Chapitre 46
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 46 : L'argent à tout prix
( Vos j'aime m'encouragent )
- Un mois plus tard -
** Saphir **
Prince sort de l'hôpital aujourd'hui.
Il ne s'est pas totalement remis mais ça va quand même. Il parle, bouge même s'il ne fait pas de grands mouvements.
Le médecin a dit qu'il peut sortir mais doit rester stable, sans trop faire de mouvements.
Favor ne sera pas avec nous parce qu'elle va à un entretien, elle a tellement cherché le travail donc il fallait qu'elle y aille. Je suis en train de réunir ses affaires et l'apprêter, Wisdom vient nous chercher et sa mère est restée chez eux pour apprêter le retour de son fils a-t-elle dit.
Prince : Ils ne viendront pas, Favor et Wale ?
Moi ( fermant mon sac ) : Si mais directement à la maison. Favor est à un entretien, Wale ira la chercher juste après
Prince : Donc on m'a laissé avec le tyran ?
Moi ( m'asseyant près du lit ) : C'est moi que vous appelez ainsi ? Vous avez des soucis.
Prince ( souriant ) : Je répète juste.
Moi ( le toisant ) : Répète bien, je vais le laisser souffrir ici.
Il rit, bien que faiblement.
Prince : Qui nous emmène ?
Moi ( prenant mon téléphone ) : Wisdom, il est dehors avec Ruky. On attend juste que le docteur vienne et on s'en va.
Ruky c'est la petite amie de Wisdom qui est apparemment amie à Favor. Elle est arrivée il y'a deux semaine et durant ces deux semaines je me suis presque occupé seule de Prince. Wisdom vivait l'amour et apparemment Mademoiselle Favor aussi, je ne parle plus pour Wale oh, on m'a déjà parlé donc je laisse. Elle l'a choisit, d'ailleurs je ne le déteste pas, tant qu'il rend Favor heureux ça me va. Donc je suis le tyran ici, je sais que c'est Wale.
Najite quant à elle n'est pas encore rentrée. Elle a dit qu'ils mettent un peu plus de temps parce que sa belle-mère a demandé pour qu'elles fassent lieux connaissance. Apparemment, c'était aussi houleux mais pas comme pour Wale. Le père a crié autant qu'il a voulu mais son fils aussi avait déjà été clair d'après Najite. Puis, entre Naj et la l'ère de Festus ça a collé donc le père est obligé de s'y conformer. Quand ils vont rentrer ce sera pour le mariage apparemment et on va devoir descendre tous à Ijele, notre village.
Le programme est le suivant …
On descend deux semaines avant pour que la famille ait le temps de rencontrer Festus au moins durant quelques jours puis, sa famille va descendre et le jour suivant ce sera le mariage. On va revenir à Mainland TOUS pour que Najite puisse porter sa robe blanche.
Bref, on n'en reparle plus tard.
Le médecin est arrivé quelques minutes plus tard.
Lui : Comme je vous le disais, docteur Chigozie ( le regardant ) est fort d'où son rétablissement assez rapide mais il faut quand même qu'il reste allongé sans faire trop d'efforts. Il ne vous dira jamais qu'il a mal ( me regardant ) ou alors il ne prendra pas toujours les médicaments disant qu'il va bien. On fait tout ça souvent donc je vous conseille de veiller sur lui tous les jours. Vous avez tout ce qu'il faut, j'aurais volontiers ajouter une kynésiste mais comme vous n'en voulez pas je ne vais pas insister ( le regardant ). Vous avez mon contact, à la moindre petite question vous pouvez m'appeler.
Prince : Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer.
Lui : Oui, je le sais. Vous venez avec moi s'il vous plaît ( me regardant ) ?
Je l'ai suivi dehors, il voulait me donner quelques instructions en cachette ( rire ). Je vais les donner à sa mère quand on va rentrer vu que je ne vis pas avec eux.
Prince ( se redressant ) : Il t'a donné des instructions n'est-ce pas ?
Moi ( me précipitant vers lui ) : Pourquoi tu n'écoute pas ce qu'on te dit ? Si tu te fais mal ici Favor va me tuer donc pardon, reste tranquille ( l'aidant ). Vous les médecins , toujours a donné des instructions mais incapable de respecter les vôtres ( allant prendre mon téléphone ).
Prince : Ils ont raison.
Moi ( me retournant ) : Qui, ils ?
Prince : Les garçons. Ta bouche a un problème, il faut qu'on la reconfigure.
J'ai éclaté de rire, on ne l'avait jamais faite. Les autres ils se taisent pour ne pas m'insulter , même me frapper parfois ( rire ) et parfois se fâchent quand je parle mais lui, il le répond et ça il m'amuse avec ses réponses.
J'ai appelé Wisdol et il est venu nous chercher, direction la maison de Prince où sa mère nous attend depuis.
Quand nous sommes arrivés, elle nous a accueillis avec un gros sourire puis immédiatement occupé de son fils qu'on poussait sur une chaise roulante.
Prince : S'il vous plait, laissez-moi tranquille. Je suis un grand garçon, je vais me débrouiller.
Maman Prince ( le grondant ) : C'est parce que tu es un grand garçon que tu es dans cet état non ?
Prince ( boudant ) : Maman …
Maman Prince : Chigo ferme la bouche.
J'ai éclaté de rire.
Il boude, elle gronde.
C'est drôle à voir, surtout pour un grand garçon.
Prince : Laisse moi récupérer et après je m'occupe de toi. D'ailleurs même, donner moi les béquilles parce que je ne veux pas rester assis pour la vie.
Moi : Je ne parle plus, laisse Favor va venir t'écrire tout ce que le médecin a dit dans ton cerveau ( m'en allant ).
On ne s'écoute pas, ou du moins on s'écoute à notre façon. On est pareil, c'est terrible et c'est bizarre d'avoir quelqu'un d'aussi entêté et têtu que soi. Je suis allé retrouver Ruky et Wisdom dans le séjour.
Prince ( criant presque ) : Saphir, tu viens m'aider s'il te plaît.
Wisdom : Aller infirmière ( rire ).
Je l'ai bien toisé avant de quitter la pièce. Je suis sûre quand même que Ruky doit me détester parce que souvent je fais des trucs pas possible.
Moi ( regardant Prince ) : Tu veux me pourrir la journée ?
Prince ( sourire en coin ) : Non, la vie c'est mieux.
Moi ( souriant ) : Je vais te pousser, ne t'inquiète pas.
Prince : Merci.
Moi : Jusque dans le petit lac dont parlais ta maman à l'hôpital.
Prince : Ose, c'est toi qui verra. Je ne vous ai pas dit de prendre ce genre de chaises et je vous ai même demander les béquilles mais vous avez dit pas trop d'efforts donc supportez moi (souriant ).
S'il y avait la piscine c'est là-bas où je devais le jeter même. Je l'ai emmené dans le séjour pour retrouver le couple. Je suis allé aider sa maman en cuisine pour ce qui restait à faire puis on a installé quelques petites choses à grignoter en attendant que les autres arrivent. Sa mère est allé chez une amie, elle a dit qu'elle nous laisse entre jeunes.
** Favor **
J'ai déposé des demandes d'emploi un peu partout ut. Je n'ai aucun diplôme, même pas le baccalauréat donc c'est compliqué pour moi de trouver de l'emploi. Ils ne prennent même pas la peine de me rappeler mais hier, j'ai eu la chance de recevoir un appel.
C'est un fast food, ils viennent d'ouvrir.
Prince sort aujourd'hui de l'hôpital, comme je ne pouvais y aller c'est Saphir qui s'est chargé de le faire. J'imagine le calvaire que doivent subir Wisdom et Ruky avec eux. Les deux ensemble, c'est le bruit terrible. On ne dirait pas quelqu'un qui a reçu des coups violents, il fait tout le contraire de ce qu'on lui demande de faire. C'est uniquement quand je suis là qu'il fait un peu semblant de respecter.
Wale viendra me chercher pour m'emmener chez Prince dès que je finis ici.
Nous sommes six à avoir postuler et ils ne prennent que deux personnes, je prie fort pour avoir cette place parce que j'en ai tellement besoin.
Dès que la quatrième personne est sortie, je suis rentrée dans le bureau où m'attendaient deux hommes. Je me suis installée comme demandé puis les questions ont commencées à fuser. Je me débrouillais pour répondre jusqu'à ce qu'ils arrivent au même niveau que les autres.
Homme 1 ( me regardant ) : Ici, on embauche des personnes avec minimum un niveau baccalauréat et je … euh… enfin, je ne le vois nulle part dans votre demande ( parcourant ).
Moi ( le regardant ) : …
Homme 1 : Ce n'est pas que l'on discrimine, c'est juste qu'on évite certaines et on souhaite certaines choses donc on pousse un peu les choses. Tu vois ce que je veux dire ?
Moi : Bien sûr, je comprends. Je comprends que vous avez des attentes que vous respectez, c'est tout à fait normal. Toutefois, j'aimerais que vous passiez au dessus de ce manque dans ma demande. Je n'ai aucun diplôme comme vous pouvez le voir et ce n'est pas volontaire mais ça, ça ne vous engage même pas. Juste pour dire que je m'exprime correctement, je sais me tenir et je me donne toujours à fond dans ce que je fais donc vous n'aurez pas à vous plaindre de moi. Je saurais mettre les gens à leur aise et même les fidéliser par mon service. Soyez sûrs que vous n'aurez pas à vous inquiéter. Puis, une personne avec 1000 diplômes peut très bien ne pas savoir faire ce que je sais faire.
Homme 2 : Oui, tu n'as pas tort. Bon écoute, on t'a bien entendu et on a ta demande donc tu peux rentrer chez toi. On va analyser toutes les demandes et voir qui on choisira.
Moi : D'accord.
Homme 1 ( souriant ) : J'espère que vous l'aurez.
Moi : Je l'espère aussi.
On s'est salués puis j'ai quitté la pièce pour retrouver Wale qui m'attendait déjà dehors.
J'espère vraiment qu'ils vont me rappeler parce que j'ai besoin d'argent, ce que j'ai en banque termine petit à petit. J'ai pensé retourner à l'école mais je n'ai plus ce temps là. Prendre l'argent pour payer les cours or j'en ai gravement besoin pour Ikena et moi, ce sera compliqué. Je préfère chercher de quoi avoir un peu d'argent et me tuer à la tâche.
Wale m'attendait assis devant, côté passager avec la portière ouverte.
Il est descendu pour venir vers moi, on s'est embrassé et chacun est monté de son côté. Entre lui ça va très très bien, on a toujours quelque chose à se dire, on rigole tout le temps et de jours en jours mes sentiments prennent de l'ampleur. Suis heureuse et lui aussi, on vit dans notre bulle quand on est proche l'un de l'autre et c'est ce qui compte. Saphir a crisé mais au final, c'est mon choix donc elle l'accepte tout comme je le ferai pour elle si elle était dans la même situation que moi.
Bien installés, il a démarré.
Wale : Ça s'est bien passé ?
Moi : Bof, j'ai fait ce que j'ai pu faire.
Wale : Ils sont revenu sur la même chose ?
Moi : Oui.
Wale : Bon, c'est à moi maintenant.
Moi : Mais non, laisse moi encore essayer.
Wale : Tu n'as fait que ça jusque là, ça m'énerve qu'il se braque sur ça.
Moi : C'est normal je trouve, tu le dis simplement parce que on sort ensemble. Imagine moi cherchant su travail chez toi, tu es sûr que ça ne devait pas être pareil ?
Wale : Si et je sais que tu sais pourquoi mais eux, c'est un fast-food quand même. Bref, quoiqu'il en soit, c'est à mon tour.
Moi : Laisse moi au moins une semaine pour voir s'ils me rappellent.
Wale : Okay, une semaine et pas plus.
Il a insisté pour me trouver du travailler et j'ai dit non que j'allais chercher. Il a accepté à condition que si ça traîne trop , il prendra la relève et me trouvera du l'emploi. Je veux bien et je comprends qu'il veuille m'aider mais je n'ai pas envie qu'il m'impose quelque part où on ne veut pas de moi, je veux mériter ma place.
Nous sommes arrivés chez Prince et tout le monde nous attendait dans le séjour sauf la maman de Prince qui apparemment voulait nous laisser entre jeunes.
Moi ( à Wisdom ) : Ça va, vos oreilles n'ont pas chauffer avec les deux là ( regardant Saphir et Prince ) ?
Wisdom : J'ai cherché le scotch à un moment parce que c'est pénible de rester avec eux. Ils ne passent leur temps qu'à se chamailler, ô Dieu que c'est pénible
Moi ( rire ) : Eh bhein !
Saphir ( me regardant ) : Favor, il faut que tu parle avec lui parce qu'il ne veut pas faire ce qu'a dit le médecin. Il tente aussi par tous les moyens de se lever et faire des choses qu'il ne doit faire dans son état, je suis fatiguée pardon. En plus, personne ne me paie donc je ne vois pas pourquoi je vais m'étouffer avec Chigo ( rigolant ).
Moi ( soutenant son regard ) : Ah c'est déjà Chigo ?
Saphir : C'est sa mère qui l'a appelé ainsi et j'ai pris.
Moi : Tu es grave toi.
On a mangé, rigolé, bavarder, belle ambiance quoi. Personne ne parle de comment s'est passé l'agression, je n'ai même pas envie de savoir pardon.
Sa mère est arrivée et vers 17h et Saphir lui a fait le compte rendu de ce que le médecin a dit.
Maman Prince : Eeeh ma fille, tu ne peux pas venir rester ici le temps qu'il aille un peu mieux ?
Faut voir comment les yeux de Saphir sont sortis ( rire ).
Maman Prince : Il va me faire crier ici, je ne veux pas la tension à cause d'un vieux.
Saphir : Mais c'est Favor qu'il écoute.
Wisdom : Peut-être mais après il peut ne pas faire ce qu'il doit faire quand elle tournera le dos. Ta bouche suffit pour qu'il décide même d'accélérer la guérison juste pour se débarrasser de toi.
Wale : Ça, tu l'as dit.
Favor l'a toisé han, je pensais même que ses yeux devaient se bloquer ( rire ).
Ruky : Mais ils vont aussi se disputer et faire le bruit à maman.
Maman Prince : Ma fille ne t'inquiète pas pour moi, ma copine n'habite pas moi. Dès que les disputes commencent je les laisse ici, j'ai juste besoin d'aide pour le supporter un peu.
Moi : Qu'en dis-tu Saph ?
Saphir ( tirant la tronche ) : Si c'est pour aider maman, je vais le faire.
Prince : Pffff !
Saphir : C'est Pffff là qui va te pousser.
On a tous rigolé.
Ils vont se gérer les deux ici.
Wisdom et Ruky sont rentrés et nous, nous sommes passés à la maison pour récupérer quelques affaires à Saphir que nous lui avons apporté avant de prendre le chemin du retour. Je vais dormir seule ce soir.
- Ikoyi -
** Agudo **
J'avais été invitée à une fête chic d'un ami de l'Université.
Je m'ennuyais donc j'y suis allée et de là-bas, je me suis faite une nouvelle amie. On se fréquente maintenant et c'est une chouette fille, ses parents sont riches aussi apparemment donc ça me va. L'argent qu'on claque lors de nos sorties peut donner les maux de tête à quelqu'un. Elle en a à foison et j'en suis jalouse parce que j'en manque maintenant. On a été en soirée hier, j'ai donc dormi.
On se réveille à peine.
Ifeanyi : La fêtarde , tu as bien dormi ?
Moi ( sous les draps ) : Hummm, laisse moi encore dormir.
C'est à 11h qu'on a quitté la chambre pour aller s'installer sur le canapé avec la nourriture et les jus.
Ifeanyi : Je suis claquée là.
Moi : Comme ton argent ma grande.
Ifeanyi : Pffff, c'est tellement petit ça. Ne t'inquiète pas
Moi : Toi, tu as un arbre on dirait.
Ifeanyi : Mais non.
Moi : Tu prends tout ça chez tes parents ? Ils ne vont pas te Faire la guerre ?
Ifeanyi : Pourquoi le feront-ils ?
Moi : Tu claque leur argent ainsi.
Ifeanyi : C'est le mien ma belle, que penses-tu ? Tu crois que je me limite à l'argent de mes parents ? Avec ce qu'ils me donnent je ne vivrai pas ainsi à l'aise.
Moi : Eh bhein ! Tu travaille fort alors.
Ifeanyi : Non, je n'aime pas faire d'efforts. J'aime donner des directives, c'est tout.
Moi : Au moins toi.
Ifeanyi : La situation de ta famille va s'arranger, j'espère. J'ai vécu ça aussi mais je n'aime tellement pas manquer d'argent que j'ai été obligée d'agir vite et de faire des affaires.
Moi : Lesquelles ? Je veux le lancer aussi. Si ça t'a autant rapporté alors hé veux aussi me sortir de la pauvreté qui me guette.
Ifeanyi : Non, oublie. Tu ne peux, c'est pour les gens forts ça.
Moi : Tu me prends pour une dégonflée ?
Ifeanyi ( se levant ) : Oublie.
Elle s'est levé pour débarrasser et j'ai fait de même puis nous sommes retournées regarder la télévision dans la chambre.
Elle veut garder les choses pour elle ? Il faut que je sache comment elle a fait, que ne ferais-je pas pour retrouver mon argent ?
Moi ( me tournant vers elle ) : Ife, j'attends que tu me réponde. Je ne veux pas que mon argent termine et je me retrouve à plat, rien ne va pour moi en ce moment et je ne supporterai pas la pauvreté. Je suis prête à faire le nécessaire pour régler cette histoire.
Ifeanyi ( soutenant mon regard ) : En es-tu sûre ?
Moi : Tu n'as pas idée.
Ifeanyi : Je ne sais pas si tu pourrais.
Moi : Mais dis d'abord que je vois.
Ifeanyi : Ça, quand on te le dit tu fais ma belle.
Moi : OK, pas de soucis. Dis-moi !
Elle me regarde calmement et intensément, comme si elle voulait lire en moi.
Après quelques secondes …
Ifeanyi : Tu as raison, tu le feras.
Elle me regarde toujours mais son regard a étrangement changé.
Ifeanyi : Tu es une fonceuse et tu aime l'argent donc tu le feras. Tu verras que ça va te donner tellement d'argent que tu ne sauras pas quoi en faire, ça va déborder. Toutefois, tu devras garder cette affaire secrète, je ne veux pas que les gens apprennent et viennent maintenant pour en faire. Surtout que les personnes qui le font sont choisies pour leur spécialité. Tu es spéciale Agudo ( enlevant la mèche de cheveux sur mon visage ) et tu mérite tellement plus.
Moi : Merci, ça me touche. Tu me dis maintenant ?
Ifeanyi : Bien sûr mais avant, je dois vraiment vérifier que tu es prête et que tu le mérite.
Moi : OK, vérifie alors. Que dis-je faire ? Y'a des épreuves ? Je les relève de suite.
Ifeanyi ( souriant ) : Ah oui ?
Moi : Oui.
Ifeanyi : Dans ce cas ( posant sa main sur ma cuisse ), je suis prête à toi t'intégrer mais tu dois d'abord passer cette épreuve avec moi ( passant sa main sous ma robe ). Je suis sûre que tu vas aimer et avec le temps et la pratique, tu vas t'y habituer ( me regardant intensément ). Je suis prête à m'occuper de toi et te donner tout l'argent que tu voudras si tu reste simplement discrète et accepte cette nouvelle condition qui t'ouvre les portes de la richesse.
Plus elle parle, plus sa main remonte ma robe. Je crois que j'ai compris ce qu'elle me dit.