Chapitre 44 : il faut que je te parle

Ecrit par afi92


Dans le bureau de Mr KOUESSAN…


Bernard


Mais comment est ce possible ? J’ouvre la porte avec précipitation et lance un regard remplit d’ incompréhensions à papa.


Moi : papa, rosine est enceinte.


Lui : (laissant tomber son verre de whisky) Quoi ? Je n'ai pas bien entendu, tu peux répéter stp ? (faisant non de la tête) Rosine est quoi ? Non, non, et non. Ce n’est tout simplement pas possible. Comment Rosine peut-elle tomber enceinte ? (jetant son téléphone contre le mur) À croire qu’a chaque fois qu'on résout un problème un autre vient prendre place. 


Moi : vraiment moi-même, je suis dépassé par la nouvelle. Si cet enfant voir le jour s’en est finit pour nous, il n’y aura plus rien à faire. Je suis assez triste et désolé pour Rosine, mais faut qu’on trouve un moyen pour lui fait Perdre lé bébé. J'ai jamais compris pourquoi tout doit tourner autour de la vie de Rosine, le pacte repose trop sur elle. 


Lui : (reprenant son calme) oui bernard, on a intérêt à trouver une solution et le plutôt serait le mieux. Pour le moment, il faut qu’on lève tout soupçon dans la tête de Rosine mon ami le colonel va passer avec le dossier sur David. Ensuite, on verra ce qu’on doit faire pour lui débarrasser de cette maudite grossesse, je ne regrette même pas une seconde d’avoir tué cet imbécile de David, tsip. 


        Et il faut l’éloigner de Nina, si ce n'est pas qu’elle avait ce truc, je l’aurai déjà fait disparaître vu l’impact qu’elle a sur Rosine. Mais ce qu’on va faire, on va la laisser partir au village en attendant que la situation se calme un peu ici. elle nous servira après. Mon fils l'obscurité ne fait pas de cadeaux, c'est pour ça, on doit prendre la tête pour être un peu en paix. Il le faut par tous les moyens. 


Moi : oui, c’est mieux qu’elle parte finalement elle va finir par tout faire foirer. La réunion générale est dans quelques mois. Nous n’avons pas le temps faut qu’on fasse sortir Rosine du pays au plus vite pour mieux sceller son esprit.


Lui : oui, j’ai déjà pensé à tout (riant comme un fou à gorge déployée) je suis confiant mon cher fils rien, absolument rien ne pourra m’empêcher de prendre la tête de la loge et de nous hisser au sommet de la puissance et de la richesse. Personne et s'il advenait que quelqu'un ose, c’est la tombe qui lui souhaitera la bienvenue.


Moi : (me dirigeant vers le bas et nous servant deux verres de whisky) ça je n’en doute pas papa, tu es le plus rusé.(je lui tends le verre qu’il prend avec le sourrire) au pourvoir ( levant mon verre)


Lui : au pouvoir.


( la servante faisant son entrée)


Servante : monsieur, vous avez de la visite, il dit, de vous dire juste que c’est le colonel.


Papa : (avec un air joyeux) oui faite le venir à mon bureau maintenant tu peux disposer.


Moi : mais papa, tu ne trouves pas que c’est un peu trop vite. Rosine est déjà sous le choc, c’est ce matin elle vient de prendre conscience que son mari est vraiment mort et on va lui ajouter encore une si mauvaise nouvelle en même temps ? 


Lui : oui mon fils plus la douleur sera grande, plus la haine s’installera à grand pas et avec une grande intensité. Alors je crois que c’est le meilleur moment qui puisse exister et avec un peu de chance elle fera une fausse-couche qui sait ?


( Le colonel faisant son entré dans le bureau. )


Papa : (ouvrant grandement ces bras) ah mon vieil ami, comment tu vas ? 


Le colonel : (le prenant dans ces bras) mon cher, je vais comme un petit poisson dans l’eau. Tu ne vois pas que je ne fais que grossir ? Le pays me va très bien, apparemment chez toi également. (se tournant vers moi) Mon fils comment tu vas et la famille ? 


Moi : (souriant) je vais bien monsieur, on va tous bien.


Papa : (lui montrant une chaise du doigt) trêve de bavardages, on discutera des détails après tu as un truc pour moi ? 


Le colonel : (se raclant la gorge) non mais j'ai trouvé bien plus que tu ne peux l'imaginer. Tu seras bien surpris par ce que j’ai appris sur ton gendre. 


Papa : (surpris de même que moi) ah oui ? Comment ça surpris ? Je ne te comprends pas vraiment. Viens-en aux faits.


Le colonel : imagine-toi que ton fameux gendre en fait est un enquêteur d'une cellule secrète du gouvernement. (on écarquille grandement les yeux.) Et oui mon cher, tu as bien entendu ton gendre n’etait pas ce qu’il avait dit était. Maintenant, je ne sais pas vraiment sur quoi, il enquêtait, j'ai creusé partout, mais c’est comme si ces activités n’existaient pas. Il n'y a aucune archive absolument rien sur ces missions. Ce qui me laisse perplexe sur ce que tu m’as demandé. 


Si nous montons un dossier sur la tête de David qui je suis sûre n’est pas son vrai nom, il se peut que nous réveillions la curiosité de la cellule.


Papa : (tapant très fort sur la table) mais putain de merde, c’est quoi cette histoire ce petit salop nous a bien eu. Tu es sûre qu’on ne peut pas corrompre quelqu’un de la cellule pour savoir vraiment sur quoi il enquêtait ou pour monter le dossier ? Tout ça ne me dit rien de bon.


Le colonel : (remuant la tête) mon Cher Ami, j'ai tout essayé, mais rien. Je n'ai même pas le niveau d’accès pour poser des questions sur la cellule, je risque de me mettre en danger. Je suis vraiment désolé mon cher. 


      Mais je suis étonné que tu n'aies pas eu l'idée d'enquêter sur ton gendre, ce n’est pas dans tes habitudes de laisser ces petites erreurs. Comment ce fait il que tu n’as rien su de son vrai identité ? 


Papa : (silence) j'ai enquêté sur lui, mais je n’ai rien trouvé absolument rien, juste qu'il avait perdu ces parents dans un accident de voiture et des informations sans importance.


Le colonel : (pensif) je comprends, moi-même avec mon grade, j'ai dû vraiment me mouiller pour avoir cette information. Je n’ai même pas réussi à avoir son vrai nom. 


   À vrai dire pour être franc avec toi. Ils vont tout faire pour savoir la cause de sa mort. Si c’était sur toi, il enquêtait alors ils vont passer très vite à l’offensif. Ça ne sera plus dans l’obscurité, ils vont trouver un moyen de te le faire payer et très cher. Même si c'était le contraire, ils vont creuser pour élucider cette histoire. Dans tous les cas, rien ne t'avantage vraiment. Mais un conseil d’ami fait toi discret pour le moment, fait toi oublier.


Papa : (pensif un instant et se mettant à crier comme un fou) merde, merde, mais putain de merrrrrrde. Si je voyais le corps de ce petit imbécile, je l’aurais encore criblé de balles. Vous croyez que ma fille était au courant ? (répondant lui-même)  Je ne suis pas sûre que Rosine soit au courant de l'identité secrète de David.


Moi : et tu comptes le lui dire ? Ou comment ? Puisque si je comprends bien, on a plus de dossiers pour faire passer le mort de David pour un règlement de comptes. Tôt ou tard, Rosine et ces amis vont commencer par se poser des questions sur le pourquoi lors d’un braquage dans un restaurant, ils ont été l'objet du'une course poursuite mener par les braqueurs. Mais également les policiers aussi vont s'interroger, c’est mal barré.



Papa : tu as tout à faite raison mon fils, les choses se compliquent assez pour nous je n'avais pas vu venir cette information le fils de pute à bien joué son jeu. Mais pour gagner en temps, il faut qu’on agisse. Je crois, c’est le plus important, les choses commencent par se foirer, on doit quitter le pays pour un temps. Donc on va se faire le plaisir d'annoncer a ta sœur que son cher imbécile de mari était un menteur.


Le colonel : (se levant de sa chaise) ok bon moi, je vous laisse, je ne veux en savoir plus que je ne sais déjà. C’est mieux pour nous tous. Mon Cher Romaric passe une belle journée.


Papa : merci pour les informations Fred. Je te raccompagne. (lui montant le chemin par la main) 


      Vraiment on est mal barré tout est en train de partir en vrille. Il faut vraiment trouver une solution durable si non de tous les côtés, on risque d’être cerné. Les retours de la loge d’une part et la prison d’une autre part, je ne veux même pas l’imaginer moi Bernard KOUESSAN en prison, je préfère encore mourir ou me promener nu dans les rues au moins la folie va me faire oublier les critiques des gens. 


Au même moment dans la chambre de Rosine....



Rosine


Je me sens vide comme si plus rien n’avait de l’importance à mes yeux en même temps, je pense à tout ce que Nina vient de me dire et à ce petit être qui grandit en moi. Cet enfant n’a rien de normal, j’ai perdu ma faculté d'avoir un enfant quand j'ai donné mon accord de faire partir de la loge, toute la famille le sait. et je nai jamais su le pourquoi c'était à moi de ne pas avoir d'enfants puisque Bernard en a. Ou bien de garder cette nouvelle pour moi ? Mais papa doit au moins savoir pour me dire quoi. Et en même temps c’est tout ce qui me restera de David au finale. Papa comprendra 


Moi : tu crois que ça sera une fille ou un garçon ? 


Nina : aucune idée, mais peu importe le sexe, il restera toujours ta plus belle histoire d’amour ce n'est pas ce qu'on dit souvent ? Tu verras qu’il ou elle comblera le vide laisser par David. Rien ne se produit au hasard tout à un sens dans cette vie croit moi. Je suis la mieux placée pour te dire ça.


Moi : ( souriant malgré moi) tu as une fois eu un enfant, mademoiselle Nina ? Et pourquoi tu es la mieux placé pour m’expliquer cela ?


Nina : tu es bête, tu sais ça ? Si j’avais un enfant, tu ne l’aurais pas su ? En parlant de la mieux placée, je sais que ce n'est pas le moment pour te raconter tout ceci, mais je n’ai plus assez de temps. Je dois quitter Lomé pour un temps, mais je te promets d’avance que je serai là tous les week-ends donc on fera comme si j’étais un peu occupée dans la semaine et qu’on ne se verra que dans le week-end. Bref, je vais faire le suivi du projet Espoir dans le village concerné pour au moins 1 an. 


Moi : (je ne m’attendais pas à une telle nouvelle.) quoi ? Mais tu es malade ? Toi Nina, aller vivre au village ? Tu as une fois  fait le village ? Hum, vraiment, je ne sais pas quoi dire. J'ai plus de force pour lutter contre quoi que ce soit.


Nina : ou ça même ma co, moi-même jusqu’à présent, je ne sais pas vraiment si je suis partante ou pas. Mais je sais que le lundi, je dois débuter la première phase de la mise en place du programme.


Moi : eh ben dit dont pour une nouvelle s’en ai une, hum, donc tu veux dire que tu vas me laisser affronter ce moment toute seule ? Je peux parler à papa si tu le souhaites, on peut trouver une autre alternative.


Moi : (Rémuant sa tête comme une gamine ça se voit que ça lui fait de la peine. Je ne vais pas en rajouter.) daccord si tu le dis alors je t’attendrai les week-ends et j'espère qu’il y a au moins de la connexion là-bas inh.


Nina : je l’espère aussi ma chérie, je l'espère si non, je ne pourrai tenir, tu imagines un peu (on se mit à rire ensemble.). 

       Bof, j’arrive, je vais descendre à la cuisine te faire une bonne soupe pimentée avec la pâte bien chaude. Il faut que tu manges, tu n’as plus le droit de rester affamer faut penser à ma nièce ou mon neveu.


Moi : (triste d’un coup) hum est ce que j’ai vraiment envie de manger Nina ? Manger alors que David ne sera plus jamais là ? Hum, il va trop me manquer. Pour le bébé personne, ne dois le savoir pour le moment en dehors de cette maison, on le garde pour nous, tu as compris ? 


Nina : (se rapprochant de moi et me prenant dans ces bras) je sais, mais nous, on est là, moi, le bébé et ta famille, tu dois reprendre du courage pour nous et surtout pour la mémoire de David. Ne t’inquiète même pas, je ne le dirai à personne croit moi sur parole.


Moi : (c’est fou comme je me sens bien avec elle.) ok ma chérie, on y va pour la soupe alors. (s’apprêtant à sortir) Nina merci



Nina : krrrr tu es bête


    Elle ouvre juste la porte et tombe sur papa et Bernard le visage complètement décomposé et bizarre. Ça me fait de la peine de voir papa comme cela, Nina a raison, je dois faire un effort au moins pour eux. Je n’ai pas à leur faire subir tout ceci. Ce n’est pas de leur faute ce qui m’arrive, c’est le destin faut que je me batte pour le bébé.


Papa : ah Nina, je vois que tu as fait du bon boulot, je te suis vraiment reconnaissant pour tous, merci de prendre soin de ma lumière.


Nina : non monsieur, vous n’avez pas à me remercier, Rosine est comme une sœur pour moi, elle aurait fait la même chose pour moi.


Papa : ok, c’est bien. Tu partais ? 


Nina : non, je vais faire une soupe à Rosine dans la cuisine.


Papa : ok, c’est bien, vas-y revenir alors.


       S’approchant de moi et s’asseyant sur lit pendant ce temps Bernard est planté là à me regarder avec de la pitié, mon pauvre grand frère, il n'est pas aussi égoïste comme il veut tout le temps le faire croire.


Papa : Rosine, je sais que ce n'est pas le bon moment, mais faut que je te parle…


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On se donne rendez-vous très vite pour la suite.bizu 


Écrit et publié par MC.


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Le chemin du destin