Chapitre 5 : Choix par nécessité

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 5 : Choix par nécessité

Yaya

Quand la mère de mon meilleur m’as exposé son plan pour mieux cerné Jamila histoire de ne pas juste se fié aux dires des uns et des autres sur elle je me suis dit qu’on était pas sortir de l’auberge.

Je me dirige à grande enjambe vers l’emplacement que m’as indiqué les jumeaux dont j’ai eu le plus grand mal à contenir la curiosité. Comme la plus part des étalages voisin le sien ou plutôt celui de sa mère est composé d’une vielle table de bois noircis par les intempéries dont un des pied est raccourcis à moitié et plein de tâches d’huile de palme. Elle tient en équilibre grâce à une succession de cailloux placés les uns sur les autres jusqu’au niveau du demi-pied, en dessous se trouve un énorme bidon de vingt litre dont le contenu a dû être verser dans la grande bassine en inox posé sur une sorte de foyer surplombé d’une jante de voiture, rempli à ras bord à l’intérieur duquel flotte une série de gobelets fait principalement de bouteille en plastique de différentes taille sur lequel on a rajoute des fils barbelés pour créer une sorte de manche qu’on a accroché au bord pour qu’il ne se retrouve pas au fond de la bassine.

Dessus est disposés plusieurs bouteilles : des grandes et petites bouteilles de jus cassables (top ananas, pamplemousse, malta etc), les bouteilles de un ou deux litres rempli d’huile tellement rouge et liquide qu’on dirait du jus de bissap à forte concentration.

Juste derrière le ce comptoir de fortune est installé Jamila exactement comme dans mon souvenir à l’hôpital protège du soleil ardent par un parasol miteux. Dans une une robe informe qui a connu des meilleur jour et trop grande pour elle sur lequel elle à attacher un pagne tout aussi vieux et rempli de trou. Elle a coiffé ses cheveux en nattes collés serres qui n’empêche pas de voir qu’ils doivent être très touffu et long car vivant avec une femme à la maison je sais que pour obtenir le même résultat que elle il faut rajouté des extension. Elle porte au pieds des tchaka blanche toute neuve qui détonné avec l’état désuète de sa tenue.

Heureusement elle est seule, je sais déjà que me présenté seule devant vas attirer l’attention et sûrement lui causés les problèmes alors je retourne à ma voiture et attends ça bientôt être 17h00 l’heure à laquelle toute jeune fille rentre pour s’occupé des tâches ménagères et elle ne doit pas y faire exception.

17h00

Ça ne fait que deux heures que j’attends quand je la voir passé, béni celui qui a inventé internet.

-       (Je klaxonne et aucune réaction. Elle continue d’avancé sans même sourciller, je regarde autour de moi je ne sais pas avancé ma voiture sans gêne ou attire encore plus l’attention hors le but est de lui parler sans lui crée des problèmes chez elle. Alors je sors de la voiture et me lance à sa poursuite)

-       Jamila… (je lui touche l’épaule et reculé quand elle bondi et se met en mode attaque)

-       ….(elle me regarde en silence)

-       C’est moi, Yaya on s’est croisé à l’hôpital quand tu es venu déposer les jumeaux

-       (son visage s’éclaire) L’ami de Mr Tariq ?

-       Mr Tariq ??

-       (elle rougi et baisse la tête) je voudrai te parle

-       … (elle me regarde maintenant méfiante)

-       Je sais qu’on t’attend chez toi alors je vais être bref, je suis garé par là

-       (elle à un mouvement de recul) vous êtes marié

-       (ne comprennant pas ou elle veut en venir) Heu oui

-       Et vous voulez me parler ?

-       …(confus) oui

-       (l’air deçu) Non merci, mais je passe mon tour

-       (je la regarde s’éloigne avant de comprendre, elle croit que je la drague. Je m’élance à sa poursuite une fois que je suis devant elle) Non je ne veux pas te dragué, je suis marié (je me touche la poitrine) et très heureux

-       …(son visage affiche l’incompréhension la plus totale) alors quoi ?

-       Je voulais te parler des jumeaux et te proposé quelque chose

-       Comme ?

-       (je regarde autour de moi et constate qu’on commence à attirer l’attention) vient STP je te ramène

-       (elle suit mon regard et semble comprendre, mais elle est encore un peu hésitante quand elle me suit)

Quand on arrive devant ma voiture une Audi R8 noir je vois l’émerveillement ce peindre sur son visage et je souris de fierte.

-       (je deverouillé les portière, donne un billet de 2000 Fcfa au gamin qui jouait le vigile de manière officieuse et monte pendant qu’il me lance un merci grand.)

-       (je la vois hésité)

-       (alors je me penche j’ouvre sa portière) monte Jamila

-       Je vais salir votre voiture

-       (j’éclate de rire) c’est pas grave monte

Une fois qu’elle est dans l’habitacle j’ai le loisir de l’observe, mon dieu ce n’est qu’une enfant certes la société dans laquelle qu’on vit, dans laquelle je vis dit qu’elle est assez mature pour se marier mais ce n’est qu’une enfant. Elle n’est l’aîné de ma fille que de quatre ans, tout à coup j’ai du mal avec ce mariage mais c’est Ma’a qui a raison c’est une vision sur du long terme qui seras bénéfique pour elle et j’espère pour mon ami.

Jamila

Alors je n’ai pas rêve, quand plus d’une semaine plutôt j’ai reçu la visite de la grand-mère des jumeaux j’ai cru qu’elle venait m’exprimer sa reconnaissance. Chose qu’elle a faite d’ailleurs sauf que ça ne s’est pas arête là, pendant les jours suivant elle est venu chaque jour reste avec moi pendant des heures parfois accompagnés des jumeaux parfois non jusqu’à vendredi.

J’étais déjà habitué à ce qu’elle passe me salué quand elle fait son marché, elle n’était pas là depuis une heure environ quand un des voyous du marché s’est arête à mon comptoir en temps normal je l’aurais juste ignoré mais j’avais de la compagnie, une compagnie que j’apprécias d’ailleurs beaucoup. La maman de Tariq, femme du feu notable Nji Amidou Nsangou n’avait rien à voir de l’image que je me faisais d’elle.

Bien évidement on la décrivais toujours comme le plus gentille des deux épouses mais de là à l’imagine s’assoir avec à mon comptoir miteux et m’aidé à servir de l’huile de palme, jamais. En quelques jours j’avais découvert une femme plein d’entrain, de joie de vivre, noble et tellement simple. On disait beaucoup de choses sur son fils unique mais personne ne le voyait vraiment. Quand il s’est marie tout le monde a pensé qu’enfin il allait rentré au bercail mais ça n’est pas arrivé même pas quand elle (sa femme) est morte. Il n’est rentré qu’a la maladie de son père et est reste après son deuil. Mais il est comme une ombre tout le monde parle de lui en bien ou en mal mais personne ne le voit jamais.

-       Voyou : Je t’ai déjà dit que fait quoi fait quoi, tu es ma femme

-       Moi : (je guette la réaction de Ma’a mais rien ne transparaît) fiche moi la paix STP, j’ai de la visite

-       Voyou : (il regarde Ma’a mais reprend) Jamila bébé, tu passé chez moi ce soir

-       Moi : (je suis tellement choquée par son effronterie que je ne sais quoi dire)…

-       Voyou : (avec un regard vers Ma’a) Bonsoir la mère

-       Moi : (je la vois pincé les lèvres en signe de désapprobation et je me sens coupable et en colère. Alors sans réfléchir je me penche en avant) Si tu ne déguerpis pas toute suite de mon comptoir je vais m’assurer de dire à tout le monde que malgré ta grande bouche tu ne vaux pas le détour (il pâlit avant de tourné le dos et de repartir comme il est venu)

J’ai parlé de manière à ce qu’on soit les seuls à entendre mais quand je me retourne vers Ma’a son regard me laisse dévine qu’elle aussi elle m’a entendu alors je baisse les yeux morte de honte à l’idée de ce qu’elle pourra pensé de moi.

-       Ma’a : (Mais elle me soulève le menton avant d’affirmé) Je crois que Tariq vas beaucoup t’aimé (elle marque un temps de silence) Non j’en suis même sûre

Et de là elle m’a fait la même proposition que celle que vient de me faire Yaya. Épouse Tariq, joué le rôle de mère pour les jumeaux tout en continuant mes études. Le seul hic ou pas ça dépend du point de vue c’est que mon mariage serait un mariage de convenance du moins les premiers années jusqu’à ce que mon mari me trouve assez mature.

 

Tariq 

Quand ma mère m’as dit avoir trouvé quelqu’un, je m’attendais à toute sauf à ce que ça soit la gamine de l’autre fois. Elle a quinze ans mon dieu, QUINZE ANS et qui est le sombre imbécile qui a jugé qu’elle était déjà apte à se mariée ? Bien évidement vous allez me dire que en islam ça c’est déjà fait et même par l’homme le plus NOBLE mais moi je vous répondrai que de ne pas oublier Où et Quand ça s’est produit ?  et dans quelle circonstance.

Mais surtout que le consentement et ce peu importe l’age est très important. Pas un consentement pour plaire à tout le monde mais un vrai hors elle a peur de moi, de ne pas oublier que une fois le mariage célèbre il a attendu qu’elle soit plus âgés et à faire parfaire son éducation. Moi je ne suis pas sûr de la trouvé assez mature un jour, et de plus je lui fait peur.

C’est l’argumentaire que j’ai opposé à Yaya et Maman, ils n’ont pas bronché de tout mon speech comme s’ils le voyait venir. Quand j’ai eu leur réponses j’ai su qu’ils s’étaient préparés à toutes questions venant de moi y compris celle-ci, pourquoi ? Tout simplement parce qu’il me connaisse bien.

Me retrouvé assis ici,  alors que je m’attendais à ce qu’elle ME dise NON me fait bizarre. Si je n’avais pas été là quand elle a donné son consentement j’aurais cru que c’est un coup monté et encore je m’étais assuré qu’il n y ai que Yaya dans la salle pour qu’elle me puisse parler librement.

Dommages collateraux