Chapitre 43 :

Ecrit par Maya my'a


Installer temporairement chez Pitter, une semaine plus tard, je voyais Monique faire des allers et retours à l'hôpital. Ses prières, mais surtout, la volonté de Dieu avaient permis à David de sortir de l'hôpital. Il devenait encore plus énergétique...


Monique et David étant hors état de nuire, je me décidais à vaquer à mes obligations.


En effet, je me rendais chez Didier. Dans son corps de garde, à domicile, il travaillait avec un de ses amis d'enfance : Marc ; un notaire dont, beaucoup de successeurs recouraient à ses services pour des affaires d'héritages.

Marc ! Je ne le connaissais pas particulièrement, mais, le voir régulièrement accompagner de Didier, me permettait d'entendre ses éloges, clamés par plusieurs personnes.


Leur dynamisme me motivait à leur soumettre tous les documents signés par George. J'avais une confiance aveugle en ces derniers.


- Je ne perds rien, s'ils agissent autrement que ce, allant dans mon sens. Si Didier me roule en farine, je suis certaine que George perdra tout : parce qu'il lui prendra tout ce qu'il possède. Et c'est mon but.


C'était ainsi que je pensais en lui donnais les documents en mains propres.


-Tu ne peux pas tarder ici ma puce ! Tu le sais !


-Évidemment !


-Je suis désolé ! Tu comprends pourquoi.


Oui ! J'étais de cœur avec lui, étant le domicile où il vivait avec sa femme et son enfant.


-Parfaitement ! Et je le respecte. Cette enveloppe contient la dernière pièce du Puzzle.


-Tu es efficace madame !


-Je le confirme ! Appuyait Marc souriant.


-Bien petite, je te reçois demain au bureau à 9 heures, confirmait-il mon rendez-vous. Jessica ! Ton désir sera satisfait, dans notre intérêt à tous. Ajoutait Didier avec une grande assurance.


-L'heure me convient ! J'y serai sans faille.


Mon but était le même : dans la réussite de mon projet, et dans l'échec de ceci.


Didier était un vrai professionnel. Tout étant presque prêt pour annoncer à Monique la bonne nouvelle. Grace à ses compétences et ses relations, je nous rendais justice. Cette tâche n'avait pas été facile. Mais comme George s'était fait beaucoup d'ennemis dans la ville, ses détracteurs devenaient mes alliés. Par exemple : Didier.


George avait sorti sa mère du foyer, en menant un combat contre son père, qui fut son ami d'enfance. Didier n'étant qu'un adolescent en classe de seconde.


De ce fait, George s'était servi de ses relations pour faire incarcérer son ami. Ce dernier avait, injustement, écopé une peine de sept ans d'emprisonnement pour une affaire de pièce d'identité. Il avait rendu l'âme, deux mois après sa sortie de prison. En son absence, George s'était accaparé de ses biens.


Cependant, l'ogre avait eut une relation avec sa femme qui, naïvement, s'était jeter dans ses bras, aveuglés par les petites marques d'attentions qu'il lui montrait, alors même que son ami croulait en cellule.


Lorsqu'il avait réussi à s'emparer des maisons et des terrains laissés par le défunt, il avait vendu tous ses biens, récolter l'argent, puis abandonné la veuve et les orphelins pour refaire sa vie. La petite famille n'eut personne pour leur sortir de ce gouffre.


Didier le plus grand gardait le souvenir de ce traumatisme. Voilà d'où venait la belle petite fortune que George défendait jalousement. Il s'était servi de la naïveté de la mère de Didier pour construire sa vie financière. C'était l'une des raisons pour laquelle il cachait à Monique, qu'il était le propriétaire de la maison qui nous abritait. George cachait à Monique qu'il avait un terrain, et autres biens.


Didier, comprenant la provenance de ces biens, n'eut pas de mal à me proposer son aide, outre, le fait que nous soyons amants.


Le jour suivant, comme convenu, je me rendais sur son lieu de travail.


Assit,  derrière son bureau, je m'approchais de lui avec un large sourire.


-Tu es tout beau !


-Toujours dans mon jus ! Ma petite.


-La sève ne cesse jamais de couler sur un arbre frais.


-Mon petit cerveau toujours dans ses baskets. Prends place ! M'invitait-il à prendre mon aise.


-Merci ! Merci !


-Marc rejoindra dans une petite demi-heure.


-Super ! Où en êtes-vous avec les documents ?


-Le travail est fait ! Les documents sont authentiques. Il ne pourra pas s'en sortir sauf s'il accepte de passer par toutes les procédures odieuses qui le fatigueront avant même de se défendre.


-Nous l'avons enfoncé au fond du feu, ricanait, Marc s'approchant derrière moi.


-Et s'il passe par une procédure au tribunal ?


-Il ne risquerait pas avec ses nombreux démêlés avec plusieurs juges, répondit Didier.


- Il pourra se prendre un bon avocat...


- Notre corps est sauvagement solidaire, argumentait Marc souriant, tenais mon épaule.


-Tu as joué ta partition. Laisse nous faire la nôtre.


-Hum ! Soupirais-je peu convaincu.


-Dors, tranquillement, ma petite Jessica. Me convainquait, Marc.


-Je ne peux échouer dans cette mission. Sinon mon père reviendra, lui-même agir. Dit Didier.


-Si vous le dites...


-Ma petite... Pose-le cœur, m'apaisait Marc sûr de lui.


-Félicitation ! Ma puce. Acclamait Didier. Les documents sont là, me tendait-il le dossier.


-Tu as fait un travail non-négligeable... Merci mon très cher ami. Merci à vous !


-Ou plutôt mon cher amant, plaisantait Marc.


-Vous méritez le bonheur ta mère et toi. Je me suis promis de protéger la veuve et l'orphelin. Jessica ! Ne baisse jamais les bras lors d'un combat.


En se suivant, ils me laissèrent chez Pitter.


(...)


Comme une reine, j’entrai, dans notre nouveau lieu d'hébergement, avec fierté, et la forte sensation d'avoir accompli une grande mission. J'étais plus détendu. Monique m'accueillait mécontente du fait de mon absence au dîner.


-Jessica ! Daigne-toi de faire bonne impression ! Tu n'es pas chez toi ici, blâmais tante Priscilla.


-Laisse-la ! Je ne parle plus. De toute façon, nous serons bientôt de retour chez George.


-De retour chez George, sans lui Monique !


-Jessica !


-Monique ! Tu peux dès aujourd'hui danser et sauter de joie.


-Tu penses que cette maison m'appartient ? Raison pour laquelle tu te permets les multiples sorties ?


-Non ! Mais tu peux retourner chez toi ! L'ancien domicile de George.


-Petite écervelée... Murmurait, Monique.

Muette