Chapitre 45 :

Ecrit par Maya my'a


En mer, l'ogre faisait l'apologie de son savoir ; il ventait ses connaissances auprès de ses collègues, commentant les documents du courrier qu'il avait reçu. Il les parapha sans saisir le contenu exact.


Toutefois, son orgueil ne le poussait pas à s'Interroger. Par ailleurs, il se persuadait, qu'un vrai chef était celui, n'ayant pas besoin de prendre connaissance d'un document pour le signer.


Ainsi, il signa plusieurs documents, convaincu d'être promu à un poste supérieur. À cet effet, il organisa une fête sur le bateau.


À la veille de ladite fête, George discutait avec le Directeur de la société, qui le rassurait de l'effectivité de sa promotion.


Au même moment, à la maison, et en chambre, Monique connectait une clé USB au lecteur vidéo branchée sur leur écran plasma.


- Que fais-tu ? Maman !


-J'ai bien envie de te répondre, mais une question me torpille l'esprit à cet instant précis.


- Qu'ai-je dit, qui te blesse là, maintenant ?


-Hum, Jessica... Tu te souviens de moi comme ta mère ?


- Quelle histoire, tu veux créer de suite ? Maman !


Lorsque je surprenais Monique, elle trouvait le moyen de ne pas dévoiler son jeu secret. Elle ramenait un autre sujet.


- Voilà où je veux en venir. Ça fait un temps, tu m'appelles Monique, et non, maman.


-Rho, Monique tu restes ma mère, malgré tout. Même si nous partageons le même homme.


- Tu peux arrêter de me rappeler ce cauchemar ?


Elle s'avança face à moi ; elle me prit dans ses bras :


-Je pensais que plus jamais, tu  m'appellerai maman. Jessica ! Je suis ta mère, quel que soit ce que tu as subi, respecte-moi.


- Hum ! Maman ! Savais-tu que l'ogre abusait de moi ?


-Qui est l'ogre ?


- Ton Mari !


- Hum ! Tu l'as même surnommé !


-Oui ! Il le mérite ! Réponds moi maman. Savais...


- Cette histoire est délicate ! Cet homme m'a fait tant de mal ; il nous a tellement, fait de mal. Je l'ai surpris un jour...


-Tu as sus que George me violait, et tu as gardé le silence. Monique, qui es-tu ?


- Volontairement, Non ! J'étais prise dans un piège, où ses œuvres étaient des morsures de panthère. George avait concocté un tas de fausses histoires, avec des preuves fabriquées de toutes pièces pour me nuire.


Je la serrais très fort, en aspirant son odeur. Elle me manquait beaucoup : l'amour de ma vie. Monique me raconta tous dans les détails.


- Il a aussi abusé de toi, maman. Ce criminel doit payer!


- Je ne l'en veux pas à lui et au mari de Sidonie...


-Qu'a-t-il à y avoir dans vos problèmes ?


-Il a aussi abu...


-Hein !


Elle se rendit compte qu'elle vint de me donner une nouvelle information. Je comprenais maintenant pourquoi Pierre me haïssait. Et pourquoi il fut le proche ami de George. Ils étaient deux êtres identiques. Je pensais automatiquement à ce jour avec la coiffeuse. J’étais profondément meurtrie.


- Il t'a aussi violé ? C'est ça ? Maman !


- Jessica oublie ça...


- Non, maman ! Sauf si tu es une femme des partouzes, criais-je. Pourquoi veux-tu continuer de souffrir en silence ?


- Mon bébé !


- Arrête ! Ça ne marche pas. Sauf si tu estimes que j'ai le droit t'entendre et de vivre des histoires salles à mon âge. Tu penses à ton amie Sidonie ? Sait-elle que son mari a abusé de sa copine ? Sais-tu que, si elle l'apprend autrement, elle pensera que, volontairement, tu couches avec son mari ? Ce monstre abrite une fille innocente qu'il n'a peut-être pas encore touchée, et qu'il prévoit de détruire, comme l'a fait ce monstre qui te sert de mari, sur moi. Tout ceci t'interpelle ?


- Ah Jessica !


-Tante Sidonie doit savoir qui est réellement son mari.


-Si tu tentes quoi que ce soit maintenant, mon plan sera nul, parce que dès l'instant où son mari sera informé, George sera aussi au courant.


-Ah ! Tu avoues avoir un plan contre ton mari ?


-Jessica !


Je réfléchis deux secondes, pour me rendre compte de cette démarche. C'était entièrement vrai, ce que disait ma mère. Aussi, maintenant, je comprenais le discours que tenait tante Sidonie.


- Hum ! D'accord ! J'arrive. Monique, ces hommes vont me le payer.


-Où vas-tu à cette heure Jessica ?


- George m'a habitué à ce rythme, je vais donc prendre mon pied.


- Mais... Jessica ! 


Je ne pensais pas à ce que je disais. De temps en temps, je vexais ma mère.


- Jessica !


- Ne t'inquiète pas pour moi maman. Je vais passer la nuit chez un ami.


-Jessica ! Qui t'appelle ?


-Un ami ! 


Au bout du fil, Martin gardait l'écoute. Il m'appelait certainement pour le contenu de la clé USB que je lui confiais. Cette clé, je l'avais volé à George. Ce jour, il était complètement ivre.


Flash back...


-Tu nous caches beaucoup ! Tu n'auras plus cette clé USB.


Sur lui, en permanence, il avait un tas d'appareils et support numérique, dont il ne s'en détachait pas.


-Jeee... si... c... Allez vient, je vais te bai...


-Je vais découvrir ton mystère George ; je saurais pourquoi tu as toujours cette clé.


-Je nage au sol... Jesika vienn mé voir..


-Tu délires, George. 


Directement, j'allais confier la clé à Martin, un pote :


-Je souhaite savoir que contient cette clé !


- Hum ! Petite, tu es toujours dans une affaire louche. À qui appartient cette clé ?


- Mon père !


-Quel père ? Je croyais que...


-Ce n'est pas le plus important Martin ! Rends moi ce service, s'il te plaît.


- Si ce n'est que pour lire le contenu, pas de problème.


- Super !


Il mit la clé dans son ordinateur. Les fichiers étaient chiffrés de bout en bout.


-Merde !


-Que veux-tu ? Je ne peux rien.


- Aide-moi martin ! J'ai besoin des documents qui s'y trouvent. C'est pour une affaire d'héritage...


-Dans ce cas, laisse-moi un peu de temps...


-Tu es quand même un bon informaticien. Bon, j'y vais !


-Eh ! Petite sœur !


-Oui ! Sois prudente dans ce que tu fais.


- D'accord bye.


Flash back fin...


Je sortais de la maison en courant...

Muette