CHAPITRE 44

Ecrit par kony ariane

Chapitre 44

Kenneth Sossou

Je n’ai qu'une seule envie c'est de rire. Cet homme est un rigolo. La tête qu'il a faite en le voyant est extrêmement drôle. Pour encore plus le dégoûter je lui lance un sourire.

-merci de nous recevoir. Sarah, tu vois qui se joint à nous ? Monsieur Bello

-Kenneth…

-quoi ? Monsieur Bello, vous êtes un tenace. Sarah est en couple, mais vous avez eu la magnifique idée de l’inviter en week-end dans un autre pays. C'est une insulte pour moi. Seriez-vous entrain d’insinuer que je ne peux pas offrir un week-end à ma fiancée ? Comme vous pouvez le voir, nous sommes là.

-Kenneth !

-Ma chérie reste en dehors de ça s'il te plaît. Bello je vous écoute.Vue que vous semblez être au dessus de tout.

-euh…

-pardon ?

-je suis désolé mais j'avais besoin de tenter ma chance une dernière fois

-c'est encore toi Havre-B ? Venait de dire Sarah

-oui, j'ai besoin de te parler si ton fiancé me le permet. Après tu pourras prendre une décision.

-vous avez ma bénédiction les enfants. Mais avant Sarah appelle Laïa.

  

Evra Bello

J’ai mal entendu où ils se jouent de moi. C'est un couple libertin ? Moi je ne veux pas la partager. Je les regarde à tour de rôle et le salaud à l'air encore plus amusé.

-c’est une blague c’est ça ?

-Sarah ? Où as-tu déniché un homme pareil ? Il est long à la détente. Bon montrez moi ma chambre s'il vous plaît.

Je suis encore plus perdu. C’est ce Kennedy qui vient encore de s'exprimer.

Je regarde Sarah à la recherche d'un secours. Qu'elle dise quelque chose.

-havre-B ? Tu me veux quoi au la fin Evra ? Je croyais que tu l'avais à l'œil et que tu n’hésiterais pas à me détruire si je me mettais au travers de ton chemin ?

--Sarah s'il te plaît. Laisse moi installer ton …

 

Je ne sais même pas comment qualifier cet homme car je suis encore plus perdu.

J'appelle la gouvernante de la maison afin qu’elle le conduise dans une des chambres du bas.

J’avais prévu installer Sarah en haut sur le même palier que moi, mais vue qu'elle est venue avec Monsieur muscle j’ignore comment les choses vont se passer.

En partant avec la gouvernante il lance

-Sarah écoute le qu'on en finisse. Ça devient chiant la tête qu'il fait.

Il se prend pour qui à me narguer ainsi.

-ma chambre est où ? Venait-elle de me demander.

- suis-moi s'il te plaît.

Je ne sais plus comment aborder la chose. Je me suis entraîné plusieurs fois. Il m'a fallu voir l'autre là derrière elle pour que tout s'envole.

-la maison est très belle.

-heu merci, enfin oui elle l'est. C'est ici. Attend que je te fasse découvrir. Tu as la plus belle vue et la plus grande des chambres.

-c'est magnifique. Tu n’avais pas besoin de te donner tout ce mal tu sais

-tu mérites mieux et j’avais besoin de te voir loin de tout, mais…

--je suis venu avec une partie du tout

-ce n'est pas ce que j'ai voulu dire

-est-ce opportun que je reste ici, enfin que nous restions ici ?

-Il y a suffisamment de place pour tous …

--je ne peux pas me disperser, pas maintenant

-nous donner une chance ce n’est pas se disperser. Aimes tu ce Kenneth ?

-Evra, c'est compliqué. Je ne dirai pas que je t’ai oublié j'ai appris à vivre sans toi

-ne dis pas ça, tu sens toute cette tension ?

-je, je ne vois pas de quoi tu parles.

-bébé, tu me manques. Je suis fou de toi. J'ai été dupé. Nous l’avons tous les deux été.

-et que proposes-tu ?

--pourquoi es tu venu avec lui ? Vous êtes un couple libertin ?

--pardon ?

  


Sarah Johnson

Je m'attendais à tout sauf à ça. Nous un couple libertin ? Kenneth et moi ensemble à prendre du plaisir ailleurs avec d’autre ? Il est sérieux lui ?

-J’aurais cru que tu connaissais tout de moi…

--c'est que je ne sais quoi penser

-et c’est ce que tu as trouvé à dire ?

--mais il a dit que nous avons sa bénédiction alors que vous êtes ensemble.

-qui es tu réellement et que veux-tu de moi ?

-Evra Bello et je t’aime comme jamais et je ne demande qu’à t’aimer jusqu’à la fin de mes jours

 

Je lis de la sincérité dans ces yeux, mais pour être franche en sachant que la tête est mise à prix je ne puis le laisser aller. C'est trop me demander. Je pourrai le mettre en danger lui aussi.

-Dis quelque chose Sarah je t'en supplie

-je croyais t'avoir perdu…je t'aime aussi mon nénuphar.

 

Je le vois venir vers moi et je sens mon cœur battre la chamade. J'ai peur mais à un point. Il prend mes mains qu'il baise à tour de rôle. Il est tout contre moi et me pose un baiser sur les lèvres. Tout mon corps frémit, un peu comme après avoir danse la Lambada. Je ne sais que faire. Je viens de recevoir mon premier baiser. Un peu comme dans les contes de princesse. Je me surprends à ouvrir les yeux. J’ignore à quel moment ils se sont fermés. Ma bouche est restée ouverte. Voudrais-je un autre baiser ou essayais-je de respirer par la bouche ? Une chose est certaine j'ai le souffle coupé. Il me regarde dans les yeux et je vois son visage briller de mille feux. C'est comme une espèce de rêve éveillé qu'on prend plaisir à savourer.

Il a toujours ce regard qui commence à me mettre mal à l'aise. Devrais-je dire quelque chose ? Devrais-je faire quelque chose ? J'aurais dû écouter les conseils de Sophie lorsqu’elle essayait de m’expliquer comment donner un baiser inoubliable. Tout ce que je me souviens, c'est qu'elle a dit a la fin de son long récit. Il faut y mettre du cœur.

Mon cœur est complètement chamboulé. Sa tête se rapproche à nouveau hésitante. J'avance aussi la mienne et nos lèvres se rencontrent à nouveau. C’est un feu d’artifice. Je suis sur un tapis volant je crois. Je me sens tellement légère que mes lèvres et ma langue semblent se mouvoir au gré d'un doux vent.

Notre baiser semble avoir arrêté le temps. Il semble avoir anéanti toutes les angoisses, toutes mes craintes, toutes mes peines. J'ignorais qu'un simple baisée pouvait faire ressentir tout ça.

Le souffle court nous nous arrêtons de concert

-c’était magique

Mon Dieu c’est moi qui viens de dire ça. Il le regarde et je me sens fondre. J'en ai envie encore. Je crois que je pourrais passer toute la vie rien qu'y l’embrasser.

Nous sommes debout au milieu de cette vaste chambre et rien n’existe à part nous. C’est ce que je croyais lorsque j’entends de grands coups frappés à la porte.

-pitié ne faites pas de bébés, pas maintenant c'est trop tôt.

Je le dégage de lui comme un enfant pris sur un forfait. Je vais ouvrir et l'indélicat de Kenneth s’incruste sans gêne aucune. j'ai un peu honte de la situation.

   


Evra Bello

Je réalise les évènements qui viennent de se passer. Elle a dit qu'elle aime Nénuphar, donc moi et elle a répondu à mon baiser. Elle m'aime. Sarah même moi. J'ai envie de le jeter dans les bras de Monsieur muscle et de lui crier bien au fond de son tympan que Sarah même moi.

-désolé nous discutions

-vraiment Sarah d’où as-tu sorti ce nigaud ? Bello, vous discutiez ? Ok tu as un peu de rouge à lèvres sur la bouche. Il y en a juste un peu

Je passe rapidement ma mains sur mes lèvres et le connard rigole de plus belle.

-il est con ce Bello, il n'y a rien et moi j’ai ma réponse.

 

Décidément celui là je ne l’aime pas.

--Kenneth soit sympathique avec lui s'il te plaît. Venait de dire Sarah

-impossible je ne lui fais pas confiance et je n’aime pas sa tête.

-heureusement que les sentiments sont partagés

-bon arrêtez ça. Nous sommes appelés à cohabiter et plus si affinités

 

J'ai cru que mes yeux allaient sortie de leur orbite. Comment ça cohabiter et plus si affinités. Ils sont libertins c’est clair. Moi je ne bois pas de cette tasse. Face à la surprise, tous les deux se marrent et finissent par se donner une tape dans la main.

Non c'est trop pour moi. Ils se jouent de moi et se foutent de moi sans gêne en ma présence. Avec toute la force du monde ;

-et qu'est ce qu'il y a de si drôle ?

-mec détends toi. Sarah est protégée. Je veille sur elle à cause des hommes en ton genre. Tu n'as pas intérêt à lui briser le cœur maintenant que je suis là. Je pourrais te briser le tien et je parle au sens propre. Tu n’aimerais pas voir ton cœur hors de sa cavité. Ça pourrait être la dernière chose que tu verras

Il vient de me menacer. Il est sérieux. J’ai vu dans ses yeux cette lueur malsaine qu’on les assassins dans les films.

S’adressant toujours à moi.

-maintenant que les choses sont claires. Aurais-tu un téléphone Bello ? Nous avons deux coups de fils à passer.

 

Je regarde Sarah qui me lance un regard qui peut vouloir dire désolée, puis je regarde la brute.

-ton téléphone

Je le lui tends sans aucun commentaire. J'allais sortir de la chambre lorsqu’il s'adressa à moi à nouveau.

-Bello !

Je me retourne pour le regarder durement

-un ami à moi pourrait passer dans la soirée. J’espère que ça ne gêne pas.

-puisse  que vous êtes là, ne vous gênez pas

-je n'y comptais pas t'inquiète

Je les laisse et vais dans ma chambre. C’est la porte en face de celle de Sarah.

 

DU TCHAT À L'AMOUR