Chapitre 6
Ecrit par Ngassaa
*9
août- 52 kilos*
*Retour
point de vue Mia*
J’avais mal
partout. J’avais entendu les médecins dire que j’avais fait plusieurs rechute
et que si j’en faisais encore deux voir une, mon cœur ne tiendrait pas et
j’allais mourir. Je pense que je connais la cause de mes rechutes. D’abord Domi
est venue me voir et me dire à qu’elle point elle regrettait son comportement
envers moi qui était sa « meilleure amie de toujours ». Autant
vous dire que j’avais juste envie de vomir quand elle a dit ça. Ensuite Bastien
était venu aussi. Par contre, lui il était content que je sois dans le coma, il
a également dit qu’il aurait préféré que je sois morte pour qu’il ait enfin la
conscience tranquille d’avoir vengé son père. Je n’ai pas compris de quoi il
parlait mais je ne me suis pas attarder dessus. Toute ses choses me donnait
envie d’abandonner et de me laisser aller à la mort en priant pour que ce soit
rapide. J’en avais marre de sentir ses tuyaux me traverser le corps. Mais le
pire c’est de savoir qu’après tous les efforts que j’avais fait pour maigrir,
une sonde allait directement dans mon estomac « déposer » de la
nourriture enfin les nutriments dedans nécessaire à ma survie. Et j’étais sûre
qu’à cause de ça j’allais reprendre du poids ! J’entendais déjà les autres
me dire que j’étais une grosse vache, que je devais avoir honte de sortir de
chez moi tellement mon corps était serré dans mes vêtements trop petit, et que
de toute façon aucun vêtements n’étaient assez grand moi pour. Après tout,
c’est ce qu’ils m’ont répéter sans arrêt pendant plus d’un mois…
Tout ce noir
autour de moi..
J’ai
l’impression que ça fait une éternité que je n’ai pas vu la lumière, à part
celle qui provenait de mon père. D’ailleurs, j’espère que je ne vais pas le
croiser encore une fois, il me fait vraiment peur et il me rappelle sans cesse
que c’est moi qui l’est tuer ce renforce
mon mal être.
J’entends
des voix autour de moi, je relève alors la tête. Je suis accroupie par terre et
mes mains sont autour de mes jambes. Je n’ai pas bougé depuis que j’ai vu mon
père, j’aimerais tellement quitter cette endroit, j’en ai marre de tout le
temps être dans le noir et pas seulement parce que je suis dans le coma,
j’aimerais que même si je me réveille, je sois enfin heureuse. Que j’arrive à
m’accepter et que tout le monde m’accepte comme je suis et pour cela je dois
encore maigrir. Mais ce n’est pas en restant allongé dans ce lit à recevoir des
doses de bouf que je vais perdre du poids. Je décide alors de me lever et de
courir, comme ça j’allais transpirer et perdre des calories, plus précisément
les calories qu’ils m’injectaient sans mon accord. Je courrais à l’aveuglette
et je ne faisais pas attention aux voix autour de moi, j’en avais marre d’entendre
leurs excuses juste parce qu’ils veulent avoir bonne conscience si je venais à
mourir malgré tous mes efforts pour vivre ! Noter l’ironie…
Je ne voyais
rien mais je continuais, je transpirais déjà beaucoup et je sentais que je
commençais à fatiguer, je mis ma fatigue de côté et accélérai, mais je
m’arrêtai instantanément quand j’entendis une phrase que ; je
suppose ; ma mère venait de prononcer.
-Tu n’as pas tuer ton père..
Elle m’avait
laissé croire pendant tout ce temps que j’avais tué mon père ! Elle m’avait
laissé me blâmer pour un crime que je n’avais pas commis. Qu’elle genre de mère
pouvait faire ça à sa fille, accepter qu’elle souffre autant parce qu’elle
pensait être à l’origine de la mort de quelqu’un ?!
A l’évidence
ma mère ! Oh mon Dieu ! Ma mère m’avait menti !
Je me mis à
crier aussi fort que je pouvais me griffant de partout. On ne pouvait pas me
faire souffrir autant qu’elle à cet instant. J’avais mal au cœur, j’avais
l’impression que quelqu’un le tenait dans sa main et serrait de plus en plus.
Je le sentais se comprimer dans ma poitrine. J’avais du mal à respirer et ma
tête tournait de plus en plus. Je tombais par terre et je sentais que mon corps
m’abandonnait petit à petit. J’avais cette sensation de flotter au-dessus de
moi. Mes yeux avaient du mal à rester ouvert, je les fermais alors. Je me
sentis tellement bien d’un coup, comme si tout ce qui c’était passer de mauvais
dans ma vie n’était jamais arrivé.
J’étais
heureuse et légère..
Tellement
légère…
*3
heures plus tard*
J’avais
l’impression que ma tête allait exploser. Ma gorge me grattait affreusement et
mon cœur me faisait encore un peu mal mais moins qu’avant.
J’essayais
d’ouvrir les yeux mais les lumières présentent dans la pièce m’aveuglait. C’est
moi où le paradis ressemblait étrangement à une chambre d’hôpital !
J’ouvris
plus grand les yeux et mon regard tomba sur ma mère assise en face de moi me
regardant avec un grand sourire.
-Bienvenue parmi nous jeune
fille !
Je me
tournais vers le médecin qui venait de parler et le regardais avec un regard
tellement noir qu’il recula. Mon regard se posa de nouveau sur ma mère et elle
compris immédiatement que je savais. Elle se leva toute pâle et sorti de la
chambre suivi du médecin. Je fixais le plafond et me demandais ce que j’allais
faire maintenant.
J’étais en
vie et je n’avais pas tué mon père, ce qui signifiait que je ne savais pas ce
qu’il lui était arrivé, ni qui l’avait réellement tué.
Mais j’étais
bien décider à le découvrir…