Chapitre 6 : vendredi après-midi

Ecrit par Nifêmi

Chapitre 6 : vendredi après-midi

On était toujours dans la voiture, on se regardait. A cet instant, je transpirais je regrettais mes dernières paroles. J’étais figée, lui me souriait et remuait la tête. J’ai compris, on me disait que les béninoises étaient moins directes et j’avais un béninois choqué. Mais est-ce qu’il y a un mal à exprimer ses sentiments. Enfin il décida de parler.

Rokan : rentrons à l’intérieur

Moi : tu es sûr ?

Rokan : je ne peux non à ma beauté.

J’ai commencé la marche arrière, pour entrer dans la villa. C’était un endroit calme avec moins de circulation. Je n’avais pas prévu ça, mais la ballade nous a conduit à cet endroit. Et j’ai profité de l’occasion, il n’y a rien de mal.

Rapidement on nous dirigea vers un garage, qui visiblement ressemblait à un appartement. A peine rentrée dans le garage, l’agent de sécurité referma le portail de l’appartement. Il nous fit signe de rentrer par la porte vitrée ouverte, qu’il enverrait quelqu’un pour mieux nous servir. Sans attendre, c’est Rokan qui me prenait lui-même la main, et je le suivais dans la chambre. Une grande et belle chambre avec un climatiseur et un lit de trois places bien dressé. Un écran plat fixé dans le mur. Une table sur laquelle je posai mon sac à main. On ne dirait pas que cet endroit était aussi propre et luxueux avec ce léger décor. Je fais un tour rapide dans la douche, si elle était propre. Grande fut ma surprise de constater qu’elle était impeccable avec de l’eau chaude.

Je suis sortir de la douche pour voir Rokan assis sur le matelas me dévisageant, c’était électrisant. On entendit quelqu’un cogné à la porte. C’était l’un serveur de la maison qui nous apporta le menu. J’ai juste choisit une boisson le ‘’ Gordon’s Sparks ‘’ genre tonic un peu alcoolisé. Rokan demanda la même chose. J’ai rappelé le serveur pour lui dire d’apporter quatre bouteilles carrément. Cinq minutes après on recevait notre commande. Je pris soin de refermer la porte à clé et je nous servis un verre de la boisson.

En tendant son verre à Rokan

Rokan : merci ma chérie, tu es gracieuse dans tes gestes.

Moi : merci beaucoup

Lui en buvant une gorgée

Rokan : hmmm c’est une bonne boisson, j’aime ce mélange tonic-alcool.

Je me rapprochai de lui pour m’assoir sur le lit. Les mains entre les cuisses. Je devenais moins entreprenante. Il déposa son verre sur la table de chevet, et me tira vers lui pour m’embrassa. Je répondis à son baiser avec passion. Il avait bon goût. J’avais les yeux fermés, je m’évadais sur de petits nuages. Je devenais légère je sentais plus mes pieds. Je  ne saurais dire combien de temps j’étais collée à lui, mais je réussis à me dégager de son étreinte pour m’allonger. Comme dans mes fantasmes, il vient sur moi, m’embrasser encore mais d’une autre façon que je n’aurais pu imaginer. Il passait sa langue sur mes lèvres comme le fait un enfant avec une sucette, je pouvais trouver ça dégoutant mais j’étais plus qu’excitée. Il me couvrait de baisers au cou, la chaleur se faisait sentir entre mes cuisses. Il se proposa pour enlever ma robe, je lui donnai mon accord en faisant un signe de tête. Il me déshabilla avec délicatesse, ses paumes collées à mes jambes, de chaque côté, glissaient sur ma peau en poussant ma robe vers le haut. Il prenait son temps et le faisait avec délicatesse. Des pluies de baisers sur mes cuisses, mon bas ventre où il s’attarda à me prodiguer plus ample plaisir. D’un trait il me retira la robe.

J’étais maintenant en sous vêtement devant ses yeux admiratifs.

Rokan : tu es magnifique…exactement comme dans mes rêve.

Je ne bronchais pas, j’étais glacée à la fois je sentais la chaleur. Il retira aussi son t-shirt. Un corps assez athlétique avec un ventre, franchement pas du tout plat. Mais bon ça passe, je le voulais cet homme. Il dit :

Rokan : j’aime tes courbes, tes rondeurs…

Il le disait en m’embrassant encore et encore. Il me retourna sur le ventre et dégrafa mon soutien-gorge pour libérer enfin mes seins qui gonflaient dont les tétons durcissaient de plus en plus.

Rokan : ton corps me rend fou Woumi, ce nom te va bien tu as tout pour plaire.

Il déposa des baisers sur mon dos jusqu’à la descente de ma colonne vertébrale. Il caressait mes fesses rebondies. Je me retournai pour lui faire face. Avec un sourire au coin des lèvres, il effleura le bout de mes seins, je ne pus contenir ce son qui s’échappa de ma bouche. Il me posa un doit sur mes lèvres.

Rokan : chuuuut… je n’ai pas encore commencé

J’agrippais pourtant les draps. Monsieur, de sa langue, continuait à faire joujou avec ses nouveaux amis, je gesticulais dans tous les sens. Il introduisit sa main dans ma petite culotte, et je sentis ses doigts sur ma chose !! Oh il me touchait les parties intimes avec une expertise indescriptible. Je mouillais de plus en plus, ça dégoulinait. Je sentis un truc dur contre ma cuisse. Oh non ! Ce n’est pas ce que j’imagine. J’écarquillais mes yeux…je n’ai pas encore vu mais je le sentais gros grand, interminable.

Rokan : c’est toi qui le rends comme ça. Il est bien élevé tu sais ? Il se met au garde vous devant une si jolie dame comme toi.

Je souris à sa blague.

Sans attendre ma réponse, il me retira ma petite culotte. Ce gars est vraiment expert. Je préfère épargner les détails mais je le suppliais de me prendre. Mon corps brûlait d’envie. Je sentais la fièvre. Il s’excusa pour prendre son jeans qu’il avait enlevé. Monsieur s’était préparé à ce je voyais. Il avait un carton de préservatif, il s’enfile un et tout doucement il entra en moi. Je croyais qu’après la pénétration, le feu qui me consumait allait s’éteindre, mais non. Ses mouvements, ses coups de hanche attisaient ce feu. Je gémissais de plaisir, je pouvais crier mais pas dans cet endroit. Il me faisait l’amour majestueusement. Je jouissais énormément le temps s’était arrêté autour de moi. Il  ralentissait son ardeur et s’affaissa sur moi en poussant des grognements. Il s’est vidé… moi pas encore.

Il était environ 16h, lui et moi enlacés, ma tête sur sa poitrine. On était silencieux …mais je brisai ce silence.

Moi : ça va ?

Rokan : oui chérie, je vais super bien. Tu as été merveilleuse, je ne te savais pas si endurante

Moi : ah bon !! Mais tu n’as rien vu encore

Rokan: really!!

Moi : yes!! Of course Na!

Rokan riant : tu ne cesses de me surprendre pourtant tu n’as même pas touché à ton verre.

Il finissait sa phrase à peine que je l’enjambai, j’étais sur lui assise avec un sourire malicieux. Il se fit pas prier, je sentais son bic grossir prêt à écrire de nouveau. Il enfila à nouveau un préservatif, et je le chevauchais, je frottais ma vulve sur son pubis…je le sentais monter en moi, cette sensation étrange, ma vue se brouillais, oui l’orgasme était au rendez-vous. J’explosai, j’avais des spammes,  j’avais perdu le contrôle, mes jambes tremblaient. C’était ça le bonheur ! Je basculais à côté de lui pour recouvrer mes esprits. Rokan toujours sur sa faim me positionna à quatre pattes et me prenait en levrette, ce qui m’arracha un cri de plaisir. Il ne tarda pas aussi à se vider. On était maintenant essoufflé. On s’est dosé.

On sortit de la chambre à 18h presque. Il a payé l’addition de tout malgré mon insistance. J’aurais bien voulu passer la nuit avec lui, mais il me faisait comprendre qu’il ne s’était pas préparé pour passer la nuit. Et puisque c’est vendredi, il devrait être impérativement être au restaurant. Tout compte fait je suis déjà en train de le déposer à la frontière. Dans les 2 heures à venir il serait déjà à Cotonou.

J’avais du mal à le laisser partir. Je serrais si fort dans mes bras avant de le laisser partir. Je le regardais s’éloigner et mon cœur se serra. Il eût un dernier regard pour moi et me fit un au revoir. Je le voyais disparaitre dans la foule qui s’activait à la frontière. Je retournai à ma voiture. Semaine prochaine je dois être à Cotonou.

Cotonou j’arrive …

La Fissure