Chapitre 5: Décisions.

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 5: Décisions.


‘’Majid’’


Deux heures. C’est le temps que je lui ai laissé avant de me présenter devant sa porte. Après qu’elle nous ai claqué la porte au nez j’ai retenu son frère de lui courir après, ça n’aurais servir à rien parler à Samia à chaud aurait été comme parler à un mur jamais la discussion n’aurait été raisonnable ou logique. Je sonne. Samia est quelqu’un de borné surtout quand elle est convaincue d’être dans son bon droit, elle se refuse à accepter qu’elle à tord tant qu’elle ne s’est pas s’est pas confrontée à la dure réalité de son erreur. Je sonne.


Je me souviens d’une situation bien particulière où ça été le cas, en fait c’était la première fois qu’on allait sur le terrain ensemble. On avait repère les femmes enlevées par Mbia et Mlle a cru qu’il suffisait qu’elle débarque comme un chevalier sur son cheval blanc en leur disant qu’elles étaient libre pour que ça le soit. Il ne lui ai pas venu à l’idée que certaines de ces filles pourraient avoir choisir cette vie. Je ne sais pas exactement comment je vais la convaincre sans totalement lui dévoiler mes sentiments. Je ne saurais même pas me les expliquer moi-même et tant que c’est le cas je ne veux pas les mettre en lumière devant elle.


Je me rends compte que je n’ai laisse mon doigt sur la sonnerie quand je suis bousculé puissamment par deux petites mains. « T’es fou ou quoi? »


« On peut parler? »


Elle me regarde comme si elle ne me voyait pas « comment as-tu pu dire oui à quelque chose comme ça? » 


Il y’a tellement de douleur dans son regard que je suffoque, je peine à trouve mes mots alors je gagne du temps. « Je peux entrer? »


Elle me fixe encore pendant quelques secondes avant de me laissé passer. « Tu me déteste. » C’est un constat qui se veut neutre mais je ressent toute l’amertume qu’il contient.


« Non. » J’ai parlé doucement je ne suis pas sûr qu’elle m’ai entendue, j’entre et me dirige vers son canapé.


« Non quoi? Tout à coup je suis ton type? » Elle redevient agitée un peu comme quand son frère lui à annoncer que c’était la solution miracle. Mais miracle pour quoi?


« C’est plus compliqué que ça. » Prononcé cette phrase me vide littéralement de toute énergie, je ne suis pas prêt à avoir cette conversation avec quelle qu’elle soit.


« Pas pour moi. » Elle s’assoit en face de moi « tu as été très clair ce soir là. »


Je soupire « ce que ton frère propose…. »


Elle semble plus calme « est du grand n’importe quoi. »


« Est la solution à nos problèmes. »


« NOS? » Elle me regarde « le seul qu’on ai en commun c’est ce dossier. »


« Oh. Et bien mes problèmes alors. »


Elle fronce les sourcils « … »


« Je dois me marié. » La nervosité m’envahi.


« Et pourquoi moi? » le choc se lit sur son visage.


« Tu comprends le métier »


« On parle d’un vrai mariage, pas de quelque chose de temporaire mais d’un dans tout les sens du terme et toi tu me déteste. » Elle prononce les derniers mots dans un souffle.


« Ce que je déteste c’est les autres mains sur toi. Ce que je déteste c’est que tu puisse aussi facilement les acceptes. Ce que je déteste c’est que même pour ce métier, même pour ces femmes tu sois prête à faire quelque chose d’aussi sale que côtoyer quelqu’un comme Mbia. Par dessus tout ce que je déteste c’est m’imaginer que tu puisse aimer ça et encore tout plein de choses mais je te déteste pas toi. »


Ma réponse semble la laissé complètement abasourdie « … »


« Je ne vais pas essayé de te convaincre d’accepter de le faire. Pour ça tu dois te décider toute seule, en pesant les pour et les contre parce après Bafana je ne disparaitrais pas. »


« Et je devrais me comporté comme une épouse dévouée. »


Je souris au mot dévouée « tu te comporteras exactement comme tu le sens. »


« Donc je pourrais continué à faire ce métier. »


Je plonge ma tête dans mes mains sachant pertinemment que ma réponse à sa question ne vas pas lui plaire. « Tu connais déjà mon avis sur la question. »


« Alors en quoi est-ce que ce mariage règle mon problème? »


« Il te donne quelqu’un sur qui tu pourras toujours compter, et ce peux importe les circonstances. Si tu te marie avec moi jamais je ne te laisserai tomber et je serais toujours là pour toi. »


« C’est une promesse? »


La tension entre nous est à son paroxysme « oui. »


Je vois le doute, la frustration, la peur et enfin l’acceptation passé sur son visage en une fraction de seconde, jamais elle n’as été aussi expressive « ok. Marions nous. »


‘’Samia’’


Je n’ai jamais pensée me marier un jour. J’ai toujours crue que pour éviter de finir comme ma mère c’était une route à ne pas prendre pour moi mais comment dire non et laissez cette pourriture continué à détruire des familles? Comment dire non sans failli papa? Comment dire non à ce que me propose Majid? Un partenaire qui me soutiendra quoi qu’il arrive en toutes occasions. Je sais que j’ai ’T’ mais lui il a Jamila et j’ai moi aussi besoin de croire que c’est quelque chose que je peux avoir avec Majid. J’ai besoin de donné raison à papa, j’ai besoin de croire que je suis à la hauteur de ce qu’il a vu en moi. Parce que c’est quelque chose que je ne vois pas.


En une semaine Jamila à organiser mon mariage, ma tante Alima a été très surprise pas ma décision mais s’est incliné après que je lui ai confirmé que effectivement c’est mon choix. Ma décision. Je n’ai même pas fait cas des objections ou de la surprise de Rachi et Arouna tout comme je n’ai pas pris le temps de discuté avec eux de tout ce qui ce rapportait de près ou de loin avec la cérémonie. A chaque fois que Rachi est entrée dans une pièce moi je suis tout simplement sortie, encore heureux qu’il n’y ai pas de doute sur qui vas me donner ma main en mariage. 


Tout s’est déroulé comme dans un film, j’ai dit oui quand il le fallait, marché, me levé, sourie, bref j’ai donné le change à tout le monde. La cérémonie s’est bien, aucun membre de la famille de Majid n’était présent, je prend note à lui pose la question plus tard. Ma’a, Jamila et Zenab la femme de Yaya ont préparer un diner familial au terme duquel Majid et moi ont est censé partir en lune de miel. Je suis on ne peut plus reconnaissante à Jamila de me donner l’espace dont j’ai besoin mais on dirais que j’ai parler trop vite car pendant que les autres s’installent pour manger, elle me prend à part.


Elle m’entraine dans sa chambre et m’assois sur le lit « ok. Raconte. »


Je pense pendant une seconde à lui dire que tout vas bien, qu’elle se fait des idées mais je sais que c’est peine perdu d’avance « comment as-tu su que mon frère était la bonne personne? »


‘’Quelques heures plus tard’’


« Voilà  les infos qu’on a. » ’T’ nous tends un dossier chacun  « vous avez 48 heures pour maitriser vos couvertures, vous seriez l’un pour l’autre une garantie, je me suis assuré que tout concorde dans la vrai vie. »


« ’T’? » Ma voix n’est qu’un murmure mais mon frère l’entend et surement toute l’angoisse qu’elle recèle.


« La seule expérience que j’ai viens de toute ces heures que j’ai passé avec toi » j’hésite « et si je me gourer et met en danger une mère et son enfant pire encore si je tue quelqu’un? » Je sens le regard de Majid pese sur moi quand j’énonce mes doutes.


’T’ traverse son bureau et viens s’agenouiller devant moi « contrairement à ce que les gens pensent tout le monde peut devenir médecin voir même chirurgien mais très peu de personne peuvent devenir chirurgien d’exception. »


« … » je continue de l’observer la gorge noue.


« Pour ça, le travail aussi acharné soit-il ne suffit pas, il faut avoir le talent et très cher tu l’as. Je pourrais commencé à te rappeler toute les situations ou tu m’as assisté et fais un travail remarquable mais je vais juste te poser une question. Combien de personnes connait-tu qui sans avoir suivi de formation particulière on accouché à eux seuls un bébé se présentant par le siège dans une brousse? »


Je le regarde perdu « personne. »


« Et combien de personne connait-tu qui au lieu de romans lit des livres de médecine et passe leur temps à visionner des interventions chirurgical de toute sorte? »


« Personne. »


« Tu en ait sure? »


C’est là que j’ai le déclic et il le voit aussi dans mes yeux « ça ne fait pas de moi un expert. »


« Dans ce cas-ci, si. » il soupire « tu es prête pour ça, si ce n’était pas le cas jamais je ne t’y enverrais. Ok? »


J’avale ma salive avant d’acquiescer de la tête.


« Vous connaissez le protocole à suivre? »


« Oui » on réponds en coeur. 


« Bien, Yaya et moi on vas vous conduire jusqu’a Tché à la lisière du lac Bankim et à partir de là vous êtes seuls? »


PS: Salam les gens, je vais prendre un petit congé histoire d’honoré certains de mes engagements vraiment très important pour moi et on se retrouve samedi le 17 juin pour la suite de l’histoire. Pendant ce temps n’hésitez pas à me donner votre avis sur l’histoire en cours à liker, commenter, partager et allez dans l’album découvrir les autres histoires terminés.

XoXo,

Al.


L'appel du sang!