes finances dégringolent si vite ?
Moi : Non.
Benson : As tu revu Favor ?
Moi : Oui.
Benson : As-tu essayé quelque chose à nouveau ?
Moi : …
Benson : Sur ce genre de choses Tu ne peux rien me cacher.
Moi : Oui, j'ai retenté.
Benson : Le problème avec vous c'est que vous êtes toujours dans l'émotion, la précipitation. As-tu pris la peine de la sonder avant de la toucher ?
Moi : Non.
Benson : Tu n'as rien ressenti aussi en la touchant ?
Moi : Si mais je n'y ai pas prêté attention.
Benson : C'est dommage et ce ne sont que les conséquences que tu récolte. Moi aussi j'ai revu Favor et en la touchant j'ai rapidement senti qu'elle n'était plus la même. Je ne sais pas ce qu'elle a mais ce qu'on a tant aimé chez elle est devenu nocif pour nous. En la touchant avec tes mauvaises intentions sur elle, tu as toi-même causé la chute de tes avoirs et tes finances.
Moi : Je ne pense pas que tu l'ai touché avec de intentions toi.
Benson : J'en avais des mauvaises intentions, sauf que j'ai su faire les choses avec tact et toi non apparemment. Tu as été celui qui puisait en elle durant tout ces moi et donc tu récolte fortement et malheureusement pour toi, tu vas être exclu de la confrérie.
Moi : Quoi ? Comment ? Mais pourquoi ?
Benson : Ce qui te touche va, par ricochet, nous toucher et je ne veux mettre en péril la stabilité de la confrérie. Vois-tu, ce que tu vis présentement est minime devant ce qui t'attend..
Moi : Qu'est-ce qui m'attend ?
Benson : Tu as perdu certains de tes dons ou quoi ( souriant ) ?
Il me pose cette question comme s'il ne le savait.
Benson : Ce qui te maintient, toi et le reste de tes finances est le fait qu'elle soit encore liée à toi mais laisse moi te dire Que ce lien se brise lentement et ce chaque jour. Si tu as la malchance qu'elle rencontre quelqu'un et qu'ils s'unissent, tu perdras tout et quand je dis tout c'est vraiment tout. Je vais tout te reprendre Ogbonna mais par amitié, tu resteras avec la maison.
Si elle rencontre quelqu'un ?
La dernière fois que je l'ai vu le sortait avec quelqu'un, serait-ce lui ? Plus j'y pense, c'est le même homme qui l'avait rattrapé quand elle avait failli tomber à Mainland. Je n'ai pas senti de brisure donc ils n'ont rien fait mais si je reste sans rien faire ça va empirer.
Benson : Oh que oui, ça va va empirer. J'écoute tes pensées telle de la musique à mes oreilles. Elle a rencontré quelqu'un, tes heures sont comptées apparemment.
Moi : Vais-je mourir ?
Benson : Non. Odogo est généreux avec toi et te laisse en vie.
Moi ( baissant la tête ) : Être en vie et pauvre, c'est tellement semblable à la mort.
Benson : Tu sais qu'il y'a une solution et même deux, pourquoi ne pas les utiliser ?
Je lève la tête immédiatement.
Moi : Jamais je ne toucherais à mes filles et tu le sais.
Benson : Je te donne la permission de toucher une autre femme, choisis une de tes filles. Uniquement l'une d'elles et je peux te jurer que tu seras juste après moi dans la confrérie.
Moi : Non.
Benson : Une seule fois Ogbonna, tu touche à Olaedo une seule fois et tes problèmes seront réglés.
Moi : Ola ? Pourquoi elle ?
Benson : Elle n'est pas aussi pure que Favor mais elle l'est plus Que Agudo donc elle te t'apportera assez.
Moi : Que je couche avec ma propre fille ?
Benson : T'es tu gêné avec Favor Ogbonna ? Bref! Agudo par contre, elle est tellement amoureuse de l'argent qu'elle serait une bonne relève pour toi. Je peux me charger de ça par contre mais le reste non.
Moi : …
Benson : Tu ne me réponds pas ? Je réitère, tu ne fait plus partie de la confrérie désormais et pense à ce sue je viens de te dire sur Olaedo ( se levant ).
Moi : Attends, tu peux me rendre deux services.
Benson : Je t'écoute.
Moi : Pour Agudo, je veux que tu fasse comme tu a dis et j'aimerais que tu élimine quelqu'un. Prince Chigozie, celui que Favor a rencontré.
Benson : J'enverrai quelqu'un pour tenter Agudo le plus tôt possible. Quant à l'autre, s'il est accessible je le ferai. Bonne journée ( s'en allant ).
Je l'ai regardé s'éloigner et j'ai fini mon verre d'un trait. Tout s'acharne sur moi apparemment mais je ne vais pas permettre que le lien Que j'ai avec Favor se brise et que je perde ce qui me reste, il faut que j'agisse et même si j'ai demandé l'aide de la confrérieje vais aussi me bouger de mon côté en allant à le voir chez lui pour régler ça.
Toucher Olaedo ? Ma fille ? Mon sang ? Jamais ! Il m'aurait dit Agudo, peut-être j'aurais accepté mais pas Olaedo… non!
Je me lève et décide d'aller à l'endroit que m'avait indiqué ce jeune homme. La facture est payée depuis donc pas de soucis pour cela.
Je suis installé dans mon véhicule et m'apprête à démarrer quand je vois une femme qui me rappelle fortement quelqu'un. Je descends et m'approche d'elle.
Moi : Chinedu ?
Elle se retourne et me regarde, elle se crispe.
Moi : Chinedu ? Ça fait si longtemps, je suis surpris de te voir ( avançant vers elle ).
Chinedu : Ne t'approche pas enfant du diable.
Moi : Chinedu s'il te plaît, ne commence pas.
Chinedu : Si tu t'avance encore tu vas te retrouver très malade comme la dernière fois que tu as essayé.
Moi : Je veux juste te saluer.
Chinedu : Tu peux garder tes salutations ( tournant les talons ).
Moi : Attends Chinedu ( elle s'arrête ), depuis quand es-tu là ?
Chinedu : Ça te regarde peut-être ?
Moi : Chinedu depuis le temps tu me hais toujours autant ?
Chinedu : Oh tu n'as pas idée.
Moi : Tu peux au moins te retourner ?
Elle se retourne et me regarde attentivement.
Moi : Comment vas-tu ?
Chinedu : Tu as des soucis n'est-ce pas ? Ça se voit tellement. Tu sais que le Dieu que je prie, l'unique, peut t'aider ? Il faut que tu rejette toutes les mauvaises choses que tu as fait.
Mais que raconte-t-elle ?
Chinedu : Penses y !
Elle s'est retournée et a continué son chemin. Je suis remonté dans ma voiture, je n'arrive pas à croire que Chinedu est la. C'est elle, elle a toujours été mon vrai amour et on aurait pu vivre heureux comme nous l'avions toujours été mais elle a préféré partir.
En suivant les instructions données par l'ami de Favor j'arrive dans un quartier et me renseigne un peu partout. Quelqu'un finit par me dire qu'il vivait dans les alentours mais qu'il n'y est plus, je suppose qu'il a voyagé alors.
Dans ce cas, je vais moi-même aller à Mainland et le chercher, il doit disparaître et tous ceux qui s'approcheront d'elle.
Je rentre à la maison et raconte tout à Chisom, sauf la partie avec Chinedu bien sûr.
** Favor **
Wale m'a invité aujourd'hui, il est très étrange et surtout pressé de me voir je dirai. J'étais en train de m'apprêter qu'il était déjà assis au salon avec Saphir, pitié de lui, je suis sûre qu'elle l'agresse encore ( rire ). Najite n'est pas là pour prendre sa part, le pauvre. Je me dépêche alors pour ne pas qu'il reste assez longtemps avec le tyran même s'il mérite bien cela.
Moi ( me plaçant devant lui ) : Je suis prête.
Wale ( me regardant ) : D'accord, on y va alors.
Moi : A tout à l'heure Saphir.
Saphir : Faut pas rentrer tard hein.
Moi ( amusée ) : Oui maman.
Nous sommes sortis de la maison et une fois dans sa voiture je l'ai senti souffler.
Wale ( me regardant ) : J'avais peur de te dire sue tu es belle devant Saphir.
Moi : Ça me fait plaisir qu'il y'ait au moins une personne qui te fait peur chez moi ( souriant ).
Wale : Ouais c'est ça ( démarrant ).
Je lui ai dit que je ne veux pas d'un grand restaurant donc il a décidé qu'on aille dans un fast-food.
On s'est installé et en attendant que quelqu'un s'occupe de nous on discute.
On discutait tranquillement jusqu'à ce que nous soyons interrompus.
… : Décidément il y'a toujours une femme à tes côtés.
On se tourne vers la voix pour tomber sur Cardie.
Wale ( soupirant ) : Que veux-tu encore Cardie ?
Cardie ( souriant ) : Toi.
Wale : Mais que n'as-tu pas compris dans '' laisse moi tranquille '' ?
Cardie : Tout. Donc comme ça ( me regardant ), Dream continue son travail à l'extérieur. Il paie bien n'est-ce pas ?
Wale : Tu peux t'en aller s'il te plaît ?
Cardie : Tu attendais de quitter le club pour le chopper correctement ?
Moi : Cardie s'il te plait, vas loin là.
Cardie : Enfin elle parle.
Moi : Depuis le temps qu'il te rejette, tu ne peux pas l'enregistrer et disparaître ? Comment peux-tu aimer ainsi l'argent ?
Cardie : Parce que si tu es avec lui, assise là, c'est pour son beau sourire peut-être ?
Moi : Oui, son beau sourire et plusieurs autres choses vois-tu mais pas pour l'argent. Ça malheureusement, tu ne peux pas comprendre. Tu veux bien qu'on s'en aille d'ici s'il te plait Wale ( me levant ), trop de mouches ici ( passant devant elle ).
Il m'a suivi, nous voici assis dans sa voiture sans destination précise.
Wale : Où allons-nous désormais ?
Moi : Je n'en sais rien.
Wale ( me regardant ) : Chez moi ?
Moi ( évitant son regard ) : Chez toi ?
Wale ( souriant ) : Juste pour ne pas perdre la journée, c'est tout.
Moi ( avec hésitation ) : OK.
Wale : Par contre, il n'y a rien de prêt comme nourriture. Je ne cuisine rien.
Moi : Où mange tu alors ?
Wale : Dehors où alors je fais n'importe dans ma cuisine et je mange, même si quelques fois ça m'envoie au toilette.
Moi : C'est triste ça ! Qui a dit qu'un homme ne doit pas savoir cuisiner ?
Wale : Allons seulement, ne viens pas faire comme ma mère.
Direction sa maison.
Ce n'était pas très loin de l'endroit où nous étions vu qu'on a même pas fait trente minutes sur la route.
Il m'installe et disparaît derrière une porte puis revient m'appeler. Je le suis et c'est dans sa cuisine que je me retrouve.
Il me montre ce qu'il a dans son congélateur, c'est pourtant plein mais il n'y touche même pas un peu. Je lui ai dit d'aller faire ce qu'il veut le temps que je fasse la cuisine, je veux rester seule. Il est parti mais pas pour longtemps parce qu'il est revenu s'asseoir, il était juste allé se changer.
Moi : Je t'ai dit de rester là-bas pourtant.
Wale : Qui a dit qu'un homme doit savoir cuisiner, toi non ? Alors tu vas m'apprendre à faire au moins un plat. Tu compte faire quoi ?
Moi : La spécialité nigériane, tu connais ?
Wale : Comment ne pas ?
Moi : Humm, un gros mangeur alors ?
Wale : Il le faut bien.
Tout ce q je faisais en rapport avec la nourriture il regardait et posait des questions, on aurait dit un petit enfant.
En attendant que ça soit prêt, il nous a servi à boire.
Wale : J'attends toujours tu sais.
Moi : Attendre quoi ?
Wale : Que tu m'explique la phrase qu'a sorti Prince la dernière fois.
Moi : Quoi donc ?
Wale : Je sais que tu fais exprès de ne pas savoir.
Son regard me trouble.
Moi : Tu y pense alors depuis là ? Pourquoi ? Tu es jaloux ?
Wale : Moi, jaloux ? Tu fais fausse route.
Moi : OK.
Wale : Il y'a quoi alors entre vous ?
Moi : C'est mon petit ami.
Wale : Ah oui ?
Moi : Oui.
Wale : Depuis quand ?
Moi : Depuis quelques semaines déjà.
Wale : Vraiment ?
Moi : Oui.
Wale : Tu mens tellement mal.
Moi : Tant que ça ( rire ) ?
Wale : Favor ( prenant ma main, ce qui me fait frissonner ) , je suis désolé vraiment.
Moi : Pourquoi ?
Wale : A cause de moi, tu as eu assez de complications avec ta sœur et même avec Cardie. Comme dit Saphir, je suis nocif pour toi.
Moi : On a eu un mauvais début, je dirai.
Wale : Tu crois ? Tu as …
Moi ( le coupant ) : Écoute moi sans m'interromprame sinon je ne pourrai plus.
Wale : Ok.
Moi ( après un long soupir ) : J'ai longuement réfléchi à tout ceci et si j'avais voyagé c'était pour m'éloigner de toi. ( Evitant son regard ) Je me suis qu'en plus d'ignorer tes appelés et messages je devais être loin de toi. C'est ce que j'ai fait et je suis allé à Ikoyi, c'est là-bas que j'ai retrouvé Prince qui était en voyage pour son travail. Il m'a plusieurs fois invité et j'acceptais, ça me permettait de penser à autre chose et je voulais me donner une chance d'être avec quelqu'un. Plus on se fréquentait j'aimais sa présence et je me suis dis que c'est lui qu'il me faut parce qu'il n'y avait aucune fille pour me menacer autour, sans compter le fait qu'il est arrivé dans ma vie après une prière où je demandais un signe à Dieu. Donc tout allait bien entre nous, super bien même jusqu'à ce qu'il m'embrasse. Je n'avais pas dormi cette nuit parce que j'étais éveillée à penser, ce baiser m'avait beaucoup fait réfléchir et le lendemain j'ai parlé avec lui. Je lui ai dit tout ce que je cachais et je lui ai parlé de toi, de notre mauvais début et du fait que … ( Le regardant ) que je te choisisse. Je pensais vraiment que je ne ressentais rien mais je me trompais et au final, me voici, c'est toi que je choisis.