Chapitre 43 : La grâce de DIEU.
Ecrit par Les Histoires de Laya
***Tia***
On entend des pleurs de bébé.
P. Liam (nous regardant) : On fait quoi ?
Maman AJ : On prend connaissance de la situation.
Moi : On n’a pas d’autres choix.
Neal (soufflant) : Seigneur !
Je prends la main de mon mari et nous sommes les premiers à
arriver à la terrasse.
On s’échange un regard surpris quand on voit les parents de
Melvina avec un bébé et une valise.
Quand les parents sortent, ils ont exactement la même
réaction que nous.
P. Liam (se reprenant) : M. & Mme OKAYI !
Le père de Melvina se lève, serre la main de P. Liam et nous
salut. Sa mère fait de même mais elle porte le bébé.
M. OKAYI : Je m’excuse tout d’abord de venir chez vous
sans invitation, ce n’est pas correct.
P. Liam : Effectivement ! Et si vous nous
expliquiez la raison de votre venue ?
M. OKAYI (très sérieux) : Comme vous pouvez le voir,
nous sommes accompagnés d’un bébé et vous le savez, la seule personne qui était
enceinte c’est Melvina. Et vous savez mieux que moi les conditions dans lesquelles
elle a pris cette grossesse. Donc, comme vous le voyez, nous avons également
une valise. Je suis ainsi venu déposer cet enfant chez son géniteur car je ne
me vois pas utiliser mon argent pour élever l’enfant d’une fille que j’ai
renié.
Neal et moi on se regarde.
P. Liam : Et donc c’est mon fils qui doit élever un
enfant dont l’origine est douteuse ? Et pourquoi vous avez renié votre
enfant ? Parce qu’elle a une réputation douteuse non ? Alors pourquoi
venir larguer ce bébé chez moi et faire porter le chapeau à mon fils ?
M.OKAYI : Parce que cet enfant est celui de votre fils.
Elle-même, elle l’a dit. Bref, (regardant sa femme) il faut parler
Madame !
L’enfant continue de pleurer, hurler je dirai même.
Sa femme (regard triste) : Il dit vrai, Melvina a dit
que cet enfant est celui de votre fils. Et qu’elle est tombée enceinte après
l’acte qu’elle a posé. Mon mari ne veut pas de cet enfant chez nous, alors nous
sommes venus le déposer chez son papa, car Melvina est en prison, ce n’est pas
le lieu pour élever un enfant et elle n’est pas stable mentalement actuellement
pour le faire.
Neal : Donc votre fille pose un acte digne d’une grande
criminelle, et parce qu’elle n’est pas stable mentalement, moi je dois élever
son enfant et l’imposer à ma femme ? Vous êtes sérieux ?
M.OKAYI (très énervé) : Tu vois la honte que ta
fille me fait vivre ? C’est ça l’éducation que tu lui donnais ? C’est
ça ? (Regardant sa femme)
P. Liam (très ferme) : Avec tout le respect que je vous
dois, vous n’hurlez pas dans ma concession. Non seulement vous venez sans
prévenir mais en plus vous venez crier ? Soit vous parlez calmement, soit
c’est la porte.
Maman AJ pose sa main sur la cuisse de son mari et il se
calme automatiquement.
Mais la tension est palpable sur cette terrasse.
Moi : Qu’est-ce qui vous prouve que cet enfant a été
conçu par mon mari ?
Maman AJ : Je peux voir l’enfant ?
Mme OKAYI : Oui Mme !
Maman AJ prend l’enfant et elle retourne s’asseoir. Quand
elle regarde l’enfant de plus près, je la vois faire une grimace. Je continue
de serrer la main de mon mari en priant intérieurement que ce soit faux.
Seigneur, c’est quel test que tu veux me donner ?
Quand P. Liam pose son regard sur l’enfant, il affiche une
mine que je n’arrive pas à déchiffrer.
Neal (dépité) : Qu’est-ce-qu’il y’a papa ?
P. Liam : Deux secondes fils
Maman AJ (nous regardant) : Neal ?
Neal : Maman ?
Mon cœur bat à 10.000.
Elle ne répond plus, elle calme l’enfant en deux secondes
puis elle décide d’ouvrir sa grenouillère.
Quand c’est fait, elle retourne légèrement l’enfant.
P. Liam : Seigneur Jésus !
Elle nous regarde avec une mine désolée. Neal bondit de sa
chaise et il va voir ce qui les fait réagir.
Neal : Non non non, seigneur, qu’est-ce que j’ai fait
pour mériter ça ?
Moi : Bé, qu’est-ce qu’il y’a ?
Maman AJ (triste) : Cet enfant est bel et bien de cette
famille.
J’ai cru que mon cœur allait s’arrêter et mes larmes ont
commencé à couler quand elle m’a montré le dos de cet enfant et j’ai vu cette
fameuse marque que tous les MAYE portent.
J’ai simplement baissé ma tête et j’ai commencé à pleurer,
j’avais besoin de tout, sauf de ça.
Moi (à voix basse) : Qu’est-ce-que tu me fais
seigneur ? Pourquoi tu permets que les choses soient ainsi snif, elle a
piégé mon mari, ne pouvais-tu pas empêcher cette grossesse ? Mon DIEU
snif, qu’est-ce que je vais faire ?
Je suis toujours entrain de pleurer et mon mari est toujours
en état de choc, les yeux levés vers le ciel.
Son père a la main posée sur son épaule et sa mère porte
toujours l’enfant mais qu’elle a à présent rhabillé.
M.OKAYI : Maintenant vous voyez que c’est votre
enfant ?
P. Liam : Il n’a jamais désiré avoir un enfant avec
votre fille.
M.OKAYI : Ça, voyez-vous M. MAYE, ce n’est pas mon
souci. Mais moi, je n’élèverai pas cet enfant. Cet enfant a un père, bien que
n’ayant pas désiré cela, voilà la situation. Donc, vous avez sa valise ici avec
tous ses papiers de naissance. Il est né il y’a 3 semaines, bonne continuation.
(Regardant sa femme) Tu te lèves et on s’en va.
Je n’ai même pas la force de réagir, mon cerveau est
totalement déconnecté.
Neal : Vous êtes sérieux ?
M.OKAYI : Merci de nous avoir reçu, bonne soirée.
Il tourne le dos et sa femme se lève difficilement en
larmes.
Elle : Gardez bien mon petit-fils s’il vous plait,
snif.
Son mari : Lèves toi on part. Conneries. Et c’est la
dernière fois que je me sens humilié de la sorte à cause de tes enfants.
Elle le suit et nous on reste là, dépassés par la situation.
1h plus tard, nous sommes assis au salon et personne ne
parle.
Moi je suis juste perdue dans mes pensées, je ne sais pas ce
que j’ai fait pour mériter une telle épreuve.
Neal (la tête baissée) : Je suis désolé ma femme, je
suis tellement désolé.
Moi (à peine audible) : Ce n’est pas de ta faute bé, ce
n’est pas de ta faute.
Il pose sa tête sur mon épaule et on reste là. Jusque-là,
c’est maman AJ qui a le bébé entre ses mains.
Maman AJ (brisant le silence) : Tia ?
Moi : Oui maman
Elle : Cet enfant n’a pas demandé à naître, nous ne
pouvons pas l’abandonner sachant qu’il porte notre sang. (Triste) c’est
tellement dommage ce qui est entrain de se passer, mais nous ne pouvons pas
laisser un ange que DIEU a décidé d’envoyer sur terre. Peut-être par le canal
d’une fille mauvaise et inconsciente mais il n’en demeure pas moins que c’est
un enfant qui n’a rien demandé et qui se retrouve là. Notre foi en DIEU ne nous
permet pas de rejeter cet enfant. Neal ?
Lui : Maman
Elle : Tu ne l’as pas désiré mais tu n’as pas d’autres
choix. Ils sont venus déposer, que va-t-on faire ? Jouer au passe-passe
avec un bébé ? Je ne pense pas. On va gérer les enfants.
Je sais qu’elle dit vrai, cet enfant n’a rien demandé, mais
c’est difficile, c’est difficile ce que je suis en train de vivre, ce que mon
mari est entrain de vivre.
P. Liam : Tu n’as pas tort chérie, mais comprends les
enfants, ce qui est entrain de se passer est trop difficile à accepter. Neal,
allons dans mon bureau s’il te plait.
Neal : Ok.
Ils se lèvent et ils montent tous les deux, je reste avec ma
belle-mère.
Moi : Maman, j’ai mal, j’ai tellement mal.
Elle : Je sais mon bébé, mais cet enfant n’a pas
souhaité naître dans ces conditions.
Moi : Je ne pense pas réussir à l’élever.
Elle : Viens t’asseoir près de moi.
Je vais m’asseoir près d’elle.
Elle : Le cœur que DIEU a mis en toi, tu n’imagines pas
à quel point il est grand et a quel point il peut aimer. Regarde cet
enfant !
Je le regarde avec difficulté.
Elle : Qu’est-ce que tu vois ?
Moi : Snif, les traits de mon mari.
Elle : Alors, pense uniquement à ça quand tu le
garderas, oublie cette fille, pense à l’amour que tu as pour ton mari et la
ressemblance que tu vois quand tu regardes cet enfant. C’est ce qui te fera du
bien. Et tu sais ma fille, DIEU sait comment il fait ses choses. Accepte
simplement ses plans, il finira par te bénir aussi avec une criée d’enfants.
Pour l’instant, occupe-toi de celui qu’il a décidé de mettre sur votre chemin.
Moi : Comment tu fais pour toujours penser ainsi ?
Elle : Je ne saurai te dire ma fille, mais c’est mon
cœur qui est ainsi. Tu veux le porter ?
Moi (retissante) : Non, garde-le.
Elle : Allez !
Elle pose l’enfant sur mes cuisses et je reste là. Il me
regarde, je le regarde aussi et il ressemble à mon mari comme deux gouttes
d’eau. Tu prends la photo de Neal lorsqu’il avait un mois, tu mets à coté de cet
enfant, tu vas croire que c’est la même personne.
Ah seigneur, tu m’auras vraiment éprouvé.
***Neal***
Papa (face à moi) : Fils ?
Moi : Oui père
Papa : Je crois qu’il n’ya pas de choix.
Moi : C’est ce qui me tue papa. Est-ce qu’on mérite de
vivre ça ?
Papa : Non ! Mais c’est la vie. On n’y peut rien.
Moi : Je ne pourrai pas aimer cet enfant papa. Sa mère
me dégoute.
Papa : Tu apprendras alors à dissocier l’enfant de la
mère, car cet enfant te ressemble comme deux gouttes d’eau.
Moi : Papa, je voulais juste des enfants avec ma femme
et voilà où je me retrouve. Je suppose que Tia a encore plus mal que moi.
Papa : Bien sûr mon fils, mais vous y arriverez.
Moi : Hum.
Papa : Par contre, je voulais te dire autre chose.
Neal, si vous élevez cet enfant, Melvina renoncera à ses droits et ça, qu’elle
le veuille ou non. Car je trouve ça trop facile de faire subir tout ça aux gens
et après revenir comme si de rien n’était réclamer quelque chose. Si ta femme
accepte d’éduquer et de prendre cet enfant, il vous appartiendra à vous. Déjà,
dans les papiers qu’ils ont déposés, il n’ya pas d’acte de naissance, cet
enfant n’est toujours pas déclaré. Donc on devra le déclarer. Maintenant,
concernant vos droits, quand vous serez prêts pour cette procédure, je paierai
moi-même l’avocat pour qu’on aille à la justice pour que vous ayez les pleins
droits sur cet enfant.
Moi : On en reparlera quand Tia décidera.
Papa : Ok.
Moi : J’ai hâte de voir ma femme enceinte.
Papa : Ça ne tardera pas. DIEU sait comment il fait ses
choses.
Moi : Effectivement.
Nous sommes redescendus et j’ai trouvé ma femme avec
l’enfant sur ses cuisses, elle le fixait intensément.
Je suis resté debout à l’observer.
Maman (la regardant) : On monte, je vais te
montrer comment lui donner le bain.
Je ne sais pas ce qui s’est passé en mon absence mais je
fais confiance à ma mère et ma femme, elles sont des personnes suffisamment
sages.
Elles montent et moi je m’assois avec mon père.
Nala (entrant) : Boooonsooooir !
Elle fait la bise à son père et elle termine par moi.
Elle : Pourquoi ces mines ? J’ai loupé un
truc ?
Moi : Melvina a accouché !
Elle : Et puis après ?
Moi : Il est né de son acte.
Nala : PARDON ?
Papa : C’est ce que tu as raté.
Nala (la tête entre ses mains) : Neal oh.
Qu’est-ce-qu’on a fait pour mériter ça ?
Moi : Je ne sais pas ma sœur.
Nala : Non mais c’est très grave Neal. Et quelle est la
conduite à tenir ?
Papa : Ils nous ont largué l’enfant cet après-midi en
se dédouanant totalement.
Nala (écarquillant les yeux) : Que dis-tu père ?
Papa : Ah maman, c’est la situation actuelle.
Nala : Ma femme est où ?
Moi : En haut avec maman.
Nala : Je n’imagine même pas comment elle se
sent ! (Me regardant) Neal, cette Melvina c’est la pire erreur de ta vie
bro.
Moi : Je ne te le fais pas dire. J’aurai dû rester
célibataire et connaitre uniquement ma femme.
Nala : Je te jure. Bref, je monte la voir.
Elle prend son sac et elle monte. 2 minutes plus tard elle
descend avec un visage dépité.
Nala : Et il te ressemble comme deux gouttes d’eau.
Akié seigneur Jésus. Non Melvina, j’ai envie de casser ses dents quoi.
Papa : Là là, je n’allais même pas t’en empêcher.
Je les regarde discuter et je ne dis plus rien.
Nala est fâchée et son père parle avec elle, moi j’attends
ma femme.
***Tia***
On termine de rhabiller l’enfant après qu’elle m’ait montré
comment faire.
Maman AJ : Tu vas t’en sortir ? Ou bien tu veux
que je vienne donner le bain chaque matin et chaque soir ?
Moi : Hum je ne sais pas. Tu peux venir demain et après-demain
afin qu’on réessaie ?
Elle : Oui oui, pas de souci.
Nous redescendus avec la boite de lait qu’on a trouvé dans
la valise et l’unique biberon.
Elle a fait le lait et elle m’a tendu le biberon.
Je me mets à le nourrir et en même temps je verse une larme,
j’aurai tant aimé que ce soit mon enfant qui soit là entrain d’être nourri par
moi, mais hélas.
DIEU sait comment il fait ses choses.
***Neal***
Moi (la regardant) : Arrête de pleurer bébé s’il te
plait.
Je vais m’asseoir près d’elle et j’essuie ses larmes, je
sais qu’elle est mal et ça me brise le cœur.
Elle continue à donner le biberon et intérieurement je me
dis que j’aurai tellement aimé que ce soit notre bébé à nous deux et non pas ce
qui se passe actuellement.
Mais que faire d’autre ?
J’essuis ses larmes et quand elle termine on rentre chez
nous. Non plus à deux mais avec un bébé de 3 semaines.
Cette nuit-là, mon père a demandé à ma mère de venir dormir
chez moi afin de nous aider. C’est ce qu’elle a fait. Et une nuit s’est
transformée en une semaine où elle nous montrait comment faire.
Après une discussion avec notre pasteur, il nous a tenu les
mêmes propos que ma mère et nous a simplement dit d’accepter ce qui se passe et
garder cet enfant qui n’a rien demandé à personne.
On a fini par le déclarer avec mes papiers et ceux de sa
mère.
Eden MAYE a un mois actuellement.
***7 mois plus tard
***Tia***
Ces 7 derniers mois n’ont pas été faciles, mais je peux dire
que j’ai été forte.
Elever un enfant qui n’a jamais été voulu ? C’était
difficile au début, j’en ai pleuré parfois à m’en bousiller le moral. Mais vous
savez, à force de prière, le cœur ne peut que s’apaiser et aujourd’hui je
prends ce rôle à cœur.
Neal a encore eu plus de mal que moi, car moi c’était dans
les deux premiers mois, mais lui, jusqu’au cinquième mois d’Eden, il n’y
arrivait clairement pas.
Mais aujourd’hui je peux dire que les choses commencent à
aller mieux.
Faut dire que j’ai des soutiens de taille, mes petites
sœurs, Annick, Roger et mes parents d’amour (P. Liam et Maman AJ).
Le cas de Yasmine, je vous en parlerai plus tard mais sachez
que les choses se dénouent petit à petit. On se voit toujours en cachette pour
ne pas éveiller les soupçons mais sous peu, ce connard sera sous les barreaux.
Ce qui est dommage, c’est que Yasmine soit encore exposée à lui mais d’ici peu,
tout ça va finir.
Un autre cas aussi, Nadine. Il parait qu’elle perd
totalement le réseau, d’après les dires de Yasmine, elle est enfermée à la
maison car elle se comporte très bizarrement, comme une folle.
En tout cas, je considère que tout son désordre se retourne
contre elle, quand on pactise avec le diable, on ne peut s’attendre qu’à ça.
Moi je suis toujours dans la prière avec mon mari et je sais
que le seigneur nous a déjà béni (sourire). Mais laissez-moi d’abord faire la
surprise à mon mari.
Neal (me serrant) : Tu m’as manqué ma petite
femme.
Moi : Toi aussi bébé.
Il rentre à peine de mission, il y est allé pour une
semaine.
Neal (touchant mes seins) : C’est moi ou ils ont pris
du volume ?
Moi : Lol, vu à quel point je mange, c’est clair que je
grossis.
Neal : Huuum, non bébé tourne toi d’abord.
Je me retourne et il déboutonne ma chemise pour mieux
regarder.
Lui (appuyant légèrement) : Je te jure que tes seins
ont pris du volume bé.
Moi : Donc ?
Lui (les yeux brillants) : J’ai ma petite idée mais je
croise les doigts.
Moi : Pas de faux espoirs chéri pardon. Attendons le
moment où ce sera vraiment présent. En plus j’ai vu mes règles le mois passé,
là j’attends les prochaines.
Lui : Bon on verra bien mais occupe-toi d’abord de moi.
Moi : À vos ordres chef.
Je ne vous raconte pas (tirant la langue) je me suis occupée
de mon mari comme il se doit en tout cas.
Neal : Bébé, je te jure que y’a un truc qui est… Je ne
sais pas comment t’expliquer mais c’était différent.
Moi : Différent comment ?
Neal : Je ne peux pas expliquer mais tu es différente.
J’ai simplement souri et j’ai posé ma tête sur sa poitrine.
Le lendemain matin, je me suis levée tôt, j’ai nourri Eden puis
j’ai préparé la table du petit déjeuner de mon mari.
J’ai pris une boîte où j’ai mis mon test de grossesse et des
chaussons de naissance. J’ai emballé tel un cadeau.
Neal (entrant dans la salle à manger) : Bonjour mon
amoureuse.
Moi : Bonjour chéri.
Il dépose un bisou sur le front d’Eden qui lui est tout
excité comme s’il savait ce qui allait se passer.
Il prend place au bout de la table et je m’assois aussi.
Moi (lui tendant la boîte) : Un petit cadeau pour mon
tendre !
Neal (ravi) : Je suis gâté ! Merci ma femme (me
faisant un bisou)
Je me retiens vraiment de pleurer, mais je ne tiens pas
longtemps, je suis trop émue.
Neal : Pourquoi tu pleures chérie ?
Moi : Ouvre la boite bébé
Il détache le fil et quand il ouvre la boîte
Neal : Dis-moi que c’est pas une blague ?
Moi (pleurant) : Non bébé, je suis enceinte.
Il a directement fondu en larmes.
Neal : Merci ma femme snif, merci pour tout. Merci mon
DIEU, merci d’avoir accepté mes prières.
Il se met à genoux devant moi et il pose sa tête sur mon
ventre.
On pleure tous les deux, la grâce de DIEU nous a localisé.
Eden : Youbyouuyouu
Moi : Oui mon bébé, tu seras grand frère.
Neal : Je t’aime ma femme, je t’aime plus que tout au
monde.
Moi (émue) : Je t’aime aussi bébé.
Eh oui, je suis enceinte de deux mois, mon bidou ne se voit même
pas un peu mais j’ai fait le test quand j’ai vu que mes règles ne venaient pas.
Et là j’ai eu une belle surprise. Ce jour j’ai pleuré comme
une madeleine et j’ai remercié l’Eternel car il m’a fait grâce.
Je prie DIEU que tout se passe bien afin que dans 7 mois
je donne naissance à mon premier bébé.
Merci mon DIEU.