chapitre 5

Ecrit par Djamila Diallo

Bonne lecture à vous bisous 

Rachid est resté longtemps chez son père à attendre Hussein pour lui présenter ses excuses. Et comme il ne rentrait pas, il décida alors de repasser un autre jour.

Au domicile de Rachid :

- où étais-tu ? Demande Jaïna à son mari

- j'étais chez mon père, répond Rachid en enlevant sa chemise

Jaïna : qu'est-ce que tu es allé faire chez ton père ?

Rachid : pardon ??

- Je demande ce que tu es allé faire chez ton père ! Et surtout ne me dit pas que tu es allé t'excuser auprès de Hussein, parce que si c'est le cas, tu vas devoir faire un choix entre tes enfants et moi. Dit-elle sur un ton méprisant

Rachid : tu penses réellement que j'arrêterai de voir mes enfants pour te faire plaisir ?

jaïna : quand vas-tu comprendre que ton fils te déteste ? Hussein t'a ouvertement dit qu'il te fera payer tout le mal que tu as fait subir à sa mère ! Pourquoi tu refuses de comprendre qu'il ne veut pas de toi dans sa vie ?? 

- bon sang Jaïna tu ne vois pas que je ne vais pas bien ? Tu ne vois pas que je souffre ? Crie Rachid en colère 

- ça fait 15 ans que mon fils ne me parle pas, 15 ans depuis qu'il a cessé de me voir comme sont père. Tu n'as pas besoin de me le rappeler, je sais qu'il me déteste, mais je ne supporte plus cette situation, c'est une torture pour moi de voir mon propre fils me haïr de cette manière, ajoute-t-il 

Jaïna : je vois ! Ton père t'as encore fait un lavage de cerveau

Rachid :  la seule chose dont j'ai le plus besoin en ce moment de ma vie, c'est d'obtenir le pardon de Hussein ! Je regrette tellement ce que j'ai fait à sa mère.

Jaïna : est-ce que tu as la moindre idée de ce qu'il pourrait te faire si jamais tu lui ouvrais toutes les portes ? 

 Rachid : Je ne peux pas non plus m'asseoir et attendre une fin tragique, je ferai tout pour qu'il accepte mon pardon.

Jaïna : si jamais tu fais la paix avec ton fils Rachid, je partirai de cette maison, parce qu'il est hors de question que je laisse Hussein me marcher dessus.

Rachid : dans ce cas, tu peux commencer dès maintenant à faire ta valise, parce que je n'abandonnerai pas tant qu'il ne m'aura pas pardonner.

Elle est furieusement sortie de la chambre en claquant la porte derrière elle. Sa fille l'a vu sortir furieuse.

-  qui y a-t-il maman ? Lui demande sa fille 

Jaïna : rien, vient m'aider à faire mes valises

Halima : Comment ? Pourquoi veux-tu faire tes valises ? 

Jaïna : viens m'aider et arrête de poser trop de question

Rachid est sorti dans cet intervalle de temps et est allé s'asseoir tranquillement devant la télé en faisant comme si de rien n'était

Jaïna a rapidement fait ses valises puis elle est partie en ayant une idée stratégique en tête.

- papa, je n'arrive pas à croire que tu aies pu chasser maman de la maison ! Dit la fille aînée de Jaïna en colère.

Rachid : c'est elle qui t'a dit que je l'ai chassé ?

Halima : c'est évident que tu l'as chassé, puisque hier elle a eu une violente dispute avec ton fils

- personne n'a chassé ta mère, elle est partie de son plein gré, répond Rachid sur un ton sec.

- depuis que tes fils sont revenus, tu as complètement changé, je commence à croire ce que dit maman, tu ne nous aimes pas autant que tu les aimes, complète-t-elle d'une voix plaintive

Rachid : laissez-vous guider par votre mère, vous verrez ! 

les jours passèrent, Rachid alla chez son ami Samuel pour lui expliquer la situation dans laquelle il se trouvait afin de trouver une solution.

Au domicile de Samuel :

- c'est très grave ce que tu me racontes Rachid, dit Samuel

Rachid : je ne sais plus quoi faire, d'un coté les enfants de Jaïna m'accusent d'aimer Hussein et ses frères plus qu'eux, d'un autre Hussein et son frère Hassan me détestent parce qu'ils pensent que je préfère ma femme et ses enfants !

Samuel : c'est compliqué, mais honnêtement je n'apprécie pas l'attitude de ta femme envers tes enfants. Tu dois trouver une solution à ce problème, parce que de la manière dont ton fils à de la haine contre toi, je crains qu'il ne mette ses menaces à exécution.

Rachid : c'est exactement ce qui m'inquiète, c'est pour cette raison que je veux faire la paix avec lui, mais il ne veut même pas me voir en peinture.

Samuel : je vois !

Rachid : hier, je suis allé lui proposer de venir travailler avec moi dans mon entreprise et tu sais ce qu'il m'a donné comme réponse ?

Samuel : non !

Rachid : qu'il préférerait travailler pour un inconnu que de travailler pour moi. Tu t'imagines mon propre fils ! Ça m'avait tellement fait mal que j'ai failli couler les larmes, mais mon père m'a dit de ne pas m'inquiéter, car il a envisagé de le confier la direction de son entreprise.

Samuel : n'abandonne pas ! Il finira par te pardonner et je dois avouer qu'il a plein de potentiels

Rachid : oui, et ce n'est pas tout ! Mon père voudrait qu'il se marie aussi avant d'occuper ce poste

Samuel : humm !

Rachid : oui, sa tante voulait lui trouver une femme, mais il a dit qu'il allait trouver lui-même sa femme

Samuel : il a raison, je trouve !

Rachid : oui, j'avoue !

Jaïna, terrifié par les menaces de Hussein, se rend chez un marabout pour jeter un sort à son mari afin qu'il ne puisse jamais se réconcilier avec les enfants de sa coépouse.

chez le marabout :

- bonjour, grand maître !

- bonjour ma fille, comment vas-tu ? A répondu le marabout. 

Jaïna : pour être honnête, ça ne va pas du tout. J'ai un sérieux problème dans mon foyer, je suis venue chez vous pour que vous m'aidiez à trouver une solution.

Le marabout : d'accord ! Alors dis-moi, tu as quel problème ???

- au fait, c'est le fils aîné de mon mari  qui me mène la vie difficile et mon mari ne fait absolument rien pour me défendre tout simplement parce que moi, je n'ai donné naissance qu'à des filles

le marabout : hunn !

Jaïna : oui, et à l'heure où je vous parle, il m'a chassé de la maison 

le marabout : cela à l'air très sérieux, tu n'as pas fait de garçon toi ?

Jaïna : je n'ai qu'un seul fils, chérif, mon deuxième enfant.

le marabout : et ta coépouse, elle soutien aussi son fils ?

Jaïna : ma coépouse est décédée et son fils aîné me tiens pour responsable de sa mort, alors il a juré de me faire payer cela, imaginer le jour où mon mari ne sera plus sur ce bas monde ce qu'il pourrait me faire, hein !

le marabout : je vois ton inquiétude. Alors que veux-tu que je fasse pour résoudre ton problème afin que aies un équilibre moral dans ton foyer ?

Jaïna : je veux que l'on envoûte mon mari pour l'empêcher de faire la paix avec ses enfants.

le marabout : c'est tout ?

Jaïna : non ! Faites en sorte qu'il les haïssent de la pire manière et surtout rendez-le très agressif envers sa famille particulièrement son père, l'avocat défenseur de ses imbéciles.

le marabout : d'accord, mais tu sais que ce genre de travail entraîne beaucoup de conséquences ?

Jaïna : je me fiche complètement de ce que cela pourrait entraîner, je ne veux pas que mon mari fasse la paix avec Hussein !

le marabout : d'accord ! Tout d'abord, tu dois savoir que ton mari ne doit absolument pas voir la bouteille que je vais te remettre et elle ne doit pas non plus se casser avec toi sinon, le travail qu'on a fait se retournera contre toi. Et au lieu de détester ses enfants, c'est toi il haïra.

Jaïna : il n'y a aucun problème.

le marabout : es-tu sûre de vouloir faire cela ? 

Jaïna : oui !

le marabout : d'accord, dis-moi le nom de ton mari ainsi que les personnes qu'il est censé détester

Elle cita les noms sans hésitation.

Le marabout fit son travail puis lui donna la bouteille, elle alla directement la cachée chez sa mère.

depuis ce jour, Rachid n'est plus le même, il devena incroyablement une autre personne.

Dès qu'il voit Hussein ou un de ses frères germains, il devient automatiquement agressif et  commence à insulter.

Finalement Hussein a décidé de quitter chez son grand-père pour aller s'installer avec ses frères dans un nouvel appartement pour éviter de croiser le chemin de leur père.

Aïcha inquiète, se rend chez Samuel l'ami de son frère pour comprendre ce qui arrivait à son frère

Au domicile de Samuel :

Samuel : je trouve tout cela très bizarre, il n'y a pas longtemps, il me parlait de ses inquiétudes à propos de ses enfants

Aïcha : oui, il voulait à tout prix faire la paix avec son fils, comment se fait-il qu'il change soudainement d'avis et décide de les détester tous ?? Il a du se passer quelque chose, j'en suis sûre, mais si jamais je découvre que sa femme a quelque chose à avoir dans ça! Elle va le regretter amèrement

Samuel : c'est quand-même inquiétant !

Aïcha : bon ! Samuel, je vais te laisser profiter de ta journée, je repasserai un de ces-jours 

Samuel : merci beaucoup et porte toi bien.

Aïcha : merci !

Un samedi Hussein décide de sortir avec son ami Ahmidou pour se changer un peu les idées. 

A la plage :

- Ahmidou ! C'est bien toi ?? dis-je en écarquillant les yeux 

Ahmidou : Eh ! Quelle coïncidence de te voir ici Astou !

Ahmidou et moi sommes cousins.


Ahmidou : viens te joindre à nous s'il te plaît on va papoter un peu !

Moi : d'accord, mais je suis avec une amie ça ne vous ennuierai pas si elle venait aussi ??

Ahmidou : pas du tout, c'est une table pour 4

Moi : super !

Je suis allée appeler ma copine, on est venue nous joindre à eux, c'était ma première fois de voir Hussein et l'expression sur son visage en disait long.

Après la présentation et tout, il ne faisait que boire et n'adressait la parole à personne, j'ai murmuré dans les oreilles de mon cousin de l'arrêter

- arrête ton ami, il a trop bu, murmurais-je dans les oreilles de mon cousin

- Eh mec ! ça suffit, dépose moi ce verre, s'adresse ahmidou à Hussein 

il affiche un faible sourire puis, il pose son verre.

peu de temps après il a voulu boire à nouveau, j'ai attrapé son poignet pour  l'en empêcher, il leva timidement la tête sans dire un mot puis, il me fixa droit dans les yeux.

Je sais que c'était trop osé, mais il fallait que je le fasse.

- la meilleure façon d'affronter ses souffrances n'est pas de la combattre, mais de les accepter, ce sont des étapes à franchir. Nous avons tous des problèmes, il faut juste être courageux pour les affronter. Boire n'est pas la solution, lui dis-je à voix basse en tenant son poignet

Hussein : comment tu as su que j'avais des problèmes ?

Moi : je l'ai lu sur ton visage !

c'est ce jour-là que j'ai rencontré mon futur mari "Hussein"

Merci de m'avoir lu ????????????????
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Les Frères Consangui...