Chapitre 49 : La vie après toi.
Ecrit par Les Histoires de Laya
***3 mois plus tard
***Tia***
Ces trois derniers mois, j’ai broyé du noir, j’ai passé des
nuits blanches à hurler ma douleur, je suis tombée malade, j’ai perdu du poids,
et j’ai surtout perdu le sourire.
Ma vie est sombre et triste, il n’ya que mes bébés qui
arrivent à m’arracher un léger sourire d’une fraction de seconde.
Neal, tu m’as laissé toute seule, je suis brisée
complètement.
Maëly (caressant mon visage) : Maman, réveille-toi (me
faisant des bisous sur le ventre)
J’ouvre les yeux difficilement et ceux-ci sont déjà larmoyants,
que c’est dur de ne pas entendre sa voix, que c’est dur de ne pas ressentir ses
câlins, sa chaleur.
Que c’est dur surtout de porter son enfant et de savoir qu’il
n’est plus là. Car oui, je suis effectivement tombée enceinte lors de notre
dernier rapport, il avait raison quand il disait que notre bébé avait été
conçu.
Moi (à voix basse) : Neal, pourquoi tu m’as laissé
snif.
Cloé (essuyant mes larmes) : Ne pleure pas maman.
Mais je n’y arrive pas donc on termine toutes en larmes, c’est
trop dur.
Maman AJ (entrant dans ma chambre) : Bonjour ma
fille.
Moi (en larmes) : Bonjour maman.
Elle (s’asseyant) : Il faut que tu manges chérie.
Moi : Je n’ai pas faim.
Elle : Tu es enceinte Tia, pense à ça s’il te plait.
Moi : Maman, Neal me manque tellement snif, il ne verra
même pas nos enfants grandir et encore moins celui qui est dans mon ventre.
Elle (triste) : Il me manque aussi tellement. Ce qui me
donne la force de tenir debout c’est toi et vos enfants, car en vous, je vois
mon fils. Sinon, j’allais passer toutes mes journées à pleurer. Mon cœur de
mère saigne, je rêve de lui, je pense à lui, mon unique fils (craquant) c’est
dur.
Je me redresse pour la prendre dans mes bras, c’est vrai que
depuis là, elle se retient de pleurer, elle est là pour moi, elle veille sur
nous.
Je prends l’assiette pour lui faire plaisir et je mange
sinon je vais encore tomber dans les pommes comme tous les jours précédents… Ce
n’est pas facile !
Sonnerie de téléphone
Moi (voix cassée) : Allô
Une dame : Bonjour, je suis bien avec Madame Tatiana
Mérile OYE épouse MAYE ?
Moi : Oui
Elle : Alors, je vous appelle de la compagnie d’assurance
car nous avons besoin de vous rencontrer pour l’assurance mixte de votre mari
et le remboursement des primes d’assurance retraite.
Moi : Est-ce possible que je passe la semaine prochaine
car actuellement, je ne me sens pas très bien.
Elle : Pas de soucis, reposez vous et encore nos
sincères condoléances.
Moi (pleurant presque) : Merci. Clic
Neal, j’aurais préféré que tu restes en vie à mes côtés snif.
Moi (me parlant) : Tu savais que tu allais mourir avant
moi Neal snif, tu as pris toutes ces précautions, mais moi je voulais juste te
garder près de moi, je voulais même mourir avant toi pour ne pas souffrir de
ton absence. (Prenant sa photo) Nos enfants grandiront sans toi mon amour,
snif je suis tellement mal, tu me manques chéri, tu me manques. Tes câlins, ta
douceur, ta façon d’être maniaque, tes conseils, ta sagesse, tout me manque.
Chéri, je suis seule sans toi, nos enfants sont parfois tristes. Tu nous
manques Neal.
J’ai sombré dans des larmes interminables, je n’étais pas
bien.
La semaine d’après, je me suis rendue à la compagnie d’assurance
avec tous les papiers nécessaires.
La dame : Donc, comme vous le saviez, votre mari a souscrit
une assurance mixte donc assurance vie et assurance décès. Malheureusement, son
décès tragique a eu lieu, le risque s’est réalisé et donc, vous bénéficiez du
capital de 15 millions. Deuxièmement, son assurance retraire avec remboursement
de primes en cas de non réalisation du risque, ce qui est le cas ici, donc nous
vous retournerons la somme des primes versées soit 5 millions. Troisièmement, l’assurance
éducation, comme vous le savez, elle sera versée quand votre premier fils Eden
MAYE entrera à l’université. Donc Madame MAYE, c’est pour ces trois éléments
que nous vous avons contacté et nous sommes vraiment navrés pour votre peine.
Je fonds en larmes.
La dame (prenant mes mains) : Que DIEU vous donne la
force de surmonter tout ça, je suis passée par là et je sais que c’est dur.
Mais pensez à vos enfants et sachez que votre mari veillera sur vous tous.
Moi : Merci, merci infiniment.
La dame : Je vous en prie.
(Levant les yeux au ciel) Neal, tout cet argent met à l’abris
nos enfants, mais je te voulais en vie mon amour, je te voulais en vie auprès
de moi snif.
La semaine d’après, les fonds étaient virés dans mon compte
et j’ai décidé de les transférer dans un compte bloqué pendant 7 ans. C’est l’argent
de nos enfants.
Yasmine (au téléphone) : Je rentre Tia, je veux être là
pour toi.
Moi : Et ton chéri ? (Oui elle a un chéri)
Yasmine : Il comprendra Tia. Mais je rentre pour au
moins six mois, je veux être avec toi et les petits, je sais que tu vas
excessivement mal.
Moi (pleurant) : Ok d’accord snif, je t’attends alors.
Le mois d’après, elle est rentrée au Gabon et j’étais ravie
qu’elle soit là, les petits encore plus.
***2 mois plus tard
***Nala***
Ces 6 mois étaient durs, je n’ai jamais ressenti une douleur
pareille. Je me sens incomplète sans ma moitié, je pense à lui tout le temps, surtout
quand je vois Eden et Jaliya qui lui ressemblent comme deux gouttes d’eau, mon cœur
se serre, tu me manques Pierre-Neal.
Tia est enceinte de 6 mois actuellement, c’est encore plus
dur pour elle. Je n’imagine même pas la profondeur de sa peine.
Aujourd’hui, les cousins de papa ont demandé l’autorisation
à papa pour faire une réunion, je ne connais pas l’ordre du jour, mais j’espère
que ça n’a rien à y voir avec mon frère, je l’espère vraiment.
Je mets mes lunettes de soleil et je demande à mon mari de
me déposer chez les parents.
Moi (entrant) : Bonsoir.
Papa : Bonsoir chérie.
Moi : Ils ne sont pas encore là ?
Papa : Non non.
Moi (le fixant) : Il t’arrive de craquer ?
Papa (triste) : Tous les soirs Nala. Mon fils me manque,
il me manque tellement et c’est dur d’être sans lui. Mais tu sais, je suis un
homme, qui plus est le chef d’une grande famille, je me dois alors de rester
fort aux yeux de tous. Il n’ya que ma femme qui connaisse l’ampleur de ma
douleur, c’est avec elle que je craque les soirs, et parfois je me retiens de
le faire car je veux être là pour elle. J’imagine que la douleur d’une mère est
encore plus forte.
Moi (posant ma tête sur son épaule) : C’est dur !
Papa : Très dur. Je suis allé rendre visite à Tia et
les petits, elle est vraiment désemparée. Ah Neal, tu nous manques fiston.
Moi : Il faut qu’on soit là pour elle, c’est vrai qu’on
souffre, mais je suppose que sa douleur est toute aussi grande.
Papa : Effectivement (touchant mes cheveux). Je dois
partir avant vous Nala, (voix tremblante) faites attention à vous car je ne
veux plus jamais pleurer un de mes enfants…
Je fonds en larmes, si et seulement si on pouvait contrôler
totalement la vie, hélas !
Maman (me prenant dans ses bras) : Liam ?
Papa : Chérie
Maman : (à moi) Calme toi chérie s’il te plait, tu vas
me faire pleurer. (À lui) Pourquoi ont-ils demandé cette réunion ?
Papa : Je ne sais pas chérie.
Maman : J’espère que ce n’est pas ce à quoi je pense.
Papa : Moi aussi.
Elle me garde dans ses bras et je finis par sécher mes
larmes et aller rincer mon visage à la douche.
C’est à 15h que la maison est pleine des frères et sœurs de
papa, les cousins proches et éloignés, Ya Liyanah, Alia, Elena, Dalena…
Papa (prenant la parole) : Donc, je vous écoute.
Son cousin : Bon, si nous avons demandé à convoquer
cette réunion, c’est parce que ça fait 6 mois que notre fils est parti et nous
n’avons toujours aucune idée sur sa succession.
Alia et moi on se regarde, ils sont sérieux ?
Lui (poursuivant) : On sait que Pierre-Neal a laissé
beaucoup de biens, mais on ne sait toujours pas ce qui sera fait de ses biens.
On est inquiets, voilà pourquoi on aimerait savoir.
En fait je suis choquée par autant d’aisance dans la
CONNERIE qu’il est entrain de raconter.
Maman regarde seulement papa en mode « C’est une blague ? ».
Les autres commencent à surenchérir et ils vont dans le même
sens hein « On veut savoir à qui Pierre-Neal a légué ses biens, on sait qu’il
a des maisons à n’en plus finir, des voitures, des investissements partout ».
Papa (au bord du pétage de plomb) : Vous êtes sérieux ?
(Rire nerveux) donc vous me demandez une réunion pour venir demander le sort
des biens de mon fils ?
Silence dans la pièce.
Un oncle (le fixant) : Pourquoi pas ?
Papa : Tu la boucles ! Sincèrement tais-toi !
Mais vous êtes malades, donc Neal décède et tout ce à quoi vous pensez ce sont
ses biens ? D’abord, vous pensez que vous aurez quelque chose dedans ?
Neal est mort en étant célibataire ? Mais vous avez fumé quel chanvre
avant de m’appeler pour une telle réunion ? (Silence) C’est la dernière
fois que vous osez le faire, les biens de Neal sont à ses enfants et sa femme,
point. Son testament, entre les mains du notaire, et n’espérez rien car aucuns
noms autre que ceux de sa femme et ses enfants ne sont mentionnés dessus. Donc
ceux là qui sont intéressés par une quelconque succession, sortez de chez moi s’il
vous plait. (Personne ne bouge) et je n’aimerai pas me répéter.
Les gens intéressés ont commencé à entrer dans la colère,
une dispute a éclaté mais nous on les regardait juste. Jusqu’au moment où
Elena (fâchée) : Une souillon qui va devenir millionnaire
en un claquement de doigts mais nous les gens qui portons le sang de Neal, nous
n’avons pas le droit de parler de ses biens.
Moi (pétant un câble) : FERME TA BOUCHE Elena.
Là j’ai oublié qu’elle est plus grande que moi, parce que je
n’ai jamais entendu une bêtise pareille.
Maman Lina : Tu es malade Elena ? Ferme-moi ta
bouche, tu es folle. Neal c’était ton mari pour que tu hérites de ses biens ?
Et d’ailleurs même, Liam a déjà parlé et en tant qu’ainée de cette famille, je répète,
les biens de Neal appartiennent à sa femme et ses enfants. Vous voulez l’argent,
cherchez le vôtre. C’est quel degré de sorcellerie ?
Moi : Franchement maman.
Papa (énervé) : J’ai demandé de sortir de chez moi et tout
de suite. Ce n’est pas discutable.
Ils ont commencé à se lever un à un et nous sommes restés
entre personnes sensées et non-guidées par les intérêts.
Maman Lina : Liam, tu ne peux pas accepter une réunion
sans savoir l’objet. C’est quoi ces conneries ?
Papa (énervé) : Je pensais que c’était pour quelque chose
de sérieux mais non, c’est pour venir me raconter des conneries. Personne n’aura
rien, les héritiers de Neal sont Tia et ses enfants maintenant celui qui rêve de
voir son nom dans son testament sera très déçu. Quand il fallait bosser pour
maintenir l’entreprise de papa, les gens se doraient la pilule, les gens
refusaient car c’était trop de boulot. Neal s’est donné toute sa vie dans son
boulot pour avoir son argent, investir, mettre sa femme à l’abri et aujourd’hui,
chacun se ramène pour réclamer une part de ses biens. C’est ce qu’on va voir.
Et la direction de l’entreprise, je la donnerai à un étranger, vu que les gens
veulent seulement l’argent sans faire le travail qui va avec, qu’ils aillent
voir ailleurs si j’y suis.
Il est monté très remonté et maman l’a suivi.
Moi je suis restée avec Ya Liyanah, Alia, Dalena et maman
Lina à halluciner sur ce qui vient de se passer.
Dans tous les cas, je crois qu’ils connaissent très mal
Neal. S’ils pensent que Neal n’avait pas déjà prévu son testament ainsi que les
bénéficiaires exacts de ses biens, ils seront très déçus de découvrir que Neal
était l’être le plus organisé qui soit.
Dans tous les cas, moi je protègerai toujours Tia, donc les
conneries de spoliation de la veuve, s’ils y pensent, ils rebrousseront alors
chemin.
***Tia***
Le notaire m’a appelé ce matin car dans quelques jours, le
testament de Neal sera connu de tous.
Franchement, j’aimerai en finir une bonne fois pour toutes
avec toutes ces procédures d’argent, de biens, ça me fatigue et ça me fait
surtout beaucoup de mal.
L’argent ne remplacera jamais mon mari, ça ne me soulagera
jamais de la peine que je ressens. J’aurais préféré garder mon homme, que d’être
là à parler de succession, d’argent, de biens.
P. Liam : Ma fille, personne ne va te spolier, je dis
bien personne. Je sais que Neal t’a mis à l’abri, ainsi que les enfants et quiconque
osera aller à l’encontre de ça et poser des actions contre toi, je n’aurai aucune
hésitation à lui faire goûter la prison car c’est un acte punissable.
Maintenant, si les gens pensent que je blague, qu’ils me tentent.
Moi (fatiguée) : Ok papa, merci.
Maman AJ : Tia ?
Moi : Oui maman
Elle : Tu comptes vivre ici avec les enfants ?
Moi : Je ne sais pas maman. Neal m’a emmené ici, en me
disant que tout irait bien et aujourd’hui, je me retrouve avec le cœur brisé par
son départ snif. Tout me ramène à lui, je souffre tellement. Mais de l’autre côté,
je ne veux pas partir loin de vous, je ne veux que les enfants soient isolés,
je veux qu’ils vous voient, qu’ils grandissent avec leur famille paternelle. Je
ne veux pas les arracher brutalement à ce qu’ils ont toujours connu.
Elle (triste) : Mais moi, je suis mal de te voir ainsi
Tia, même si ça me fera de la peine si tu pars, je dois aussi penser à ta
douleur. Et malheureusement, Libreville te fait plus de peines que de joies.
P. Liam : On ne t’en voudra pas de partir pour une
année, deux ans, trois ans ou plus. On viendra te voir s’il le faut, mais on
refuse de te retenir ici alors que cette terre te fait souffrir.
J’ai craqué complètement, c’est vrai que j’y ai pensé car je
vous assure qu’en restant ici, je n’arriverai jamais à surmonter ma peine. J’ai
besoin d’aller loin pour un moment, de changer d’air, de faire mon deuil hors de
cette maison, de ce pays.
Mais j’ai pensé aux petits, j’ai peur de les bouleverser, de
les éloigner de la grande famille, je me suis dit que je dois les faire passer
avant ma douleur.
Mais au final, si je ne guéris pas, aurais-je la force
nécessaire pour mes enfants ? Non.
Alors, je vais peut-être partir, pour quelques années ou même
pour toujours, mais j’ai besoin d’être loin de Libreville, cette terre est
définitivement une terre maudite pour moi.
Qu’est-ce-que vous en pensez mes belles-sœurs ? Je suis
totalement perdue, je n’en peux plus snif.
Le notaire (me regardant) : Donc comme mentionné sur
son testament, vous et vos enfants êtes les héritiers de tous les biens de M. Pierre-Neal
MAYE. Ses quatre résidences sont reparties entre vos enfants actuels à savoir
Eden, Cloé Alexandria, Rose-Maëly et Jaliya. La maison est à votre nom, les
voitures le sont également. Tous ses investissements en bourse reviennent à vos
enfants à part égale. Sa maison en Espagne est à votre nom, son appartement à
Paris est à votre nom. Le dernier terrain qu’il a acquis sera divisé en parts
égales entre les enfants.
Il continue à m’expliquer et c’est au bout de deux heures de
temps que je sors de son cabinet avec une lettre de mon mari qu’il a laissé au
notaire.
Il l’a écrite il y’a exactement deux ans.
Je suis rentrée à la maison, conduite par le chauffeur car
dans mon état, je ne peux plus conduire.
J’ai demandé à Yasmine de sortir avec les petits et elle a
décidé d’aller avec eux passer l’après-midi chez Alida vu que cette dernière
voulait aussi les voir.
Je voulais rester seule pour ouvrir cette lettre.
Il m’en a fallu du courage, beaucoup de courage pour l’ouvrir.
J’ai pleuré dès la première ligne :
« Ma lionne Tia,
Le jour où tu liras cette lettre, je ne serai plus à côté de
toi mais à te regarder depuis l’au-delà.
Tu pleureras sans doute mon absence, mais sache que je ne serai
pas loin de toi, je veillerai toujours sur toi et nos merveilleux enfants.
À chaque fois que tu voudras abandonner, que tu seras
triste, repense à moi, surtout à nos moments de joies, de folie, de bonheur, ou
encore ces moments où on se reboostait mutuellement.
À chaque fois que tu te sentiras seule, regarde la photo qui
est à notre chevet et rappelle-toi que je vis toujours dans ton cœur, et si je
vis dans ton cœur, cela veut dire que je suis à côté de toi.
Sache que tu es l’amour de ma vie, mon âme sœur et je pense
avoir réussi mon passage sur terre car j’ai épousé celle que DIEU a formé à
partir de ma côte (Genèse 2 :22).
Si je pars avant toi, je veux que tu saches qu’un jour on se
retrouvera alors en attendant, prends soin de nos bébés, prends surtout soin de
toi et ne t’empêche pas de sourire, d’être en joie car moi de là-haut, je souhaite
te voir toujours heureuse mon amour.
Toute ma vie je me serai battu pour vous assurer une belle
vie, et je sais que derrière moi vous ne manquerez de rien car je sais que tu
sauras gérer et DIEU te donnera la force pour.
Par contre, je te connais si bien que je sais déjà que tu auras
besoin de partir, aller loin, alors n’hésite pas à le faire. Si tu sens que c’est
nécessaire, pars très loin pour apaiser ton cœur mais n’oublie pas de prendre
soin de nos bébés s’il te plait mon amour et moi à mon tour, je veillerai sur
vous.
Concernant les biens, je souhaite que tu revendes mes
voitures si tu n’en veux pas et que tu mettes les sous dans les comptes des
enfants ou dans le tien, peu importe, le plus important est que vous soyez au
maximum à l’abri.
Les résidences, tu les laisseras en location et l’argent servira
pour que vous ne manquiez de rien.
Je compte sur toi pour bien faire les choses et je te fais
confiance.
Je t’aime sur terre et dans les cieux et tu as fait de moi l’homme
le plus heureux au monde, à la vie, à la mort, je t’aime ma petite femme.
Ton Neal »
Je ne m’arrêtais plus de pleurer après ça.
Moi (face à sa photo) : Je savais que tu prévoyais tout
mais j’ignorai que c’était à ce point mon amour, tu me manques horriblement
Neal.
Ma vie sans toi ne sera plus jamais la même et elle a
totalement perdu de sa saveur.
Je me battrai pour nos enfants car ils sont trop jeunes pour
avoir une maman qui baisse les bras en les laissant gérer les choses seuls. (Caressant
mon ventre) je dirai à notre futur bébé que tu étais un papa aimant, doux, généreux,
protecteur et surtout je lui montrerai tes vidéos pour qu’elle connaisse ton
beau visage.
Pour l’instant, je colle ta photo sur mon cœur et je repense
à tout le bonheur que tu as apporté dans ma vie qui était partie pour être un
désastre total.
Note de Laya : Neal aura été un homme incroyable jusqu’au
bout.
Je vous souhaite de rencontrer ce genre d’homme et je vous
souhaite surtout d’en avoir un qui a des parents comme Liam & Alexandria.
Rest In Peace
Pierre-Neal !