Chapitre 43: Victoire.
Ecrit par Benedictaaurellia
Ainara.
À l’Amen final, j’ouvre les yeux et je constate que tout le monde en fait autant. Edmund qui avait perdu connaissance avant les prières émerge de son état d’inconscience.
Par terre un peu à l’écart de notre groupe, Sabine et celles de ses acolytes qui n’avaient pas pris la fuite, gisaient inconscientes. Je n’ai pas peur pour elles. Elles reviendront à elles bien assez tôt.
Il faisait presque jour. Le soleil commence à se lever. En témoigne, les lueurs orangées qui zèbrent les nuages. Un nouveau jour se lève.
Je me lève et m’approche d’Edmund.
Moi : Comment te sens-tu ?
Edmund : Un peu secoué mais, ça va. Je me sens beaucoup plus léger. Et toi ?
Moi : je vais bien. Le Seigneur a combattu pour nous. Il nous a donné la victoire.
Je souris.
Gloire à Dieu.
Tous les liens ont été coupés.
Je vais ensuite vers les autres. Personne n’a rien. Tout le monde est en pleine forme.
Voici la victoire de notre Dieu.
Tandis que nous, nous sommes indemnes, nos ennemis gisent à terre.
Il n’a pas menti. Il a tenu sa promesse, notre Dieu.
En ce jour où nous l’avons invoqué, il nous a exaucé, il nous a rassuré, il a fortifié nos âmes. Psaume 138 : 3.
Nous avons placé notre confiance en Lui et notre Dieu nous a secourus. Il nous a délivrés de la main de l’oiseleur qui s’affairait à nous détruire.
Il est vraiment puissant.
À part lui, point d’autres Dieu.
Puissance, honneur et louange lui soient rendues dans les siècles des siècles.
Que toute la gloire lui soit rendue éternellement.
Je m’approche de papa pour lui demander ce que nous devons faire des dames qui étaient inconscientes.
Moi : Papa, les dames là, on fait comment ? Doit-on les emmener à l’hôpital ?
Seb : Toi-même tu sais qu’on ne pourra rien pour eux là-bas.
Jessica : Ne t’inquiète pas pour elles. Tu sais qu’elles ont eu le salaire de leurs péchés. Elles reviendront à elles bientôt.
Anonyme.
(Pendant qu’ils discutaient, Ruth, étant comme mue par une force invisible, s’était approché des femmes en question.
Elle promenait ses regards sur elles, et quand elle vit le visage de Sabine, elle poussa un grand cri)
ARHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!! OH !! Mon Dieu !!
Elle attrape sa poitrine et tombe dans les pommes.
À son cri, eux tous se sont approchés d’elle. On la transporta et on l’emmena dans le salon ou on l’allongea dans un canapé.
Eux tous se demandaient ce qui se passe encore. Était-ce encore un coup de Sabine ? On ne dirait pas. Cette dernière est toujours inconsciente.
Pourquoi alors cet évanouissement ?
Qu’est-ce que cela cache encore ?