CHAPITRE 51: OPÉRATION GRAND BLANC PAS SI COOL QUE ÇA

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 51: OPÉRATION GRAND BLANC, PAS SI COOL QUE ÇA.***


*QUELQUES JOURS PLUS TARD.*


**LINDA NDOMBI**


Ça fait quelques jours que j'ai commencé à ranger la maison et il ne me reste plus que deux pièces, le grand salon et la chambre de Benjamin. Bien sûr il ya deux pièces que je n'ai pas l'intention de toucher, son bureau et celui de sa défunte femme, ce sont des pièces auxquelles je n'ai pas accès. Pour lui encore, j'y suis déjà allée à plusieurs reprises mais pour Joliane non, je ne sais même pas à quoi ça ressemble. Il y a bien des jours où la curiosité veut me pousser à rentrer dans cette pièce mais je me reprends vite et continue mon chemin, ce sont des choses qui ne me regardent pas. 


 Ce matin nous avons fait les trois chambres des enfants selon leur goût. Raphaël a eu droit à une chambre de sportifs, Darnell dans des tons neutres pour remplacer tout le côté petit garçon qu'il y avait. Il m'a dit qu'il ne voulait plus des dessins qui étaient sur les murs, il voulait une chambre normale, on a dû repeindre les murs et changer le papier peint. Daphnée voulait une chambre de fille un peu girly et elle l'a eu. Ça m'a coûté un petit budget pour refaire ces travaux mais bon, l'argent n'est pas un problème pour moi et le sourire que je vois sur leurs visages présentement vaut plus que les sous dépensés .


Celui par contre que je ne comprends pas depuis peu c'est Benjamin, je le sens à fleur de peau et irrité. À chaque fois que je lui demande si tout va bien ou s'il a un problème, il me dit que tout va bien et qu'il n'a aucun problème. Il a passé ses pauses ici les deux derniers jours mais est reparti presque dans les mêmes conditions que mardi. Lorsqu'il rentre le soir, il va directement s'enfermer dans son bureau et ne ressort que pour manger puis retourne s'enfermer. Il vient me trouver au lit à 1 ou 2 heures du matin, s'excuse, me prend dans ses bras et me fait l'amour et tout va pour le mieux avant de recommencer un nouveau cycle. 


Aujourd'hui c'est vendredi le 31 décembre, dernier jour de l'année, il n'était pas censé travailler et on n'allait faire les chambres des enfants ensemble. Il m'a dit ce matin qu'il partait juste régler un souci avant de revenir nous retrouver, mais il ne l'a pas fait. J'ai tenté de le joindre à plusieurs reprises en vain, j'ai donc dû me débrouiller toute seule avec les enfants. Il n'est pas non plus revenu à midi comme il l'a fait toute cette semaine. Là nous sommes déjà vêtus et nous l'attendons pour nous rendre chez Fresnel et Carine où nous allons passer le réveillon, elle m'a personnellement appelé pour m'inviter. Naturellement Béni avait l'information sur la fête mais elle a tenu à m'appeler aussi. La fête était prévue pour 19h et il est déjà 20h30, nous n'avons pas toujours de ses nouvelles.


Darnell : Maman, nous n'allons plus à la fête ?


Moi: Si mon chéri, c'est ton père que nous attendons.


Daphnée : Mais où est-il ?


Moi: Je n'en ai aucune idée. J'ai essayé de l'appeler mais son numéro est indisponible.


Raphaël : (Faisant la moue) Papa va nous faire rater la fête même.


Moi: Non mon chéri, on va arriver à temps.


Darnell : Comment ça si nous sommes déjà en retard ?


Moi: Je veux dire que nous allons prendre la fête en cours.


Eux: Hum.


J'étais en train de parler encore quand nous avons entendu une voiture garée dans la cour et quelques minutes après le bon monsieur est rentré. Nous l'avons tous regardé.


Benjamin : Bonsoir.


Nous: Bonsoir.


Raphaël : Papa, enfin tu es arrivé. On est en retard pour la fête chez tonton Fresnel.


Benjamin : Je vais rapidement m'apprêter, j'arrive.


Il est monté à l'étage sans nous dire autre chose. Je me suis excusée auprès des enfants et je suis montée. Je l'ai trouvé en train de se dévêtir.


Moi: Où étais-tu Béni ?


Benjamin : (Retirant sa chemise) Au travail comme je te l'ai dit ce matin.


Moi: Ce matin tu m'as dit que tu y allais juste pour une heure et que tu viendrais m'aider avec les chambres des enfants mais tu ne l'as pas fait, j'ai dû le faire toute seule.


Benjamin : Quand tu as commencé ton ménage, tu m'as consulté ou bien c'est moi qui t'ai demandé de le faire ?


Moi: Non mais


Benjamin : (Me coupant) Voilà, donc ne vient pas te plaindre.


Moi: (Levant un sourcil) Pardon ? T'ai-je dit que je me plaignais du rangement que j'ai fait dans la chambre des enfants ? 


Benjamin : (Ôtant son pantalon) Maintenant c'est quoi la raison de ce bruit dans mes oreilles ?


Moi: Je te fais du bruit maintenant ? Te demander où tu étais et la raison de ton silence toute cette journée c'est te faire du bruit ?


Benjamin : Tu me poses toutes ces questions en qualité de quoi? Ai-je des comptes à te rendre? 


Moi: (Ne réalisant pas) Waouh. Il se passe quoi là ?


Benjamin : Il se passe que tu me fais chier avec tes questions à la con alors que je suis fatigué. Dans ma propre maison, je dois te donner des comptes ?


Moi: (Clignant des yeux plusieurs fois) Je rêve.


Benjamin : (Ramassant ses vêtements au sol en me regardant le visage fermé) Ai-je le droit d'aller me laver au moins ou j'ai aussi besoin d'une autorisation spéciale ?


Moi: (Silencieuse) 


Benjamin : (S'en allant) N'importe quoi.


Je n'en croyais pas mes oreilles. Ai-je dit quelque chose de mal ? Je n'avais pas le droit de le questionner sur son silence? Je suis ressortie et je suis allée trouver les enfants en me donnant un visage de circonstances. Au fond de moi, je n'avais plus envie d'aller à cette fête chez les siens mais j'avais déjà donné ma parole à Carine pour lui dire que j'allais être présente. Je n'avais donc pas d'autres choix que d'y aller. Il est redescendu quelques minutes plus tard déjà vêtu. 


Benjamin : (Prenant ses clés) On s'en va.


J'ai pris mon téléphone, ma sacoche et le panier dans lequel il y avait les plats et pâtisseries que j'avais fait pour la circonstance. Je suis allée mettre les choses dans la voiture, nous sommes montés et sommes partis pour chez Fresnel où étaient tous les autres. Il y avait également les parents de Fresnel, ceux de Carine ainsi que des frères, sœurs et amis du couple . Leslie aussi était de la partie. Lorsque nous sommes arrivés et que ceux qui ne me connaissaient pas m'ont vu, ils ont eu les réactions standards. 


Kelly : (Riant) Mais arrêtez de la regarder comme ça, vous allez la mettre mal à l'aise.


Carine : (Riant) Vraiment. Linda, il faut les excuser oh. 


Moi: (Un petit sourire sur les lèvres) Ce n'est pas grave, je suis déjà habituée. (Lui donnant le panier) Tiens, j'ai apporté ça.


Carine : (Prenant) Merci, c'est gentil.


Ma Isabelle : Ma fille, tu as emmené ma boisson non ?


Moi: (Souriant faiblement) Oui maman.


Ma Isabelle : Ah, c'est bien. Carine, mets moi déjà ça au frais et récupère ta smirnoff là, je buvais ça par accabler, mes choses sont arrivées.


Kelly : L'ingratitude c'est quelque chose quoi.


Nous avons tous éclaté de rire.


Damien : Mais pourquoi vous êtes venus tard comme ça ?


Raphaël : C'est pa


Moi: (Le devançant) Nous avons eu un contretemps.


Damien: je vois .


Ma Isabelle : (Aux enfants) Allez trouver vos cousins là-bas.


Ils sont partis.


La mère de Fresnel : Benji c'est où que tu es allée chercher celle-ci ?


Brell: (Frère de Fresnel) C'est la question que je me pose actuellement.  


Bella: (Sœur de Fresnel) On vous dit que le gars là est sorcier. Quand on croit qu'il dort, c'est faux hein. Il sort en vampire pour aller nous chercher les choses qui vont nous clouer les bouches. 


Brell: On te parle du niveau supérieur.


Ils se sont mis à rire en me complimentant et en jetant des fleurs au concerné qui arborait un visage assez mitigé. On pouvait y lire de la fierté mêlée d'autres choses à l'intérieur. J'ai eu droit à quelques questions sur ma nationalité, mes parents et ma fonction auxquelles j'ai répondu de bon cœur avant que la fête ne se poursuive. J'étais dans un coin avec Carine, sa petite sœur, ses amies, Kelly et les deux sœurs de Fresnel, nous étions en train de parler de tout et rien ; dans un autre coin, il y avait Wendy, Leslie et une amie de Wendy; les parents étaient ensemble ; les enfants entre eux et les garçons également. 


Carine : Et Jennifer ?


Moi: Elle est en France, c'est là-bas qu'elle passe ses fêtes.


Kelly : D'accord. Elle n'a qu'à nous ramener de bonnes choses de là-bas oh. 


Moi: (Souriant) Je lui dirai. 


Kelly : Elle revient quand ?


Moi: Dans deux semaines.


Carine : Elle te manque hein?


Moi: (Souriant) Oui, mais bon on va s'appeler tout à l'heure pour se souhaiter une bonne année.


Carine : D'accord. En tout cas nous sommes là oh, on va remplacer Jennifer cette nuit et te faire passer de belles fêtes.


Moi: D'accord.


Je doutais qu'elles arrivent à le faire avec le mal être que je ressens intérieurement. Si Jennifer était là, j'aurais couru dans ses bras pour lui dire comment je me sens et elle m'aurait dit quoi faire. Mais bon, je suis là et je vais faire bonne figure. Cette nuit je vais essayer de profiter de la fête et laisser Jennifer profiter de la sienne avec sa famille. Même si elle me manque horriblement, cela va me passer.  J'ai parlé avec ma mère en début de soirée et elle m'a dit que papa et elle vont passer la soirée dans leur église. Elle m'a assuré qu'ils allaient tous les deux bien et m'a dit qu'elle allait me rappeler dans la nuit si le réseau n'est pas saturé ou demain matin pour me donner ses vœux. J'essaie de m'amuser auprès des filles même si le cœur n'y est pas…


**LESLIE OYAME**


Je suis dans mon coin en train de parler avec Wendy et son amie. Je regarde de l'autre côté cette femme et mon cœur cogne fort dans ma poitrine tant la colère y est énorme. Je ne comprends même pas pourquoi elle est autant le centre d'attention partout où elle part. Elle a quoi d'extra même et les gens s'extasient devant elle et sont littéralement à ses pieds, je l'ignore. Ça doit être sa sorcellerie qui est à l'origine. Quand je repense encore à ce qui s'est passé ce lundi, je n'arrive pas à y croire et dire que j'ai perdu tout mon argent pour rien, j'ai la rage. J'ai presque failli me faire virer même le mardi quand je suis arrivée à cause de ça. J'ai dû tailler une pipe à mon supérieur pour qu'il efface mon rapport sinon c'était cuit pour moi. Actuellement même un rond je n'ai pas, j'ai dû porter une de mes anciennes perruques et une vieille robe pour me présenter ici alors que j'avais prévu de me faire une grande beauté ce soir, tout cela m'énerve à un point que si quelqu'un rentrait dans mon cœur à ce moment, il n'aurait pas pu sortir vivant. Voilà cette chienne qui s'est pointée tirée à 32 épingles, je suis sûre qu'elle vient d'acheter cette tenue pour venir snober les gens comme à son habitude. Non contente de venir flamber, la voilà qui a habillé les enfants d'autrui de Joliane dans les mêmes tons qu'elle et a même fait à Daphnée la même coiffure qu'elle a sur la tête. C'est quelle façon de s'accaparer les enfants d'autrui comme ça ? Elle est maintenant là nzou-nzou (pointue pointue) sur les enfants d'autrui. C'est quel vampire comme ça.


Armelle : (La copine de Wendy) Il faut avouer qu'elle est vraiment très belle hein, même plus que Joliane et les enfants de Benjamin brillent d'un éclat particulier depuis qu'elle est avec eux. Je les avais même croisés une fois en mbolo et vraiment même moi je m'étais arrêtée pour les regarder tant ils étaient beaux. Si on ne te le dit pas, tu diras que ce sont ses enfants hein. Surtout Daphnée avec qui elle a énormément de points de ressemblance et ce soir encore plus.


Celle là si elle ne fait pas attention, je risque de lui donner une gifle au visage. Elle n'a qu'à continuer à dire des bêtises.


Wendy : Tu as raison Armelle, mais il y a vraiment un truc qui me dérange, c'est la façon avec laquelle elle est rentrée dans la famille. Tu te rappelles mon entrée dans cette famille ?


Armelle : Oui oui. 


Wendy : C'était difficile, j'ai dû beaucoup lutter pour rentrer. Même après mon mariage avec Damien c'était toujours difficile. Ils formaient déjà tous un bloc solide qui était très difficile d'accès. Mais elle, rien. À peine elle s'est présentée et il me semble qu'on lui a déroulé le tapis rouge et tout le monde l'aime. Ça fait tout juste 5 ou 6 mois qu'elle sort avec Benji, mais regarde comment elle est entourée ?


Moi: (Heureuse de trouver une alliée) Ah, je pensais avoir été la seule à avoir remarqué ça. Tu crois que la femme là est simple ? Comment une inconnue sortie de nulle part va venir et tout s'accaparer comme ça ? Même ya Joliane que tout le monde aimait a déjà été oubliée. Ce qui m'a même le plus intrigué, au-delà du fait que tout le monde l'apprécie, c'est la réaction de Raphaël. Jusqu'à tomber malade à cause d'une femme qu'il ne connait même pas.


Armelle : Il est tombé malade comment ?


Moi: Ah. Il paraît que ya Benji et elle s'étaient disputés et il avait interdit aux enfants de la revoir juste après son retour d'Afrique du Sud. Et avant ça même, les enfants devaient aller chez Dorcas et sa mère mais ils ont refusé pour rester avec elle. Donc avec tout ça, les enfants ne la fréquentaient plus. Voilà Raphaël qui va jusqu'à s'évanouir à plusieurs reprises parce qu'on l'a interdit de la voir.


Armelle : (Écarquillant les yeux) Jure?


Moi: La grande Wendy est là non? Il faut lui demander l'affaire là.


Wendy : C'est la vérité.


Armelle : Oh. 


Moi: C'est le médecin même qui nous explique les choses comme ça non. Il a fait les examens et il n'a rien trouvé. C'est lui qui nous raconte une histoire comme quoi, l'enfant serait drogué par elle et il aurait besoin de sa présence pour aller mieux.


Armelle : Ça c'est quelle histoire ?


Moi: Ce n'est pas tout. La go pousse même la sorcellerie jusqu'à c'est elle qui rentre la première dans la chambre de l'enfant et quand on la suit après, la maladie de l'enfant a disparu. Résultat des courses, elle se retrouve à vivre dans la maison d'autrui de Joliane avec son mari et ses enfants. 


Armelle : Sérieux ?


Wendy : Oui.


Armelle : L'affaire là est floue je jure.


Moi: Je t'assure. J'ai entendu dire que son père est un homme étrange non, peut être qu'il a fait quelque chose sur elle. Elle utilise les fétiches. C'est même jusqu'à ce que les parents de Joliane voient tout ce qui se passe mais personne ne dit rien. 


J'avais abordé Dorcas pour lui parler de cette femme et lui mettre à l'esprit que ce qui se passe n'est pas normal histoire de l'enteter un peu et qu'elle bouge ses parents mais l'idiote là aussi rien, que comme Kelly.


Dorcas : Ne t'inquiètes pas Leslie. Je sais que c'est un peu étrange mais elle n'a rien fait aux enfants. J'ai parlé avec les parents et avec Benji et tout est ok.


J'ai su que je ne pouvais rien obtenir de cette imbécile. J'ai laissé tomber. Là je cherche une alliée qui a du poids dans la famille de Benjamin. Si Wendy peut même aussi influencer Damien et que celui-ci le fait avec le reste de la famille afin qu'ils ouvrent tous les yeux ça va m'arranger.


Moi: Cette femme n'est pas simple la grande, c'est moi qui te le dis. Une femme qui marche même comme si elle ne touchait pas le sol?  Ça c'est un esprit. 


Armelle : Ah.


Moi: (À Wendy) Tu te rappelles des objets hors de prix qu'elle avait donné aux enfants alors que "soit disant" elle ne les connaissait pas ? Je suis sûre qu'il y avait un truc à l'intérieur de ces objets et que c'était des moyens de les atteindre.


Elles sont restées pensives toutes les deux. J'étais bien contente d'avoir créé ce doute en elles. J'espère que cela va germer. Carine a cherché des gens pour faire le service, sa sœur, celle de Fresnel, Kelly et moi avons été désignées pour le faire. J'étais en train de distribuer les boissons quand je me suis approchée de Fresnel et Benjamin qui étaient dans un coin de la pièce en train de parler. J'ai tendu mes oreilles pour écouter.


Fresnel : Oui frangin tu as chié, tu ne devrais pas lui parler de la sorte surtout qu'elle n'a rien fait.


Benjamin : (Soupirant) Je le sais. Je ne sais pas quoi faire pour rattraper le coup.


Fresnel : Bah tu devrais t'excuser pour commencer et lui expliquer clairement les choses. Dis lui que les changements qu'elle effectue dans la maison te perturbent et essayez d'en discuter. Si tu continues à te braquer sans rien lui dire, tu vas faire qu'empirer les choses. À mon avis, tu devrais également lui parler de Joliane et de ta relation avec elle. Actuellement Linda est en train de naviguer à l'aveuglette et tu ne l'aides pas si tu ne lui dis rien. Linda est une bonne femme bro et nous l'avons déjà bien intégré dans la famille, stp ne gâche pas tout avec tes sauts d'humeur et parle lui clairement.


Benjamin : (Soupirant) Tu as raison.


Fresnel : Regarde même la go avec laquelle tu veux blaguer Benji ( ils ont tous les deux regardé dans sa direction) Mais toi tu es un vrai malade type. Tu sais combien rêvent d'être à ta place ? Si c'est la folie qui veut commencer à te déranger, il faut déjà me dire on va te délivrer.


Ils se sont mis à rire tous les deux. J'estime avoir assez entendu, je me présente à eux un sourire sur les lèvres.


Moi: Une nouvelle bouteille ?


Benjamin : Oui stp, celle-là est déjà presque vide. 


Je lui ai donné ça avant de décapsuler la bouteille. J'ai fait de même avec Fresnel avant de prendre les bouteilles vides.


Benjamin : (Souriant) Merci petite, tu es un ange.


Moi: (Souriant de toutes mes dents) Je t'en prie. C'est un plaisir pour moi de te servir.


Fresnel : Oui c'est ça. C'est ce que vous nous dites souvent pour qu'on vous mette dans nos maisons après c'est pour nous sortir vos vrais visages. En tout cas J'attends celui que tu viendras nous présenter ici, je lui dirai de ne pas écouter tes paroles mielleuses car tu as des gros crocs.


Benjamin : (Riant) Laisse l'enfant Fres.


Fresnel : (Riant) L'enfant est où? La vieille fille ci? Si tu apprends les choses qu'elle fait, tu auras même l'avc.


Moi: (Faux rire) Fresnel laisse moi tranquille, je suis sage.


Fresnel : (Riant) c'est ça et moi je suis le père Noël.


Je me suis éloignée d'eux en riant tout en pensant dans ma tête que c'était tout ce monde là qui me mettaient des bâtons dans les roues avec ses faux conseils. 


Moi: (Dans ma tête)Binbinberk il faut lui demander pardon parce que tu as chier. Imbécile aussi. Qui lui a demandé son avis à celui là ? Au lieu de s'occuper de ses affaires, il va mettre sa bouche dans mes problèmes. Attends que j'envoie une de mes amies pour déranger son mariage là et il va voir. Un chien comme ça…


**LINDA NDOMBI**


Nous avons fini de manger et nous venons de crier bonne année car il est minuit passé. J'ai souhaité des vœux à ceux qui étaient proches de moi dans la salle avant d'aller parler au téléphone avec ma mère qui m'a appelé pour me faire ses vœux pour cette année. J'ai parlé près de 30 minutes avec elle avant de raccrocher et tout de suite après c'est l'appel de Jennifer qui est rentré. Nous avons échangé ensemble pendant un long moment. J'ai également parlé avec Paul, Sasha et ses parents avant de revenir sur elle.


<<Moi: Bon chérie, je vais y aller, on se rappelle plus tard dans la journée.>>


<<Jennifer : D'accord mon cœur. Tu me manques et je t'aime.>>


<<Moi: Tu me manques aussi et je compte les jours pour ton retour. Kelly a dit de lui rapporter plein de bonnes choses de là-bas.>>


<<Jennifer : D'accord, à plus chérie.>>

Clic! 


J'ai enlevé mon téléphone à l'oreille et je l'ai verrouillé avant de me retourner pour tomber sur Benjamin qui se tenait adossé sur un coin du mur. Comme je ne m'y attendais pas, j'ai un peu eu peur.


Moi: Seigneur ! Tu m'as fait peur.


Benjamin : Je suis désolé, ce n'était pas mon intention.


Moi: Ok.


J'ai voulu le dépasser pour entrer dans la maison mais il m'a retenu.


Benjamin : (Attrapant mon bras) Attend stp.


Moi: Que veux-tu ?


Benjamin : Tu ne m'as pas fait des vœux.


Je l'ai regardé l'air de dire tu es sérieux là ?


Benjamin : (Soupirant) Je suis désolé bébé. Je suis désolé de t'avoir mal parlé tout à l'heure et de t'avoir crié dessus sans aucune raison valable. Je sais que j'ai été un con.


Moi: (Visage neutre) C'est bien.


J'ai voulu encore le dépasser mais il m'a à nouveau retenu, cette fois-ci en nouant ses bras autour de ma taille.


Benjamin : (Dans mon dos) Bébé stp, je te jure que je suis désolé. Je ne vais plus recommencer. (Me retournant et s'agenouillant devant moi) Je te le promets. Je ne vais plus recommencer. On a déjà passé la dernière soirée de l'année fâchés, nous n'allons pas continuer pour ce premier jour de cette nouvelle année, bébé stp, Lin pardonne moi.


Moi: (Soupirant) D'accord. Mais tu m'as vraiment blessée par tes propos.

 

Benjamin : Je sais, je suis un vrai con. 


Moi: (Soupirant à nouveau) C'est bon. Relève toi.


Benjamin : Tu m'as pardonné ?


Moi: Oui.


Raphaël : (Derrière moi, Hurlant) hhiiiii, venez voir, papa il est à genoux devant maman.


Kelly : (Dans la maison) Seigneur ! Ne me dites pas que c'est ce à quoi je pense. 


Ils se sont tous précipités pour venir voir. Benjamin et moi avons éclaté de rire. Ses parents sont terribles. Il s'est promptement redressé et m'a embrassé sur la bouche avant qu'ils ne sortent.


Kelly : Merde j'ai raté.


Fresnel : (Riant) C'était une fausse alerte.


Kelly : Pas grave, je prends quand même le baiser romantique.


Daphnée et elle ont pointé leurs caméras sur nous pour nous filmer. Nous avons fini par nous séparer et nous regarder dans les yeux.


Benjamin : (Front collé au mien, souriant) Bonne année ma reine.


Moi: (Dans la même position) Bonne année Béni….

MÈRE MALGRÉ MOI