Chapitre 5: Choix ou sacrifice??

Ecrit par Tunde William

** Prince Midokpè** 

** Flashback** 

Je viens de m'enfoncer brutalement en elle. Elle se cambra en retenant un cri de douleur.

- (Moi) Ça va bébé??

-(Elle) Oui vas-y. 

Quelques minutes plus tard, elle émettait des gémissements extases qui me creusaient davantage les reins. Me faisant augmenter davantage la cadence des coups de reins. 

Paf Paf. Mon bassin claquait contre ses fesses dans un rythme endiablé. Et pour collaborer, Samantha twerkait. La vision de ses fesses rondes me rendait fou. Je la retournai donc pour la prendre en levrette.

- Oh yeah , oh yeah. 

Je m'arrêtai, bloquant l'assaut. 

- (Moi) Oui? D'arrêter ? ? 

-(Elle)Surtout pas. 

Je relancai la machine, prenant plaisir à mettre ses nerfs à rude épreuve. Tantôt accélérant, tantôt ralentissant. 

-(Elle) Putain!! Arrête de jouer avec moi. Me fait pas languir.

On changea encore de position et je me retrouvai sur le dos, Samantha me chevauchant. 

Le plaisir était à son apogée. On ne voulait plus se déboiter l'un de l'autre. Les soupirs et les gemissements

extases rythmèrent notre corps à corps. 

-(Moi) [ Grognant] Je viens..Je viens.

-(Elle) Vas-y bébé. 

Ma semence inonda les parois de son vagin, la faisant jouir à son tour[...].

Enlacés sous la couette, on récupérait doucement notre respiration. 

(Elle)[D'une voix grave] Prince on doit parler. 

-(Moi)[Inquiet] Qu'est ce qu'il y a. Je t'ai fait mal. 

-(Elle) [Sourire crispé]  Mais non. Ça à été parfait. 

-(Moi) Ok chérie. Si tu veux, on recommence tout de suite pour un troisième round. 

-(Elle) [Me poussant la tête] Tu es insatiable. 

-(Moi)[Lui baisant le lobe d'une oreille]  Ce n'est pas de ma faute, si tu es  si irrésistible. 

-(Elle) [Riant] Tu ne m'auras pas. 

-(Moi) O-kay.

Elle se triturait les doigts, signe de son anxiété.

-(Moi) Encore quelques jours et tu seras à moi. Continue de faire ta maligne. 

-(Elle) Lol.

-(Moi) Au fait qu'en penses-tu d'un séjour de deux semaines à Tahiti comme lune de miel.

-(Elle) Ça serait sympa mais je ne pense pas y aller.

-(Moi) Pourquoi?? 

-(Elle) Je pense qu'on devrait annuler le mariage. 

-(Moi) [Interloqué] Quoi??

-(Elle) [La mine tristounette] Je ne veux pas te faire du mal. Je t'aime trop pour me permettre cela.

-(Moi) Rassure moi que tu n'es pas sérieuse.

-(Elle) Si. Je le suis. 

-(Moi) Et je peux savoir pourquoi cet revirement de situation ?

-(Elle) Prince, je suis stérile. Je ne peux pas avoir d'enfant avec toi. 

Koum......

-(Moi) [Scotché, analysant ce qu'elle venait de me dire]  Ooh. 

-(Elle) [Se tourna vers moi] Tu vois la raison pour laquelle on ne peut pas se marier. Je sais que tu adores les enfants. Et de plus, étant fils unique tu as certainement envie d'avoir une famille nombreuse. [Réalisant que je ne disais toujours rien] Tu vois que çà ne vaut pas la peine, que je ne vaux pas la peine que tu te maries avec une stérile, un ventre vide.

-(Moi) Cela ne m'empêche pas de t'aimer. C'est vrai, j'ai toujours voulu avoir une famille nombreuse mais nous n'en sommes pas encore là. 

-(Elle) Je ne te mérite pas.. Je ne..

-(Moi) [L'interrompant] Arrête çà. La stérilité n'est pas une fatalité. Il existe des personnes qui sont stériles et très heureux en ménage. Il existe des options à envisager si toutefois le manque d'enfants nous devient insupportable..

-(Elle) Non je ne peux pas. Et dans quelques années c'est pour que tu me ramènes tes gosses. Ceux que tu feras au dehors pour que tes parents et toi  me les exigent . [Pleurant]. 

- Non je ne peux pas. Mieux qu'on arrête les frais en même temps. 

-(Moi) [Soupirant] Où est ce que tu es allé dégoté ces genres d'histoire ? 

-(Elle) [Criant] Et quand tu parles d'option à envisager, tu parles de quoi? De ta grand-mère qui t'exigera une cousine pour qu'elle te fasse des enfants ou de ceux que tu me ramèneras du dehors?? 

-(Moi)[Doucement] Tu extrapoles là. Quand je parle d'option à envisager, je parle des mères porteuses, de l'adoption etc... Je n'ai jamais insinué quoi que ce soit.

-( Elle) Hum. Et tu crois que tes parents diront quoi? Qu'en penseront-ils?

-(Moi) Oublie les. Ils diront ce qu'ils diront. 

-(Elle) [Amère] Ils diront ce qu'ils diront, n'est-ce pas ? C'est normal que tu me dises çà quand ce n'est pas toi la stérile. Quand ce n'est pas toi qui feront face à leur injures,  leurs sous-entendu, leurs moqueries. C'est normal que tu me dises çà, quand ce n'est pas toi qui fera face à leurs innombrables messes basses. Sniff Sniff. 

-(Moi)Chut Calme toi. 

-(Elle) J'imagine la tête de ta grand-mère, celle de ta maman gynécologue de son État. <<Rire amer>>. 

..…..........

**Quelques jours plus tard à Miami.**

Ses derniers mots m'avaient tourmentés pendant quelques jours. Et c'était avec peine que j'ai réalisé qu'elle disait la vérité. C'est vrai que ma Nana (Grand-mère) ne l'a portait pas continuellement dans son coeur. Elle ne parlait jamais d'elle, me demande rarement de ses nouvelles. Et elle est bien connue pour avoir la langue perchue. Elle n'est pas passé par quatre chemin pour me faire comprendre qu'elle ne l'aime pas. Ma mère aussi avait éprouvé quelques ressentis mais elles ont fini par accepter notre union car c'était mon bonheur qui leur importait. 

- Alors voulez-vous qu'on endorme?? 

-(Moi) Non. Dis je. 

-(Le docteur) [D'une voix grave] C'est très courageux de votre part. Se sacrifier pour votre femme. J'espère qu'elle saura vous rendre heureux. 

-(Moi) Elle le fait déjà.

-(Lui) OK. Comme votre choix l'indique nous allons vous pratiquer la vasectomie sans bistouri. 

-(Moi) Expliquer moi encore un peu la différence entre les deux. 

-(Lui) La vasectomie classique, consiste à couper et à retirer une section des canaux déférents et à bloquer les extrémités, soit par ligature, soit par cautérisation, soit par suture ou agrafes. Pour ce faire, je vous ferai deux petites incisions au niveau du scrotum ;

la vasectomie dite sans bistouri, qui aboutit au même résultat mais en utilisant des instruments permettant de ne faire qu’une seule micro-incision au centre du scrotum. 

-(Moi) [ Respirant profondément] O-kay allez-y.[...] 

Je viens de me rendre stérile. J'aime tellement Sam que je ne pourrai jamais la laisser porter la croix, notre croix. Ainsi quand on adoptera il sera aisé de leur dire que c'est moi qui suis stérile. J'espère que cela n'aura pas de répercussions sur mon couple. 

******** 

Deux années plus tard. 

 Je suis de retour d'un voyage d'affaire de deux mois. Hier, j'avais dit à ma femme qu'il se pourrait que je sois là plutôt que prévus.

 Il faisait noir dans la maison. Aucune lampe n'était allumée. Un sourire étira mes lèvres. Je savais qu'elle n'allait jamais oublié notre noce de cuir. J'étais juste heureux à l'idée d'y penser. J'ouvre brutalement la porte du salon en criant: 

- SURPRISE ! ! ! ! 

Koum... 

La réponse qui devrait être immédiate ne vint pas. Ni la lumière qui devrait jailli aussitôt que j'ai fait un pas dans la pièce. Quelques chose clochait. Je déglutis péniblement en me rendant compte que Sam n'était pas assise au salon. Qu'elle n'avait pas porté une de ses robes affriolante qui la rendait terriblement sexy, que le dîner au chandelles que je m'étais imaginé n'était pas au rendez-vous. 

Peut être qu'elle est dans la chambre. Je gravissai rapidement les escaliers me menant à l'étage. Je fis le tour de la maison en vain. Sam ne se trouvait nulle part. 

- Peut être qu'elle veut m'inviter au restaurant me dis je.

Je sors mon téléphone pour l'appeler quand je remarquai que notre lit était défait et qu'un boxer d'homme qui n'était pas mienne y était dedans.

Le bouquet de fleur qui se trouvait dans ma main tomba brusquement, ainsi que mon téléphone qui avait déjà lancé l'appel.

- Allô Darling. 

- Oui Bb réussis je à articuler. Tu es où ? ?

- (Elle) Je suis à la maison. [Bourdant] Et tu étais censé revenir ce soir mais tu n'es pas là. 

-(Moi) J'ai réussi à me libérer plus tôt et je suis déjà à la maison. 

-(Elle) [Se taisant un coup instant] Tu me fais marcher n'est ce pas. 

-(Moi) Sérieux et je ne te remarque pas dans la maison. 

-(Elle) [Criant de joie] Oh mon Dieu. Chéri je suis très contente. Je serai là dans quelques minutes. 

-(Moi) Attends tu es où ? Que je vienne te chercher. 

-(Elle) Je suis chez mes parents. Tu viens?? 

-(Moi) [Radouci] Non je t'envoie le chauffeur. Le temps de préparer quelques chose pour notre anniversaire. 

-(Elle) Merci bébé, tu es le meilleur. Bisous 

Je raccrochai et me mit à ranger les fleurs qui s'était éparpillées par terre. Je fis aussi le lit. 

-Le boxer doit être sûrement celui de Samantha. Pensais je en faisant la cuisine. 

**** Quelques mois plus tard*** 

-(Moi) Chérie d'amour, çà te dirait un tour chez ma Nana?? Ça fait un bail que tu n'es pas allé la voir. 

-(Elle)[ Se braquant aussitôt] Qu'est-ce que tu insinues?? 

-(Moi) [Soupirant longuement] C'est toujours comme ça avec toi?? Je te propose d'aller voir ma grand-mère et puis tu veux me faire dire quoi??  Si tu ne veux pas, mieux de le dire simplement au lieu de tourner autour du pot. 

Elle s'est levée tout d'un coup du lit en disant: 

-(Elle)[Sarcastique] Eh bien ravie que tu le saches? Je n'ai pas envie d'aller voir 

ta  sorcière  de grand-mère. Est-ce un crime?? 

-(Moi) [Ébahie par la virulence de ses propos] Mais tu t'entends parler?? Je sais que ma grand-mère n'est pas facile à vivre mais elle ne me tient pas de tels propos. Même si elle ne t'aime pas, elle prend sur elle. Franchement.... Je suis déçu. 

-(Elle) [Criant] Alors nous sommes deux... Je suis déçue que tu ne cherches pas à me comprendre, déçue de savoir que toi et ta famille soient toujours dans mes pattes. Déçue.... Que tu m'empêche de vivre ma vie. 

- Si j'avais su j'aurais bien réfléchis avant de te dire oui fit elle avant de sortir de la pièce en furie. 

Je ne puis m'empêcher de soupirer longuement, portant mes deux mains sur mon visage complètement choqué. Je m'assieds lourdement sur le lit, prit mon téléphone pour m'excuser près de ma grand-mère. Puis mon cerveau totalement hors sujet depuis le début de notre dispute de couple se mit en marche. Et c'était le temps pour ses derniers mots d'emprunter de nouveau mon canal auditif, de traverser le tympan , le marteau afin de remonter vers les oreilles internes où ils seront analysés et là.... Ce fut le choc [...].

    Ses mots m'ébranlèrent, je ne savais pas quoi dire. Si ce n'est de remuer doucement la tête. Elle dit que je suis à longueur sur son dos, que je l'empêche de vivre... Alors que c'était tout le contraire.

-(Moi) Allô Nana, ne nous attends plus. Je suis... 

-(Elle) [Me coupant] OK un empêchement de dernière minute sans doute. 

-(Moi) En effet, Sam se sent mal. Elle doit avoir ses trucs de femme. Je ne peux pas la laisser seule. 

-(Elle) Hum!! Je comprends. Dans ce cas, envoie ton chauffeur pour que je lui remette les mets que je vous avait préparer. J'espère que ça ne dérangera pas ta femme.. Euh Sam je veux dire. 

-(Moi) [Amusé] Nana, pourquoi dis tu çà ? ?

-( Elle) Tout comme elle, je suis une femme et je ne sais pas si j'aurais apprécié que ton arrière grand mère nous envoie des plats, à ton grand père et à moi. 

-(Moi) J'avoue que tu as raison, mais ne t'inquiète pas. Elle sera ravie d'avoir tes plats

 -(Elle) OK. N'oublie pas de donner à ton chauffeur des tupperware. 

-(Moi) OK

 -(Elle)[D'une voix étonnamment douce] Prince! 

-(Moi) Oui Grand-mère. 

-C'est comment ? Ça vient toujours pas ?

-(Moi)[Triste] Non pas encore. 

-(Elle) Ça viendra. C'est Dieu qui donne les enfants, ne soit pas triste. Même si c'est lent pour nous, Le créateur à un plan pour chacun de nous. Pour vous viendra en son temps. 

Soit là pour ta femme, soit fort pour vous deux. Car ce que tu ressens est le multiples de ce qu'elle ressent, elle. 

-(Moi) [Soupirant] Pourquoi c'est si compliqué la vie de couple ?? 

-(Elle) Sans les épreuves, la vie elle-même sera bien fade. Sans les petites disputes de rien du tout, il n'y aura pas les réconciliations sous les couettes mon cher enfant. 

Et pourtant c'était au bout de mes lèvres, c'était là. Je voulais lui dire que jamais elle n'aurait des arrières petits fils car je me suis rendu stérile... Euh que je suis stérile maintenant mais ça ne venait pas. J'aimerais tant lui dire que... Je l'ai fait non pas, par choix ou par obligation mais pas devoir. Étant marié, mon devoir etait de protéger ma femme. J'aimerais tellement lui dire que si je l'avais surtout fait c"était par amour


   Après l'appel avec ma grand-mère, je me suis senti un peu mieux. Mais les derniers mots de Sam ne voulaient pas partir de ma tête. Peut être que je ferais mieux de relativiser, d'oublier et essayer de la comprendre. Peut être que c'est moi qui bloquent pour des mots aussi insignifiants, des mots qui pour elle, ne veulent sans doute rien dire. Mais je ne sais pas pourquoi ces fichus mots faisaient le bal masqué dans ma tête. Ils ne cessaient de tournoyer en boucle dans ma tête , me demandant de les analyser  de façon approfondis afin de trouver le sens de leurs différentes connotations. Et j'avoue que ces mots avaient une multitude de sens cachés..

*** Retour dans le présent** 

-Et con que j'étais, j'avais décidé d'oublier les autres connotations, j'avais décidé encore une fois de faire confiance.. [Soupir] Non à mon instinct mais ... à l'amour particulier que j'avais pour elle. À tout ce que je ressentais pour elle.  Le con que j'étais, avait décidé d'oublier, de se dire que c'était des mots dits dans le feu de l'action. Que c'était... non des mots longtemps réfléchis, des mots longtemps refoulés et qui n'étaient qu'en effet un avertissement qu'elle me lançait mais je me suis dit que c'était des mots qu'elle ne pensait pas du tout. Je me suis cru, je l'ai cru, j'ai cru en nous. Je lui ai donné ma confiance car je l'avais mise sur une échelle très haute, un piédestal.

- Même quand je l'ai vu sortant de la voiture de cet homme qu'elle disait être son cousin, je l'ai cru. 

-(Deen) Euh je ne te suis pas. 

-(Moi) [D'une voix morne, le regard lointain] Tu te souviens de cet séminaire qu'on devrait fait à Abidjan?? 

-(Deen) Celui ou nous étions obligés de revenir le faire sur Lomé ?

-(Moi) Oui. Celui là même. J'ai oublié de lui dire que le lieu ou se déroulerait le séminaire avait été changé à la dernière minute et qu'au lieu d'Abidjan-Plateau, Ça serait sur Lomé à Casablanca. 

-(Lui) Oui. 

-(Moi) [D'un trait] Eh bien j'y ai vu Sam. 

-(Lui) Mais qu'est-ce qu'elle fout là. 

-(Moi) J'en sais rien. Je l'avais vu, sortant de la voiture de son cousin sur le parking. Le gars lui avait même donné un baiser je pense. 

-(Lui) Attends je t'avais promis de ne pas d'interrompre mais là c'est plus fort que moi. 

- Tu me dis que tu as vu Sam donner un baiser à son cousin et tu n'as rien dit??

-(Moi) [Énervé]  QUE VEUX TU QUE JE TE DISE? QUE SON COUSIN, N'EST PAS EN RÉALITÉ SON COUSIN ?? QUE SAMANTHA M'A PRIT POUR UN IMBÉCILE AU POINT DE ME PRESENTER SON AMANT?? 









Brûlantes Contusions