Chapitre 5

Ecrit par Shalom Ametefe

RACKY

 

Ca faisait  plus de deux semaines que je ne cessais d’appeler Fortuné mais il refusait toujours de décrocher. Il refusait également de répondre à mes messages WhatsApp, sms et mails. Quand j’intervenais dans le groupe pour commenter ses messages, il m'ignorait tout  simplement. 

J’étais plusieurs fois allée à son domicile mais il n’était plus là, j’étais passée à l’hôpital mais on m’avait dit qu’il était en congé. Il avait pour habitude de jouer tous les dimanches matins au football sur le terrain de TogoTelecom mais ces derniers dimanches il était introuvable sur le terrain. 


On dirait qu’il faisait tout pour ne plus recroiser ma route. 


Avec  Fortuné, nous étions sortis ensemble pendant plus de 2 ans, mais avions eu du mal à communiquer, et ça n'avait pas durer; surtout quand il a découvert que je sortais avec un autre mec, Dev, un réalisateur de films et clips vidéo qui est actuellement  mon fiancé. Fortuné est quelqu’un de très strict, travailleur et ne tolère pas certaines foutaises. Je l’aimais mais je suis le genre de femme qui aimais faire la vie, expérimenter de nouvelles choses. Avec Fortuné, nous sortions rarement, tellement occupé par son travail qu’il ne profitait pas de la belle vie comme je l'aurais tant voulu. Il était très bon au lit et nous nous envoyions en l’air autant de fois que possible mais je ne pouvais pas juste me contenter de ça. 

Avec Dev nous partons au Maroc où il venait d’être engagé dans une boite de production audiovisuelle donc j’aimerais voir une dernière fois Fortuné et lui faire mes adieux. 


J’étais surpris qu’il m’ait rappelé. Nous avions discuté et je lui disais que c’était pour récupérer mon dernier carton d’affaires que j’avais  laissé chez lui il y a de cela un an. Enfin c’était le bon prétexte pour qu’il accepte de me recevoir parce qu’en réalité je me foutais un peu du contenu de ce carton. Il m’envoya sa nouvelle adresse et nous avions pris rendez-vous sur le lendemain à 15h.  


Il portait un débardeur qui dévoilait ses épaules musclées  quand il venait me chercher ce mardi après-midi au bord du pavé. 


Je n’ai pas pu m’empêcher de le chambrer un peu une fois dans sa chambre


- Tu t’es fait beau pour moi ?  


Il rigola en me renvoyant un regard chargé de sous-entendus. 


- Voici tes affaires. 


Je me dirigeai vers  mon carton posé sur sa table d’étude et me penchée pour en inspecter l’intérieur. Le cul offert à son champ de vision, je jetai un regard en arrière. 


- Tu n’es pas trop tenté là ?  


Il me donna une claque sur les fesses en guise de réponse. J’aimais trop quand on se taquinait de la sorte. C’était plus fort que nous, il y avait une entente sensuelle entre nos deux êtres qui dépasse l’entendement, à tel point que mon simple regard lui faisait comprendre qu’il avait le droit de me claquer les fesses de la sorte. C’était même un signal de départ que j’attendais. Une provocation calculée. Avec sa claque, il avait littéralement mis le feu à mon cul. Je me redressai en feignant d’être outrée. 


Je le saisis par la mâchoire.


- Qu’est-ce qui te prend de faire ça ?  demandai-je.  


- Il me prend que tu me cherches et que tu vas me trouver, ma belle. Je n’ai pas oublié nos mémorables parties de jambes en l’air, répondit-il en me saisissant par la taille et plantant son regard dans le mien. 


Il me demanda de m’asseoir sur le lit et se déshabilla devant moi. Ses gestes suffisaient à me faire mouiller d’anticipation. Puis il passa sur le lit derrière moi et m’aida à retirer ma robe. Je m'étais retrouvée en string et soutien-gorge sur la couette, toute mouillée. Fortuné baissa doucement les bretelles sur mes épaules en les effleurant avec ses doigts. Ça agissait comme un déclic sur moi. Son simple contact me suffisait : mon corps le reconnaissait et le voulait, à l'instant T. Il passa ses mains sur mes tétons durcis comme il adorait le faire. Je constatai que ce simple geste me faisait toujours décoller direct. Il glissa ses doigts vers ma fente et se mit à me titiller, à frotter de gauche à droite et à faire frotter le tissu. J’adorais sentir cette pression, comme un avant-goût de celle de sa bite, comme si à l’évocation de cette promesse, mon minou voulait instinctivement se remplir de lui, se faire envahir par son gros membre. 


Il l’avait senti et sorti sa bite pour me donner un aperçu de sa grosseur et de sa texture, que j’adorais. Je m'étais jetée dessus pour la lécher comme une glace. Il soupirait de plaisir.

Je l’enfournai dans ma bouche pour le pomper plus fermement. Tout en tenant sa tige dans mes mains, je parcourus son gland, son frein et sa longueur avec mes lèvres gourmandes en donnant de petits coups de langue et des baisers humides bien précis. Je m'étais mise à l’avaler plus fort, jusqu’à le faire gémir. Puis, quand je senti sa queue frémir sous ma langue, je m'arrêtai pour créer de la frustration et me redressai pour l’embrasser et le regarder dans les yeux tout en le branlant. 


Je le chevauchai en m’empalant sur son chibre bien dressé. Subitement, il emplissa enfin ma chatte qui avait tant faim de lui et ce sentiment de pénétration de tout mon être me donna des frissons de plaisir, l’impression d’être transpercée de désir pour lui. Je fis quelques mouvements de bassin pour le sentir à fond en moi. Je me cambrai, les seins en avant, les reins en arrière. Ah… quel manque de m’envoyer en l’air avec ce mec ! 


Je voulais encore créer de l’attente et je m'étais extraite de la pénétration au moment où je le sentis partir. Je me tournai pour lui présenter mon entrecuisse et le poussai à me lécher. J’amenai ma fente à la hauteur de son visage pour la lui offrir et le dominer un peu. Il ne se fit pas prier et se mit à me badigeonner la minette de sa salive. 


Sa langue s’immisçait partout, jusqu’à mon clitoris, en m’administrant des décharges de plaisir. 

Mon envie de me faire fourrer par lui devenait plus intense. Qu’importe les souvenirs, l’incompréhension et la rupture, je voulais être liée à lui comme un serpent enroulé autour d’un tronc. J’agissais instinctivement, je voulais qu’il comble tous mes trous et me dévore de son désir. 


Je me posai sur le lit, il se mit debout entre mes jambes pour me prendre, enfin, lui sur moi, et me posséda pour de bon. Il me traversa de son magnifique engin. Il me sauta ainsi sur plusieurs allers-retours nerveux et brutaux. Je me remis sur lui pour mieux le sentir et il se mit à donner de grands coups de reins, que j'accompagnai en le serrant et le relâchant, le serrant et le relâchant à nouveau. 


C’était tellement bon que je commencai à donner de grands coups de rein pour bien le baiser, pour bien me faire prendre et que nos corps se frottent et fusionnent pendant qu'on se sautait mutuellement. Je me sentais comme sa déesse, il n’y avait plus que nous deux sur Terre et nos désirs de nous retrouver tous les deux, de voir nos visages essoufflés et de sentir nos sexes, tendus, mouillés, avides, béants, dressés. Fortuné me retourna brutalement sur le lit pour se caler dans mon dos. 


Je me cambrai pour mieux l’accueillir en moi. On adorait faire ça à l’époque de notre couple. Il me pénétra par-derrière en me tenant par la taille et je le sentis encore sous un autre angle, sa bite venant réveiller chaque centimètre carré de ma paroi intime. Dans cette position, j’ai la chatte plus serrée et je le sentis encore mieux frotter entre mes lèvres, stimuler l’entrée de mon vagin jusqu’à mon point G, qu’il tapait avec son gland gonflé de plaisir. 


Avec ses mains, il écarta mon cul pour mieux me baiser à fond, au point de me faire crier et confesser que j’aimais trop ça, et lui demander de continuer de me baiser « encore, plus fort ».  Ensuite, Fortuné pinca mes tétons tout en me pilonnant et le plaisir inonda tout mon entrejambe et mes seins. Les coups ressentis dans le fond de ma chatte se répercutaient dans ma poitrine. 


Je jouis en m’arc-boutant et en gémissant de plaisir. Mon orgasme était total, je jouissait par tous les pores de ma peau. 


Fortuné  s’était extrait et branlé au-dessus de moi, répandant son foutre sur ma fente et mon ventre. 


Comme un dernier au revoir que nous n’avions pas encore vraiment eu l’occasion de sceller tous les deux. Pour partir sur ce souvenir torride et le garder précieusement en tête, je réunis mes affaires en silence et je pris la poudre d’escampette. 


Je m'étais contentée d’un « c’était bon, merci ». Et lui m’a regardé en souriant.

Les Aventures De For...