Chapitre 5

Ecrit par Nessa.Belmonde

Chapitre 5 


** Naïrobi Masiya ** 


en le regardant dormir , je repense souvent à ses premiers mois et j’ai envie de me faire du mal , de me faire du mal de lui avoir fait du mal , qu’est ce que je l’aime , je suis mal quand je suis loin de lui, quand t-il dors il me manque , il est m’a vie, mon souffle de vie mon oxygène , la seul personne que je tolère dans le monde, j’étais renfermé sur moi même maintenant avec mon fils je suis un peu plus ouverte et tolérante, je ne sort pas de la chambre j’ai tout aménagé pour ne pas avoir à sortir , je sort uniquement pour lui faire prendre de l’air car maman crie si elle ne voit pas de la journée et le dimanche il sort avec les autres pour leurs repas de famille dont je ne souhaite plus être convié, pendant ses moments qu’est-ce que mon fils me manque. 


J’étais dans ma chambre entrain d’arranger les affaires de mon fils quand ma mère rentra dans ma chambre . 


Maman : Cava ?!


Moi : Oui .dis-je en pliant les vêtements 


Maman : Tu la déjà laver ?! 


Moi : Oui , il as pris son biberon, il c’est endormi directement 


Maman : Il est ko . Dit-elle en lui faisant des bisous 


Moi : Mais maman tu va le réveiller !!


Maman : Aaah il m’a manqué laisse moi ! 


J’ai souri . C’est vrais que c’est le petit ange de tout la maison, côté amour mon fils n’en manque pas du tout dans cette maison, quand papa est a la maison il est très souvent avec lui , il le pose à côté de lui, il lui donne un petit morceau de fruits puis ils regarde les informations ensembles, oui il as tellement grandi que maintenant il mange , il aime tenir des petits morceau seul et les sucer jusqu’à finir tout leurs goût ! c’est vraiment devenu son rituel avec son petit fils , tonton Abraham lui ramène des cadeau a chaque fois qu’il revient d’un voyage, cadeau vêtements et puis j’en passe et tata Sifa sa deuxième maman qui le support tout comme moi , qui lui couvre de câlins sans parler de sa mamie qui ne peut vivre maintenant sans lui , même les nuits, elle dit qu’elle dort mal quand il est pas dans son lit , aah mon fils tu est couvert d’amour mais mon amour est le triple de ceux que toute ses personnes peuvent te donner , je peu tout pour toi , tu est toute ma vie et mon existence, tout les malheurs de se monde je peut les prendre juste pour toi mon fils. 


Maman : Tu sais j’ai remarqué quelques choses 


Moi : Quoi ?!


Maman : Depuis un moment un homme vient tout les midis au restaurant 


Moi : Comme tout tes clients non ?! Il y’a quoi d’étranges ?


Maman : La particularité de celui-ci j’ai plus l’impression qu’il vient pour quelqu’un 


Moi : Ah sa , quoi il as jeté son dévolu sur tes employés 


Maman : Non sur toi ! 


J’ai ri 


Moi : Maman .. 


Maman : Je le sent et cela se voit à dix mille kilomètres , tu devrais .. 


Moi : Maman ! Dis-je en la coupant 


Maman : Naïrobi 


Moi : Maman s’il te plaît 


Maman : Tu ne va tout de meme pas en vouloir au monde entière jusqu’à ne pas te marié 


Moi : Si j’ai envie de finir vielle fille tout cela ne tient qu’à moi !


Maman : Naïrobi change ta manière de pensé 


Moi : Maman s’il te plaît je ne veut pas avoir cette conversation et je suis très catégorique dessus 


Elle n’ajouta plus rien . Je n’ai pas le temps pour ce genre de bêtises ! 


Depuis mon cauchemar sur mon fils je me suis rapproché de Dieu, je prie souvent , je me rend tout les dimanches à l’église , je base ma vie maintenant a Dieu et dans la prière ce qui fait que je me concentre sur mon fils et moi même, il y’a un moment que je cherche un travail et je vient d’en trouver un entant que secrétaire je commence dans une semaine, je suis trop contante , merci mon Dieu sans lui je ne serais pas la , il m’a beaucoup aidé à être celle que je suis aujourd’hui, il m’a beaucoup aidé avec ma colère et j’arrive à vivre pour mon fils et moi et cela me fait du bien . 


En prenant ce travail cela me permettra de partir d’ici deux mois , prendre mon propre chez moi , voir mon fils grandir et ne pas avoir de place pour lui à proprement  parler me met mal , je veut qu’il puisse avoir sa propre chambre, son propre air non pas qu’ici il ne peut rien avoir mais je veut vraiment qu’ils grandisse dans un très bonne environnement où il pourra avoir son intimité. Je n’ai encore rien dit à mes parents parce que je crois que mon père va faire une crise cardiaque si je lui dit que je vais partir avec mon fils , ma mère n’en parlons même pas mais j’en ai besoin pour mon fils et moi. 


Deux jours plus tard 


Aujourd’hui nous sommes dimanche et après l’église j’ai eu faim j’ai décidé de prendre un taxi et me rendre au restaurant pour manger quelque chose, j’ai appelé pour que l’on me prépare déjà mon plats dès que j’arrive . Aujourd’hui j’ai laissé mon bébé avec ses grand parent, je me suis réveillé en retard et je n’avais pas le temps de me préparer pour qu’il vienne avec moi . 


En arrivant au restaurant je me dirigea directement vers une table , je m’installa en attendant qu’on me ramène ce que j’avais demandé, Sifa rentra dans le restaurant 


Sifa : Tu est la ?! C’était comment l’église ??


Moi : on nous as prêcher sur la fornication .. 


J’allais continuer à lui parler quand je remarquera qu’elle ne m’écoutait plus 


Moi : Oh Sifa !? Dis-je en bougeant mes doigts face à son visage 


Sifa : qu’est ce qu’il est beau 


Moi : De qui tu parle ? 


Sifa : De l’homme qui vient toujours pour toi 


Je serra mon visage 


Moi : Sifa ne joue pas avec moi ! 


Elle a ri 


Sifa : Je rigole 


Moi : Si maman elle t’a mit sa dans la tête .. 


Sifa : Elle ne m’as rien mit dans la tête . Dit- elle en me coupant. Cela se voit c’est tout 


Moi : Je m’en fiche ! Dis-je avant de me lever et aller voir en cuisine pourquoi mon plat traine alors que cela fait plus d’une heure que j’avais demandé à ce que l’on me le prépare. 


En sortant de le cuisina Sifa n’était plus là , je suis retourné à place pour manger mon plats quand elle est revenu quelques minutes plus tard. 


Moi : Ou était tu ? 


Sifa : Dehors avec Bradley 


Moi : C’est qui sa ?!


Sifa : L’homme dont tu ne veut pas qu’on parle 


Moi : Faite ce que vous voulez mais surtout ne me mêlez pas à vos bêtises ai-je bien été clair ?! 


Sifa : Plus clair y’a pas ! 


Moi : Merci ! Dis-je avant  de manger mon plat


Une semaine plus tard 


Je commença enfin mon premier jour au travail, je veut vraiment faire en sorte que tout ce passe bien, mes horaires sont parfait , je fini à dix sept heures. Tout ce passa bien le premier jours et puis ainsi de suite , les jours passe , les semaines et je m’y plaît dans ce travail. 


Aujourd’hui après un petit saut à la banque en sortent j’ai entendu quelqu’un m’appeler, en me retournant je vie le visage d’un homme , son visage met familier, je me demanda qui c’était pendant quelques secondes avant de me souvenir de lui , il ne veut donc pas me lâcher et d’ailleurs comment il connaît mon prénom ?!


Bradley : Comment cava ?! 


Je le toisa avant de continuer mon chemin et le laisser planter la ou il se trouve. 

Je me dépêchait de prendre un taxi car je me rend à l’église pour les cours d’affermissants et ensuite la prière. J’aime vraiment ses petits moment qu’on passe dans la présence de Dieu car nous ne sommes pas beaucoup, en petit comités et nous prions comme si nous étions seul dans nos chambre et on sent vraiment la présence de Dieu au milieu de nous. 


Assis tranquillement dans ma chambre après l’église, je préparais les affaires de mon fils et moi pour la journée de demain, vu qu’il reste avec notre bonne, je lui donne toujours son bain avant de partir et préparer ce qu’il va manger dans la journée , ses couches etc .. car je ne veut pas que la bonne rentre dans ma chambre pour fouiller. 


Sifa rentras dans ma chambre 


Moi : Sifa on toque non c’est quoi ?! 


Sifa : Y’a Naïrobi ! 


Moi : Quoi ?! 


Elle tapa des mains 


Moi : Quoi Sifa ?! 


Sifa : tuna na nga na tuna yo ! ( dis moi quoi ! ) 


Moi : Quoi ?!


Sifa : Y’a Maï est enceinte ! 


Moi : Je savais que sa allait arriver un jour, je ne suis même pas surprise . Et comment tu sait sa toi ?!  


Sifa : Je reviens de l’hôpital avec elle et maman ! 


Moi : Maman est au courant ?!


Sifa : Oui ! Car elle avait fait un malaise dans la journée , on la de suite ramener à l’hôpital or ce n’est rien d’autre qu’une grossesse de quatre mois déjà ! 


Moi : Ah ouais quand même, c’est comment en bas ?!


Sifa : Papa et y’a Abraham sont en route 


Moi : C’est chaud 


A peine ai-je fini ma phrase que j’ai entendu crie en bas Sifa et moi nous sommes descendu pour voir ce qu’il se passait . Mon père était entrain de crié sur Maï 


Papa : Tu sort de chez moi ! 


Maï : Mais papa pour aller où ? 


Papa : Tu m’a désobéit ! Déshonorée ! Tu as salit mon honneur en t’unions avec cet homme dont on t’a dit mainte fois dit de laisser 


Y’a Maï pleurait et demandait pardon à papa à genoux 


Papa : Sa ne sert à rien de te mettre à genoux ! Tu savais très bien ce que faisait Maï , un homme qui ne te respecte même pas ! Ni toi ! Ni tes parents ! Où est-il ?! Ou est-il ?! Tu va prendre tes affaires et aller vivre ta grossesse avec lui ! Vu que tu as voulu lui faire un enfant hors mariage allez vivre votre union déshonorante seul ! 


Maï : Papa tu ne peu pas me faire sa ! Pourquoi moi je devrais sortir alors qu’elle aussi a été déshonorée ! Dit-elle en me pointant du doigt 


Abraham : Mais comment tu peut te comparer à elle espèce de folle ! 


Maï : Ne m’insulte pas de folle ! Elle as un enfant hors mariage et un enfant issu d’un viol ! Cette enfant personne ne connaît son géniteur et on ne le connaîtra jamais ! Tu élève un batard !


Mon père lui assigna une gifle 


Papa : Sort de ma maison et ne revient plus ! Dit-il avant de partir 


Maï : Maman ! Maman ne me laisse pas 


Maman : Maï c’est la vie que tu as décidé de mener je ne peut rien faire pour toi encore moins quand tu porte ce genre de parole mauvais envers ta petite sœur qui as vécu une tragédie ! 


Sa ne sert même à rien que je reste ici je préfère moi aussi partir et retourner à mes occupations , je ne sais pas qu’est-ce j’ai fait à y’a Maï pour qu’elle puisse me traiter ainsi , je ne sais vraiment pas ce que j’ai pu lui faire de si horrible pour qu’elle puisse autant me détester. 

Il y’a que plus tard dans la soirée j’ai appris qu’elle avait quitter la maison pour aller chez Hans , c’est triste parce que lui même vie chez ses parents dans l’arrière cour où il a comme un petit studio , la situation de vie de ses parents c’est compliqué ils dépendent de leurs fils et leurs fils dépend de y’a Maï et maintenant sa , un enfant , comment vont t-ils faire pour joindre les deux bouts ?! J’aurais pu l’aider avec le peu que j’ai mais elle me porte tellement de haine dont j’ignore la raison, nous sommes sœurs et non rivale , je vais rentré en prière pour sa car cette situation me pèse. 


Le lendemain papa ne c’est pas rendu à son travail, maman m’a dit que il ne se sentait pas bien et que cette nuit il avait mal dormi il se plaignait de douleur au cœur , la situation avec y’a Maï la mit vraiment mal, maman ne c’est pas rendu à ses rendez-vous elle est resté avec lui toute la journée, dès mon retour du travail je suis rentré rester avec lui et Amari. 


Papa : Ou était t-il passé ?! 


Moi : Avec Aziza ( la bonne ) tu ne la pas vu de la journée ?! 


Papa : Non ! Dit-il en prenant Amari dans ses bras . Ah tu as fui papi toi ! Tu ma fui ! 


De suite il as commencer à rigoler et je le sentait plus apaisé que tout à l’heure 


Papa : Ah Amari qu’est-ce que tu apaise mon cœur mon petit-fils 


Moi : Tu veut que je vous le laisse se soir ?!


Papa : Oui ! Si je dois mourir sa sera au côté de mon petit-fils 


Moi : Arrêter de dire sa au nom de Jésus Christ tu ne va pas mourir 


Papa : Ah ma fille on fait des enfants on leur donne tout pour qu’ils nous tue 


Moi : Arrête de dire sa papa s’il te plaît tout va allé pour le mieux au nom de Jésus Christ 


Papa : Amen .. prie beaucoup pour moi 


Moi : Je le fait déjà et rien ne t’arrivera  !


Mon père me fait de la peine , il est vraiment peiné c’est la premier fois que je le vois ainsi. Je l’ai laissé avec son petit fils  je suis parti lui chercher des fruits pas très loin de la maison . J’étais entrain d’acheter des fruits quand j’ai senti un regard sur moi , je tourna le visage je vie un homme entrain de me regarder au loin avec le regard insistant , je me dépêcha de prendre mon dû et rentré à la maison d’un pas pressé. Que des malades ! 


Plus les jours avançait plus je me sentais observer quand je rentrait à la maison, ou même quand je sortait avec mon fils, j’ai aperçu à trois reprise le même homme entrain de me regarder au loin que Dieu me protège mais cette fois ci cela ne se reproduira pas ! J’ai pris un an en sortir je ne laisserais personne me refaire du mal sous prétexte qu’ils sont tellement démoniaque ils n’arrivent pas à se contrôler !

Les pages de la vie...