Chapitre 43
Ecrit par Myss StaDou
Chapitre 43
Je suis tellement dépassée par les paroles blessantes de cette dame, qui s’avère être la mère de l’homme que j’aime, que je me mets presque à bégayer :
− Mais…Mais Madame…
− Il n’y a pas de mais, jeune fille ! me coupe la maman de Victor, agacée. Mon fils n’épousera jamais une arriviste. Surtout pas une petite étudiante à la cuisse légère comme toi !
− Mais vous ne me connaissez même pas pour me juger de la sorte ! dis-je, écœurée.
− Ici c’est chez moi ! Et une chose est sûre : je ne veux pas de toi ici! Va-t’en avant que je ne lâche mes chiens sur toi, ajoute-t-elle en ricanant sournoisement. Deux gros bergers allemands affamés !
Je demeure la bouche ouverte.
− Va et ne reviens jamais ! On ne veut pas de toi. C’est clair ?
Depuis qu’elle a commencé à cracher son venin sur moi, des larmes de dépit et de honte ruisselent sur mes joues, gâchant mon magnifique maquillage de ce jour. Je me suis coiffée extra, faite belle et maquillée pour leur plaire. Je ne comprends pas la raison d’une telle agression envers moi. Et Victor qui n’est pas là :
− Mais Victor…
− Il n’a pas besoin de toi. Va-t’en. C’est tout !
Je la regarde, complètement perdue, ne sachant réellement comment agir. Dois-je la pousser et entrer de force dans la maison pour parler à son fils ? Ou devrais-je plutôt libérer le plancher avant que la situation ne se dégrade ? J’ai peur la situation ne dérape vraiment et que cette femme n’atteinte à ma vie… Tout ça pour un homme ?
La mère de Victor est plus rapide que moi et prend les initiatives. Elle descend quelques marches des escaliers devant le perron. Elle crie vers le portail :
− Moussa ! Moussa !
Je vois le gardien venir comme une flèche. La mère de Victor me toise avec un évident dégoût.
− Moussa ! Veuillez accompagner cette demoiselle hors de mon portail.
Miracle… Même le gardien est vouvoyé, tandis que moi je suis traitée comme une Nanga Boko qui dort dans la rue. Eh Victor… Qu’ai-je fait pour mériter un pareil traitement ? Je regarde cette femme, dépassée par son attitude. Le gardien vient me tirer par le bras comme une malpropre. Je me tourne vers celui-ci et retire sa main de mon bras avant de me diriger dignement vers la sortie. Tout d’abord rapidement, puis presque en courant vers le portail. Le gardien me suit à bonne distance, comme pour m’empêcher de faire demi-tour. J’ouvre moi-même le portail et cours hors de la maison. Dans la rue, quelques passants me regardent, un peu étonnés de voir une jeune femme bien vêtue en train de courir comme une folle dans ce lieu si calme.
Je cours jusqu’à arriver au bord de la route où je m’arrête, perdue, et je regarde les voitures passer, d’un regard complètement vide. J’ai chaud et froid en même temps. Je serre mon sac contre moi, tremblante de peur, comme si on allait m’agresser à tout moment. Pourtant, il n’y avait pas tellement de monde dans la rue et c’était plutôt un coin select. Anti Zambe wame ! C’est quelle histoire ça ? ! Moi, la fille d’Onana ! Pendant qu’une autre femme vient à la limite me forcer à épouser son fils parce qu’elle estime ma bonne éducation et mes qualités, celle-ci me jette à la porte comme une mendiante ? Elle ignore à qui elle a affaire ! Je demande hein… Je mange chez elle ? MOUF ! Pardon si je mange chez eux, qu’elle jette ma fourchette au champ et qu’elle casse mon plat ! Malchance !
Mon téléphone se met à vibrer puis à sonner. J’ouvre mon sac à main et le retire. Je le regarde quelques instants sonner. C’est Victor qui appelle. Je reste sans bouger, ne sachant trop si j’ai vraiment envie de lui parler. Je finis par décrocher quand je vois un monsieur et son fils qui se tiennent pas loin de moi me regarder étonnés. C’est vrai que c’est étrange de regarder son téléphone sonner.
− Allô.
− Chou, où es-tu ?
Je regarde la route.
− Maman dit que tu l’as plantée devant la maison et tu es partie sans rien dire ! Qu’est-ce que ça veut dire ?
Cette vipère va jusqu’à mentir et me faire passer pour la mauvaise ?! Weh… Ngono ! Qui m’a même envoyé chez ces gens ? Ils n’ont qu’à aller sur Mars voir si je suis ! Non mais Oh ! On est où là ? J’ai vraiment cru être la bienvenue chez eux. Elle nous a sûrement vu venir de loin et a savamment préparé son coup. Je revois encore son sourire lumineux… Cachette d’une langue pleine de méchancetés. Comment peut-elle traiter l’enfant de quelqu’un de cette manière, alors qu’elle a elle-même des enfants ? J’ai trop la rage, contre toute cette famille YONDI qui vient de me briser en petits morceaux.
− Vic…
− Oui !
− Tu sais quoi ?
− Non.
− Comme tu m’as visiblement emmenée chez tes parents pour que je fasse insultée et ridiculisée comme une pauvresse, reste avec eux. Tu entends ? Fous-moi la paix !
Je raccroche le téléphone brusquement et stoppe le premier taxi qui s’arrête devant moi et monte sans rien dire. Heureusement que le taxi est vide. Le chauffeur me regarde, complètement perdu.
− Madame, vous n’avez pas donné votre destination.
− Déposez-moi devant Le Printemps (Snack) à Essos.
− Un dépôt, Madame ?
− Oui, mais à 1500Francs. Je ne suis pas une riche.
− Ok, dit-il après réflexion.
Il démarre et on y va. Plusieurs fois, je le vois guetter à travers son rétroviseur cette jeune femme en larmes que je suis. Je ne saurais dire quelles pensées traversent mon esprit en ce moment. Je veux juste rentrer à la maison et m’allonger dans mon lit. Peut être ça diminuera la honte que je ressens. On dirait que les insultes de cette femme ont collé sur ma peau. Je suis sûre que les personnes qui sont dans la rue peuvent les voir et se moquent de moi et ma naïveté. Eh Dieu, cette femme m’a bien eu avec son faux sourire angélique.
Dans un état second, j’entends mon téléphone sonner plusieurs fois. Je ne veux parler à personne. Le taxi arrive rapidement à destination. Les rues sont assez dégagées le dimanche. Je règle la course et prends ma monnaie. Je n’ai jamais été autant humiliée dans ma vie. Il faut que je me ressaisisse si je ne veux pas me donner en spectacle dans le quartier. Je vais vers la maison, le pas vraiment lourd. J’ai la tête baissée pour que les gens ne voient pas l’état de mon visage. Mon maquillage doit déjà être une catastrophe. J’aurais bien eu besoin d’une méga paires de lunettes soleil.
J’entends soudain la voix de mon frère au loin :
− Nini !...Nicole !
Je lève la tête et le regarde sans rien dire. Il se tient près de son éternel tronc d’arbre. Juste à côté de lui, se tient son comparse de ces derniers jours, Stéphane. Je vois bien leurs regards interrogateurs sur moi. Junior s’approche de moi, suivi de Stéphane qui se tient derrière lui. Junior pose une main sur mon bras et me parle tout doucement.
− Nicole, ça va ?
Je ne réponds pas.
− Tu as pleuré? Pour quoi ?
Je lève juste les yeux vers Stéphane et les ramène ensuite sur mon frère. Des larmes ruissèlent juste sur mes joues.
− Nicole, ne me fais pas ça. Tu sais que je n’aime pas quand tu pleures comme ça ! Parle donc. Dis-moi. On t’a agressée ?
Je secoue juste la tête négativement et la baisse vers le sol. Stéphane s’approche un peu :
− Tu peux te confier à nous. Quelque soit ton problème, nous arriverons à gérer ça tous les deux.
Je ris intérieurement. « Les gars, Ce genre est trop fort. Cette mère peut même croquer quelqu’un, tellement elle ressemble à Buffy la vampire », pensé-je intérieurement. Je veux me diriger vers la maison. Junior me retient.
− Non, mama. Les parents sont au salon. Si tu entres dans cet état, ça va créer les problèmes. Viens plus tôt ici à côté. On parle.
− Je crois qu’on sera mieux chez moi, dit Stephane. La maison est vide, vu que les parents sont allés à la messe et ils ne reviendront pas de si tôt, avec leurs innombrables réunions du dimanche.
Junior secoue la tête devant cette proposition plus tentante que la sienne. Ils me tiennent tous les deux par les bras et me dirigent vers la maison des parents de Stéphane qui n’est pas située très loin de la nôtre. Je n’arrive même pas à saisir et apprécier le paysage qui entoure cette maison plutôt belle. J’ai déjà eu à entrer ici une ou deux fois. Mais à cet instant précis, j’ai d’autres problèmes qui me font sombrer petit à petit dans une certaine torpeur. Stéphane nous fait entrer au salon et nous présente le canapé. Junior s’assied et je viens me blottir contre lui. Il a l’air vraiment peiné de me voir ainsi.
− Nini, parle-moi, s’il te plait. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Je garde le silence, le cœur trop lourd.
− Le matin tu es partie d’ici contente avec ton gars et tu reviens en larmes. C’est quoi ? Comment ça s’est passé chez les parents de Victor ?
Quand je l’entends prononcer cette phrase, je sursaute et le regarde. Rien qu’à ce moment, je me ressaisis et arrive enfin à parler.
− C’est terrible, Papi, dis-je d’une voix brisée.
− Quoi ?
− Victor m’a emmené chez ses parents à Bastos.
− Ok. Et après ?
− Eh ah, m’exclamé-je en tchipant après un hoquet. Sa mère m’a jetée à la porte comme une malpropre.
Junior sursaute et me repousse pour bien me regarder, tandis que Stéphane s’est presque levé de son siège :
− Quoi ?! s’exclament-ils en cœur.
− Comme je te dis. Elle a même appelé le gardien qui m’a même poussée pour que je sorte.
− Quoi ?! L’enfant de qui ? demande Junior, outré.
Je secoue la tête.
− Et tout ça, ce Victor là était où ?
− Je ne sais pas. Il était dans la maison avec son père.
− C’est quelle histoire ça ?
Il se tourne et regarde Stéphane. Mon téléphone se met de nouveau à sonner. Je le retire et regarde :
− C’est lui.
− Qui ? demande Junior.
− Victor.
− Décroche.
Je le regarde, hésitante avant de décrocher sans parler.
− Nic ? Où es-tu ? Je veux te voir. Il faut qu’on parle.
− Pas envie.
− Mais Nic…
− Parle avec ta mère ! Vu qu’elle veut rester avec toi.
− Ça veut dire quoi tout ça ? se vexe-t-il.
− Et surtout, ne mets pas ton pied chez moi ! Mes parents ne vont pas du tout bien t’accueillir !
Je raccroche et jette le téléphone sur le canapé. Les deux hommes près de moi m’observent, perdus.
− Qu’a-t-il dit ? demande Junior.
− Il veut qu’on se voie.
− Et ?
− Je n’ai pas envie de lui parler. Plus tard, peut-être. J’ai besoin de temps pour digérer cette honte.
Nous restons ainsi un moment, silencieux. Je suis couchée sur Junior et je pense bien que j’ai dû m’endormir à un moment. Car quand j’ouvre les yeux, je suis allongée sur le canapé, un coussin sous la tête. Junior est assis devant moi sur un fauteuil et mange un plat de Koki (gâteau de haricots) avec des plantains mûrs bouillis.
− Tu t’es réveillée ? demande-t-il en souriant.
− Oui. J’ai dormi longtemps ?
− Hum… Il est déjà 15h.
Stéphane vient d’un pièce derrière moi :
− Tu as faim ?
Je m’efforce de sourire :
− Oui, quand même.
− Ça c’est vraiment toi. Je te sers tout de suite.
Quelques minutes plus tard, il apporte un plateau avec un plat de Koki avec des plantains et un verre. Il tire un tabouret et le pose devant moi et dépose le plateau dessus. Il me sert aussi un verre de Fanta et le pose aussi sur le plateau. Je pique une petite bouche de Koki. À peine j’ai mâché et avalé que j’ai des remontées acides qui me donnent une sensation de nausées.
− Stéphane, s’il te plaît, les toilettes sont où ? demandé-je, paniquée.
− Par là. C’est quoi ?
Je me lève en courant pour aller vomir mes intestins qui n’étaient déjà pas pleins. Junior m’a suivi et me soutient le corps jusqu’à la dernière remontée.
− Je suis, désolé, s’excuse Stéphane. Le Koki n’est pas bien ?
− Si si, intervient Junior. Très bon même.
− Mais qu’y a-t-il donc ?
− Ce doit être les effets secondaires du choc. Elle doit aussi être restée longtemps sans manger quoi que ce soit, tellement elle était anxieuse.
Je me lave le visage et sors de la salle d’eau.
− Tu as mangé depuis le matin ? me demande Junior.
− Non, pas encore.
− Voilà alors. Viens, tu bois d’abord un peu de Fanta et tu manges doucement. Ce que tu as vécu n’était pas facile à gérer avec toutes les attentes que tu avais.
Nous allons nous réinstaller au salon et je fais ce que mon frère m’a conseillé. Je mange quand même en me forçant, car bien que j’aime bien ce plat et je ne l’ai pas mangé depuis un moment, il a bien du mal à passer. Je n’arrête pas de penser à la scène de ce matin. Ça me donne des frissons.
− Victor a rappelé ? demandé-je à voix basse.
− Je ne sais pas, répond Junior. J’ai éteint ton téléphone pour que tu puisses dormir un peu car tu avais vraiment l’air mal en point.
À la fin du repas, je décide qu’il est mieux de rentrer à la maison. Dès demain, Junior commence la composition de son Bac. Même s’il est parmi les meilleurs de sa classe et ne stresse pas, il faut qu’il se prépare pour affronter cette épreuve. Stéphane nous raccompagne jusqu’à notre portail. Il me serre dans les bras et me souhaite beaucoup de courage avant de s’éloigner. Les parents sont allongés dans la chambre.
Je vais dans ma chambre et prends ma serviette et me dirige vers la douche. Je dois enlever toute la crasse, tous les insultes que j’ai reçu tout à l’heure. Cette douche prend beaucoup de temps car j’en profite pour verser les dernières larmes sur cette femme qui a brisé mon cœur et mes espoirs d’une relation harmonieuse avec mon homme. J’aime Victor. Et rien ne pourra changer cela !
Tellement que je n’ai pas voulu manqué de respect à sa mère, que je me suis contrôlée chez elle. Elle n’a pas eu le courage de m’évincer de chez elle devant son fils. C’est le comportement d’une personne lâche. Je ne lui aurais pas donné l’honneur de me comporter comme une furie chez elle et donner de ce fait directement une mauvaise impression au père de Victor que je n’ai pas vu. Je ne sais pas même ce qu’il pense de moi. Ou il est de connivence avec sa femme ? Ce combat n’est pas le mien. Car en y repensant, il est plus que clair que Victor ne savait pas que sa mère me réserverait un tel accueil, lui si protecteur et aimant. Victor avait l’air tellement heureux ce matin… Avec la joie et la fierté de me montrer aux siens.
Je n’ai pas vu venir cela. Ou peut-être que je n’ai juste pas fait attention. Ça me rappelle la remarque de la mère de Victor vendredi quand je suis passée chez Victor. Donc quand elle faisait allusion aux possibles mauvaises compagnies, elle m’incluait volontiers dans ce lot ?!
J’aime cet homme, jusque dans ma chair. Raison pour laquelle je souffre trop de cette situation. Mais j’ai besoin de temps et de recul. À Victor de gérer avec ses parents avant de revenir me jeter dans la gueule du loup. Je l’aime trop… Je n’ai pas envie de le détester à cause de sa mère.
Mince, je croyais que ma mère est une dure, avec toutes les menaces qu’elle me farotte ces jours. Mais celle-là… Mama, un vrai serpent déguisé en chaton! Quand une de mes tantes dit souvent : « quand tu pries Dieu pour avoir un mari, ma fille il faut aussi prier pour avoir une gentille belle-mère et non un apprenti sorcière ». Je pensais que c’était la blague. Mais je crois que je dois donner une bière à cette maman. J’en ai vu la preuve aujourd’hui. Si maman savait ce qui m’est arrivé ce matin, elle se moquerait bien de moi. Et Stéphane qui a assisté à ma chute… Heureusement que ce n’est qu’un ami. Il a su gérer la situation sans s’impliquer.
Je me sèche le corps, sors et vais m’allonger un moment. Junior vient ensuite m’appeler pour l’aider à se préparer pour la semaine à venir. Nous faisons les dernières révisions jusqu’à 20h avant que je ne l’envoie dormir pour être en forme le lendemain. J’ai moi aussi des examens les jours à venir. J’en profite pour lire un peu. Ça me distrait des pensées tristes qui ne cessaient de me traverser. Je dois me concentrer pour avoir de bonnes notes. J’ai bossé toute l’année pour ça. Je ne vais pas tomber à la fin du parcours. Les vacances ne sont plus loin…
Il est 23h quand je rassemble mes affaires et vais vers la chambre. J’apprête mon sac pour le lendemain, j’allume mon téléphone et mets un réveil pour 6h du matin. Je fais ensuite une petite prière avant de m’allonger. Je fixe le noir un moment essayant de faire le vide. Penser positif…
Mon téléphone se met à sonner et un instant de peur me prend. Mais ce n’est que Jeanne.
− Allô.
− Allô ma chérie, dit-elle avec bonne humeur. C’est comment ?
− Suis là, ma sœur.
− Après ton texto vendredi soir avec la bonne nouvelle, tu ne m’as plus fait signe. J’ai attendu ton appel ce soir fatigué. Appelé aussi fatigué. C’était toujours les enjoy chez ta belle-mère comme ça ?
− Hum…
− Ma chérie, qu’est-ce que ce « hum » veut dire ? Parle.
− Ça veut dire que ta tante m’a foutu à la porte de chez elle ! Sans raison !
− Elle a fait quoi ?! Mais ce n’est pas son genre…
− Tu sais quoi ? Je n’ai vraiment plus envie de parler de cela. À cause d’elle, j’ai passé une très mauvaise journée.
− Ma puce, je ne savais pas.
− Quoi ?! Ton meilleur confident ne t’a pas encore appelé ?
− Non.
− Eh bien, rends-moi un service. Appelle-le de ma part. Dis-lui de ne pas me chercher, de ne même pas passer à la Fac pour essayer de me voir.
− Hein ?
− Nous avons des examens cette semaine et je n’ai pas envie d’être perturbée avec ses histoires. Qu’il me laisse tranquille !
− Mais Nicole…
− Dis-lui ça. S’il ne fait pas ça, je ne peux pas garantir de la survie de cette histoire !
− Quoi ? Tu veux le laisser tomber ?! À cause de sa mère ?
− Sincèrement… À ce point, je n’exclus rien.