Chapitre 48 : Pas toi mon amour.

Ecrit par Les Histoires de Laya

***Tia***

Il est 7h du matin et je n’ai toujours pas de message de mon mari me disant qu’il est arrivé à Paris où il est censé faire escale, c’est assez inhabituel de sa part.

Je tente de l’appeler sur WhatsApp mais il est déconnecté. Je patiente un peu, je relance et toujours rien. Comme je suis très fatiguée je donne le bibi à Jaliya et on se rendort jusqu’à 9h, heure à laquelle les 3 autres émergent.

Toujours aucun message de mon mari. Il était censé faire une heure d’escale à Paris puis prendre son second vol pour New York.

Ça commence à m’inquiéter un peu car ce n’est pas dans ses habitudes.

Je fais le petit-déjeuner aux enfants tout en gardant mon téléphone proche.

Quand je finis, je m’assois pour regarder mes notifications, et la première que je reçois c’est mon application d’actualité mondiale, l’intitulé « Crash du vol AF607 cette nuit ».

Mon cœur fait un boom. Je rentre dans la notification.

« Hier dans la nuit, le vol AF607 à destination de Paris a subit un crash. Pour l’instant, le constat est assez lourd, aucun survivant dans ce vol. D’ici quelques heures, nous aurons les noms des disparus, quelle triste nouvelle pour les familles endeuillées ».

Mon cœur manque de s’arrêter, seigneur, dis-moi que ce n’est pas le vol de mon mari.

Quand je poursuis la lecture, je tombe sur le sol et je lance un cri strident.

Moi : NOOOOOOOOOOON Seigneur, NE ME FAIS PAS CA, NE ME FAIS PAS CA JE T’EN SUPPLIE.

Ma nounou (courant vers moi) : Madame, pourquoi vous criez ? (Essayant de me relever) madame ?

Moi : Sarah, mon mari, mon mari ! (Attrapant ma tête) Neal tu ne peux pas me faire ça, je ne peux pas supporter ça mon amour, nooon nooon je refuse. Neal tu vas être le survivant de ce crash !

Je suis en larmes, complètement allongée sur le sol et je pleure toutes les larmes de mon corps, ce qui fait que mes enfants se mettent à pleurer sans vraiment comprendre pourquoi je crie et pleure autant.

Je ne pourrai pas supporter ça.

Sonnerie de téléphone : Cinthya

Sarah (décrochant) : Oui allô

Cinthya : Ta patronne est là Sarah ?

Sarah : Oui tantine mais elle n’est pas apte à répondre.

Cinthya : C’est donc vrai ?

Sarah : Qu’est-ce-qui est vrai ?

Cinthya : Donne-lui le téléphone s’il te plait.

Je vois Sarah me tendre mon téléphone, je ne regarde même pas qui est à l’appareil, je mets juste le téléphone à l’oreille.

Moi (reniflant) : Oui allo

Cinthya : Je suis désolée ma belle !

Moi (le cœur se serrant) : Désolée de ?

Elle : Pour ton mari

Moi (pleurant) : Pourquoi tu dis ça Cinthya ?

Elle : Je ne savais pas que tu n’étais pas au courant, pardonne moi Tia.

Moi (à deux doigts de mourir) : Parle Cinthya.

Elle : J’ai vu le nom de ton mari dans les disparus du crash.

Mon cerveau s’est totalement déconnecté et je suis restée figée.

J’ai commencé à trembler de tout mon être, avant d’hurler et de pleurer toutes les larmes de mon corps.

J’ai balancé mon téléphone contre le mur et j’ai commencé à me rouler sur le sol, la vie vient à nouveau de me briser.

Sarah a emmené les enfants dans la chambre.

Moi (attrapant ma tête) : Pas toi mon amour oh, pas toi Neal snif, tu ne peux pas me faire ça Neal, je fais comment sans toi Neal ? Je fais quoi ? Pourquoi tu me fais ça ?

J’ai eu l’impression de perdre la raison, je n’ai jamais ressenti une douleur aussi forte dans mon cœur.

 

***Nala***

Depuis hier, je me sens super angoissée, je ne sais pas pourquoi mais ça commence à me faire peur.

Y’a un truc qui ne va pas.

 

Je me lève du lit et mon mari a déjà quitté le lit, je ne l’ai même pas entendu.

Je décide de me rendre au salon et au loin je l’entends au téléphone.

Lui : Je commence à lui dire ça comment ? (Silence) oh mon DIEU !

J’arrive au salon et il a la tête entre les mains.

Lui : Ok d’accord, je te rappelle.

Moi (faisant ma pointue) : Dire quoi à qui ?

Lui (levant les yeux vers moi) : Viens t’asseoir chérie, s’il te plait.

Moi (étonnée) : Tu me fais peur, qu’est-ce qu’il y’a ? (M’asseyant) dis-moi !

Lui : Nala, je suis désolé chérie. (Respirant) Neal a voyagé hier soir (prenant mes mains) et en fait son vol a eu un crash.

Moi (le cœur se brisant) : Tu mens, tu mens, ma moitié ? Jamais, arrête de blaguer.

Il se contente de me faire un non de la tête et mon monde s’effondre totalement.

Moi : NOOOOON MON DIEU, PAS MON NEAL, ma moitié snif, ma vie ! C’est faux, je refuse, je refuse cela, ma moitié ne peut pas partir.

Je commence à m’enrouler par terre, mon Neal, la moitié de mon cœur, mon meilleur ami, mon protecteur, je refuse cette information.

Moi : Dis-moi que c’est une blague s’il te plait snif, dis-moi que je suis entrain de rêver. (Pétant un câble) Neal ne peut pas partir comme ça. Il laisse Tia avec qui ? Il me laisse seule alors qu’il est ma moitié. Tu mens, je veux voir mes parents.

Je me suis levée et j’ai couru pour aller prendre les clés de la voiture. J’étais en pyjama et je n’avais pas de babouches aux pieds mais qu’est-ce-que ça pouvait me faire ? Je suis brisée en mille morceaux.

Moi (pleurant) : Laisse-moi passer Henry, laisse-moi passer snif (me débattant) je veux voir mes parents.

Lui (me serrant) : Chut bébé, je sais !

Moi (tombant au sol) : C’est trop dur, je ne peux pas supporter une telle douleur. Emmène-moi chez mes parents, je veux croire que c’est un mauvais rêve.

Je me relève et je vais monter dans la voiture le temps qu’il dise à la nounou de garder notre fille.

Je suis assise, recroquevillée sur moi-même et me balançant d’avant en arrière, tremblant de tout mon être et pleurant toutes les larmes de mon corps.

Il monte et il démarre. Il essaie de me parler, mais là j’ai trop mal, je suis meurtrie.

Quand il gare chez les parents, je vois les voitures de Liyanah et Alia.

Je descends en vitesse et je cours jusqu’au salon ou je vois ma mère assise au sol pleurant et hurlant toute sa douleur.

Moi : Donc c’est vrai ?

Alia (en larmes) : On a vu son nom, Neal nous a fait ça pourquoi ?

Je tombe sur le sol et nous ne sommes plus que larmes dans cette pièce.

Papa pleure silencieusement en tenant la main de maman, cette dernière est inconsolable.

Son unique fils ? Notre unique frère ? Mon jumeau ? Non c’est trop dur.

Maman : Pourquoi tu me fais ça mon trésor ? Mon unique garçon (s’arrachant les cheveux) tu laisses Tia et les enfants avec qui Neal ? Pourquoi tu pars avant tes parents (pleurant de plus belle) mon enfant, mon trésor, je ne peux pas l’accepter.

Un moment donné, elle s’allonge complètement par terre et elle ferme les yeux puis elle éclate en sanglots.

Je ne sais même plus comment pleurer. Papa reçoit mille et un appels, il donne le téléphone à mon mari pour y répondre car il n’est vraiment pas en état.

 

Ya Liyanah (se mouchant) : Il faut qu’on pense à Tia papa, il faut qu’on pense à elle.

Papa (voix cassée) : Henry, envoie mon chauffeur prendre Tia et les enfants s’il te plait.

 

***Tia***

Je n’arrête pas de pleurer, je regarde les infos et partout c’est la même chose, c’est donc vrai que mon Neal est parti ?

Ils disent tous, parmi les disparus, nous avons le fils de Liam MAYE, Pierre-Neal MAYE, le directeur général de MAYE &CO.

Mon cœur est brisé, comment DIEU a-t-il permis cela ?

Mes enfants vont donc être orphelins ? Je vais être veuve à cet âge ? Neal, tu m’as vraiment laissé ?

J’aurai dû lui interdire de voyager, j’aurai dû écouter mon cœur qui m’envoyait des signaux, eh JESUS !

Sarah : Patronne, votre papa est là !

Moi (me tenant la tête) : Fais-le entrer Sarah snif.

 

Roger (mine triste) : Je suis désolé maman.

Moi (pleurant de plus belle) : J’ai fait quoi pour mériter ça ? Pourquoi le sort s’acharne sur moi papa ? Pourquoi je dois vivre ça ? Mes enfants seront orphelins à cet âge ? Jaliya n’a même pas deux ans papa…

Il se contente de s’asseoir au sol avec moi et me serrer dans ses bras, je pleure.

Je pleure car la vie ne me fait pas de cadeaux, je pleure car la vie a pris ma moitié, je pleure car je m’en veux de n’avoir pas écouté mon cœur, je pleure car je n’aurai plus jamais cet homme à mes côtés.

Moi (hurlant) : Neal ooooooh pas toi mon amour. Pas toi bébé.

 

Roger (me calmant) : Les enfants sont où ?

Moi (la tête sur son épaule) : Dans leurs chambres.

Lui : Je vais les prendre durant cette période Tia, Alida et Nandy vont s’en occuper. Faut pas qu’ils soient trop longtemps dans cette atmosphère.

Moi : Ok. Mais je leur dis ça comment snif ? Je commence à dire ça comment ? J’ai mal, j’ai tellement mal, mon cœur est brisé.

 

J’ai fini par tomber dans les pommes tant c’était fort pour moi.

Impossible de cacher cela trop longtemps aux enfants, ils ont su qu’il était arrivé quelque chose à Neal.

Ils n’étaient plus que larmes, c’était trop dur.

Et quand cette nouvelle a été confirmée sans aucune possibilité de doute, je me suis effondrée dans les bras de ma belle-mère qui elle aussi était impossible à consoler.

J’ai laissé les petits chez papa les deux premiers jours, mais le troisième jour, j’avais besoin d’être avec mes enfants, ceux-là qui sont la trace de mon mari sur terre.

 

Moi (regardant sa photo) : Mon amour, pourquoi tu m’as fait ça bébé snif, je reste avec qui bé ? Tu avais juré me rendre heureuse jusqu’à la fin de mes jours alors pourquoi tu me laisses ? Regarde nos enfants, je dis quoi à Cloé ? Eden ? Maëly ? Je dirai quoi à Jaliya ? Je gère ça comment Neal ? Pourquoi n’as-tu pas raté ce séminaire ? (Pleurant) bé je fais quoi sans toi ? Ma vie ne peut pas avoir de sens si tu n’es pas là Neal.

(Levant les yeux au ciel) Pourquoi n’as-tu pas fait un miracle seigneur ? Pourquoi n’as-tu pas sauvé mon mari ? Pourquoi tu permets que je souffre autant ?

 

Ce même jour on a appelé P. Liam car certains corps ont pu être identifiés et le verdict était sans appel, mon Neal en faisait partie.

Je suis devenue folle à la minute même. Je me suis enroulée dans le sable, mes cheveux étaient en pétard. Mes mains levées au ciel demandant à DIEU pourquoi je mérite une telle douleur.

 

***4 jours plus tard.

 

Elena : Et pourquoi elle ne fait pas le veuvage ? Elle était mariée avec Neal non ? Tous les millions dépensés, pourquoi elle n’a pas droit au veuvage ?

Liyanah : Tu as quel problème Elena ? Tu es sérieuse que c’est ce à quoi tu penses alors qu’on a perdu notre frère ?

Elena : Oui Liyanah, notre frère est parti, elle doit faire un veuvage, elle était sa femme non ?

Maman AJ : Ma fille ne fera aucun veuvage !

Un oncle : Mais y’a pas que ça, et son testament ?

P. Liam (pétant un câble) : Elena, ferme là ! Sincèrement, ferme là. (À son frère) toi aussi tu arrêtes ! Vous me faites chier ! On veut pleurer notre fils en paix, si vous ne pensez qu’aux stupidités, sortez de ma maison tranquillement. Sortez.

Liyanah (pleurant) : L’argent qu’il laisse là vous avez travaillé ça avec lui ? Mais vous venez parler ! On parle de vrais choses snif, et vous vous intéressez aux conneries, donc vous n’attendiez que ça en fait. (Regardant P. Liam) qu’ils sortent, sinon c’est moi qui quitte cette réunion, je refuse de pleurer mon frère avec des gens comme ça.

Elle s’est levée et s’est rendue en cuisine où elle a laissé libre cours à sa peine.

 

Les réunions étaient de plus en plus tendues et c’est ainsi que nous sommes arrivés au jour fatidique.

 

Maman AJ (pleurant) : J’ai mal Tia, je ne pourrai pas voir mon enfant dans ce cercueil. Oh seigneur, pourquoi cette douleur ?

Moi (la serrant) : Je suis brisée maman, l’amour de ma vie ne peut pas partir comme ça snif. Pourquoi DIEU nous fait ça ? Pourquoi la vie nous puni ainsi ? Mon Neal (craquant complètement).

Cloé (entrant) : Maman snif, je veux voir mon papa snif, maman dis à papa qu’on veut le voir.

Je la prends dans mes bras et on pleure. J’ai tellement mal.

Eden : Donc je verrai plus mon papa ? Maman snif, pourquoi mon papa n’est plus là ? Pourquoi il a choisi de partir ?

Maëly : Mon papounet snif maman, dis à papa de venir me faire les bisous. Dis-lui de revenir.

 

Je ne sais pas quoi répondre, si ce n’est pleurer toutes les larmes de mon corps.

Maman AJ (les prenant dans ses bras) : Ça ira mes bébés snif, je vous promets.

Et Jaliya se met aussi à hurler, pleurer sans s’arrêter. Neal regarde ce que tu me fais bé, pourquoi m’abandonner si brusquement ?

 

J’étais assise dans la chambre et j’entendais les hurlements, les cris, les pleurs au salon. Le cercueil de mon mari était à présent exposé au milieu du salon, mais je n’avais pas le courage. Comment en avoir ? L’amour de ma vie dans un cercueil, tout sauf ça snif, je n’avais jamais pensé à ça, je voulais vivre jusqu’à 100 ans avec mon petit mari, alors pourquoi la vie me fait ça ?

 

C’est à 19h que je me suis levée et je me suis déplacée jusqu’au salon.

Quand je suis entrée dans la pièce, les gens se sont d’abord retenus de pleurer.

Moi (me jetant sur son cercueil) : Comment tu peux me faire ça mon amour (hurlant) tu me laisses avec qui Neal ? Réveille-toi Neal, réveille-toi je vais t’emmener à l’hôpital pour guérir tes plaies. (Pleurant) Seigneur, tu as ressuscité Lazare, alors pourquoi tu laisses mon Neal endormi ?

J’hurlais ma douleur, j’étais étalée sur son cercueil.

Mon père et P. Liam avaient les mains posées sur mes épaules pour me calmer mais c’était impossible.

Comment me calmer face à cela ?  Voir son mari complètement amoché, brulé, défiguré dans un cercueil alors qu’une semaine auparavant, on programmait notre vie.

Seigneur, tu as laissé que tout ce drame arrive pourquoi ? Pourquoi n’as-tu pas fait en sorte que mon mari rate cet avion ?

Maintenant mes enfants sont orphelins du meilleur papa du monde et je suis la veuve de l’homme le plus bon du monde. Comment tu peux nous arracher un homme aussi génial pendant qu’il y’a des méchants que tu laisses en vie ?

Cette nuit-là, j’ai pleuré, je me suis enroulée au sol, je me suis évanouie, mais au petit matin, le sort était toujours le même : Mon Neal est endormi à jamais.

Nous avons pris l’avion pour Franceville afin de l’enterrer.

Quand son cercueil est descendu dans sa dernière demeure, tout le monde a tenu à dire un mot.

Nala (pleurant) : Ma plus belle moitié, je suis désemparé mon Neal, je suis tellement mal mon Neal, tu emportes avec toi la moitié de mon cœur. Je ne t’oublierai jamais chéri, mon cœur, mon bébé, mon jumeau, ma moitié, mon protecteur.

Elle a marqué une pause car elle n’arrivait plus à parler.

Nala : Aucun mot ne pourra me consoler. Sache juste que je t’aime mon frère et je te promets de veiller sur Tia et les enfants. Dors paisiblement mon cœur.

Maman AJ : Trésor, je disais toujours à DIEU que je dois quitter la terre avant mes enfants car cette douleur est insupportable. Et malheureusement, la mort est venue t’arracher à moi. Je t’aime de tout mon cœur mon trésor le plus précieux. (Pleurant) Tu étais le fils dont toutes les mamans rêvent et je te dis merci d’avoir fait de moi une mère fière, heureuse et comblée (jetant une fleur). Maman t’aime de toute son âme et tu vivras éternellement dans mon cœur. On se retrouvera de l’autre côté.

Elle s’est assise sur le sol et elle pleurait silencieusement.

P. Liam : Merci pour tout mon unique fils, merci pour la complicité, merci pour le respect, merci pour ta sagesse, merci pour ton bon cœur. (Sourire triste) Tu étais mon fils et aussi mon meilleur ami. Je t’aime fiston, merci d’avoir fait de moi un père comblé. Repose en paix fils.

Ses sœurs ont parlé, ses amis, ses frères. Et moi j’étais là, pleurant silencieusement, tenue par Roger sinon j’allais tomber depuis.

P. Liam (me regardant) : Tia 

Moi (regardant le cercueil) : Neal…. Mon cœur est brisé bé. Je suis totalement anéantie, je ne croyais pas que ce jour arriverait. J’ai espéré que ce soit une blague, j’ai espéré qu’on me dise que tu t’es réveillé (pleurant) mais rien n’y fait.

Je me suis mise à genoux et j’ai commencé à parler à voix basse, parler à mon Neal, lui dire toute ma peine, toute la douleur que j’ai dans mon cœur.

J’ai fini par me jeter dans le trou et m’allonger sur son cercueil.

Moi (hurlant) : Je veux mourir avec mon mari sniiif, qu’on me tue aussi, je vis comment sans toi Neal ?

Rayan (me tirant) : Il faut que tu sortes de là Tia.

Moi : Non non, enterrez-moi avec mon Neal.

Greg : Pense aux enfants s’il te plait.

P. Liam : Laissez-lui quelques minutes svp.

Ils m’ont lâché le bras et je suis restée allongée là 30 minutes. Je pleurais mon mari, j’en voulais au monde, j’en voulais à DIEU d’avoir pris mon homme.

Puis j’entendais la voix de Nala me dire « Il faut que tu penses à vos bébés Tia, lève-toi chérie s’il te plait ».

J’ai fini par me lever et Greg et Rayan m’ont aidé à remonter.

 

Ils ont commencé à jeter du sable sur le cercueil de mon mari, je me suis effondrée totalement.

Moi : C’est donc comme ça que tu pars bé ? snif, je ne pourrai pas vivre sans toi bé. Ce n’est pas ici ta place, c’est dans notre maison avec nos enfants.

 

Nous sommes sortis du cimetière une heure plus tard et quand je suis arrivée à la maison, je me suis enfermée dans une chambre pour évacuer mon chagrin.

J’ai laissé les enfants avec papa et Annick.

J’ai besoin d’aller mieux moi-même afin de pouvoir aider mes enfants à évacuer leur peine.

Tatiana : Une âme so...