Chapitre 52
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 52 : De nouveau.
**Jérémie
Voilà !!
C'est fait !!
Je lui ai dit ce que j'avais à lui dire et je pense que c'est clair maintenant.
Je ne vais pas mentir, sa réponse a eu le don de me bousculer intérieurement mais qu'aurait-elle pu faire d'autre ? Elle a dit la vérité, c'est l'essentiel et elle a bien fait ainsi au moins, je sais à quoi m'en tenir.
Après chez elle je suis directement rentré chez moi et j'ai appelé Petrous pour lui raconter.
Petrous :
Finalement , tu penses que ça a quelque chose à voir avec l'arrivée du père de l'enfant ?
Moi :
Non non , je ne pense pas du tout et en plus elle m'a dit expliqué.
Petrous :
Tu vois que tu as bien fait de lui en parler sans perdre de temps , si tu ne l'avais pas fait maintenant tu serais resté dans le doute . Maintenant que c'est fait, c'est bon, tu sais à quoi t'en tenir.
Moi : Oui , ça tu l'as dit.
Petrous :
Du coup , vous avez complètement couper le contact ou vous restez toujours amis ?
Moi :
Ce serait méchant quand même de ma part de ma part de m'éloigner d'elle à cause de ça , tu ne penses pas ?
Petrous : Si, bien sûr.
Moi : Bref , dans tous les cas c'est fait.
On est restée encore à discuter un peu puis j'ai raccroché.
Est-ce que sa réponse m'a un peu refroidi ? Oui.
Mais comme je le disais , elle a bien fait de me dire ce qu'il en est réellement et comme ça je peux tranquillement passer à autre chose.
Ce n'est pas que j'étais amoureux , c'est juste que je ressentais quand même quelque chose pour elle et je m'étais dit que ça pourrait donner quelque chose mais bon voilà quoi... c'est la vie.
Petrous : Viens à la maison, on se fait un petit truc.
Moi : Christie est là hein ?
Petrous : Oui, pourquoi ?
Moi : Parce que ça ne peut être que parce qu'elle est là que tu m'invite.
Petrous : Ça veut dire quoi ?
Moi : Ça veut dire que tu vas mourir de faim le jour où elle décidera de ne pas te faire à manger. Un homme doit aussi savoir tenir une marmite.
Petrous : Ton bruit !! Tu viens ou quoi ?
Moi : J'arrive.
Petrous : Je dis à Christie d'appeler sa copine aussi.
Moi : Qu'est-ce que tu fais comme ça ?
Petrous : Je te trouve des perspectives.
Moi : Tu es malade.
Petrous : Je ne te demande pas de coucher avec, je te demande de faire connaissance. Tu es un grand ou pas ? Avec Anne-Lily c'est mort, regarde maintenant le monde.
Je suis allé le retrouver, on s'est bien attablés avec de bons plats.
Est-ce qu'il m'écoute? Non !
Il a quand même demandé à Christie d'inviter son amie, elle est là.
On était devant la télévision quand j'ai reçu un message.
Anne-Lily : Hey !
Moi : Coucou toi.
Anne-Lily : Bien rentré ?
Moi : Je ne suis pas encore rentré, je me suis arrêté chez un ami.
Anne-Lily : D'accord.
Anne-Lily : Jérémie ?
Moi : Oui ?
Anne-Lily : Je tiens vraiment à m'excuser encore pour tout à l'heure.
Moi : Mais non, c'est même à moi de m'excuser pour avoir analyser mes choses de façons grotesque.
Anne-Lily : On s'excuse alors mutuellement ?
Moi : Ça me va.
Anne-Lily : Je te laisse, bonjour à ton ami.
Quand je décroche pour me concentrer à nouveau, Petrous m'écrit.
Petrous : Tu étais concentré là, c'était qui ?
Moi : Anne-Lily... Elle voulait s'excuser.
Petrous : D'accord.
J'ai fini la journée là-bas puis à 20h, je suis rentré chez moi.
J'ai pris une bonne douche avant de me mettre au lit et discuter avec maman. Elle me raconte toutes ses choses, ce qu'elle fait et ce qu'elle de toute la journée.
Maman : Au faite !?
Moi : Oui ?
Maman : Ta copine que tu venais voir ici va bien ?
Moi : Ma copine ? Tu parle de qui ?
Maman : Ah celle qui a perdu le fils.
Moi : Ah oui... Ça va maman. Je l'ai vu aujourd'hui même.
Maman : Elle ne vit plus ici
Moi : Non maman, elle est revenu à Libreville.
Comment ne pas la connaitre ?
Quand j'allais à Moabi et que je disparaissais elle savait que j'étais voir Anne-Lily sans pour autant savoir qui elle était.
Je lui ai raconté ce qu'il s'est passé à Moabi, ce que j'ai pu comprendre ce jour là.
Quand j'y pense, l'on devrait réellement trouver une solution à ce qui se passe dans ce pays.
Tous les jours les enfants sont kidnappés et assassinés, c'est horrible.
Franchement, je voyais vraiment ça comme quelque chose de lointain mais non... C'était bien présent, c'était bien quelqu'un que ne connaissais et jusqu'à lors j'y pense avec effroi.
Anne-Lily a souffert et elle en souffre encore, c'est visible. Après c'est très compréhensif, il s'agit de son enfant. Un enfant que tu as élevé et aimé, on te l'arrache aussi violemment comment ne pas devenir malade ?
C'est ce genre de situation qui te renferme en toi-même et ça devient parfois difficile d'en sortir.
C'est ça la partie difficile que Anne-Lily traverse. Quoiqu'elle semble bien le faire, il y'a des débris de tout ça. Elle forte.
Elle m'a fatigué au téléphone avant qu'elle ne se décide à me répondre... Sacrée femme !!
La mère c'est vraiment important, sans elle je ne sais pas ce que je serai devenu.
**Charles
Maman : Comment ça s'est passé ?
Moi : Oh bien... C'était intime, comme ils le voulaient.
Maman : Il a fait sa demande avec une bague ?
Moi : Bien sûr maman !
Maman : Et elle est où ?
Moi : Chez Éric.
Maman : D'accord.
Annabelle : Chéri, tu viens t'asseoir s'il te plaît. Je veux manger là.
Je me lève et vais la retrouver à table.
Je prends place et constate qu'il n'y a que nos deux plats.
Moi : Maman va manger aussi chérie, ajoute un plat.
Annabelle : Je te sers quoi ?
Moi : Le nyiembwè s'il te plaît.
Annabelle : Okay.
Elle me sert puis fait de même pour elle.
Annabelle : Bonne appétit !
Moi : Tu as entendu ce que je t'ai dit au moins ?
Annabelle : Sur quoi ?
Moi : Je t'ai dit que maman va aussi manger.
Annabelle : J'ai entendu, oui.
Moi : Et tu reste assise ? Tu es sensée ajouter des couverts là.
Annabelle : Pour ?
Moi : Tu fais exprès ou quoi ?
Annabelle : Charles, laisse moi manger s'il te plaît.
Maman : Les femmes impolies que vous allez ramasser, voilà.
Annabelle : La femme impolie ne va même pas un peu se lever pour aller chercher un autre plat Charles.
Moi : Annabelle, maman, s'il vous plait, je n'ai pas envie de parler aujourd'hui. Annabelle, s'il te plaît, sers maman aussi.
Annabelle : Pourquoi je vais la servir ? C'est sa maison non, elle me le montre chaque jour donc qu'elle fasse comme si c'était elle la femme de la maison. Pourquoi faire comme si d'ailleurs ? C'est elle la femme de la maison donc, qu'elle aille en cuisine.
Moi : ANNABELLE !!!!
Annabelle : Même si tu te jette au sol, je ne vais pas me fatiguer pour Ginette. Très chère rivale, fais comme chez toi ( la regardant )... Tu es chez toi.
Maman : Voilà, quand je vais parler tu vas me dire que je me mêle de ton mariage. C'est ça la femme ? C'est n'importe quoi vraiment, je ne sais pas où tu es allé la ramasser mais tu t'es vraiment trompé.
Annabelle : Pour l'instant, je suis dans sa maison.
Maman : Plus pour longtemps.
Annabelle : Ah !!! Tes oreilles ont entendu Charles ? Quand je te dis que le but de la vie de ta mère c'est de nous séparer, toi-même tu es là et j'espère que tu as très bien entendu. Après c'est pour dire que j'abuse et que je suis irrespectueuse.
Maman : Parce que tu l'es.
Moi : ASSEZ !! Vous ne pouvez pas vous comportez une minute ? C'est quoi cette animosité entre vous ? Vous vous rendez compte de la situation dans laquelle vous me mettez chaque jour ? Ma mère et ma femme, c'est normal que vous fassiez ça ? Vous n'êtes pas des rivales que je sache, vous êtes sensées être de la même famille.
Maman : La même famille avec Qui ? Jamais elle ne sera de ma famille. Fais la fière mais sois sûre que ton temps est compté là, je vais tout faire pour qu'il voit qui tu es réellement. Tu auras beau prendre pour excuse le départ de ta bâtarde de fille, ça ne marchera pas.
Annabelle s'est levée d'un bon, j'ai fait de même pour éviter que les choses ne dégénèrent.
Annabelle : Sois sûre d'une chose aussi, je ne vais jamais cesser de prier pour que la lumière soit faite sur ce que tu fais dans l'ombre. Continue pour l'instant, que Charles t'encourage autant qu'il le voudra mais viendra le jour où il verra et ce sera certainement très tard pour lui. Quant à ma fille, je ne sais pas ce que tu as contre elle mais tu n'auras que tes yeux pour voir la femme qu'elle deviendra. Même si aujourd'hui elle ne veut plus me voir, je reste sa mère et je crois en elle. Je te souhaite de la rencontrer.
Maman : C'est ce qu'on verra.
Maman n'a plus rien ajouté et est sorti.
Finalement, je ne vais jamais savoir ce qu'il y'a entre les deux.
On a finalement mangé mais dans le silence.
Après le repas je suis allé m'allonger dans la chambre.
Annabelle : Je peux te parler ?
Moi : Je ne tiens pas à me disputer s'il te plaît.
Annabelle : Je veux te parler de Anne-Lily.
Moi : Je t'écoute.
Annabelle : Elle est de retour, tu n'as pas envie de la revoir ?
Moi : C'est bien toi qui as dit que elle ne veut pas nous voir.
Annabelle : On l'a perdu parce qu'on est resté sur notre décision, ne faisons pas la même erreur.
Moi : C'est elle qui a décidé là, pas nous.
Annabelle : C'est normal, c'est la colère mais elle reste notre enfant Charles.
Moi : Annabelle on pourrait en parler plus tard s'il te plaît ?
Annabelle : Comment peux-tu rester ainsi calme et serein sachant que notre enfant nous en veut pour une bêtise de notre faute.
Moi : Franchement, je n'ai pas trop le temps à penser à autre chose en ce moment.
Annabelle :A quoi ? Tu pense à quoi ?
Moi : A Mira, tu vois bien comme elle maigri.
Annabelle : Bien sûr que je vois mais Lily, tu pense à elle.
Moi : Annabelle, arrête !!
C'est parti dans une dispute sans nom, ce n'est pas croyable !
Il faut toujours qu'il y'ait un problème et ce, chaque jour.
Annabelle : POURQUOI TU PENSE TE CONCENTRER UNIQUEMENT SUR MIRA CHARLES ? TU NE PENSE PAS QUE TU...
Moi : C'EST MA FILLE ANNABELLE... C'EST MA FILLE !!
Annabelle : C'est ta fille ? Et Anne-Lily alors ? Ce n'est pas ta fille c'est ça ( la voix tremblante ) ? C'est pour cela que tu ne t'y implique pas, c'est ça ?
Moi : Ce n'est pas ce que je voulais dire.
Annabelle : Mais tu l'as dit Charles ( en larmes ) ... Je pense vraiment que depuis le temps tu la considérais comme ta propre fille mais je vois bien que je me suis trompée. Tu fais semblant depuis tout ce temps alors ? Mais à quel moment ? A quel moment parce que je n'ai rien vu, rien ( éclatant en sanglots ). Je... Je me rappelle de tout Charles... Je me rappelle de ton affection pour elle, de vos moments tous les deux et de votre complicité. Je me rappelle de ce regard plein d'amour quand tu la regardais... Je me rappelle de la fois où mes parents t'avais demandé si tu voulais vraiment de moi avec mon enfant... Tu avais dit oui, tu avais dit que ce n'est pas mon enfant mais notre enfant... Tu l'as dit mais qu'est-ce qui se passe ? Tu mentais alors ? Tu faisais semblant ? Je refuse de me dire cela parce que la sincérité transparaissait, elle était visible pourtant alors je ne comprends pas... Quand les choses ont elles changées ? Quand as-tu cessé de la considérer comme ton enfant ? Quand ? Ta mère a raison alors ( essuyant les larmes ), j'ai été bien bête de penser que tu l'aimerais comme ton propre sang. J'ai perdu ma fille par stupidité, je m'en rends compte très tard. C'est bon ( se levant ), je crois que tout est claire.
Moi : Où vas-tu ?
Elle a claqué la porte sans me répondre.
J'ai entendu une autre porte claquée donc elle est dans une des autres chambres.
Je ne sais pas...
Je ne sais pas ce qui se passe d'ailleurs, je n'en sais rien et je n'ai aucune réponse d'ailleurs.
**Marc
J'ai un sourire que ne veut pas me quitter depuis que j'ai laissé Anne-Lily.
Lucas a essayé de me tirer les vers du nez mais il n'a rien eu parce que je ne lui ai rien dit.
Je ne sais vraiment pas ce qui m'a pris de le faire mais j'en avais follement envie. La voir devant moi aussi innocente que son visage le montre m'a donné cette envie et j'ai eu l'impression de l'avoir toujours eu d'ailleurs.
Ce qu'il y'a en fait c'est que à la différence de Anne-Lily, je me souviens de tout ce qui a bien pu se passer cette nuit là, de tout. Quand je dis tout, c'est vraiment tout... Ses baisers, ses caresses, ses gémissements, son regard, sa chaleur, son innocence face à ce qu'on faisait et le meilleur dans tout ça c'est que je me rappelle de chaque partie de son corps que j'ai eu à découvrir ce soir là. La déshabiller du regard ne m'est pas impossible parce que je sais à quoi elle ressemble dans sa plus simple tenue.
Ajouté à ça, j'ai l'impression qu'elle me fait de l'effet.
Je ne parle pas du physique uniquement et ce n'est pas parce qu'on a une situation difficile commune que je le dis, c'est ce que ressens et que j'ai envie de nommer. Pour cela, j'ai besoin d'elle.
C'est fou quand même parce que au départ, je voulais juste m'excuser et m'en aller mais là ce n'est totalement plus la même chose. Tout est différent maintenant... D'où sors cette différence ? Je ne sais pas.
J'arrive à peine à Port-Gentil, j'ai envie de me reposer d'abord mais là je sais que maman m'attend.
Je vais d'abord appeler Anne-Lily.
Anne-Lily : Allô ?
Moi : Salut.
Anne-Lily : Salut.
Moi : Comme promis, je t'appelle pour te dire que je suis arrivé.
Anne-Lily : Okay, bon retour chez toi alors.
Moi : Merci... Ça va ?
Anne-Lily : Oui, pourquoi ?
Moi : Je te trouve froide.
Anne-Lily : Euh... Ça va...
Cynthia ( en fond ) : Madame parle à son amoureux.
Anne-Lily : Cynthia !!
Moi ( amusée ) : Je m'appelle Cynthia déjà ?
Anne-Lily : Non, excuse moi c'est Cynthia qui fait des siennes.
Moi ( souriant ) : D'accord... Je vais te rappeler plus tard si tu me permets... ?
Anne-Lily : Okay !
Je raccroche puis je fonce chez maman.
Elle m'attendait bien même.
Elle m'a fait à manger puis m'a bombardé de questions sur comment les choses se sont passées avec Anne-Lily.
Je lui ai dit tout ce qu'elle voulait savoir, j'ai jeté un coup d'œil sur les affaires qu'elle a récupéré puis je suis allé à la maison.
Avec tous les allers et retours que je fais entre Libreville et Port-Gentil je ne prends plus top le temps pour me reposer à force, je pense à m'installer là-bas franchement. Ce n'est pas une idée déjà arrêtée, ça germe juste dans ma tête et rien de plus. C'est une chose sur laquelle je dois réfléchir et peser le pour le contre, maman va me faire un grand bruit si seulement je prends cette décision.
Arrivé chez moi, j'ai pris une bonne douche et je suis allé me jeter dans le lit. Je reprends le travail, il faut que je prenne des forces.
Est-ce que j'ai voulu travailler dans ça ? Non mais qui a dit qu'on fait toujours ce pourquoi on est allé à l'école ? La vie a des surprises dit-on.
_Un mois plus tard _
Je suis actuellement dans le bateau pour Libreville.
Après le site je suis revenu sur Port-Gentil, montrer le corps à maman et lendemain... Me voici dans le bateau. Maman m'a demandé pourquoi ne pas faire une semaine avant mais je ne voulais pas, trop hâte de rentrer sur Libreville.
Pourquoi cette hâte ? C'est simplement, Anne-Lily... J'ai hâte de la revoir.
Depuis que j'ai quitté Libreville, depuis la fois où je suis remonté sur site on n'arrête pas de se parler.
Ça a commencé comme ça, j'ai eu envie de l'écouter un jour, deux, trois et c'est parti ainsi. Malgré l'endroit où nous sommes, il est parfois possible d'appeler donc dès que je le peux je profite.
Est-ce que ça veut dire quelque chose ? J'en sais rien.
Ce que je sais c'est que ça me permet d'apprendre à la connaitre. Elle parle, c'est surprenant mais elle parle librement et il n'y a aucun blanc.
Le fait d'avoir intensément parler avec elle durant ces quelques jours me donne une envie folle de la revoir.
Je l'ai appelé pour lui dire que je viens et que j'aimerais bien qu'elle vienne m'attendre à l'aéroport.
Elle a accepté après une longue insistance de ma part.
Je descends et récupère mon sac puis vais vers Gatien qui m'attend. On se salue, il me parle mais mon regard cherche dans la foule une seule personne.
Je ne la vois pas, elle a certainement décidé de ne pas venir.
Gatien : Tu cherche quelqu'un ?
Moi : Oui... Mais bon, ça va... On peut y...
Je n'ai pas terminer ma phrase que je l'ai vu arriver.
J'ai laissé Gatien pour aller vers elle.
Moi : Tu es là.
Anne-Lily : Tu l'as demandé.
Moi : Tu as du retard quand même.
Anne-Lily : Je suis là.
J'ai fait les présentations puis on a quitté le Port.
Gatien nous a conduit jusque devant sa maison puis est descendu en me laissant le volant, on se verra plus tard.
Moi : Tu passe devant s'il te plaît ?
Anne-Lily : Okay.
Elle passe devant et se débat avec la ceinture de sécurité.
Moi ( amusé ) : Tu ne sais pas mettre une ceinture de sécurité ?
Anne-Lily : Si mais elle est bloquée, je n'arrive pas à la tirer.
Moi : Laisse moi t'aider.
J'enlève la mienne et me rapproche d'elle pour dégager la ceinture puis, je la lui mets.
En relevant ma tête nos regards se sont croisés.
Sans qu'on ne dise un mot on continue cette petite complicité qu'on a du regard puis, je finis par faire ce que j'ai fait en partant... Je l'embrasse de nouveau.
J'ai eu envie de faire ça depuis et depuis le port, je me suis simplement retenu et j'avais bien peur de retenter aussi. J'aime le risque donc je me suis lancé.
Pour mon plus grand bonheur, ce baiser est bien différent du premier.
Pourquoi ? Parce qu'elle répond à mon baiser.