Chapitre 42 :

Ecrit par Maya my'a


Le médecin revint à pic lorsque le silence vint un instant. Tante Priscilla se rapprocha de lui.


-Il s'en sortira ? Docteur, dites nous quelque chose, pardons, s'inquiétait tante Priscilla.


- Il ne mourira n'est pas docteur ? S'il vous plaît. C'est mon petit frère le seul.


- Nous essayons d'écarter cette éventualité ! Si, et seulement, si son foie n'est pas endommagé. Il s'agit d'une quantité importante d'un médicament pris par un enfant...


- En enfant très fragile ! Eh George ! Monique et ses enfants ont commis quels péchés ? Parlait, tante Priscilla.


Le médecin prit congé de nous. Entre temps tante Priscilla aidait Monique à tenir débout pour libérer la chambre. Moi par contre, discrètement, je courais vers la chambre de George.


- Pourquoi tu as voulu tuer David avec des somnifères ? Soucier !


-Jessica ! Tu es venu me voir après m'avoir laissé en érection, tout nu dans le salon...


-Oui ! Je voulais te tuer, et là, je suis revenue t'achever. Sale fils de pute.


- Essaie et j'appelle la sécurité... Dit-il faiblement.


-Ne danse pas si vite. Tu te crois en Europe, c'est ça ? Tous ces boutons sur ton lis ne fonctionnent pas. Ils ne te serviront pas.


J'arrachais brutalement sa perfusion.


-À l'aide !


-Crie plus fort si tu veux. Personne ne t'entendra. Tu as expressément donné ces gélules à David pour qu'il s'en dorme...


-Je ne sais pas de quoi tu parles ! Et puis, je fais ce que je veux dans ma maison.


- Hum ! Cette maison est à Monique. Psychopathe !


- Cette maison n'est pas à Monique... Elle est à moi !


-Ah, oui ?


-Petite vermine...


-Monstre ! Tout le monde sait que tu as voulu tuer David.


Je lui donnais un coup aux couilles. George hurlait de douleur.


-Je vais te tuer ! Jessica.


-Cela ne risque pas d'arriver. Salope.


- Profite de ma faiblesse, petite pute. Je vais te récupérer en sortant.


-Non, toi profites ici ! Mange et dors bien...


Le salop s'était même fait interner dans une chambre VIP.


- Tu ignores qui est en face de toi. Demande à ta pute de mère. Elle en sait quelque chose...


Je cherchais le moyen de l'enregistrer. Mais je ne savais pas comment m'y prendre...


-Si même à mon propre fils, je lui ai empoisonné avec des somnifères et autres médicaments pour, non seulement, couper le lien avec ta mère, et surtout, pour bien te baiser toutes les fois que j'ai voulu te prendre, ce n'est pas à toi, une petite pute de l'espace des rats, dont j'aurai pitié.


Je savais qu'il était à l'origine du mal de David. Cette révélation me maintenait immobile devant lui, les larmes plein aux yeux.


-Tu me dégoûtes...


Il riait avec un rire de diabolique.


-J'étais obligé ma petite conne ! Je n'allais, en aucun cas, permettre, que ce bâtard m'empêche de te baiser ; de baiser cette chienne qui te sert  mère, et toutes les femmes du dehors, que je considère mieux que ta mère. Qui va me l'interdire dans ma propre maison ? Vous êtes mes esclaves. Sans moi, vous serez déjà sous terre.


Je réalisais son sadisme à 90°.


-Immonde.


-Préparez vos bagages, car je vous mettrai à la porte, sans aucune affaire. Juste avec vos chiffons, ceux avec lesquels vous mandiez dans les rues.


-Toi, profite à dormir dans le confort de ce VIP. Au fait, sais-tu que tu es impuissant ? Et peut-être stérile ? David est ton fils, mais tu ne pourras plus avoir un autre enfant. Nous viendrons te dire à Dieu bientôt.


-Avant, je te vendrais au plus offrant. Un homme fortuné te prendra comme son objet sexuel avant de t'utiliser dans un sacrifice.


-Je dirais à Monique qui tu es ! Tout le monde aura vent de tes actes malsains.


-Va le dire à qui tu veux ! Personne ne te croira. Monique encore moins. Elle est bloquée entre mes mains.


-Que Dieu te pardonne ! Tu devrais être fou avant. Ta place est dans un asile.


-C'est plutôt toi qui y seras. Lorsque ta mère reviendra à la maison, je l'utiliserai pour qu'elle se débarrasse de toi.


-On verra bien !


Je sortais de là scandalisé, traumatisé. Ma mère s'était mariée avec Lucifer en chair.


(...)


Dans le parking, Monique et le chauffeur de Pitter m'attendaient.


-Bonsoir ! Où est tante Priscilla ? M'adressais-je au chauffeur.


-Où étais-tu ? Elle était obligée de repartir te chercher, répondait Monique, nerveusement.


-J'ai la diarrhée ! Donc...


- Hum ! Jessica ressaisis toi ! Je ne cesse de te prévenir.


Tante Priscilla empressait le pas pour nous rejoindre…


-Eh ! Jessica ! Tu es grave hein. Je suis repartie pour toi. Mais bon, un mal pour un bien. J'ai parlé avec le médecin ; il vient de me rassurer, que l'état de David s'améliore nettement.


-Oh ! Merci mon Dieu ! Mon Dieu, merci, priait Monique à haute voix. Que vais-je expliquer à George à propos de la santé de son fils ? Mon Dieu aide-moi...


-(levant les yeux au ciel) Chauffeur ! Conduit nous chez Pitter. Conduit moins vite ! Merci. L'ordonnais-je comme une cartésienne.


(...)

Muette