Pendant ce temps...

George toujours en mer, portait la veste de la nouvelle fonction, dont il était sûr de la promotion.

Arrogant, il haussait le ton sur ses collègues qui, pour lui, devenaient ses subordonnés. Ainsi, dans la foulée, il apprit que son plus grand adversaire fut en instance de divorce. Et entre autres, le mariage de son Président Directeur dans moins d'un mois.

George s'emportait dans la joie de ces deux nouvelles. Avec quelques membres de l'équipage, il fit des commentaires absurdes.

-Il a perdu une belle femme parce que c'est un con. Il courtise toutes les copines de sa femme, Informait George à ses collaborateurs. Et savez-vous ?

-Dit nous !

-Il se tape la sœur et la cousine de sa femme.

-Ah ça !

-Oui ! Je vous le dis, il a été surpris, voilà la raison de son divorce, expliquait George, très heureux, en gourmandant, entre temps, les agents travaillant lentement.

-Comment a-t-il pu se faire prendre ? Interrogeait un agent.

-Oh, c'est un imbécile ce Michael. Il est bête. Il n'y a pas d'autres raisons, répond George fièrement.

-Concernant, le mariage du chef que prévoyez-vous ? Demandait un responsable. Allons nous faire des cotisations individuels, ou une cotisation collective ?

Tout l'équipage entendait faire une enveloppe collective, tandis que George déclinait leur proposition en promettant une importante sommes d'argent au futur marié. Son intérêt étant de lui montrer sa générosité débordante. Il ne tint nullement compte de l'avis des autres membres.

Son attitude agaçait très vite certains parmi eux : cette exaspération déclencha une violente dispute.

(...)

De l'autre côté...

Ma mère avait tout mis en place pour faire vivre à George un séjour très agréable à son retour. Tout était prêt pour l'accueillir chez lui. Elle avait transformé leur chambre en une salle de cinéma.

Monique séjournait toujours chez Pitter. Mais, chaque deux jours, elle y était discrètement s'assurer du retour de George. Ils avaient partagé le même lit, mais elle était incapable de décrire le programme de son mari : lorsqu'il allait en mer et lorsqu'il était de retour.

La maison était déserte ; bien que toutes nos affaires y étaient toujours : vêtements, effets de cuisine, bref tout ce que Monique et moi possédions, sauf nos documents administratifs.

Ce jour, avec elle, j'y retournais pour la dernière fois, vérifier si tout était soigneusement mis en place.

Au retour, dans un magasin de luxe, Monique fit des essayages de plusieurs robes sectionnée soigneusement par Tante Priscilla. Sa manucure et pédicure furent prêtes ; ses cheveux coiffés avec une fine simplicité. Monique se métamorphosait.

-Monique ! Explique-moi le détail qui m'échappe ! Tu te prépares à retourner dans les bras de l'ogre ? Aussi facilement !

-Oui et alors ?

-Dans ce cas, je te laisse vivre ta vie ! Si aujourd'hui tante Sidonie me traite de pute, c'est parce qu'elle me juge à travers ton image ! Aussi, j'ai une Question, comment appelle-t-on une femme qui quitte son mari pour s'installer chez un autre homme, et qui trompe encore ce dernier, avec son ex-mari ?

-Jessica ! Si seulement tu ne parlais pas beaucoup !

Silence...