Chapitre 5 : Bienvenue ma rivale
Ecrit par Les Histoires de Laya
***Alice***
Moi (les regardant) : Donc c’est ça.
Mon oncle : Alice, loin de moi l’envie de me mêler de
ta vie car de toutes manières, tu es adulte, mère et je n’ai absolument rien à
t’imposer. Mais tu ne trouves pas ça un peu bizarre que Gracien revienne vers
toi après tant d’années ? Te rappelles-tu de la dépression que tu as faite
à cause de lui ? Alice, ça ne t’a pas suffi pour voir que cet homme ne
t’aime pas ?
Ma tante : Revenir avec de belles paroles autant
d’années après ? Alice, je ne veux pas t’effrayer ma fille mais ça ne
présage rien de bon. En plus j’ai fait un rêve bizarre sur toi
Moi (la coupant) : Encore toi et tes rêves bizarres que
tu fais sur tout le monde. Tu es trop parano tantine.
Elle : Je prie et c’est DIEU qui me montre.
Moi (rigolant) : Maman vision, excuse-moi.
Mon oncle : Tu ris Alice ? Dis-moi une seule bonne
raison qui te pousse à y retourner ? Être la femme du président c’est
ça ? Tu sais au moins qu’il n’ya rien de beau à avoir une notoriété à
cause d’un homme ? Tu sais au moins qu’il fera de toi ce qu’il
voudra ? Tu sais au moins que tu ne pourras jamais sortir de ce mariage
tant qu’il ne l’aura pas décidé ? Ah ma fille !
Maman (qui n’avait rien dit) : Je ne comprends pas
pourquoi on est tous autant paranos. Ma fille va être première dame de ce pays,
même si c’est pas officiellement, mais tout le monde la connaitra alors, il est
où le problème ?
Brouhaha dans la pièce.
Une tante : Si les gens dans cette pièce ne veulent pas
dire la vérité, moi je vais dire. Ta fille restera toujours la pute de Gracien
OKINDA, celle qu’on bouscule dans tous les sens. Voilà la vérité, venez me
frapper.
Moi (exaspérée) : Depuis que toi tu es une femme bien,
tu as déjà gagné quoi ? O construction à ton actif, 0 mari, 0 enfant, 0
boulot stable. Rien de chez rien
Mon oncle : Alice !
Moi : Y’a pas d’Alice qui tienne, vous vous prenez
souvent pour qui dans cette famille ? Si j’ai fait cette réunion, c’est
parce que je sais que c’est devant vous qu’il viendra me doter. Maintenant,
celui qui n’est pas content n’a qu’à rester chez lui. Mais je jure sur la tête
de mon enfant que celui qui ne viendra pas pourra déjà me dire adieu. Car quand
je serai dans les hautes sphères du pays, je n’aiderai que les gens qui
m’auront accompagné dans mon mariage.
Y’a eu un long silence dans la pièce et moi je les regardais
tous !
Moi : Ou bien vous voulez que je sois égoïste et que je
mange le gâteau seule ?
La tante : On n’a pas dit ça aussi…
Moi : Et pourtant tu me traitais de pute il y’a deux
secondes !
La tante : Oh c’est bon oh, oublie.
Elle m’insulte alors que tous les mois, elle rampe jusqu’à
chez moi pour gratter des sous, n’importe quoi !
Moi : Vous m’accompagnez oui ou non ?
Eux : Oui toi aussi !
Moi : Ah, vous étiez déjà là en train de faire semblant
devant nos lecteurs alors qu’on se sait ici, Tchiup. Faisons la liste de la
dot.
Ils ont commencé à s’activer sauf mon oncle super
moralisateur et sa femme secrétaire du paradis qui n’avaient pas l’air ravis.
Le soir en rentrant j’ai décidé d’appeler Lucas.
Quand il décroche j’entends des rires à côtés de lui
Lui : Bonsoir maman
Moi (agacée) : Tu ne peux pas te déplacer pour me répondre ?
Lui : deux secondes ! (Silence) Oui maman
Moi : Ça va ?
Lui : Super et toi ?
Moi : Oui. Je veux que tu descendes ces vacances !
Lui : Maman ! Tu sais bien que je voyage avec
Calista & Xénia ces vacances.
Moi : Et qu’est-ce-que j’en ai à faire ? Tu te
prends pour qui Lucas ? Tu es toujours mon enfant à ce que je sache. Ceux
qui te montent la tête, rappelle leur bien que tu es sorti des entrailles
d’Alice EKOMIE. Gneugneugneu Calista et Xénia, elles sont plus importantes que
ta mère ?
Lui : Je n’ai jamais dit ça maman, simplement qu’on a
déjà prévu nos vacances et tu le savais depuis.
Moi (blessée) : Donc, tu n’as pas vu ta mère depuis un
an et tu préfères partir en vacances avec une autre femme qui m’a fait du mal
dans ma vie ? Tu penses que je ne sais pas que Marianne sera du
voyage ?
Lui : Entre vous deux, qui a fait du mal à
l’autre ? Arrête un peu maman ! Dis-moi simplement gentiment que tu
veux me voir et que je te manque, on trouve un arrangement. Au lieu de jouer
sur ma proximité avec maman Marianne, tout en sachant que je ne cèderai jamais
à une pression émotionnelle.
Moi : Lucas, je me marie ces vacances. Voilà pourquoi
tu dois venir.
Lui (choqué) : Wow, ah bon ? Avec qui ?
Moi : Gracien !
Il y’a eu un lourd silence.
Lui : Quel est ton but maman ?
Moi : Aucun, je veux juste retrouver l’homme que
j’aime.
Lui : Et malmener encore plus Grazi quand elle sera sur
Libreville ?
Moi : Tu veux encore défendre une ingrate qui n’a pas
hésité à te tourner le dos depuis que tu es parti ?
Lui : Elle reste ma sœur. Bref, je ne veux pas que tu
épouses cet homme.
Moi : Je n’ai jamais demandé ton avis, je suis ta mère,
tu n’as rien à me dire.
Lui : Très bien, ce sera sans moi alors.
Moi : LUCAS ESSONO, TU VAS ME RAMENER TES FESSES AU
GABON TU M’ENTENDS ? Et si tu me tentes, je viendrai te chercher moi-même.
Si tu penses que la barbe, les poils du cul et la grosse voix que tu as font
que tu es supérieur à moi, je vais te montrer qui est la mère et qui est l’enfant.
J’ai coupé l’appel et j’ai commencé à taper mon pied
violemment sur le sol.
Je décide de relancer l’appel, il décroche.
Moi : Passe-moi Marianne !
Lui : Non maman.
Moi : Je ne vais pas me répéter, passe ce téléphone à
Marianne.
Je patiente deux minutes avant que cette imbécile ne prenne
ce foutu téléphone.
Elle : Allô ?
Moi : Ecoute moi très bien sale infirme, …
J’ai seulement entendu le bruit qui signale que la personne
a coupé l’appel. Elle veut jouer avec moi ?
J’ai relancé et c’est Lucas qui a répondu
Lui : Arrête maman.
Moi : Arrêter quoi ? Les gens qui te montent la
tête contre moi, je vais les régler aujourd’hui là.
Lui : Ce sera sans moi. Clic
Ah ? Lucas s’amuse avec moi. Moi Alice tu me raccroches
au nez ? Pour défendre qui ? Marianne ? Ok.
***Emilie***
Ma coiffeuse : C’est bon comme ça Madame ?
Moi : Parfait !
Je me lève et je me rends dans ma chambre pour enfiler un
beau tailleur, je dois rencontrer toutes les femmes de ministres aujourd’hui.
Je me regarde dans la glace et je suis tellement fraiche,
malgré la grossesse.
Je suis enceinte de 2 mois actuellement et je connais déjà
le sort de cet enfant l’an prochain, mais je ne peux pas l’avorter, il faut que
j’aille au bout.
Oui, j’ai décidé de rester dans mon mariage, où devais-je
aller ? J’aime mon mari et je ne suis pas prête à céder ma place à qui que
ce soit.
Oui, j’ai toujours mal qu’il ait touché nos enfants mais
n’est-ce-pas mon choix de vie ?
Bref, c’est toujours moi la première dame et je vis ma
meilleure vie. Même si parfois, j’ai des douleurs atroces dans mon cœur quand
je pense à mes deux chéris.
Las de penser à tout ça, je finis de m’apprêter et je me
rends à cette rencontre.
Elle se passe relativement bien et tout le monde ne manque
pas de souligner ma beauté et ma classe.
Le soir en rentrant à la maison, je reçois un appel de la
cheffe du service traiteur que Gracien et moi utilisons pour toutes les
occasions.
Elle : Bonsoir Madame
Moi (joyeuse) : Bonsoir, je vous écoute.
Elle : Je vous appelle pour fixer le menu de la
réception qui se fera en fin aout.
Moi : Réception ? Fin aout ?
Elle : Votre renouvellement de vœux avec M. le
président
Moi (surprise) : Waouh, je suis surprise. Donc il me
préparait une surprise depuis tout ce temps ?
Elle : Faut croire que oui.
Moi : Eh bien, gérez cela avec mon assistante, et vous
connaissez déjà nos gouts de toute façon.
Elle : Bien reçu.
Je coupe l’appel le sourire aux lèvres.
Ce soir-là quand mon mari rentre
Moi (joyeuse) : Mon amour
Lui : Oui chérie
Moi : Je ne savais pas que tu me préparais une surprise
pour le renouvellement de nos vœux ?
Lui : Hein ? Je n’ai jamais dit ça.
Moi : La cheffe me l’a dit, surement elle ne savait pas
que je n’en savais rien.
Lui (l’air de rien) : Mais non, je n’ai pas demandé
qu’elle travaille pour notre renouvellement de vœux. J’ai demandé qu’elle fasse
un menu pour la réception qu’on compte organiser après mon mariage coutumier
avec Emi.
J’ai mis du temps avant que l’information n’arrive à mon
cerveau
***Gracien***
Emi (bouche ouverte) :
Moi (souriant) : C’est ça !
Elle : Gracien, tu te fous de moi ?
Moi : Non, pas du tout. Je ne fais que faire ce que
j’ai à faire.
Elle : Tu vas donc l’épouser ?
Moi : Tu l’ignorais ? Je te l’ai dit. Sauf si tu
es capable de me donner deux enfants à vendre chaque deux ans pour éviter que
je touche Grace et Mélanie.
Elle : Et Iniva ?
Moi (ricanant) : Tu rêves Emi, même quand j’aurai vendu
tout le monde, je te ferai encore tomber enceinte et je t’enchainerai s’il faut
pour que tu arrives à terme et expulse cet enfant afin que je m’en serve. Ma
fille Iniva, même pas en rêve tu comprends ?
Elle (commençant à crier) : TU VIENS ENCORE DE ME
COUILLONNER GRACIEN ! TU N’ES QU’UN SALE CHIEN.
Moi : Oh oh oh, le bruit ! Tu fermes ta sale
gueule ou je vais te la casser. Je t’ai déjà dit d’arrêter d’hurler sur moi et
m’insulter. Si tu n’es pas contente, suicide toi Emi, parce que tant que tu
seras vivante, tu resteras la première dame de ce pays, c’est-à-dire bien à côté
de moi. Tu voulais la gloire non ? Je te l’offre. Tu voulais l’amour
non ? Je t’aime ma Emi, car tu es le même démon que moi. Sauf que j’assume
qui je suis et toi ? Tu veux piquer des crises pour faire du spectacle. La
cheffe t’a informé ? Tant mieux, tu organiseras cette fameuse réception et
tu accueilleras très bien ta rivale. J’ai signé monogamie à la mairie, mais à
la coutume, je fais ce que je veux. Et même si je voulais encore, j’allais
l’emmener jusqu’à la mairie et l’épouser. Tu devais m’emmener où ? Tu
devais me faire quoi ? Qui devait me faire quoi ? Tu crois qu’un bout
de papier signé peut être opposable au président que je suis ? Ou bien tu
devais demander le divorce et me plumer ? (Rigolant) Tu aimes trop ta
place pour oser faire ça. Ou bien tu devais me tuer dans mon sommeil ?
Mais mon esprit devait venir te chicoter Emi. Sur terre ou dans les enfers, je
serai toujours à tes cotés ma chère, à la vie, à la mort.
Elle s’est mise à pleurer et moi je n’avais même pas le
temps. Tout ce cinéma pour que demain matin elle soit toujours là ?
Pardon, le bruit.
J’ai passé une bonne heure au téléphone avec ma future, à
lover pour bien la remettre dans le bain.
Le lendemain matin, je faisais l’amour à Emi qui hurlait de
plaisir, oubliant déjà tout son vacarme d’hier.
Le soir, c’est dans le cul d’Alice que je glissais pour
vivre tous mes fantasmes et lui donner la meilleure partie de sexe de sa vie.
Je vous ai déjà dit qui je suis, je suis beau et je suis
encore plus beau dans un lit. Si vous ne comprenez toujours pas ce qui les
retient, c’est que vous ne percutez rien du tout.
***Aout
***Grazi***
Moi (me jetant dans ses bras) : PAAAAPAA
Lui : Bon retour chez toi ma chérie.
Moi : Ça me fait un bien fou de te voir.
Mélanie (derrière moi) : Ça y est, on ne va plus
respirer ici.
Moi : Ravie de voir que mon retour te fait plaisir Mel.
Mélanie : Bref !
Grace : Iniva, bonne arrivée.
Moi (la prenant dans mes bras) : Merci ma sœur
adorée !
Mélanie : Genre c’est censé me toucher ? Pfff
(levant les yeux au ciel)
Moi : Tant que mon père est ravi de me voir ma chérie,
tes piques ne me touchent pas.
Papa : Je vais encore avoir des maux de tête, je le
sens.
Moi : Dur dur, d’avoir une fille chérie, une peste et
une neutre.
Grace : Vous deux vous aimez trop vous piquer.
Grandissez un peu.
Moi : La neutre s’est prononcée.
On éclate de rire parce que c’est totalement la vérité.
Grace (nostalgique) : Ah si Ethan et Martial étaient
là… Bref !
Papa : Ma fille est revenue, je ne veux pas parler de
choses tristes.
Grace : Je retire ce que j’ai dit.
Mélanie : À cause du retour d’une personne, on a plus
le droit de parler de nos frères ?
Papa : Mélanie OKINDA, je ne suis pas ton égal. Tes
manières avec tes yeux, ta bouche quand tu me parles, tu arrêtes.
Mélanie (gonflée) : Ok.
Plus personne ne parle et moi je demande à mon père les
dernières nouvelles. Il me dit de le suivre dans son bureau et m’annonce le
programme.
Moi : Pourquoi tu te maries avec elle papa ?
Lui : J’aime ta maman.
Moi : Je serai obligée d’aller chez elle ?
Lui : Non, c’est toi qui vois.
Moi : DIEU merci !
Je monte prendre ma douche, à plus tard papa.
Je lui fais une bise et je sors de son bureau.
Le soir même papa nous réuni toutes au salon pour nous
parler.
Papa : Bien, Graziella est déjà au courant mais Mélanie
et Grace vous n’en saviez rien jusqu’à présent. Dans deux semaines je vais épouser
la maman de Grazi
Elles ont affiché des mines étonnées
Grace : Tu vas divorcer de maman ? (Les larmes montant)
Maman tu ne dis rien ?
Maman Emi est toute silencieuse, le regard dans le vide
Papa (prenant sa main) : Je suis toujours avec votre
maman, pourquoi la quitterai-je ? Simplement que maman Alice sera ma
deuxième femme et par conséquent votre deuxième maman.
Mélanie : Je n’ai qu’une seule mère.
Papa : Mélanie OKINDA, tu ne me coupes pas ! J’ai
dit, maman Alice sera votre deuxième maman et vous lui devez respect et obéissance.
Je ne veux jamais entendre quelqu’un l’appeler par son prénom, ni même lui
manquer de respect, sinon j’oublie que vous êtes des filles et je vous casse la
gueule correctement.
Y’a eu un silence dans la pièce et Mélanie s’est enfoncée
dans son fauteuil, ses yeux indiquaient qu’elle était à deux doigts de pleurer.
Papa : Je ne vous demande même pas vos avis, c’est moi
le chef ici, à tous les niveaux et je fais ce que je veux, quand je le veux et
vous devez vous y soumettre.
Grace : Je peux parler ?
Papa : Pour dire quoi ?
Elle : Grazi qu’est-ce-que tu en penses ?
Papa m’a lancé un regard qui m’a fait avaler tout ce que je
voulais dire.
Moi : Rien, je suis heureuse !
Papa (souriant) : Comme tout le monde est ravi, c’est
très bien. Vous gérerez la couture du pagne avec votre mère.
Il s’est levé sans nous laisser l’occasion d’en placer une
et nous sommes restées assises dans un silence total.
Mélanie (brisant le silence) : Je te détestais déjà mais
aujourd’hui j’ai encore plus la rage. Tu veux détruire le mariage de mes parents
en poussant papa à épouser ta mère (voix tremblante) tu profites de tout l’amour
que papa a pour toi pour détruire notre famille (pleurant) et maman ne dit
rien, elle ne dit rien parce qu’elle a mal, parce qu’elle en pleure. Oui maman,
je t’ai entendu pleurer maintes fois et une fois de plus tu le feras à cause de
cette souillon.
Je me suis levée de mon fauteuil pour me ruer sur elle et
lui administrer une claque magistrale pour lui rappeler que je suis la plus
grande ici.
Pour la première fois de toute mon existence, maman Emi n’avait
pas bougé d’un doigt, elle semblait ailleurs, perdue dans ses pensées.
Mélanie : Maman ? Tu ne dis rien ? MAMAN
Maman Emi (se levant) : Demain, ils viendront prendre
vos mesures pour les tenues.
Elle a quitté la pièce, laissant derrière elle une Mélanie
au bord de la crise.
Ça m’a arraché un sourire. Finalement, ce n’est pas si mal
qu’il épouse maman, j’ai l’impression que ça va redistribuer les cartes dans cette
maison et que j’aurai enfin ma place d’ainée certifiée (rire).
Les deux semaines qui ont suivi étaient lourdes, c’est la
première fois de ma vie que je vois une femme organiser la cérémonie d’accueil
de sa rivale, surtout quand cette femme c’est maman Emi, j’étais juste choquée.
Je me demande ce que papa lui a dit pour qu’elle agisse ainsi.
La jour de la cérémonie, je me suis rendue dans la famille
de maman car je devais porter son pagne, je suis son enfant et papa doit payer.
Ils m’ont accueilli comme une reine, je me sentais spéciale,
et j’aimais ça. À croire qu’être la fille du président a du bon. Le monde est à
tes pieds.
Lucas : Grazi ?
Moi : Oui (le dévisageant)
Lucas : Waouh, ça fait un bon bout de temps, comment
vas-tu ?
Moi : Qu’est-ce-que ça peut te faire ? (Pouffant)
Ou bien tu veux combien ? Parce que tu ne vas pas me faire croire que tu
me poursuis depuis le début de la cérémonie pour me demander si ça va ?
Lui (écarquillant les yeux) : Tu as bien changé
Grazi, désolé de t’avoir dérangé.
Moi : Ouais c’est ça. Je n’aime pas me frotter aux gens
pauvres, c’est contagieux.
Il a écarquillé les yeux, il a reculé, il m’a tourné le dos
et j’ai soufflé de soulagement.
J’ai perdu 5 minutes de mon précieux temps !
Lunettes de soleil sur le nez, je traverse avec maman du
coté de mon père et la cérémonie se poursuit.
Si le regard tuait, Mélanie aurait plaidé coupable pour mon
assassinat.
Grace était neutre comme toujours, aucune émotion, aucune
réaction, sa présence corporelle suffisait.
À la fin de cette journée, papa avait doté maman à 15millions
+ la marchandise, sa famille était contente.
Le dimanche, une réception intime, organisée de A à Z par
maman Emi, dans la maison que papa a mis à disposition pour sa deuxième femme,
maman.
Papa : Au micro, je suis ravi, car ce soir je suis
pleinement comblé, avec mes deux épouses. Un homme qui trouve une femme trouve
le bonheur, un homme qui en a deux, vit le paradis terrestre.
Tout le monde l’applaudit, moi-même en premier.
Après cette belle réception, il est temps pour nous de nous en
aller en laissant papa savourer sa « nuit de noces ».
Chauffeur : On attend madame, elle arrive.
Mélanie (agacée) : N’importe quoi.
Moi : Tu veux de l’eau mon amour ? Ça pique trop ?
Elle m’a lancé un de ses regards, mais je n’en ai strictement
rien à faire.
Vous voulez avoir mon avis réel ? Non je n’ai pas voulu
ce mariage au début car j’ai eu peur que maman vienne retourner le cerveau de
papa en lui disant de ne plus autant m’aimer.
Mais à l’heure actuelle, quand je vois la tournure des évènements
et la manière dont les choses changent dans cette maison, j’ai juste envie d’esquisser
un pas de danse car la révolution a sonné.
Je compte bien conforter ma place dans le cœur de mon père,
et surtout, plus jamais au grand jamais, quelqu’un ne me manquera de respect en
me rappelant que je ne suis qu’un enfant hors mariage.
Ethan et Martial sous terre, je suis l’ainée vivante de
cette maison et je compte bien occuper ma place.
C’est moi-même, Graziella Iniva OKINDA. Si vous ne me connaissez
pas encore bien, c’est parce que je voulais bien vous montrer mes parents d’abord.
Maintenant que c’est fait, le monde va me connaitre, moi la
fille chérie de Gracien OKINDA.
La Graziella qui passait son temps à pleurer à cause des
maltraitances, du désamour, est très loin derrière.
Mon père m’aime et c’est le plus important.
***Emilie***
Moi (la fixant) : Tu sais Alice, envier la place d’une
personne sans savoir ce qui se cache derrière est la plus grosse erreur de ta
vie. Bienvenue dans notre foyer ma rivale chérie. En fait, je n’ai même pas
envie de t’appeler ainsi, je veux plutôt t’appeler ma sœur, car d’ici peu, tu
connaitras les joies de notre mariage et on partagera TOUT, sois en sûre. Tu
voulais le mari, tu voulais le gout, tu l’auras ! Mais tu prendras aussi
tous les mauvais côtés de ce mariage.
Je me tourne vers mon mari, je m’approche de lui et je l’embrasse
sans qu’il ne me repousse même une seule seconde.
Moi : Passez une bonne nuit, la chambre est joliment
décorée pour le faire. (Clin d’œil).
Si Alice a du vice, j’en ai deux fois plus.
Ce n’est pas pour rien que je suis avec cet homme depuis
plus de 20 ans.
Welcome Alice !