*Le lendemain- 50 kilos*

J’ai un mal de tête affreux et mon corps me fait mal. J’essaye d’ouvrir les yeux mais je n’y arrive pas. Il fait tout noir et j’ai peur. Je me relève et ouvre enfin les yeux mais c’est toujours tout noir autour de moi. J’avance doucement pour trouver l’interrupteur et allumer la lumière mais impossible de le trouver. Où suis-je ? Qu’est-ce qu’il c’est passer ?

Je veux rentrer chez moi ! Pourquoi je ne suis pas dans ma chambre ?! Soudain j’entends des pas se rapprocher mais je ne vois personne.

Inconnu- Bonjour Madame Stevens. Je suis désolé de vous annoncer ça comme cela, mais il y a des chances pour que votre fille ne s’en sortes pas. Certaines de ses blessures sont très profondes et elle n’a pas assez de force en elle pour se battre à cause de son faible poids.

Madame Stevens ? C’est ma mère et c’est moi sa fille ! C’est de moi dont parlais l’inconnu qui semble être un médecin ! Pourquoi est-ce que je ne les vois pas ?! Je veux sortir d’ici ! Je veux de toutes mes forces quitter cet endroit de malheur ! Je ne veux pas mourir !

-Ma puce, je t’en supplie, je sais que ça ne vas plus très bien entre nous, voir pas bien du tout, mais tu es ma fille et je ne peux pas te laisser mourir avant moi ! Tu dois te battre ! Je ne supporterais pas de te perdre toi aussi et tu le sais bien, je suis sûre que tu te souviens de mon état après la mort de ton père. Je n’arrivais même plus à te regarder en face… Je t’aime ne l’oublie jamais, car malgré nos disputes incessantes, tu es la personne la plus importante à mes yeux…

Moi aussi je t’aime Maman ! Je suis désolé de te faire autant souffrir mais sache que ce n’est pas volontaire. Maman ? Maman répond moi !

Silence…

Pas de bruit…

Je vais devenir folle ! Si ce n’est pas déjà le cas…

Un bruit !

Des pas..

Une ombre..

Une personne avance vers moi légèrement éclairé..

Elle s’arrête devant moi et m’aide à me relever.

Je n’arrive toujours pas à voir de qui il s’agit.

Elle me prend dans ses bras.

Je réponds à son câlin car j’en ai besoin.

L’odeur qu’elle dégage met familière.

Cela fait tellement longtemps que je ne l’avais pas senti..

Elle m’avait manqué…

-Papa..

-C’est moi.

-Où est-ce que tu étais pendant tout ce temps ?! J’avais besoin de toi ! J’ai besoin de toi !

-Je suis mort ma fille et cela par ta faute et tu vas bientôt me rejoindre !

*10 juillet, le lendemain – 51 kilos*

*Point de vue externe*

Cela allait bientôt faire 48h que Mia était dans le coma. Tout le monde avait été perturbé par cette nouvelle, peut-être parce qu’ils se sentaient coupable de ce qui lui arrivait. En même temps, il y avait de quoi ! Ils avaient tous joué un rôle dans la chute de Mia. Bastien, Domi, Fanny, les autres élèves, sa mère..

De plus, elle se verrait obliger de redoubler son année de terminale si elle échouait au rattrapage vu que par leur faute elle avait raté son bac. La pression et les moqueries ne l’avaient pas aidée. Et maintenant elle était dans le coma !

La mère de Mia, Kayla, regardais sa fille allonger dans ce lit d’hôpital. Elle était blanche comme un cul et avait des tuyaux qui sortaient de sa bouche et d’autres brancher à des caténaires sur ses bras. De voir Mia dans cet état lui faisait tellement mal ! Ça lui rappelait son mari quelque année plutôt après son accident. Elle n’avait jamais dit à Mia comment son père était mort, et elle avait fait en sortes que la petite oublie cette journée et la plus part de ses souvenirs d’enfant. C’était mieux pour elle, il y avait une chose qu’elle ne devait absolument pas savoir, un secret qui pouvait mettre en péril sa relation avec sa fille pour de bon…

Malheureusement, Mia c’est souvenue de cette journée, enfin de sa version car elle ne connais pas la vraie raison de la mort de son père et s’en croit coupable. Mais Kayla sais que c’est faux, parce que c’est elle la vrai coupable. Elle a tué son mari il y a déjà 10 ans et même si c’était un accident, elle est responsable…