Chapitre 5

Ecrit par R.D

« Savoir se taire quand il le faut n’est pas un signe de faiblesse bien au contraire, c’est une preuve de grandeur d’âme. »

Fatima

Maman ne sait pas qu’à cause d’elle, Ibrahim ne m’adresse plus la parole. Même le bonjour froid ou plutôt congelé auquel j’avais droit, je ne l’ai plus. Depuis qu'elle m’a dis qu’elle compte organisée une cérémonie pour le mariage, je fait Tout pour l’en dissuader, mais c’est peine perdue.

Pour elle, Je suis sa seule fille et je mérite d’avoir un bon mariage comme toutes les autres personnes. Seulement il faut que je lui donne les mesures d’Ibrahim et quand je lui ai demandé cela, j’en ai entendue de tout.

Que veux-tu faire avec ? Pourquoi cette question ? Depuis quand connais tu la mode ? T’ai-je dis qu’on a les mêmes goûts ? Patati et patata. Il a vraiment un caractère de chien. Oh croyez-moi que si je n’étais pas calme de nature, je crois bien qu’on aurait déjà mis le feu dans la maison.

Il ne se gêne pas de me montrer qu’il ne m’aime pas. D’abord avec toutes ces vitamines que je suis obligée d’ingurgiter parce que je ne suis pas à son goût, ensuite mon accoutrement que j’ai été obligée de changer, je remets tout en vrac dans ma vie pour éviter de m’attirer ses foudres.

Peut être que certains d’entre vous pensent que je me laisse trop faire, mais je me dis que ça ne sert à rien que je lui réponde lorsqu’il m’agresse verbalement. Je suppose que c’est comme ça qu’il est de nature, donc je vais m’habituer.

Là je me retrouve entre le marteau et l’enclume. Maman qui ne cesse de me demander ses mesures et lui qui fait comme si je n’existais pas. Lorsqu’elle me demande pourquoi il ne m’a pas encore touchée, Moi qui ne suis pas une adepte de mensonge, je me sens obligée de lui dire que c’est moi qui aie trop peur raison pour laquelle on n’est pas encore passé à l’acte.

A quoi ça me sert de lui dire qu’elle m’a obligée à me marier à un homme hautain ? Rien du tout si ce n’est l’inquiéter. Heureusement pour moi que la ménagère est très gentille.

C’est elle qui m’aide à la cuisine, me dis quel plat il adore manger et même à m’habiller comme il aime. Lorsque je suis allée hier faire les courses, j’étais tellement dépassée que j’ai dû faire appel à Mounas et croit moi qu’elle ne s’est pas gênée pour se servir.

J’ai cependant pu me trouver de très beaux habits. Vu qu’il ne critique pas, je suppose que ça doit lui plaire. Quand je ne suis pas à la cuisine pour aider, je passe mon temps à faire des recherches sur le net dans le but de trouver des astuces de femme.

C’est vrai que c’est assez tordu mais je ne vois pas trop quoi faire d’autres. Comment arriverais-je à faire en sorte qu’il couche avec moi ? C’est blessant de constater qu’un homme ne te veux pas. Je suis vraiment dépassée.

Toute cette histoire me prend tellement la tête que je ne me suis même pas présentée convenablement. Je me présente Fatima Bah et j’ai 23 ans. L’année passé j’ai eu ma Licence en Banque finance et pour le moment j’ai d’abord cassé le stylo.

J’étais normalement entrain de chercher des stages à faire lorsque l’histoire de ce mariage a commencé. Là je ne sais pas comment m’y prendre. Rester à la maison pour un début ou continuer mes recherches ? Devrais-je lui en parler ou faire mes choses en cachette vu qu’il ne me considère pas ?

Je suis dans le taxi pour me rendre chez Mounas pour passer l’après midi. Si je ne sortais pas, je crois bien que j’aurais péter les plombs. Malgré que la maison soit grande, j’ai l’impression d’étouffer. J’ai besoin de me distraire mais surtout besoin de conseil. C’est pendant ces moments là que je me dis que j’aurais dû au moins laisser certains hommes m’approcher. Comme ça au moins je ne devais pas être si timide que ça.

Si je devais décrire mon homme, je dirais qu’il est grand de taille, clair, cheveux bouclé et beau visage. Bien sûr qu’il m’arrive de le regarder à son insu. Si je dis qu’il est vilain j’aurais mentie. Mais à quoi ça sert de le complimenter ? Je comprends qu’il veuille d’une femme mieux que moi.

Je suis descendue à destination et après avoir payée le taxi, j’ai poussée le portail de sa maison. Mounas vie dans la maison familiale de son père et elle en voit de toutes les couleurs ici.

Il m’arrive même de penser à la faire venir à la maison pour qu’on vive ensemble. Ça me fera de la compagnie et ça m’aidera à me changer les idées. Mais est ce qu’Ibrahim acceptera cela ? En plus je n’ai même pas le cran de lui demander ça par peur de me prendre un vase en pleine tête. S’il me terrorise ? Oui aussi nul soit il j’ai peur de lui et je sais que j’ai vraiment du pain sur la planche.

Mère Nafissa : hey ma fille comment tu vas ?
Moi : bonjour maman. Je vais bien et vous ?
Mère Nafissa : ça va Dieu merci. Le mariage te va super bien. Tu es ravissante.

Ah si seulement elle savait !

Moi : merci beaucoup. Est-ce que Mounas est là ?
Mère Nafissa : oui. Elle doit être dans sa chambre.

J’ai dû saluer tout le monde avant de rentrer dans sa chambre et de la trouver allonger, les écouteurs dans les oreilles.

Moi (sautant sur elle) : vieille folle ?
Mounas (sursautant) : hey jeune fille toi aussi. Tu veux avoir ma mort sur ta conscience ?
Moi (rigolant) : ça m’étonnerais que tu meurs pour si peu. Comment tu vas ?
Mounas : je vais bien et toi ? Tu ne m’as pas dit que tu devais venir aujourd’hui.
Moi : comme tu ne viens pas chez moi, moi je viens.
Mounas : non ne dit pas ça. Je sais que c’est les débuts et vous avez besoin de vous connaitre. Raison pour laquelle je ne veux pas vous déranger.
Moi (poussant un soupir) : Ok !
Mounas : qu’est ce qui ce passe ? Ça n’a pas l’air d’aller.

Je peux mentir à tous le monde sauf à elle. En plus j’ai besoin qu’elle me donne des conseils sinon je vais devenir folle.

Moi : à vrai dire rien ne va.
Mounas (inquiète) : qu’est ce qui ce passe ?
Moi : je me suis mariée à l’homme le plus insolent de la planète. Que Dieu me pardonne pour ses dires.

Je lui ai expliqué tout ce qu’il me fait vivre depuis son arrivé.

Mounas (choquée) : Mais pourquoi ne m’en as tu pas parler depuis le début ?
Moi : qu’aurais tu fait ?
Mounas : te conseillé bon sang ! Non mais il est vraiment con ce mec. Il ne sait pas que taille fine existe pour te traiter de maigrichonne ? Il a la chance qu’il ne ce soit pas marié avec une femme comme moi. Je lui aurais fait bouffer son orgueil. Mais toi aussi, on ne peut pas être molle jusqu’à ce point voyons.
Moi (tentant de me défendre) : que veux tu que je fasse ? Lui tenir tête ? Non je ne peux pas. C’est mon mari et je lui dois le respect.
Mounas : et lui alors ? Il ne t’en doit pas ? Cesse d’être si coincer. C’est normal qu’il prenne ses airs vu qu’il est tombé sur une fille calme.
Moi : franchement il me terrorise. Je n’arrive même pas à bien m’exprimer devant lui. Maman attend ses mesures pour la cérémonie qui aura lieu dans une semaine mais il refuse. Il ne m’adresse même pas la parole. Je passe mes journées seules devant la télé ou à parler avec la ménagère.
Mounas : suis vraiment triste pour toi. Mais il va falloir que tu te bouge. S’il ne broute pas chez toi, il ira brouter ailleurs.
Moi : je ne comprends pas ce que tu veux dire par là.
Mounas : s’il ne couche pas avec toi, il ira coucher ailleurs. Vu comment il est, ça ne m’étonnerais pas que ce soit le cas déjà.

Osera t il forniquer au lieu qu’il a à la maison une femme ? Non je ne crois pas.

Moi : ce n’est pas bien de porter de fausse accusation. La médisance est interdite dans la religion.
Mounas (agacée) : Islam par ci, islam par là. Ton mari n’a pas la même vision du monde que nous. Si tu veux qu’il te regarde, agit en conséquence et cesse d’être si bête. Et la religion ne te demande pas d’être coincée bien au contraire. Tu dois tout faire pour qu’il soit heureux.
Moi (énervée) : je ne suis pas venue ici pour que tu m’insultes. Si tu ne peux pas me conseiller, ne m’enfonce pas.
Mounas : bon excuse-moi. C’est juste que je le déteste déjà sans le connaitre.
Moi (dépassée) : qu’est ce que je dois faire ?
Mounas : être sexy vu que c’est ce qu’il veut.
Moi (ton catégorique) : je refuse de m’habiller comme ses filles sans pudeurs.
Mounas : qui te parle de t’habiller comme elles ? Tu dois juste être assez maligne pour l’avoir. N’est ce pas c’est ton homme ? Il a le droit de tout voir. Tu ne dois rien lui cacher.
Moi : mais j’aurais trop honte de me mettre nue devant lui.
Mounas : ce n’est pas ce que je te demande de faire. As-tu toujours sa carte de crédit avec toi ?
Moi : oui.
Mounas : il te faut quelques trucs alors. Tu dois te bouger sinon crois moi que ton mariage ne fera pas long feu.
Moi : que Dieu me préserve d’un divorce. Dieu n’aime pas ça.
Mounas : donc bouge-toi ! À la maison tu dois être coquette, propre, attirante mais surtout sexy. A quoi ça te sert d’avoir honte de ton homme ? Je te rappel qu’il est une couverture pour toi. Coucher avec son mari apporte beaucoup de bienfait.

C’est vrai que c’est un point hyper important.

Moi : donc tu me propose qu’on aille faire des courses ?
Mounas (se levant) : laisse moi juste le temps d’enfiler une tenue. En plus t’as un grand avantage de vivre seule dans un appartement avec lui. A partir d’aujourd’hui, la Fatima calme va disparaitre et va laisser place à la femme de fer. Crois moi que s’il ne te touche pas, son zizi va éclater.

Je n’ai pas pu m’empêcher de rire aux éclats. Mais qu’ai-je à perdre d’essayer ? Peut être que si j’arrive à éveiller en lui l’envie, il se montrera plus humain vis-à-vis de moi.

Moi : qu’est ce qu’on attend alors ?
Mounas (joviale) : c’est partit alors !

Mère Halima

J’ai décidée d’aller rendre visite à Fatima à son insu. Depuis ce matin je tente de la joindre mais rien y fait. Le marabout m’a donné les médicaments pour elle et en plus de cela il me faut les mesures de son mari.

Lorsque j’ai dis à son père que j’ai envie d’organiser ça, il a automatiquement refusé. Mais comme il sait que je suis têtue, au final il a finit par se raviser en me disant de faire comme bon me semble.

Le bruit commence à courir que Fatima n’était pas vierge raison pour laquelle jusqu’à lors, elle ne m’a pas montrée le drap blanc. Si je ne prenais pas sur moi, je crois que je serai allée chez plusieurs d’entres elles, pour fermer leurs sales gueules.

Je sais comment j’ai élevée ma fille donc je reste convaincu qu’elle n’aurait jamais osée faire cela vu la manière dont elle est pieuse. Elle ne cesse de me dire que c’est elle qui a peur, mais je sens dans sa voix qu’elle ment. Son mari n’aurait il pas envie de la toucher ? En tout cas c’est aussi l’une des choses que j’aimerais découvrir.

En arrivant chez elle, c’est la ménagère qui m’a ouvert la porte.

Moi : bonjour.
Anta : comment allez vous madame ?
Moi : je vais bien. Est-ce que ma fille est là ?
Anta : non elle est sortie depuis cet après midi pour faire des courses.
Moi : et son mari ?
Anta : il est sorti aussi.

Elle m’a guidée jusque dans son appartement. Après m’avoir servie et allumer la télé, elle est ressortie.

J’ai pris le soin de bien regarder sa maison et je suis très contente du palace dans lequel elle vie. Je n’aurais pas pu faire mieux en acceptant la demande.

Cependant une idée m’est passée par la tête. Le marabout m’a donné une poudre qui doit être mis en bas du lit conjugal pour ne pas que son mari aille voir ailleurs. Ah oui, j’ai pensée à tout ! Je ne veux pas que ma fille souffre et comme je l’ai dis tantôt, je mettrais le paquet pour ça s’il le faut.

J’ai reconnue la chambre principale lorsque j’ai vu ses effets . J’ai vérifiée que personne ne soit présent avant de mettre le sachet dans un coin que personne ne pensera à fouiller.

Je me suis saisie de mon téléphone pour l’appeler par la suite.

Fatima : Allo néné ? (maman)
Moi : où es tu ? Je suis chez toi actuellement.
Fatima : j’étais sortie faire quelques courses. J’arrive dans dix minutes.
Moi : OK !

En sortant de la chambre, je suis tombée sur son mari.

Moi (souriant) : ah mon fils comment tu vas ?
Ibrahim : je vais bien Dieu merci et vous ? Vous cherchez quelque chose ?
Moi : non je visitais tout simplement. J’attends Fatima qui doit être là d’une minute à l’autre.
Ibrahim : ah ok ! J’espère qu’on vous a servis à boire ?
Moi : oui merci.

C’était moins une ! Je suis retournée au salon pour m’asseoir. J’ai commencée à zapper les chaines, lorsqu’il est venu me tenir compagnie.

Ibrahim : j’espère que votre mari va bien ?
Moi : il va bien al hamdoulilah. Et le boulot ?
Ibrahim : on fait aller.
Moi : ça ira. Dieu est au control.

On parlait de tout et rien, lorsque Fatima est arrivée, accompagner de Mounas.

Fatima : bonsoir.
Moi : comment tu vas ?
Ibrahim : je ne savais pas que tu devais sortir
Fatima (bégayant) : heu.. Oui.. J’ai oublié de te prévenir
Ibrahim (ton sec) : à l’ avenir fait tout pour ne pas oublier.

Il m’a souhaité une bonne soirée avant de s’éclipser. J’avoue que je n’aime pas du tout le ton sur lequel il lui a parlé, mais je préfère ne pas me mêler de ce qui ne me regarde pas.

Fatima (gênée) : pardonnez-lui maman. Il doit sûrement être fatigué.
Mounas : ce n’est pas une raison pour te parler sur ce ton. En plus il ne m’a même pas saluée.
Fatima : il a sûrement dû oublier.
Moi (intervenant) : oui, il me disait tantôt qu’il avait mal à la tête. Peut être c’est pour ça. Sinon comment vous allez ?
Fatima : je vais bien et toi ? Tu n’as pas trop attendu j’espère ? Je te sers quelque chose ?
Moi : non merci ! Ton mari et la ménagère s’en sont chargés

Elle a semblée étonner mais n’a cependant pas fait de commentaire.

Fatima : ah ok !
Moi : vous étiez allées acheter quoi ?
Mounas : chose de jeune fille maman.
Moi : ah ok ! J’aimerais te parler quelques secondes. Mounas, ça ne te dérange pas j’espère ?
Mounas : non pas du tout. Allez y, je vais profiter me reposer un peu. On a trop marché.

Lorsque nous sommes arrivés dans la chambre, elle m’a dévisagée bizarrement.

Fatima : depuis quand cache t on des choses à Mounas ? Je me suis sentie très gênée.
Moi : dans la vie il faut aussi avoir des secrets pour soi même. En plus, j’aimerais que tu diminues tes fréquentations avec elle.
Fatima : ah maman ! Si c’était une autre personne qui me disait ça, je devais comprendre. Mais pas toi quand même.
Moi : je suis ta mère et je ne veux que le meilleur pour toi. Tu ne sais pas que le fils d’Adan change vite d’attitude ? Qu’est ce qui te fait dire qu’elle ne t’envie pas ?
Fatima (choquée) : mais c’est de Mounas dont il s’agit. On a grandi ensemble.
Moi : et ? Je te rappel que la trahison date de depuis les enfants du prophète Adama. Un des jumeaux n’a-t-il pas tué son frère parce que ce dernier avait une plus belle femme que lui ?
Fatima : oui mais ça ne veut rien dire.
Moi : si tu continues comme ça, ta naïveté te perdra dans ta vie. En tout cas je t’aurais prévenue. D’ailleurs je n’ai pas demandée à te voir pour rien. Tiens, prend ça.
Fatima : qu’est ce que c’est ?
Moi : des médicaments contre le mauvais œil.
Fatima : néné, toi-même tu sais que je ne me lave jamais avec ce genre de chose.
Moi : eh bien tu vas commencer et je ne te le demande pas, je te l’ordonne. J’ai vécue plus que toi. Les gens sont mauvais. Très mauvais. Ils n’hésiteront pas à te faire du mal si l’occasion se présente. Il faut que tu sois blindée.
Fatima : la prière suffit pour me protéger.
Moi : la prière ? Non loin de là. C’est certes une protection mais ce n’est pas suffisant. Le prophète Psl a dit que le mauvais œil c’est une chose qui existe et c’est la seule chose qui peut changer le destin. Te protéger ne t’enlève rien au contraire. C’est juste pour éviter à tes ennemis de t’atteindre facilement.

Elle a semblée hésitante mais elle a finie par prendre le sachet.

Moi : tu te laveras matin et soir pendant cinq jours. Ne touche jamais à ça lorsque tu n’es pas purifiée d’accord ?
Fatima : ok !
Moi : maintenant dis-moi si tout ce passe bien dans ton ménage ?
Fatima : je t’avais déjà dit que ça allait.
Moi : alors comment expliques-tu le fait que tu sois toujours vierge ? Ça fait déjà une semaine que ton mari est rentré.
Fatima : eh néné ! Ça me gêne de parler de ça avec toi.
Moi : gêner ? Mais tu n’es plus une gamine. Tu dois tout me dire pour que je te conseil. Si ça fait trop mal, une amie m’a parlée de lubrifiant. Je t’en prendrais en pharmacie
Fatima : Ok !
Moi : tu ne dois rien me cacher ma fille. Tu veux que je te dise une chose ? Si tu veux tenir ton homme, soit une pétasse pour lui au lit et un cordon bleu à la cuisine. Crois-moi que même au boulot, il ne pensera qu’à toi. Il faut savoir oser. S’il ne vient pas à toi, va à lui. Titille-le. C’est un homme et tous les hommes ont des points faibles. Les gens commencent à dire que tu n’es pas une jeune fille c’est pour ça que tu n’as pas encore donné le pagne. Tu sais qu’on doit organiser une fête après ça. Il va falloir que tu te bouges.
Fatima : toi-même tu sais que je crains trop Dieu pour me donner à une autre personne en dehors de mon mari.
Moi : oui je le sais ma fille, rassure toi. Applique mes conseils et il te mangera dans la main. Ça fait certes mal, mais c’est une étape que toutes les femmes doivent subir.
Fatima : Ok !

Après avoir passée la soirée à l’aider à la cuisine, je lui ai encore donnée quelques astuces avant de m’en aller. Ma fille est vraiment très naïve mais ça changera, qu’il pleuve, qu’il neige son mari lui mangera dans le creux de la main.……………..

Secrets de famille