Chapitre 50 :

Ecrit par Maya my'a


Si seulement je ne parlais pas beaucoup ???


-Je suis mariée à cet homme !


-Monique ! J'ai du mal à te suivre.


-Alors exécute bêtement ce que je te demande...


Silence...


- Et... Tu sauras tout.


-Non, Monique ! Si tu veux gérer deux hommes, fais-le toute seule.


-Voilà la difficulté que j'ai avec toi ! Tu ne tournes pas ta langue avant de parler. Hum ! Soupirant longuement, Jessica veux-tu collaborer avec moi ?


Silence...


- Peux-tu le faire ?


Silence...


-Jessica !


-Hum, Monique !


-Oui ou non ?


-D'accord !


-Demain, nous ferons tes courses, dit-elle calmement.


-D'accord !


-Bien !


Monique était si calme, qu'elle m'inquiétait. Tout ce qu'elle entremettait était un secret pour moi.


De mon côté, rien n'était accompli. Monique m'avait interdit de retourner chez George avant son arrivée. Néanmoins, un jour, à peine, je m'y rendais par curiosité : je mourrais d'envie de découvrir ce qu'elle mijotait.


...


Je passais en revue toutes les pièces de la maison. Chaque objet était en place. J'allais dans sa chambre, fouiller les tiroirs du chevet du lit. Cet endroit ne m'aidait pas. Alors je me tournais vers l'ancrant du plasma, prendre la clé USB qu'elle avait branché bien des heures en arrière. En plein acte, j'entendis des grognements de l'ogre. Prestement, comme une voleuse, je sortais de là;

par la fenêtre, laissant la clé là où elle se trouvait.


George était de retour ! Même les voisins, à des kilomètres, le savaient. Il s'installa au salon avec ses effets. Ce retour de mer fut différent des précédents : le calme de la maison ne l'enchantait pas.


Il déposait ses effets dans la chambre, avant de plonger dans un profond sommeil.


À presque neuf heures, à son réveil, la maison était toujours déserte, mais il ne s'interrogeait pas. Pour lui, Monique et David étaient l'église. Depuis son hospitalisation et son retour en mer, la communication avec maman avait repris timidement. George appelait Monique sans succès, avant de saisir la clé de sa voiture pour se rendit à la banque :


- Votre solde est de cinq millions.


-Évidemment, j'ai retiré la somme de deux millions que j'ai reçus de ma femme.


-D'où le solde actuel. Avez-vous besoin d'un autre montant ?


- Oui ! Je vais retirer quatre millions.


-Bien ! Remplissez ce bordereau puis passer à la caisse.


-Merci bien !


George terminait avec son gestionnaire, pour continuer son chemin à l'hôtel. Là, il rencontra son PDG.


- J'ai appris votre mariage en mer ! Monsieur, tout l'équipage s'active pour vous témoigner sa sympathie. Pour ma part, acceptez cette enveloppe.


Il lui tendit généreusement trois millions pour la cérémonie de mariage.


-Toutes mes Félicitations encore, Monsieur le PDG.


-Non, vous n'auriez pas dû. Vous en aurez besoin pour vous-même.


George avait appris à séduire n'importe quelle personne pour n'importe quelle situation, avec de l'argent.


-J'insiste Mon PDG, cette enveloppe n'est que symbolique. Vous avez fait beaucoup pour moi. Dit-il, souriant. Le poste de chef de service maintenance n'est pas une moindre promotion.


Il était certain de récolter une somme bien plus importante que ce qu'il lui donnait.


-Vous vous êtes surpassé monsieur George. Votre geste serait aussi bien perçu en l'associant avec celui des autres agents.


-C'est vrai ! C'est vrai ! Mais vous savez, j'aime me distinguer. Et puis, dans un aspect positif.


-Si vous le dites monsieur George. Vous seriez à la cérémonie ?


-Je voudrais bien, mais après un mois en mer, les samedis sont

réservés à mon épouse.


-Oh ! Votre épouse !


-Oui ! Oui ! Cette femme tant convoitée par mes collègues et d'autres chefs. Je m'occupe aussi de sa fille, rit-il avec enthousiaste.


-C'est bien de prendre soin votre famille. Dites, j'ai entendu dire que vous avez deux femmes !


-Non ! Non ! Sinon pas comme vous le pensez au sens propre du terme, éclatait-il de rire.


-Ah oui !


-Oh que oui ! Vous savez, ici, il est possible d'avoir la mère et la fille. Nous sommes des hommes, vous comprenez bien ! Et... Euh... Et si, elles sont généreuses, vous pouvez avoir toute une famille !


-Toute une famille ?


-Bien sûr, s'exclamait-il en riant. Mon Cher Patron... Écoutez ! Les femmes ici se ramassent à prix bas.


Son PDG l'écoutait attentivement.


-Et comment vous vous y prenez ?


-Off ! Il suffit que quelques billets frôlant le nez de ses femmes. Hum, monsieur Pitter ! Quelques billets Seulement !


-George ! J'ai cru que vous étiez un bon époux et père.


-Euh ! Se grattant la tête, je le dis pour vous... Vous savez, pour avoir une de ses filles, il vous faut adhérer au réseau.


- Est-ce une invitation ?


-Naturellement, rien n'est interdit.


-Vous êtes informé de mon mariage ?


-Tsu ! tsu... Ce là vous servira pour votre enterrement de vie de jeune homme.


-Ha oui ?


-Oui... Et je vous offre cette petite fête, ricanait-il.


George se ventait une vie de baron grâce à petite fortune.



-Hum !


- N'ayez pas peur ! Vous savez, en Afrique nous rajeunissons grâce à la bonne chair fraîche et jeune. Pas besoin de rituels et purifications. C'est juste pour s'amuser.


-Ah oui ! Je ne le savais pas. Mais je ne comprends toujours pas cet euh... Euh, cette histoire, monsieur George.


-Quelle histoire vous ne comprenez pas ?


-Vous être un homme responsable, marié et père de beaux-enfants...


-Vous ne comprenez pas?? Hum ! Je vous explique. J'ai un fort garçon que j'élève selon mes principes. Il est ma relève. Par contre l'autre : la fille... Hum... C'est une peste. Cette vermine est un bâtard que Monique m'impose malheureusement, depuis le début de notre mariage, se lamentait-il, alors j'en fais comme bon me semble.


-Je suppose qu'elle est ainsi votre source de purification ?


- Exactement ! Vous avez tout compris.


-Sacré George ! Laissait-il échapper un petit sourire. Vous êtes fort, vous vous servez donc la mère et la fille ? Dit-il.


-Me servir ! Non, non ! Je les Prends, Monsieur le PDG.


-Toutes les deux ?


-Assurément avec aisance. D'ailleurs, ma femme aime ça. Plus qu'elle ne s'en n'est jamais plaint ! Jamais ! . Comme je le souhaite, je vis joyeusement en elles, révélait-il, d'une joie juvénile.


-Je loue votre fantaisie d'esprit...

Muette