Chapitre 45
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 45: A l'hôpital
( Vos j'aime m'encouragent )
** Mainland / Favor **
C'est en panique que nous sommes sortis de chez Wale.
Mais c'est quoi cette histoire?
Prince agressé?
Comment ça se fait?
Wale et moi sommes partis en catastrophe, nous n'avons même pas pris le temps de ranger.
Je ne comprends pas comment, pourquoi et où il s'est fait agressé.
Wale me dit que Prince l'a appelé hier pour lui dire qu'il était bien rentré chez lui après leur soirée.
Moi ( le regardant ) : Es-tu vraiment sûr que quand il t'a appelé hier soir il était déjà à son domicile?
Wale ( me regardant en conduisant ) : Oui, c'est ce qu'il m'a dit.
Moi ( me mettant à pleurer ) : Mais comment cette agression? Et qui peut bien en vouloir à Prince, je ne comprends pas. Seigneur je t'en supplie que rien de grave ne lui arrive je t'en supplie (joignant mes mains)
Wale (me prenant la main) : Eeh Fav, calmes-toi. Tu verras, et j'en suis sûr que rien de mal ne lui est arrivé. Attendons d'être à l'hôpital et tu verras par toi-même.
Malgré les paroles de Wale, je ne pu totalement me calmer. J'avais comme un mauvais pressentiment, je suis inquiète.
Wale a conduit aussi vite qu'il le pouvait. Arrivés à l'hôpital, nous nous sommes rendus à l'accueil demander où se trouvait le patient Prince Chigozie à l'infirmière qui s'y trouvait.
Elle ( regardant dans son ordinateur ) : Oui, ce patient a été admis ici. Le docteur Prince Chigozie a été pris en charge, il se trouve dans un piteux état et est en ce moment en salle d'opération. Sa vie est en danger.
Je me suis mise à trembler de tout mon être, les larmes jaillirent toutes seules de mes yeux.
Comment est-ce arrivé?
Qui a bien pu lui faire une telle chose?
Pourquoi l'être humain est-il aussi méchant?
Agresser quelqu'un jusqu'au point de presque que le tuer?
Ce sont toutes les questions que je me posais. Sans m'en rendre compte, Wale était allé à l'extérieur car je le vois revenir vers moi.
Wale : Fav, nous devons joindre ses parents afin de les prévenir de la situation actuelle de leur fils.
Moi ( le regardant) : Il n'a plus que sa mère, mais je n'ai pas son numéro de téléphone et ne connais pas son adresse.
Wale : Attends, j'appelle Wisdom, il l'a peut -être.
Moi : Je vais aussi appeler Saphir pour la prévenir.
Wale (s'éloignant) : OK, fais-le.
Je prends mon portable et je lance l'appel. Au bout de quelque secondes.
Moi : Allô ,Saphir? Tu m'entends.. ?
Saphir : Oui Fav!
Moi (pleurant et bégayant ) : Saphir viens... S'il te plaît... Viens... y a Prince qui a été agressé (pleurant de plus bel) ,il...est au bloque opératoire, nous som... mes à Health Hospital.
Saphir : Quoi? Je ne comprends pas bien ce que tu dis. Vous faites quoi à l'hôpital?
Je reprends mon récit tout en essayant de me calmer pour qu'elle puisse bien comprendre et venir.
Saphir : OK, j'arrive.
Clic!
Je me suis rendue à l'extérieur voir ce que faisait Wale.
Moi : As-tu pu joindre Wisdom?.
Wale : Oui, mais il ne connaît pas le numéro de sa mère encore moins où elle habite. Mais il arrive m'a t-il dit.
Moi : Saphir aussi.
Nous sommes retournés nous asseoir en salle d'attente patienter saphir et Wisdom mais aussi le médecin en charge de Prince afin d'avoir les nouvelles de son état de santé.
Wale m'a prise la main dans la sienne et j'ai posé ma tête sur son épaule tout en priant que tout aille bien pour Prince dans mon cœur.
- Ikoyi -
** Olaedo **
Je suis en total panique, y a maman qui vient de s'effondrer devant moi. On dirait qu'elle a eu un AVC.
Moi ( la bousculant ) : Maman? Maman? Maman?
Aucune réponse de sa part.
Moi : Maman lèves-toi stp.
Mon téléphone ou se trouve mon téléphone. Il faut que j'appelle de l'aide. Je cours dans la chambre fouiller mon téléphone. Quand je le retrouve je lance l'appel sur le numéro de Ikeme.
Moi( essayant de garder mon calme) : Allô? IKeme, y a maman qui s'est effondrée viens vite stp.
Clic!
Je ne lui ai même pas laissé le temps de me répondre.
Je retourne au salon et je commence à faire à maman un massage cardiaque.
Moi : Maman s'il te plaît réagis (pleurant), réagis s'il te plaît. Suis désolée (pleurant toujours tout en la massant), désolée de t'avoir contrarier mais lèves-toi. Je te promets de ne plus recommencer, mais s'il te plaît réveilles-toi.
Voyant toujours pas Ikeme arriver, je reprends mon téléphone et décide d'appeler papa.
Moi (pleurant) : allô? Papa?
Papa : allô? Ola? Pourquoi pleures-tu ? Que se passe t-il?
Moi : Papa viens ooh, il y a maman qui a fait une crise et ne se reveille pas. Stp viens la conduire à l'hôpital. Pitié, viens.
Papa : Donnes-moi l'adresse et je viens de suite.
Chose que je fais puis je raccroche.
Je me suis remise à la masser tout en priant.
** Ogbonna **
J'étais sur la route pour Mainland quand j'ai reçu l'appel d'Olaedo me disant que Chinedu venait de s'effondrer. Me voici en train de faire demi tour pour la venir en aide. Si c'était quelqu'un d'autre, je n'aurais certainement pas fait demi tour. Mais là, il s'agit de ma fille chérie et sa mère qui en passant a été, est et sera toujours l'amour de ma vie. Je roule à vive allure en me rendant à l'adresse donnée par Oleado. Quand je me gare, je vois Ikemefuna aussi arriver. Nous allons ensemble à l'intérieur. En entrant, nous avons trouvé Olaedo au dessus de sa mère lui faisant un massage cardiaque.
Moi : Olaedo, pousses-toi je vais la porter jusqu'à dans la voiture et l'emmener à l'hôpital.
Chose qu'elle fait.
Je porte Chinedu aidé de Ikeme jusqu'au véhicule et nous la posons confortablement sur la banquette arrière.
Olaedo: papa je monte à l'arrière avec maman et toi chéri ( regardant Ikeme ) , suis-nous avec mon véhicule s'il te plait.
Moi : Ok !
Ikemefuna : OK !
Nous avons démarré, direction l'hôpital.
En arrivant, Chinedu a été immédiatement prise en charge. Et nous sommes restés en salle d'attente comme nous l'a demandé le médecin le temps qu'on l'administre les soins.
Olaedo ( dans mes bras, pleurant ) : Papa c'est de ma faute, si maman meurt je ne me le pardonnerai jamais.
Moi: Calmes-toi chérie, calmes-toi. Il ne lui arrivera rien de mal.
Au même moment, mon téléphone sonne. C'est le général Benson, il faut que je m'éloigne.
Moi ( à Ikemefuna ): Viens d'abord tenir Olaedo, je vais prendre ce coup de fil.
Ce qu'il fait et je m'éloigne un peu pour répondre.
Moi : Allô, Benson?
Benson : Oui Ogbonna, le service que tu m'as demandé a été accompli. Il n'était pas accessible donc j'ai commissionné mes Mes hommes sur place et ils ont agressé Prince Chigozie. Ils l'on laisser dans un piteux état. C'est pas sûr qu'il s'en remettra.
Moi ( sourire aux lèvres ) : Ok Beson, merci beaucoup pour le service rendu.
Au revoir.
Clic!
Favor, Favor je ne laisserai personne rompre le lien que toi et moi avons ( sourire malicieux).
- Mainland
** Favor **
Voilà plus de deux heures et demi que nous sommes là à patienter qu'on nous dise à quel niveau se trouve l'opération, mais rien, rien de chez rien, aucune nouvelle. Je suis arrivée au point où je me ronge les ongles à en avoir mal aux doigts tellement je suis angoissée.
Pourquoi ça prend autant de temps? Saphir et Wisdom nous ont rejoint depuis très longtemps et eux aussi sont très inquiets. Le comble dans tout ça est que nous n'avons aucun moyen de joindre sa mère, la pauvre femme.
Saphir ( venant vers moi ) : Du calme Fav et cesses de te ronger les ongles. Il va s'en sortir. Pas de nouvelle, bonne nouvelle dit-on.
Moi ( la prenant dans mes bras ) : j'ai l'impression que c'est de ma faute saphir ( pleurant), je suis maudite.
Saphir ( posant sa main sur ma bouche ) : shutt!!! Plus jamais tu m'entends? Plus jamais tu ne redis de telles conneries. Ce n'est nullement de ta faute et tu n'es pas maudite.
Je continuais à hoqueter dans les bras de Saphir quand le docteur nous a enfin honoré de sa présence.
Docteur : Où sont les parents de M. Chigozie?
Nous nous sommes rapprochés.
Docteur : vous êtes les parents de M. Prince Chigozie?
Saphir ( prenant la parole ) : Non docteur, nous sommes ses amis. Mais vous pouvez nous dire ce qu'il en est.
Docteur: votre ami a subi un traumatisme crânien, il a plusieurs côtes cassées, des blessures internes et externes, il a eut une hémorragie interne. Son bras droit et sa jambe gauche sont cassés, son visage est tuméfié et il a beaucoup de lésions.
Il nous a fait deux arrêts durant l'opération. Grâce à Dieu, on a pu le réanimer. Il est en ce moment dans un coma passager et se réveillera dans quelques heures ou jours maxi.
Nous l'avons installé dans une des chambres en soins intensifs. Vous pourrez le voir mais pas tous à la fois et pendant pas très longtemps.
Autre chose, quand vous irez le voir, les infirmières vous habilleront d'une tenue adaptée
Nous étions à la fois choqués et rassurés qu'il aille bien malgré qu'il soit dans un coma passager et ses nombreuses lésions.
Docteur : Bon, c'est tout ce que j'avais à vous dire. Nous allons surveiller ses constantes toutes les heures durant les 72 prochaines heures et s'il vous plaît, veuillez contacter un membre de sa famille.
Moi: Docteur s'il vous plaît l'avez-vous trouvé avec des effets personnels?
Docteur: oui! Il avait sur lui son téléphone et son portefeuille.
Moi: pouvons-nous les récupérer?
Docteur: bien-sûr, suivez-moi.
Je me suis mise à le suivre jusqu'à son bureau où il m'a remis les effets personnels de Prince. Je suis ressortie trouver les autres. Nous nous sommes mis à fouiller dans son portable afin de trouver le numéro de sa mère. Au bout de quelques minutes, nous l'avions sous les yeux et j'ai lancé l'appel en prenant soin de remettre le téléphone à Wisdom.
Il s'est mis à parler avec elle pendant deux minutes puis il a raccroché. En raccrochant, il nous a dit qu'il avait l'adresse et qu'il partait la chercher. Wale s'est proposé d'y aller avec lui.
Wale ( venant vers moi en me prenant dans ses bras ) : Du calme maintenant, il est sorti d'affaire. Nous allons chercher sa mère et vous, veillez sur lui (bisou sur le front) .
Je voyais bien les grands yeux que me faisait Saphir mais j'ai fait genre de ne rien voir.
Moi ( souriante ) : ok, soyez prudents sur la route.
Saphir et moi sommes restées à discuter un peu avant de nous rendre dans la chambre où était installé Prince. En le voyant allongé avec ces appareils branchés, je ne pu m'empêcher de penser à Ikena. Je me mis alors à prier en mon fort intérieur qu'il se remette vite, que la personne qui est l'auteur de son agression devra payer et cher.
Je ressortis de la chambre en y laissant Saphir. J'avais besoin de prendre l'air et réfléchir.
- Ikoyi -
** Ogbonna **
J'étais heureux de la nouvelle que je ne venais de recevoir. Ce Prince Chigozie n'était plus une menace pour moi auprès de Favor. Mais n'empêche que je retournerai toujours à Mainland voir ce qu'il en est et récupérer Favor.
J'avoue que la conversation de la dernière fois avec Benson m'a perturbé. Mais je refuse de toucher à ma fille Olaedo, elle est ce que j'ai de plus chère au monde. Il me faut récupérer Favor par tous voies et moyens.
Voyant le médecin arriver, je remets toutes mes réflexions à plus tard..
Docteur : Monsieur Okafor, nous avons pu stabiliser la patiente. Elle nous a fait une hausse de tension et un début d'AVC. Nous allons la garder en observation quelques jours. Mais cela étant elle est hors de danger et doit éviter tout stress et énervement.
En regardant ma fille toujours dans les bras de son fiancé, je l'ai senti revivre, elle avait les yeux qui pétillaient.
Olaedo, ma raison de vivre.
Que ne ferais je pas pour elle ? C'est parce que je l'aime que je supporte tous ses caprices et réflexions, comment l'utiliser pour mes affaires ? Jamais !
Mieux, Agudo doit être tentée pour me remplacer et son amour pour l'argent va aider et faciliter son acceptation. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, c'est ma fille. C'est juste que ce n'est pas pareil, Olaedo est bien plus présente dans mon cœur.
Moi: Chérie, maintenant que ta mère est hors de danger, je vais y aller. Je règle la facture puis je rentre à la maison.
Olaedo: Ok papa et merci d'avoir été là pour elle et moi. Ikeme et moi allons rester avec elle.
Je l'ai prise dans mes bras après avoir serré la main de Ikemefuna et je suis rentrée après avoir payé les frais des soins.
J'irai à Mainland quand Chinedu sortira de l'hôpital mais pour l'instant, je vais envoyer des gens me surveiller Favor pour que je sache tous ses faits et gestes.
** Olaedo **
Je suis tellement soulagée que l'état de maman se soit stabilisé. J'ai eu une drôle de frayeur, à un moment donné j'ai crû qu'elle allait mourir et que je la perdrais pour toujours.
Malgré ça, je suis d'autant plus perturbée par les révélations qu'elle m'a faire sur papa. Mon père? Un ritualiste? Jamais je ne peux y croire même si ces paroles sortent de la bouche de ma propre mère. Monsieur Ogbonna Okafor, un homme respecté et respectable aurait commis et commet des crimes de sang pour avoir de l'argent et être aussi riche? Jamais jamais je ne le croirais (soupirant), ce n'est pas possible.
Je me chasse ces idées de la tête au risque de perdre les pédales et j'enfonce mon visage dans le creux du cou de mon chéri.
Ikemefuna : Ola, je te sens perturbée. Y a t-il un autre chose qui te préoccupe en dehors de ta mère?
Moi: Non
Ikeme : En es-tu sûre?
Moi ( soupirant ) : je t'en parlerais plus tard.
Ikeme : d'accord, partons voir ta mère maintenant.
Nous sommes allés dans la chambre de maman, elle était allongé et dormait profondément. Je m'assis en prenant sa main dans la mienne en attendant qu'elle se réveille et Ikeme fit de même.
Je n'ai aucun secret pour mon fiancé donc je lui en parlerai Quand maman sortira de l'hôpital. C'est mieux ainsi et je pourrai réfléchir à tête reposée.
** Umoma **
Depuis ma discussion avec Agudo au salon je suis un peu stressée en plus du stress de mon mariage. Oui, elle a raison parce que je cache bien deux choses à Wale mais il faut comprendre aussi que je ne peux aussi facilement le lui dire. D'ailleurs, ces deux secrets sont liés. De toute façon, ce n'est pas nécessaire que j'en parle vu que c'est du passé Qui parfois tente de ressurgir.
Chioke ( se mettant sur moi ) : Chérie ? Eh oh !?
Moi ( sortant de mes pensées ) : Oui bébé.
Chioke : Tu étais loin là, à Quoi pensais tu ?
Moi : A nous, à Quand on vivra chez nous.
Chioke ( souriant ) : Je sais que tu as hâte et moi aussi d'ailleurs, il ne nous reste que quelques semaines puis tu seras enfin Madame Umoma Ebuba.
Moi ( souriant ) : Ça sonne si bien.
Chioke : Je sais ( bisous sur la bouche ) et arrête de stresser d'accord.
Moi : C'est impossible ça, je stresse comme une dingue.
Chioke : Tout va bien se passer. D'ailleurs, je vais te réserver une journée détente. Tu n'aura qu'à emmener Juliet si tu veux.
Trop contente de ça, je l'ai embrassé pour le remercier et les bisous ont laissé place à quelque chose de mieux.
Que les gens le croient ou pas, j'aime Chioke et lui aussi m'aime même si les choses ont mal débutées. C'est sincère entre nous et vivre avec ces secrets juste à nos côtés , c'est sur mais je ne peux me permettre de le perdre.
Quelqu'un frappe à la porte.
Je me lève, met un tee-shirt à Chioke et je vais voir. C'est une des domestiques.
Moi : Oui.
Elle : Bonjour madame. Madame Ebubo vous demande de passer à table avec elle, elle a demandé un déjeuner pour tous.
Moi : Ah oui ? Dites alors à ma belle-mère que nous arrivons.
Je retourne dans la maison pour informer Chioke. Chacun se douche et s'habille puis on va dans la grande maison.
Quand on entre dans la salle à manger, la table est déjà parfaitement dressée.
Avec Madame Ebubo, si c'est à 12h01 qu'il faut manger alors la nourriture est prête bien avant. Une femme très organisée, ordonnée.
Mrs Ebubo ( souriant ) : Ah, merci d'être venu. Je voulais qu'on mange tous les quatre, c'est pour cela que j'ai fait ce repas.
Moi ( souriant ) : Merci maman.
Mrs Ebubo : Mais de rien ma fille.
Chioke : Il est où papa ?
Mrs Ebubo : Dans son bureau, il veut seulement me faire crier.
Chioke : Je vais le chercher, je ne veux pas le bruit pardon.
Mrs Ebubo : Non non, assieds-toi s'il le plait. ( Me regardant ) Tu peux aller appeler ton beau-père ?
Pourquoi moi ?
Moi : Oui, bien sûr.
Je quitte la pièce et marche jusqu'à son bureau. Devant la porte, j'inspire et expire puis je me résous frapper.
Benson ( à l'intérieur ) : C'est ouvert !
J'ouvre la porte et entre.
Je referme mais reste près de la porte, il me regarde.
Moi ( fuyant son regard ) : On passe à table.
Il ne répond pas et ne cesse pas de parcourir mon corps avec son regard. Que suis-je même venu faire ici ? Il faut que je sorte.
Moi : Je venais juste pour dire ça.
Je m'apprête à ouvrir la porte et sortir mais il m'ordonne le contraire, se lève et viens vers moi.
Benson ( très près de moi ) : Arrête cette mascarade Umoma et je vais m'occuper de toi comme il se doit. Je vais te prendre une maison très loin de ce pays et je vivrais partiellement avec toi comme tu me le demandais. Tu me manque tu sais.
Moi : Arrête Benson, j'aime ton fils et tu le sais.
Benson : J'étais là bien avant tout ça, je sais que tu veux toujours de moi.
Moi : Tu étais là, oui mais qui m'a laissé tomber du jour au lendemain sans explications ? Toi donc laisse tranquille.
Benson ( allant vers son bureau ) : C'était parce que ma femme me soupçonnait et je ne voulais pas t'exposer.
Moi : Peu m'importe, j'ai été avec toi un moment mais c'est fini tout ça. Tu es marié, je ne serai jamais à la place de ta femme donc laisse moi aussi faire ma vie maintenant. Laisse moi tranquille et pense au bonheur de ton fils. Je l'aime, il m'aime et c'est ensemble qu'on compte fonder notre famille donc ne gaspille pas tout. On nous attend, il faut qu'on y aille.
J'ai ouvert la porte et assez rapidement, il m'a tenu le bras me plaquant ainsi contre le mur. En quelques secondes, ses lèvres étaient posées sur les miennes et ses mains allaient sous ma robe.
Moi ( le repoussant ) : Mais arrête, tu es malade ou quoi ? Ne pose plus jamais tes mains sur moi sinon je peux te jurer que ton mariage coulera.
Je sors et vais furtivement dans la salle de bain pour m'arranger un peu.
Il tient trop à son mariage, pourtant ça se voit qu'il ne l'aime plus tant que ça, c'est pour cela que je l'ai menacé avec.
Notre histoire a commencé juste pour l'argent, j'en avais besoin pour maman et après j'ai pris goût. On se voyait dans des hôtels ou parfois dans l'une de ses maisons, uiquement son argent m'a intéressé. Quand il a coupé le contact avec moi, j'ai mal pris la chose mais après j'ai banalisé. Deux mois plus tard, l'histoire avec Chioke a commencé. Je savais que c'était son fils mais je n'avais pas envie de le laisser, je me suis dit que je devais et tout était bien d'ailleurs sauf que quand il me fait ce genre de chose ça m'énerve. Il met en péril mon couple donc je l'évite autant que je le peux et j'ai dit à Chioke qu'on ne vivra pas ici. Il a donc décidé qu'on aille vivre à Accra, pour mon plus grand bonheur. Voici mon premier secret.
Le deuxième c'est que jetais tombée enceinte de Benson et j'ai dû me faire avorter dans un endroit suspect. Avortement qui a très mal tourné vu qu'aujourd'hui, j'ai un problème que je ne saurais trop expliqué. Si je ne soigne pas ça rapidement comme m'a dit le médecin, je ne vais pas pouvoir porter une grossesse normalement ou encore porter une grossesse tour court. Chioke veut ses enfants, il faut que je lui en fasse.