Chapitre 5: Ma passion

Ecrit par casanova

S’il y a une chose que j’ai toujours aimée à la plage c’est le bruit de l’océan, ce bruit comparable à un grondement, un peu comme une mise en garde à quiquonque voudrait gouter à sa douce eau bleu pure. Cette immense étendue d’eau me faisait penser à Nadia, belle, étrange mystérieuse et indomptable. Le ballet des vagues et leur façon si spéciale d’échouer sur le sable semblaient être un appel sensuel à les rejoindre. Je suis le genre de personne qui aime la nature à cause de sa sensualité, tout dans la nature est sensuel, les animaux sont sensuels, et parfois même plus romantiques que les hommes quand on voit comment pour s’accoupler certains dansent pour séduire la femelle, ou encore comment la lionne en chaleur rode autour du lion de façon subtile histoire de lui faire savoir que le moment est propice. La nature respire la sensualité et c’est pour ça qu’elle est si comparable à la femme. L’homme et la femme ne sont pas égaux mais complémentaires ça c’est sûr. La femme étant la dérivée de l’homme, elle est comme la marmite pour laquelle l’homme le couvercle a été créé. Si le corps féminin est si spécial, c’est parce qu’il a été créé pour abriter la vie exactement comme la planète terre d’où cette ressemblance entre la femme et la nature. Elle a été créée à partir d’un modèle : l’homme mais le fait qu’elle soit sa version de 2.0 la rend spéciale en tout point.
La relation que j’avais avec Grace était un peu plus différente de celle avec Nadia. Grace était quelqu’un de fragile et cette fragilité que j’aimais le plus chez elle. Nadia par contre était mature, plus coquine et beaucoup plus expérimentée.
Grace était assise entre mes jambes face à la mer la tête posée sur mon torse.
Grace – je donnerai tout pour rester éternellement dans cette position
Moi- Moi aussi
C’était vraiment sincère car assis dans cette position face à la mer et bercé par le bruit de l’océan me faisait le plus grand bien me permettant un temps soit peu d’oublier ces mots que j’avais entendu tout à l’heure sortir de la bouche de Dine.
Dine, qui était il donc pour Nadia ? Et pourquoi l’appelait-il chérie ? Pourquoi ne m’avait elle pas dit qu’elle était en couple ?
Ce jour là il sonnait 18 h 30 min quand nous décidâmes de rentrer. J’avais pris Grace sur ma moto et Eric sa petite amie sur la sienne.
A l’époque il n’y avait rien de plus tape à l’œil à Cotonou qu’un convoi de moto (Dream) avec des meurfs sexy à l’arrière. Il fallait voir les gens jeter des coups d’œil envieux à chaque carrefour où il fallait s’arrêter aux feux tricolores. Tout ça nous donnait encore plus d’assurance. On était les rois de la street un point c’est tout (Big up au CCC et à Self Made Men en passant).
Grace et moi avions échangé nos numéros. On s’était fixé rendez-vous pour le mercredi soir au festival des Glaces de Ganhi histoire de prendre un pot et de bavarder un peu.
La surprise ce soir quand je rentrai à la maison fut des plus désagréable vu que la grosse berline devant l’immeuble n’avait point bougé depuis mon départ. J’étais fou de jalousie en imaginant ce que Nadia et Dine pourraient bien être en train de faire dans son appartement. Une fois dans le salon je saluai juste mes parents et couru m’enfermai dans la chambre. Je tournais en rond tel un lion en cage. Je ne savais pas ce que je devais faire. J’étais jaloux et c’était la première fois que je ressentais une telle colère en moi. J’étais là à cogiter dans la chambre sur comment j’allais me venger de Nadia quand mon portable sonna. C’était un appel de Grace que je décrochai rapidement car nous nous étions entendus sur le fait que je lui fasse signe une fois à la maison.
Grace- Allo Harlem tu es bien rentré ?
Moi – Oui, je pensais à peine t’envoyer un message quand tu as appelé.
Grace – Ok faut dire que j’avais envie d’entendre encore ta voix. Tu me manques déjà
Humm la femme amoureuse est si douceeee ……..
Moi – Toi aussi Grace j’ai hâte qu’on soit à Mercredi
Grace – Bisou …
Moi – Muakkk
Yep, loll arrêtez de sourire comme ça non, j’avais une petite amie et j’étais vraiment content d’avoir échangé ces mots avec Grace qui me rassuraient un peu vu ce que j’endurais là actuellement avec Nadia.
A peine j’entendis le bruit de la voiture de Dine démarrer au bas de l’immeuble que mon téléphone sonna à nouveau. C’est vraiment triste car il a suffit que je vois Nadia apparaitre sur l’écran du portable pour que j’oublis tout ce qui venait de se passer et que ma colère se noie dans un désir profond de la revoir.
Moi – Allo
Nadia- Désolé Harlem
Moi – Désolé pourquoi ?
Nadia – Je sais que tu dois m’en vouloir actuellement mais j’ai besoin qu’on se voit toi et moi chou
Moi – Quand ? Aujourd’hui ce ne sera pas possible vu que je viens à peine de rentrer
Nadia- Mercredi vers 17 h c’est bon ? Je sortirai plus tôt.
Moi – ok
Nadia – Je t’aime ….
Humm mais comment elle pouvait prétendre m’aimer alors qu’elle venait sans doute de faire l’amour avec un homme qui l’appelait chérie ?
Moi – Moi aussi Nadia
Nadia – à mercredi ?
Moi – Ok à mercredi dès que tu es là tu me fais signe et je passe
Je lui avais dit mercredi en oubliant complètement que j’avais fixé un RDV à Grace le même jour et presqu’à la même heure vu qu’on s’était dit 17 h avec Grace donc à peine 30 min d’intervalle. Je devais me décommander et ça me touchait vraiment car je n’aimais pas mentir à cette fille.
Elle ne prit pas mal le fait que je ne puisse pas honorer le RDV quand je lui fis savoir qu’un contre temps de dernière minute avait tout gâché , mais je lui promis de remettre ça très vite ce qui la rassura je crois .
Ce jour là c’est vers 17 h 20 que Nadia me fit signe de venir la rejoindre. Je portais un pantalon Djean et une chemise manche longue à rayure. Je m’habillai comme si je sortais en disant à la bonne que j’allais voir un ami avec qui on devait réviser les maths.
Elle me sauta dessus en me donnant des bisous partout dès qu’elle m’ouvrit la porte.
Nadia – Tu m’as manqué Harlem, tu m’as trop manqué
Moi – Et moi donc ? Je pensais à toi toutes les minutes Nadia toutes les secondes
Nadia – Humm tu me le prouveras tout à l’heure t’inquiète
Je m’assis au salon et elle alla dans sa cuisine me chercher un coca. C’était vraiment beau chez elle, décoré de façon simple et sobre mais vraiment beau.
Elle vint s’asseoir sur mes jambes en me tendant un Coca, elle était franchement un peu différente de la Nadia du samedi soir. Elle était comme une petite fille avec ce beau sourire sur les lèvres.
J’avais de plus en plus confiance en moi-même et je la touchais tellement bien qu’elle était excitée et ne cessait de m’embrasser.
Nadia – Humm Harlem tu es spécial
Moi - …..
Je ne disais rien non non j’avais envie de tout faire sauf parler car ma langue cherchait déjà le bout de son têton gauche tel un Bébé qui n’avait pas pris sa tétée depuis des jours.
Nadia – Humm ohhh Harlem doucement je t’en prie ton appétit est trop vorace.
Moi - …
J’avais déjà ma main qui déboutonnait sa mini culotte. Je l’embrassais, je la caressais et c’était de plus en plus étrange. J’étais comme possédé, je prenais du plaisir à lui faire subir tous ces supplices délicieusement bons. A peine avais – je mis mon doigt dans sa culotte que je constatai qu’elle n’avait rien en dessous. C’était tant mieux, ça me rendait les choses encore plus faciles.
Nous fûmes l’amour là assis dans ce fauteuil Nadia sur moi qui ne cessait de remuer ses hanches et moi en bas qui lui caressais les seins en suivant ses mouvements de hanche que j’accompagnais par de puissants coup de va et vient.
J’étais Accro et la passion naissait déjà en moi sans même que je m’en rende compte. J’avais soif de ses seins , soif de sa peau, soif de ses hanches. Quand nous eûmes fini elle se retourna vers moi cette fois ci en m’embrassant.
Moi – Tu es magnifique
Nadia – Harlem J’ai quelques chose à te dire.
Je devins un peu tendu quand je vis l’aire grave qu’avait pris son visage
Moi – Tu veux qu’on parle de quoi ? De Dine
Nadia – Oui mais pas seulement de ça
Moi – ok je t’écoute
Nadia – Harlem je demande pardon si je t’ai rien dit à son sujet mais j’avais peur que ça te fasse fuir
Moi - …
Nadia – Harlem lui et moi ce n’est pas ce que tu penses, il est en fait mon supérieur hiérarchique mais a déjà une femme et deux enfants alors franchement je ne vois pas ma vie avec lui. J’aime ma liberté car c’est seulement ainsi que je me sens femme, et si cette relation que j’ai avec lui te dérange alors j’y mets fin tout de suite.
Y mettre fin si moi je le lui demande ? Je n’en revenais pas qu’elle me dise ça. Avait elle donc de vrais sentiments pour moi ?
Nadia – Harlem la seconde chose dont je voulais te parler c’est de toi
Moi – de Moi ?
Nadia – Oui ou plutôt de ton corps
Moi ….
Nadia : Quand je dis que tu es spécial c’est à cause de lui aussi que je le dis. Ton corps a quelque chose que jusque là je n’arrive pas à cerner
Franchement je ne savais pas de quoi Nadia parlait mais sa façon de parler de mon corps m’excitait au point où j’étais déjà prêt pour le deuxième round. Je m’avançai donc vers elle pour lui offrir ce corps qu’elle désirait tant mais elle me repoussa avec douceur et délicatesse ….
Nadia – Il faut vraiment qu’on parle Harlem. Il faut vraiment que je te le dise …..

La vie de Harlem