Chapitre 53: Je veux t'épouser.
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 53: JE VEUX T'ÉPOUSER
**ETHAN NDZAMBA**
Moi: (La ramenant vers ma poitrine lui faisant un bisou dans le cou) Je le savais, félicitations ma bacheliere.
Sur le coup de l'émotion, elle m'a embrassé sur la bouche. J'y ai répondu pendant un moment avant d'y mettre un terme car nos pulsions étaient déjà en train de se réveiller et, heureusement pour nous, les garçons sont venus la soulever pour la féliciter. Sara est revenue de son marathon et nous a sorti plusieurs marqueurs pour taguer sur le vêtement qu'elle avait. Étant en cours du soir, elle n'avait pas de chemise du lycée mais une chemise toute blanche. Nous avons tagué dessus et tant qu'à faire nous avons écrit même sur son visage. La façon dont nous étions contents, on avait l'impression que nous avions tous gagné le bac et les jeunes gens du lycée (les candidats plus jeunes) nous regardaient un peu de travers , l'air de dire que "même les vieux comme nous, on cherchait encore le bac", on ne leur en voulait pas, ils ne pouvaient pas comprendre. Personne d'autre que nous ne pouvait comprendre cette histoire.
À la fin de la proclamation, Sara nous a sorti des sifflets qu'elle nous a remis à tous pendant qu'elle même avait un vuvuzela qu'elle avait sorti de je ne sais où. Nous avons fait énormément de bruit jusqu'à Sara, Loïc et maman Jeanne nous ont sorti de méchants coup de reins à la route. Ils nous ont dit de revenir le lendemain autour de 15h pour récupérer les diplômes et que Myrna, étant la première du centre avec une aussi forte moyenne devait rester à l'écoute des informations car il était susceptible qu'elle se fasse appeler pour rencontrer le ministre de l'éducation nationale et qu'elle prenne part à différents interview. Nous avons acquiescé avant de partir à la maison où une petite fête s'est improvisée pour arroser le bac là. C'est en louanges et cris de joie que nous avons dansé jusqu'à très tard. Le lendemain, c'est à leur église que je suis parti. Après le programme ordinaire du culte, nous avons célébré tous les bacheliers de cette année. Myrna a pris le micro pour nous interpréter le titre "Dieu m'a fait tellement du bien, Yaya Yesu". La salle était en feu, chacun sortant sa dernière botte. Une Agapé s'est faite sur place avant que nous ne rentrions pour déposer les enfants et maman Jeanne pour continuer Myr et moi dans son centre.
Nous avons en effet trouvé des journalistes qui l'ont filmée et lui ont posé une tonne de questions sur son état émotionnel et la détermination et le courage dont elle a fait preuve malgré son âge légèrement avancé. Elle a dit qu'elle avait beaucoup de personnes qui l'avaient soutenue et qui croyaient en elle, ces personnes avaient su être le moteur de sa réussite et aussi elle avait un grand Dieu qui la comblait continuellement de sa grâce car sa bonne mains reposait sur sa tête. À la question de savoir si elle avait quelque chose à dire aux personnes qui l'écoutaient et qui comme elle, avaient dû, pour des raisons ou une autre, arrêter les études et que maintenant elles voulaient les reprendre mais qu'elles n'avaient pas le courage ou qu'elle avait peur du qu'en dira t-on ? Elle a répondu.
Myrna : À ses personnes, je leur dirais de se lancer et d'essayer de poursuivre leurs rêves. J'ai moi aussi été dans cet état. J'avais dû arrêter mes études à l'âge de 15 ans pour des raisons qui me sont personnelles et j'ai passé près de 11 années assise à la maison sans plus jamais penser à y retourner. Quand cette possibilité m'a été proposée, je vous avoue, j'ai pris peur et j'ai sorti un tas de raisons qui pouvaient faire en sorte que je ne reprenne pas le chemin de l'école (Me regardant) Mais par la grâce de Dieu, j'ai eu une personne merveilleuse et cher à mon cœur qui m'a tenu par la main et m'a regardé dans les pour pour me communiquer la force et le courage dont j'avais besoin pour le faire. Cette personne m'a accompagné à chaque étape du parcours jusqu'à son aboutissement et je lui en suis très reconnaissante. Si vous n'avez pas une personne comme ça dans vos vies, ce n'est pas grave, entendez simplement ma voix et levez vous. Battez vous pour atteindre ce qui vous est destiné, il n'est jamais trop tard, ni pour reprendre ses études, ni pour faire ou commencer autre chose. Le Dieu du ciel est présent et Il saura récompenser vos efforts comme il l'a fait avec moi.
Journaliste : Merci Mlle NZAOU d'avoir pris ce petit temps pour répondre à nos questions.
Myrna : Merci à vous aussi. Que Dieu vous bénisse !
Nous avons poursuivi notre lancée et avons appris qu'elle ne pouvait pas récupérer son diplôme comme les autres car c'était le ministre qui allait lui-même le lui remettre au cours d'une cérémonie officielle le lendemain. Nous avons été d'accord et avons rebroussé chemin pour la maison où nous avons trouvé maman Jeanne assise grand pied sur petit pied, une flûte de champagne à la main et des grosses lunettes de soleil sur les yeux. Ses petits enfants étaient en train de la prendre en photo avec la tablette de Myrna.
Myrna : (Souriante) Qu'est-ce qui se passe ici?
Kilian : (Riant) Mamie a dit qu'on doit la filmer parce qu'elle n'est plus n'importe qui?
Myrna : (Riant) comment ça ?
Ethan : (riant) Elle a dit qu'elle a changé de nom oh. Elle ne s'appelle plus mamie Jeanne.
Myrna : (Riant) Elle s'appelle maintenant comment ?
Eux: (En chœur) Maman na succès.
Myrna : (Riant) Comment ?
Maman Jeanne : Mimi tu ris pour rien. Tu ne vois pas le succès succériel qui me suit depuis là ? C'est mon nom comme ça maintenant.
Le succès ? Nous avons éclaté de rire, Seigneur ! Cette femme est terrible, c'est pas possible. Nous en avons ri aux larmes au point d'avoir mal aux côtes. Elle a tapé ses poses pendant un bon moment en nous disant que je devais essayer de voir comment lui refaire ses papiers d'identité parce que son nouveau nom devait apparaître à l'intérieur. J'ai passé du temps avec eux avant de m'en aller. Le lendemain, nous avons tous pris part à la remise du diplôme de Myr par le ministre et un gros chèque ainsi qu'un kit complet de matériels informatiques lui ont été offerts en guise de prix pour la féliciter. Une séance photo a été faite avec elle, le ministre et la famille suivie d'un cocktail avant de rentrer chez nous. Le weekend qui a suivi, elle a passé son permis et l'a obtenu haut la main.
Moi: (La serrant dans mes bras, un large sourire sur les lèvres) Ma bacheliere permifiée.
Myrna : (Souriante) C'est moi.
Moi: (Souriant) C'est toi.
Myrna : (Me serrant dans ses bras) Merci d'avoir autant cru en moi et de m'avoir poussé à faire toutes ces choses KLEN.
Moi: De rien Myr.
Myrna : (Me regardant dans les yeux) Je t'aime.
Moi: (Touché) Je t'aime aussi MPM.
Nous sommes restés à nous regarder dans les yeux avant de repartir pour une étreinte, puis nous sommes rentrés à la maison…
Maman Jeanne : (Dansant au rythme de la louange avec ses petits fils) J'ai dit que je m'appelais comment déjà ?
Nous : (En chœur) Maman na succès.
Nous avons éclaté de rire. Nous sommes à la grande fête organisée en l'honneur de Myrna et les enfants. Comme je m'y attendais, les enfants ont eu leur CEP en occupant les deux premières places du centre. Lilian était premier du centre avec 16, 50 pendant que Kilian et Ethan étaient tous les deux ex aequo avec la même moyenne que leur mère au bac c'est à dire 16,25, ils étaient donc deuxième. Maman Jeanne a crié partout que son ventre était bien propre et le "succès succériel était le partage de sa famille", son Dieu les avait mis tout au sommet. Depuis le matin qu'elle avait appris la nouvelle, elle n'avait pas arrêté de danser. Pour l'occasion, nous avons fait cette fête chez moi, vu que la maison est beaucoup plus grande. Nous avons invité les parents, les amis du marché et du quartier de maman Jeanne, le personnel et les enfants de l'orphelinat, quelques membres de nos églises, la bande et nous même. Nous avons fait la fête et dansé jusqu'au matin….
UN MOIS PLUS TARD
**MYRNA NZAOU**
Je regarde depuis déjà 15 minutes le Docteur Catherina qui n'arrête pas de se coller à KLEN et mon cœur se gonfle de jalousie. Il est évident, aux mimiques qu'elle fait, de comment elle se déhanche, touché ses cheveux et parle qu'elle est sous son charme et fait tout pour monopoliser son attention avec ses fausses radios qu'elle ne fait que lui présenter depuis tout à l'heure. Même moi qui n'ai pas étudié la médecine si ce n'est de regarder certains livres d'Ethan et écouter les explications qu'il me donnait de temps en temps sur un sujet, je peux voir qu'il n'y a rien de grave ni d'intéressant dessus. Cette femme je ne l'aime pas et ce depuis les trois jours précédents où je l'avais rencontré lorsqu'Ethan nous avaient emmené avec les enfants dans la structure du professeur Matéo. Cette femme avait couru et était venue se jeter dans ses bras.
Elle : (Accrochée à lui comme une sangsue) Docteur Ethan, je suis tellement heureuse de te revoir, si tu savais comme tu m'as manqué.
Ethan : (Souriant) Tu m'as manqué aussi cat et je suis content de te voir.
Elle : (Souriant exagérément) Pardon dis mois que tu es là pour plus de deux semaines.
Ethan : Je suis là pour le mois.
Elle : (Le serrant au cou comme si elle voulait même l'étrangler) Youpi , je suis trop contente. Je t'avertis que je ne te lâcherai pas d'une semelle.
Moi: (Me raclant la gorge exaspérée par leur cinéma) Hum-hum.
Ethan : (Se décalant pour nous présenter) Au fait ("Au fait" hein? Donc il avait déjà oublié notre présence, c'est très bien) Catherina, je te présente mes trois enfants Kilian, Lilian et Ethan.
Catherina : (Le regardant surprise) Tu as des grands enfants comme ça ? Mon Dieu, comment est-ce qu'ils te ressemblent comme ça ? Ce sont des triplés ?
Ethan : (Souriant) Oui.
Catherina : Ils sont tellement beaux, mais je ne savais pas que tu avais des enfants. Tu ne m'avais jamais dit.
Ethan : (Souriant) C'est une longue histoire.
Catherina : J'espère que tu me la raconteras.
Ethan : On verra.
Catherina : (Un large sourire) Bonjour les enfants.
Eux: Bonjour madame.
Ethan : Et elle, c'est Myrna, leur mère.
Moi: (Levant un sourcil) C'est tout ? Je suis juste Myrna, leur mère ? C'est très bien.
Ethan : (Poursuivant ses présentations) Myrna, elle c'est Catherina, une amie de fac et collègue médecin.
Elle m'a toisé avec un faux sourire sur les lèvres avant de me tendre la main avec un sourire aussi faux que le sien. L'aversion a été réciproque.
Catherina : Je suis ravie de faire votre connaissance Marnie.
Ethan : C'est Myrna.
Catherina : (Faux sourire) Oh vraiment je suis désolée, j'ai beaucoup de mal à retenir certains prénoms.
Moi: (Lui rendant son faux sourire) Ce n'est pas très grave Katrine, moi aussi j'ai le même problème.
Catherina : C'est Catherina.
Moi: Oh la, vraiment désolée.
Ethan et les enfants se sont mis à me regarder avec les gros yeux "genre c'est depuis quand que ce genre de choses t'arrivent ?". Elle même était assez contrariée que je l'appelle par un autre prénom. Mais je ne faisais que jouer à son jeu, elle avait fait semblant d'écorcher mon prénom, je lui avais rendu la monnaie de sa pièce. Même si je savais que c'était puérile, je m'en foutais . Je n'aimais pas cette femme et c'était un fait. Elle avait d'ailleurs passé tout son temps à s'agripper à lui pendant qu'il nous faisait visiter les lieux et le personnel. Il était évident qu'ils étaient proches tous les deux et je me faisais la réflexion de savoir s'ils avaient couché ensemble avant. Je connaissais très bien la force de frappe d'Ethan et je savais qu'il n'avait pas besoin de faire quoique ce soit pour avoir une femme, elles venaient elles-mêmes se livrer à lui et tombaient toutes seules sous son charme, et il n'avait qu'à prendre une dans le lot pour en faire ce qu'il voulait. Pasteur ou non, cette beauté et ce charisme d'antan n'avaient pas disparu au contraire même, ça s'étaient accentués avec le temps, l'onction aidant, il était encore plus attirant qu'avant et cette Catherina était une femme qui était visiblement sous son charme. Ce qui m'énervait même était que cette femme avait tout pour elle. C'était une jeune femme latino d'à peu près 28 ou 29 ans, avec une plastie à faire mourir d'envie importe qui, deux grosses paires de seins qui lui donnait un gros bonnet D, des courbes et des fesses on dirait les rappeuses noires américaines qui faisaient beaucoup de bruit là ou c'est même les Kardashian ou quoi là dont les gens parlent. Elle avait encore un joli visage avec la bouche qui avait l'air de dire "embrasse moi Ethan" . En plus de ça elle était docteur et avait une tête bien pleine. À côté d'elle, je ne faisais pas le poids, avec mon petit corps et des courbes normales. Mes lèvres étaient toutes fines et mon visage pas si joli que ça. Je n'avais pour seul diplôme mon baccalauréat tout juste obtenu et n'avais aucune autre qualification. Est-ce que je pouvais me placer à côté d'elle pour essayer de rivaliser ? Quand j'y pensais, les yeux me piquaient et j'avais beaucoup pris sur moi pour ne pas pleurer jusqu'à notre retour à la maison où j'étais directement allée m'enfermer dans la chambre que j'occupais depuis les unes semaines que nous étions en France.
Le lendemain et le jour qui avait suivi, je faisais la tête à KLEN et ne lui parlais que rarement. Il a réussi à me faire sortir de la maison aujourd'hui et m'a dit qu'on allait se promener tous les deux dans la ville mais qu'avant, il devait rapidement faire un tour pour parler avec le professeur Matéo. C'est ainsi que nous sommes venus ici d'abord. Mais cette sangsue s'est agrippée une fois de plus à lui en lui disant qu'elle avait besoin de lui pour un avis qui depuis était en train de s'éterniser. Lasse de regarder leur manège, j'ai dit à Ethan que je faisais un tour aux toilettes.
Ethan : Tu sais où elles se trouvent n'est-ce pas ?
Moi: Oui.
Ethan : D'accord.
Je suis sortie et je suis allée me poser devant le miroir des toilettes où j'ai laissé libre cours à mes larmes. Je ne sais pas à quoi il joue, pendant le mariage de Japhet puis après celui d'Alex, il était tout le temps à mes côtés et faisait les choses comme si c'était le lendemain qu'il allait m'épouser mais depuis que nous sommes venus ici, il est devenu distant et se met à tricoter avec d'autres femmes. Pourquoi m'avoir emmené ici si c'était pour faire ça ? Et en plus, il n'est pas clair avec moi, il me dit qu'il m'aime , me regarde avec des yeux brillants de désirs et tout mais pourtant n'entreprend rien. Je ne comprends pas ce qui se passe et tout ça est en train de m'énerver. S'il ne veut pas de moi, il n'a qu'à me dire , je vais enlever mon cœur sur lui et arrêter de me faire des films. D'ailleurs, j'étais dans mon coin et c'est lui qui est venu me chercher sans que je ne lui demande rien, donc il n'a qu'à arrêter de me faire tourner et me prendre pour une conne.
J'ai essuyé mes larmes et me suis lavée le visage avant de sortir. Au lieu de retourner dans la salle où ils étaient je suis complètement sortie de la structure pour prendre l'air et j'y ai croisé une femme d'un certain âge avec une jeune tout juste au début de la vingtaine qui m'ont toutes les deux prises dans leurs bras. J'étais assez surprise car je ne les connaissais pas.
La femme : Mon Dieu ma fille, je suis tellement contente de te voir enfin, j'ai tellement entendu parler de toi.
Moi: (Surprise) Euh.
La femme : Ah oui c'est vrai, excuse moi chérie, je ne me suis même pas présenter. Je suis Liana la femme du professeur Matéo et voici ma fille Liane.
Moi: (Souriant) Ah d'accord. Bonjour à vous.
Maman Lianna: Ethan nous a tellement parlé de toi que j'ai l'impression de te connaître. Tu sais, il est un peu comme un fils pour nous.
Moi: (Souriante) Je vois. J'ai aussi entendu parler de vous.
Liane: (Excitée) Il avait raison quand il disait que ta voix était toute douce. Tu es bien plus belle en vrai qu' en photo.
Moi: Merci.
Liane : (Se frappant dans les mains) Oh j'ai tellement hâte d'être à ce soir pour qu'il te fasse sa
Ethan : (Derrière elle) Liane?
Nous nous sommes retournées et l'avons vu se rapprocher. Elle a couru pour se jeter dans ses bras. Mais qu'est-ce qu'elles ont toutes à se jeter dans ses bras comme ça ?
<<Toi-même tu aimes ça non?>>
Moi: (Faisant la moue et Tentant de me justifier dans mon esprit) Ce n'est pas la même chose, d'abord, je ne me jette pas dans ses bras, c'est lui qui m'attire à lui. En plus je ne le fais pas dans le désordre, c'est seulement quand l'émotion veut me déranger.
<<C'est ça. C'est aussi l'émotion qui les dérange>>
Je n'ai plus répondu. Il s'est rapproché de nous et a refait les présentations avant de me dire qu'il m'a cherché à l'intérieur sans me voir.
Moi: (Dans ma tête) Tu m'as cherché pourquoi? Tu as fini de fricoter avec ta bimbo?
Il a levé les yeux vers moi et m'a souri, signe qu'il a entendu ce que j'ai pensé. Nous avons parlé un moment avec les deux femmes avant de prendre congé d'elles. Il m'a emmené au restaurant où j'ai grignoté plus qu'autre chose. Nous sommes partis de là-bas pour un zoo, puis un musée. Nous avons enchaîné le tour de ville. Bien qu'étant de jolis endroits où tout était beau, je n'ai pas pu prendre plaisir à les visiter parce que mon cœur n'y était pas. Il a essayé tant bien que mal de me faire bavarder mais je ne lui répondais que par monosyllabes. Nous avons quand même tourné toute la journée et sommes rentrés autour de 20 heures. Étrangement, la maison était dans le noir alors que maman et les enfants étaient censés y être.
Moi: (Regardant Ethan derrière moi) Maman t'a-t-elle dit qu'elle sortirait avec les enfants ?
Ethan : Non. Elle ne m'a rien dit.
Myrna : Pourquoi la maison est-elle dans le noir dans ce cas?
Ethan : Peut-être qu'ils dorment.
Moi: (Surprise) À 20h? (ouvrant la porte et mettant la lumière) quel est
Une foule : (En chœur) Surprise.
Moi: (mettant une main sur ma poitrine, ne m'y attendant pas) Seigneur !
Maman et les enfants se tenaient là très bien habillés, à leur côté, il y avait toute la bande à l'exception de Japhet qui était en lune de miel, les parents d'Ethan, la famille du professeur Matéo et même cette Catherina. La maison était joliment décorée, on aurait dit qu'il y avait une fête.
Moi: (Les regardant surprise) Mais qu'est-ce que vous faites tous ici? (Allant leur faire la bise) Vous êtes arrivés quand ?
Sara: (Riant) Hier soir.
Moi: C'est pour ça que tu étais indisponible comme ça ?
Sara: Oui .
Moi: (à Sophie et Elle) Je suis contente de vous voir si vous saviez comme
Et là tout le monde regardait derrière moi, je me suis retournée pour tomber sur Ethan , un genou au sol. J'ai mis une main devant la bouche pour m'empêcher de crier. Sophie et Sara m'ont poussé jusqu'à devant lui.
Moi: (Le regardant les yeux brillants)
Ethan : Myr, je me suis passé plein de discours à la tête pour voir lequel serait le meilleur, mais après je me suis dit qu'il valait mieux que je laisse parler mon cœur au moment venu, qu'il saurait quoi dire à ce moment.
Loïc : Laisse le cœur parler frère, qu'est-ce qu'il a à nous dire pour nous convaincre ?
Nous avons ri pendant un moment avant qu'il ne reprenne la parole.
Ethan : Myr, je ne saurais exprimer avec les mots ce que tu es et représente pour moi. J'ai vécu pendant 17 ans caché derrière une carapace, vivant une vie à laquelle je ne m'identifiais pas. Surfant sur des apparences tout en étant vide de l'intérieur. J'étais populaire, adulé, envié faisant et ayant tout ce que je voulais, pourtant j'étais profondément malheureux jusqu'au moment où tu es rentré dans ma vie. Sur le coup, je pensais t'influencer et je l'ai longtemps cru jusqu'à ce que la vérité me rattrape et que je réalise que ce ne fut pas le cas. S'il y a eu une personne qui a été influencée dans cette histoire, c'est bien moi et au-delà de moi plusieurs générations et des familles entières. L'impact de ta présence dans ma vie, je le sais, n'a pas encore fini de s'étendre et je le crois, au plus profond de mon cœur, que cela ira jusqu'à dans l'éternité. Myr, dire que je t'aime aujourd'hui, serait trop faible pour exprimer ce que je ressens pour toi. Je le sais, je suis certainement la personne qui t'a fait le plus de mal dans ta vie et rien de ce que je pourrais dire ou faire, ne pourrait changer cela et je n'ai pas la prétention de dire qu'un jour, je réussirai à te faire oublier cette douleur que je t'ai fait endurer mais je suis à tes pieds aujourd'hui, avec mon cœur (ouvrant l'écrin) et mon alliance pour te demander de bien vouloir me faire l'honneur de devenir mon épouse, cette fois-ci, pour de vrai. Ma Précieuse Myr, veux-tu m'épouser ?
Moi : (Pleurant) Oui KLEN, je le veux, je veux devenir ta femme, je veux T'EPOUSER.