Chapitre 47 : quel bébé ?

Ecrit par afi92


Au bord de la place face à  l'hôtel Ibis...


Richard


Lui : une chose Richard personne ne doit savoir ce qu’on va se dire ni qu’on a rendez-vous même pas Nina. J'espère que tu ne lui a rien dit par rapport au mot coli mentionné lors de la prise d'otage.


Moi : ne vous inquiétez pas, je sais que je ne dois rien lui dire, pour sa protection je  prefère même que ça soit ainsi. On se dit à midi.

       Je reprends le chemin de retour encore plus confus que jamais. Chaque minute qui passe, j’ai l’impression que cette histoire me concerne au plus haut point et j’ai peur de connaître la vraie version. Le colis, le colis, mais qui est le colis au juste. Mes pensées vont sur ma grande sœur, ma trés chère Helena comme elle me manque, c’est vrai qu’elle n’était pas assez sage, mais c’était un ange. J'espère qu’elle est heureuse là où elle se trouve maintenant. Après la mort du détective, je ne savais plus vraiment ou chercher et si tout ceci était lié. (jetant un coup d’œil à ma montre) Merde le temps ne file pas du tout, il n’est que 8h 30, trop hâte qu’on soit à midi.


Dans la maison de Mr KOUESSAN ….


Rosine 


Je n’arrive pas à sortir du lit depuis mon réveil, je dois lui poser la question. Pourquoi m’avoir menti que j’étais sa fille ? C’est vrai qu’avec ma maladie, j’ai eu beaucoup de perte de mémoire à une époque, mais (marquant une pause pour mieux réfléchir sur la question) non, je refuse de le croire papa m’aime trop pour me faire du mal. Et pourquoi maman nous auraient menti qu’elle était morte ? Cette femme ne m’a jamais aimé, elle a toujours préféré Bernard à moi, elle cherche juste à me faire du mal encore, je ne vais pas la laisser semer la zizanie entre mon papounet et moi. Hum David (fermant les yeux où que tu sois, je t’en prie veille sur moi et le bébé et n’oublie pas que je t’aime et n’aimerai que toi seule à jamais.)


          Je me lève du lit et me dirige vers le salon Papa y est assis en train de prendre son café.


Moi : (lui faisant la bise) bonjour mon papounet


Lui : (souriant) bonjour ma fille, ma lumière, tu ne peux imaginer la joie que je ressens en te voyant aussi lumineuse ce matin. Brave femme 


Moi : (émue) orh papa, tu en fais toujours trop, je suis ta seule fille, c’est normal que tu me trouves et m’invente des qualités que je n’ai même pas. (rire)


Lui : qui t’a dit que tu n’as pas tous ces qualités ? Tu es la seconde brave femme de ma vie après feu ta mère (l’air triste) hum dieu seul sait comment ma chère Julie me manque, je l’aime tant cette femme elle est parti avec mon cœur, je donnerai tout pour la revoir et la prendre dans mes bras. ( posant sa tasse de café et croisant les mains sous le menton) 


Moi : (triste pour lui, je suis la mieux placé pour comprendre ce qu’il ressent actuellement) orh papounet ne soit pas triste, je comprends mieux maintenant. C’est vraiment difficile de perdre son âme sœur. J’espère qu’ils ont trouvé le bonheur là où ils se trouvent tous les deux. Qui sait peut-être elle est encore en vie qui sait ? on a vraiment pas vu son corps en vrai (lui jetant un coup d’œil furtif)


Lui : (surpris, mais se contenant) mais de quoi tu parles ? Rosine, tu es sûre que tu vas bien ? Les morts ne reviennent pas à la vie ma chérie. Ta mère est morte et enterré dans le cimetière familial, c’est dur de l’accepter parce qu’elle est l’amour de ma vie et celle qui ta mise au monde, je l’ai connu quand je n’avais absolument rien et elle ne m'a jamais laisser tomber ce malheureux accident me la prise mais je ne me fait pas d’illusion c’est la vie et on n’y peut rien.


Moi : (Donc papa me cache des trucs, je le regarde et je ne sais vraiment pas quoi dire ou penser. Ce monsieur à tous fait pour mon bonheur qui ferait ca à quelqu’un qui n’est pas sa fille dans quel but ? ) Je sais papa, c’est juste une façon de parler continue de prendre ton café stp.


Lui : (soupirant) je sais ma fille, ne te laisse pas par distraire par les questionnements inutiles. (appelant la servante à venir me servir) Prends ton café, après, on ira voir l’oncle de David pour lancer les procédures de l’enterrement pour que tu puisses retrouver ton quotidien. 


Moi : (triste) ah d’accord papa, j’ai compris (marquant une pause) papa ? 


Lui : oui ma fille 


Moi : (hésitant à me lancer) merci pour tout mon papounet.


Lui : orh Rosine ma petite fille, tu n’as pas à me remercier, c’est le devoir d’un père de prendre soin de sa famille, toi et Bernard vous êtes tout ce que j’ai de cher sur cette terre.


Je crois, je vais encore attendre un peu pour discuter avec Bernard d'abord. Il ne mérite pas que je doute de lui il a assez prouvé qu'il était prêt toujours pour moi.


Dans un appartement loin de la ville….


J’ai rendez-vous avec lui dans à peine deux heures, je lui raconte absolument tout ? Tu ne crois pas que ce soit risqué qu’il sache qui sont les KOUESSAN ? Et s’il décidait d’aller les affronter face à face ? Ça risquerait de renforcer leur protection et méfiance. Il m'a dit ce matin que la famille était au courant les choses vont se compliquer. 


Voix : non les choses ne vont pas se compliquer actuellement, je suis sûre que c’est la panique dans la tête du vieux fou. Il va vouloir tout précipiter pour partir avec sa fille à Dubaï donc il va commettre des erreurs.


Moi : ok que Dieu t’entende sinon je ne sais plus comment mener cette enquête sur les KOESSAN ni dans quel sens le prendre. Le vieux a tout le pays à ces pieds. Bref, il faut que je te laisse, je vais aller à mon rendez-vous et on se reparle à mon retour.


Sur une plage dans les environs de Baguida (Lomé)


Richard 


Moi : (laissant tomber mon verre de vin) vous venez de dire quoi là ? Les KOUESSAN ? Qui sont les KOUESSAN ? 


Lui : (se repositionnant dans son fauteuil) ah oui, David n’a pas eu le temps de tout vous dire avant la fusillade il avait pourtant prévu tout vous expliquez pour vous protéger.


Moi : (ne comprenant pas toujours) mais de quoi vous me parlez ? Me protéger de quoi je ne suis pas en danger à ce que je sache 


Lui : (réduisant la distance entre nous deux) Richard, on sait pour votre sœur, on sait tout de la lettre que vous avez reçu et de la cause de votre voyage à Dubaï. Cette enquête fait partir des nombreuses dont les KOUESSAN sont les premiers accusés, mais on manque de preuves, c’est une famille puissante qui a le bras très long et qui prend soin d’effacer tout, absolument toutes les preuves qui peuvent les incriminer. La seule solution qu’on avait était d’infiltrer leur univers et c’est ce qu’a fait David en épousant Rosine KOUESSAN.


Moi : (manquant de m’étouffer et criant) quoi ? Rosine quoi ? (me levant brusquement) Ne me dites pas que pendant tout ce temps (silence) donc le Bernard que je connais est Bernard KOUESSAN ? (il fait oui de la tête.) 


   Je ne dis plus rien et me lève de ma chaise avec colère et me dirige vers ma voiture, je n’ai plus rien à faire ici. (me suivant par-derrière)


Lui : Richard, Richard, mais nom de Dieu calme toi. David a dit que tu as la force nécessaire pour faire fi de ta soif de vengeances pour assumer cette nouvelle donc arrête de jouer au petit garçon et revient t’asseoir pour que je continue ou je te fous en cellule le temps de boucler cette enquête. Crois-moi, je le ferai.


Moi : (le fusillant du regard et retournant prendre place, remplissant mon verre de vin que je bois en un trait si Rosine me voyait faire ça) 


        Mais comment ne me suis-je pas rendu compte de ça depuis ? Nom de Dieu, mais comment ai-je pu ne pas savoir que Rosine s’appelait KOUESSAN, ça fait des années que Nina est amie avec elle, mais l’idée ne m’est jamais venu en tête de demander son nom. 


Lui : calme toi Richard, ce sont des trucs qui arrivent très souvent, on s’intéresse peu à certaines personnes, c’est normal. Et qu’est-ce que tu aurais pu faire avec cette nouvelle ? Juste te faire tuer. Si David avait décidé de te dire la vérité, c’est pour te protéger et te demander de ne pas te frotter à cette famille, mais voilà qu’il est mort. (marquant une pause) Mais avec cette histoire de colis, je suis à 90 % sûr que la fusillade a quelques choses à avoir avec les KOUESSAN parce que David etait un obstacle pour le vieux.  Mais pour le moment, on ne peut dire vraiment si les KOUESSAN sont les auteurs de ce meurtre, on a aucune preuve, mais on a une piste sur les tireurs donne nous du temps. 

        David est un agent qui a travaillé sur beaucoup d’enquêtes concernant de grands criminels. Donc on doit être prudent pour ne pas se tromper.


Moi : (dépassé) encore et encore des enquêtes qui s’ajoute et on n’avance pas. Il faut encore combien de morts pour que vous passiez à l’acte. Des fois, il faut mettre de côté le protocole et passer à l’acte. Et ce fameux colis quoi ou qui est-il au juste ? Si le vieux ne savait pas qui était David vraiment comment il pouvait savoir qu'il était un obstacle à vrai dire, je ne comprends pas vraiment le pourquoi de l'avoir fait tuer. Ou ils ont appris qui David était ?


Lui : (souriant) je te comprends et suis tout à fait d’avis avec toi. Mais ce n’est pas si facile que cela. Sans preuve palpable et précise, il sortira très vite et recommencera à faire du mal, il faut quelques choses qui nous permettra de le mettre au trou pour un long moment pourquoi pas à vie. Et une chose est primordiale et qui complique aussi l’affaire est que les KOUESSAN sont également dans le mythique. La justice ne fonctionne pas sur des fabulations, il faut trouver quelques choses qu’on peut exploiter.


Au fait il n' ya pas longtemps on a découvert que Rosine avait une maladie mentale qui était assez bizarre ( se mettant à m'expliquer sa dernière crise) et à la question si le vieux savait pour David avant ou après sa mort ça je n'en sais absolument rien.


Moi : (réfléchissant) je comprends un peu mieux, il y a eu un temps, j’avais engagé un enquêteur pour suivre Rosine et il m’a dit qu’elle s’est rendu chez un féticheur j’ai trouvé ça un peu louche, mais je ne me suis pas attardé là-dessus. Cela a tout son sens aujourd’hui (ouvrant ma bouche et mes yeux en guise de prise de conscience) non ! Non ! Ne me dites pas que la disparition du détective était en rapport avec l’affaire que je lui ai confié, oh merde. 

     Hum, je crois qu'on a tous assisté à sa crise lors de la soirée elle est devenu bizarre tout d'un coup et me fixait comme si elle me connaissait. Hum, vous n'avez absolument rien de concret sur eux c'est ça.


Lui : oui malheureusement, mais pour le moment, on a aucune preuve pour confirmer même son corps est introuvable. Et elle n'a rien dit ?


Moi : non, elle pleurait et me fixait après elle a juste perdu connaissance. Ils doivent payer ce Bernard doit payer pour le mal qu’il a fait à ma sœur, je ne peux pas rester à l’écart la police n’a jamais pu rien trouver sur la disparition de ma sœur. Je vais leur mener la vie dure même si je dois y laisser ma vie, je le jure sur la tombe de mon père.


Lui : ils vont payer crois moi, pour tous et pour la mort de David qui était comme un fils pour moi. J’étais son mentor. Je l’ai tenu dans mes bras et ai pris soin de lui à la mort de ces parents. Son père était la seule famille que j’avais et pour rien au monde, je ne les laisserai s’en sortir.

    Au fait l'objectif maintenant est qu'on profite de la douleur de Rosine pour la faire prendre conscience des conséquences des actes criminels de sa famille et la pousser à parler.


Moi : surtout avec l'arrivé du bébé ça sera...(me coupant)


Lui : quel bébé ?....


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On se donne rendez-vous très bientôt pour la suite.


Je n'ai aucun droit sur l'image..

Le chemin du destin