Chapitre 5

Ecrit par Stevy

Octobre 1990 ; nous étions ma famille et moi à l’aéroport, Keith et ses amis aussi. La logique aurait voulu par politesse que Keith se déplace pour saluer ma famille, ce qu’il avait fait. J’avais donc aussitôt fait de même avec ses proches. Il m’avait approché pour me prévenir qu’il me suivra parce que jamais sorti du pays il n’en savait rien des formalités à suivre au sein de l’aéroport. Il travaillait dans une grande société de la place dans laquelle il était agent transit aérien et du fait de son boulot et de ses amis ou relation professionnelles un certain nombre du personnel de l’aéroport l’avait vu arriver. Au moment de faire l’enregistrement des bagages dans la queue j’entends d’une voix lointaine « madame Anderson » à plusieurs reprises. Anderson est le nom de famille de Keith jusque-là je ne me sentais pas concerner, je pensais même qu’on s’adressait à une autre personne. Mais le monsieur s’approcha de moi et me dit « madame Anderson s’il vous plait sortez du rang on vous conduit directement au comptoir » apparemment ses relations nous avaient permis d’éviter la queue mais le plus amusant à mes yeux n’était pas ce détail. C’était plutôt le fait qu’il me prenait pour son épouse, sa femme. On avait donc fini l’enregistrement et à chaque arrêt dans l’aéroport (douanes, fouille, embarquement) il avait été mentionné bien avant qu’on y arrive que Keith arrivait avec sa femme, qui était moi à ce moment. Trop de ouf le truc, je trouvais sa chic et mignon. 
Non mais non les filles, reconnaissons que ce genre de bêtises nous font souvent fondre littéralement.
Nous étions donc dans l’avion malheureusement pas assis côte à côte, on avait déjà décollé et on survolait déjà le continent. Apres 4h30 de vol nous voilà arriver à bon port sur le point de sortir de l’aéroport. C’était le moment ou Keith et moi devions nous séparer, je devais aller chez moi et lui chez son pote. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour comprendre que tout ça n’était que des ragots. Il n’y avait pas de pote et depuis le début son idée de venir passé des vacances avec moi n’avait jamais changé. On sortit donc de l’aéroport pour aller en ville emprunter un car pour la ville ou je vivais. Après des heures de route nous arrivâmes chez moi dans mon appartement. Jusque-là tout était bien. On avait juste eu le temps de déposer nos affaires, de me laisser faire un bon ménage que nous étions déjà dehors à aller faire les courses en grande surface pour tout le séjour. Deux semaines, j’avais deux semaines à passer avec lui et franchement ce fut deux semaines de pur bonheur. Tout avait L’air de redevenir comme avant, sinon plus beau et je me disais que DIEU avait surement entendu mes prières. Deux semaines plus tard tout était toujours aussi beau, mais lui devait rentrer, le boulot devait reprendre. Moi j’avais encore deux autres semaines à faire pour finaliser tout pour mon départ et j’avais des courses à faire pour ma sœur en raison de sa cérémonie de mariage traditionnel (dote). 
Mes deux autres semaines étaient si vite passées et j’avais qu’une seule envie être dans ses bras. De retour ici tout était toujours bien, je n’avais pas à me plaindre, on tirait à la fin de l’année. Le mariage de ma sœur avait été un réel succès. Il y était même dans l’uniforme du membre et amis proches de la famille. Je vivais à mes yeux l’amour parfait.
Mais comme toujours il y a toujours un hic. Après le mariage de ma sœur, j’ai commencé à trouver Keith un peu diffèrent. J’ai essayé de savoir ce qui se passait mais il jurait par a + b que ce n’était rien de bien méchant que le boulot était devenu un peu trop l’envahissait et le prenais plus de temps qu’auparavant. J’avais du mal à accepter cette version mais en même temps je n’avais pas d’autre piste. Je me disais qu’avec les fêtes de fins d’année nous aurions le temps de nous rattraper mais malheureusement je fus clouée au lit les deux dernières semaines annonçant la nouvelle année sous perfusions et dans un état des plus mal. Keith avait essayé tant bien que mal d’être à mes côtés.
La nouvelle année était entamer, je me sentais de mieux en mieux et je reprenais de plus bel, mais cette distance qu’il y avait entre Keith et moi avant ma maladie se faisait toujours sentir .mais Keith Nen disait toujours rien. On avait décidé d’aller passer un weekend end tous les deux sur la côtière en bordure de mer. Pour moi ce serait un moyen de comprendre ce qui se passe réellement et de tout arranger loin des yeux et des bouches des autres .il m’avait même offert un appareil photo professionnel la veille de notre départ pour la cote selon ses dires pour s’excuser de ses agissements de ses derniers jours et me souhaiter une bonne et heureuse année. A ce moment-là j’ai cru que tout allait aller sur des roulettes, mais là encore c’était trop vite crier victoire. 
Un match continu tant que l’arbitre ne siffle pas l’arrêt de jeu il parait. Moi je n’avais pas encore compris sa .on devait se retrouver le lendemain pour notre petite excursion mais avant sa il devait passer la soirée avec ses cousin et ses amis ce qui s’est passé. Le lendemain jusqu’à l’heure prévu du voyage je n’avais toujours pas de ses nouvelles, son numéro ne passait pas, il n’était pas connecter sur Facebook ni sur aucun réseau social.je m’inquiétait mais j’essayais de me rassurer en me disant qu’y était avec ses cousins donc surement qu’ils étaient rentré tard et qu’il dormait avec son téléphone déchargé. Je ne réussissais à joindre aucun d’eux jusqu’à ce que Mano son ami m’appel pour me faire savoir que Keith était chez lui en train de dormir et qu’il me fera signe tout à l’heure. 
J’aurais du être rassurée mais ce n’était toujours pas le cas, il y avait une autre chose mais à ce moment-là je ne savais pas quoi. Quelque heure après Keith m’avait finalement écrit sur Messenger. Il disait dans son message que notre ballade devra être reportée pour diverses raisons sans plus de détails. Je lui demandai donc à passer le voir mais il refusa, ce qui m’intrigua encore plus. Je prie donc ma voiture sans le prévenir et j’allai chez lui. Une fois le bas c’est sa mère qui me reçut en premier lieu, le temps qu’on lui fasse savoir que j’étais la.au début je n’ai rien remarqué mais après quelque minute j’ai remarqué qu’il était blessé au front, sur les coudes. J’ai même tenté de savoir ce qu’il avait eu mais il avait refusé de donner d’explication. Apparemment il avait été agressé la veille, on lui avait pris tout ce qu’il avait sur lui et avait été brutalisé .tout sa sous l’influence de l’alcool.il avait à ce moment la refuser de m’expliquer tout ceci parce que il connaissait ma position sur la consommation excessive de l’alcool au point de ne pas se rendre compte de ce qui se passe à un moment.
A la vue de ses blessure j’avais décidé de passer le week-end avec lui.il avait été bizarre tout le long de mon séjour chez lui mais ne m’en avais pas dit plus. Apres quelque jour il avait finalement décidé de m’appeler pour me parler d’un sujet important selon lui. I était passé chez moi et avait finalement reconnu que son comportement bizarre et distant était faute de quelque chose. Il disait que j’avais grossi et que clairement mon couple dépendait de ma forme et que si je ne dépérissais pas il restait claire qu’on n’allait pas aller plus loin que ça. 
Imaginez ma stupéfaction, merde !!! Il n’était pas sérieux quand même, non mais non il n’avait quand même pas osé, demander à ta go de dépérir je peux comprendre surement qu’elle s’est laissé aller ses dernier temps et qu’elle a pris du poids (mais quel poids même, je n’avais pas pris autant de kilos disant même que mes vêtements en témoignaient il me rentrait toujours autant) mais bon il l’avait dit 
Ma frustration était telle que tout ce que je me dis c’était « Dieu aide moi »,j’avais a peine commencer a essayer de comprendre, de lui faire m’expliquer ce qui se passait , ce qu’il attendait de moi , ce qu’il voulait que je fasse qu’il continua en disant qu’en fin de compte il ne valait pas la peine que je me fatigue a essayer de dépérir , il ne voulait tout simplement plus qu’on soit ensemble. J’étais dépasser, j’étais tout simplement sans voix, je n’arrivais pas à croire ce que je venais d’entendre. Pfffffffff 
Quand il eut fini, lui demanda de descendre de ma voiture et je rentrai chez moi après ça. Jai décidé de supprimer son numéro de mon répertoire, aussi bien que ses messages. J’avais mal et je ne savais pas comment l’exprimer. Tout ce que j’avais réussi à faire s’était d’essayer de croire que ça allait aller. Je me consolais en me disait que si j’avais réussi à survivre au départ brusque de Anakim je pouvais aussi surmonter ce chagrin. Mais sérieux j’avais mal au cœur, j’avais mal dans mon être. Je cherchais à comprendre ou j’avais fauté ? Depuis quand avoir des rondeurs ou même d’être grosse (marrer) était un péché ou un motif de placage. J’en avais gros sur le cœur mais à vrai dire sa changeait rien à sa vie, il avait déjà pris sa décision.
Jetais donc de nouveau célibataire. Lool sa avait l’aire de devenir une habitude in Lool (aujourd’hui j’en ri mais a l’époque je me sentais perdu). Je me concentrais donc sur mon départ, parce que oui je cherchais toujours où aller pour faire mon master et finalement j’avais été accepté dans l’une des plus prestigieuses universités. Mes démarches pour le visa avaient été entamées et je devais décoller dans un peu moins de 3 semaines. Pour moi tout ceci était surement un moyen de tout recommencer. De faire table rase du passé et de tout reprendre ailleurs
Mais je vous assure, souvent je me dis que si j’avais fait de ma vie une télé-réalité elle aurait cartonné autant que celle de la famille kardashian, je dis sa je dis rien….
Deux semaines déjà écoulé, mon visa déjà sorti, plus que cinq jours avant mon départ. un soir voilà mon téléphone qui sonne. Je reconnais le numéro, c’est celui de Keith ….. 
On décroche ou pas ………………………………… ??????? Vous le saurez bientôt mes loulous.

LES CHRONIQUES DE MI...