Chapitre 5 : Vendredi matin

Ecrit par Nifêmi

La lumière du jour filtrait tout doucement dans chambre. J’ouvris les yeux, il était presque 8h. Comment ai-je pu dormir comme ça. Aujourd’hui c’est VENDREDI. Je devrais être en train de m’apprêter il serait à l’endroit que je lui ai indiqué dans 1h. Je cours vite pour prendre une douche et mettre une longue robe moulante. Oui une robe, facile à porter quand on est en retard et à enlever aussi. Oh ! Ce n’est pas vrai je venais de penser à ça. Quelle honte !!

Heureusement que j’ai pris ma journée, j’ai expliqué à ma mère que j’avais une course importante. Je peux jouir de ma journée en tout tranquillité, seule avec mon amour.il était presque 8h30 quand j’ai reçu un appel de Rokan qui me faisait comprendre qu’il était déjà à la frontière, en 30 minutes il devrait déjà être à l’endroit que je lui avais indiqué. La ville dans laquelle je vis n’est pas loin de la frontière de Sèmè.

Comme une furie, je me voyais patiner sur les carreaux de ma chambre au salon pour prendre la clé de la Mercedes de mon père. Dieu merci la clé était bien en vue accrochée au mur à la sortie du salon. En voulant l’agripper et la prendre, j’ai juste réussit à me cogner le front au mur. Je me suis faite une bosse. Voilà, ça me ressemble, je pense qu’il faut que je calme, mais c’est tout à fait normal. Je suis vraiment pressée de le revoir.

Sans vraiment faire attention à ma bosse, j’étais déjà dans le parking pour sortir la voiture. D’un coup de klaxon, l’agent de sécurité m’ouvrir la porte et direction mon point de rendez-vous. Je conduisais à vive allure mais avec précaution. J’étais à l’endroit, un salon de thé. Oui un salon de thé pas ce que vous avez cru. Je voulais prendre le petit déjeuner en sa compagnie. J’ai garé sur le parking de l’établissement. Je faisais mon entré quand j’entendis cette voix familière et chaude qui appelait mon nom. J’étais tétanisée sur place, un frisson qui ne dis pas son nom m’empara. Je fis un demi-tour, il était derrière moi.

Rokan : WOUMI !!!

Je le regardais, c’était un rêve. Décidément le physique de ce gars ne déçoit pas. Il avait du style, un jean noir un t-shirt une casquette, il a porté des all stars. Il me séduisait, il s’approchait de moi, on s’est fait la bise et accolade on dirait des personnes qui se fréquentaient depuis longtemps. Il sentait si bon, je voulais ne pas me dégager de son étreinte, tout doucement il me repoussa et nos yeux se croisent. Mes lèvres étaient prêtes à recevoir. Mais, ouf un client sortait pour me réveiller de mon rêve. Alors on fit notre entrée.

A l’intérieur, je choisis une table discrète et loin des regards.

Rokan : ma belle, tu es divinement belle… plus belle que dans mes rêves.

Il avait déjà ma main entre ses mains, je ne disais, je ressentais seulement, je tremblais presque. J’ai voulu parler mais pas ce n’était impossible. J’avais les yeux baissés, pourtant je suis loin d’être une timide. Il faudrait que j’assure sans une goutte d’alcool. Un serveur s’approcha de notre table pour prendre la commande.

Rokan : sweet heart, je lance ma commande après la tienne

Moi en souriant m’adressant au serveur: bonjour, je veux une tasse de chocolat chaude une tasse de lait avec un sandwich à la viande, ajoutez un peu de piment s’il-vous-plait.

Rokan : servez-moi de l’omelette au jambon et du jus de fruit, n’importe lequel.

Après avoir lancé la commande, je me sentais mieux et moins dans la rêverie. Je pense que je vais devoir lui adresser la parole. Mais il me déconcertait, ses yeux étaient fixés sur mon visage. Avant que je ne dise quoique ce soit il reprit la parole.

Rokan : ma chérie je constate que tu es timide, ou bien tu n’as plus envie de me voir. Je peux déjà partir si tu veux

Moi : essaies de partir je vais voir, pardon assieds-toi.

Rokan : je retrouve ma beauté, enfin ; tu es très belle avec ta coiffure tirée en arrière. Le chignon mat en valeur ton visage, tu es vraiment belle.

Moi déjà embrouillée : merci Rokan, tu es aussi bel homme.

Rokan : merci chérie, dis-moi le programme de cette journée.

Moi : après le petit déjeuner on peut se balader dans la ville, discuté. J’ai prévu être ton guide aujourd’hui.

Il me fixait seulement

Moi : il y a un souci ?

Rokan : je t’aime

Moi surprise : comment est-ce possible?

Rokan : ne me demande pas ce que moi aussi j’essaie de m’expliquer

Et c’est à ce moment précis le serveur revient avec nos commandes. Je commençais à me détendre. On mangeait dans une bonne ambiance. Ma langue se déliait, on discutait tout en mangeant. Il me racontait des anecdotes drôles. Je riais tellement jusqu’aux larmes. Je remarquai qu’il avait des ongles bien soignés qu’il portait à ses lèvres pour manger, des lèvres pulpeuses. Il me faisait de l’effet.

On a fini nos plats, puis il paya l’addition. On devrait poursuivre le programme. Vers 11h, on roulait tout doucement dans la ville, je lui montrais les endroits historiques mais je m’ennuyais. Lui il était émerveillé par l’histoire de la ville. Je conduisais toujours lorsque je vis hôtel, mille idées se bousculaient dans ma tête. Je transpirais des mains malgré la climatisation dans la voiture... j’ai commencé à ralentir, je le regardais un moment et puis je lui posai la question qui me brûlait la gorge.

Moi sûre de moi : peux-tu me suivre à l’intérieur ?

Il était étonné et se retourna pour me faire face, mais je continuai avec une assurance en avalant la salive

Moi : j’ai envie de toi

La Fissure