Chapitre 54: Mon rédempteur est vivant...
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 54: MON RÉDEMPTEUR EST VIVANT…
**MYRNA NZAOU**
Moi : (Pleurant) Oui KLEN, je le veux, je veux devenir ta femme, je veux T'EPOUSER.
Il m'a passé la bague au doigt avant de se relever et de me faire un rapide baisé sur la bouche et me prendre dans ses bras pour un long câlin.
Ethan : (À mon oreille) Tu es en train de faire de moi le plus heureux des hommes mais ma joie sera complète quand je scellerai définitivement nos vies dans 6 mois. Je t'aime Ma Précieuse Myr.
Moi: (Souriant à travers mes larmes) Je t'aime aussi KLEN et j'ai hâte de t'appartenir définitivement.
Nous nous sommes regardés dans les yeux pendant un moment, de larges sourires sur les lèvres.
Sara: (Venant nous bousculer) Les namoureux félicitations.
Nous nous sommes séparés avant qu'elle ne me prenne dans ses bras pour me féliciter. Les autres aussi se sont rapprochés et se sont mis à nous féliciter à tour de rôle.
Catherina : (Me souriant vraiment) Félicitations chérie, je peux te prendre dans mes bras ?
Moi: (Confuse) D'accord.
Elle m'a prise dans ses bras pour un câlin. Je me suis du coup senti mal à cause de mon attitude par rapport à elle et j'ai voulu m'excuser.
Moi: Au fait, je suis désolée pour mon attitude envers toi, je ne suis pas ainsi d'habitude c'est juste que
Catherina : (Me souriant) C'est juste que tu as vu une jolie femme tourner autour de ton homme et cela t'a énervé.
Moi: C'est ça.
Catherina : Ne t'inquiètes pas ma belle, ta réaction était tout à fait légitime et si je l'ai fait, c'était justement pour te provoquer et voir si tu saurais te défendre. (Souriant) Et j'avoue que le coup de "Katrine" le jour de la présentation m'a donné le ton. Tu n'allais pas te laisser faire et j'ai beaucoup aimé le caractère. Sous cette apparence douce, se trouve une femme qui n'a pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds et ça c'est important. Même si j'ai pu noter que tu manques encore un peu de confiance en toi mais ça je le sais, tu vas très vite arriver à le corriger et tu as surtout intérêt à le faire parce que comme tu le sais ton homme est quelqu'un de très populaire ici et beaucoup de femmes, (Insistant) et de belles femmes lui tournent autour. Même si belle comme tu es, tu n'as vraiment rien à craindre. Et qu'à te voir, je peux comprendre ce qui avait tant saisi le docteur Ethan.
Moi: (La regardant)
Catherina : je peux te faire une confidence ?
Moi: Vas-y.
Catherina : Pendant quelques années, je t'ai détesté.
Moi: (écarquillant les yeux de surprises)
Catherina : (Me souriant) C'est fou n'est-ce pas ? Aujourd'hui je te félicite et je le fais de bon cœur mais il y a quelques années en arrière j'aurais souhaité et j'avais même souhaité ta mort. J'ai connu Ethan durant notre troisième année de fac, c'était un jeune homme très brillant, calme et extrêmement beau. Moi et beaucoup d'autres filles étions tombées sous son charme et avions fait des pieds et des mains pour essayer d'attirer son attention mais aucune d'entre nous n'a réussi à le faire. Il était concentré dans ses études et très concentré dans l'œuvre de Dieu, c'est d'ailleurs à cause de lui que j'ai rencontré le Seigneur, il a eu une belle influence sur moi comme sur plusieurs jeunes qui se sont approchés de lui. Je me suis bien rapprochée jusqu'à devenir une de ses amies proches et pendant un an j'ai essayé de me faire aimer de lui sans succès. J'ai cherché à trouver la raison et je l'ai découvert en regardant un jour là photo en fond d'écran de son téléphone. Une photo de toi était en permanence affichée et il y avait des moments où il passait son temps à regarder d'autres photos de vous qu'il avait dans son téléphone. À chaque fois qu'il le faisait ou qu'il me parlait de toi parce qu'il avait fini par le faire en me disant que tu étais là seule femme qui avait réussi à rentrer dans son sœur et qu'il aimait, il le faisait avec des yeux brillants d'un éclat particulier. J'ai longtemps souffert jusqu'à ce que j'ai fini par me faire une raison, jamais je n'allais arriver à te sortir de son esprit, tu y étais profondément ancrée et il n'avait rien à faire. Aucune femme quelqu'elle soit, n'a réussi à le faire flancher alors que tu étais à des milliers de kilomètres de lui, aucune. Ce que cet homme éprouve pour toi est bien au-delà du simple amour, c'est quelque chose qui ne s'explique pas. Depuis que je le connais, je ne l'ai jamais vu aussi heureux qu'il l'ait depuis que vous avez commencé à traîner ensemble et ça il n'y a que toi qui ait réussi à faire ça. Tu es sans aucun doute, une femme exceptionnelle.
Je l'ai écouté en silence et nous avons toutes les deux tourné les têtes vers lui pour le regarder, il était en train de parler avec les garçons, un large sourire sur les lèvres et le visage éclatant. Il a fini par tourner sa tête vers nous, sur moi précisément et une lueur a traversé son regard.
Catherina : Tu vois ce dont j'étais en train de parler ? Il n'y a que toi qui arrive à faire ça.
Ethan : (Le fils, me tirant) Maman vient danser.
Je me suis excusée auprès d'elle et je suis allée danser avec ceux qui étaient en piste. Nous avons fait la fête jusqu'à très tard dans la nuit. Quand je suis allée me mettre au lit je n'ai pas cessé de regarder mon doigt et la jolie bague qui était dessus avec un large sourire sur les lèvres. J'ai tellement hâte d'être sa femme quand je pense à la façon dont il va me toucher pour me faire l'amour je frissonne déjà. Les souvenirs de nos moments d'amour passés étaient revenus dans mon esprit et me saluaient de temps en temps . KLEN savait où me toucher pour me donner du plaisir, c'était comme s'il avait un manuel de fonctionnement de mon corps et qu'il connaissait à quoi servait chaque chose. J'avais envie de revivre ces moments dans ses bras, depuis que mon cœur et mon cerveau avaient accepté que je l'aimais toujours, mon corps avait librement recommencé à éprouver des sensations pour lui et je prenais beaucoup sur moi pour ne pas le supplier de me faire l'amour même s'il y avait des jours où c'était plus fort que moi et je le provoquais . Heureusement pour moi, Ethan est quelqu'un qui arrive à se maîtriser et à toujours essayer de ne pas m'encourager dans mes pulsions. Il a toujours su détourner ce désir ou le canaliser avant qu'il ne dérape. Dieu merci cela prendra bientôt fin et je pourrai le toucher comme bon me semblera.
Brr, brr. C'était un message. J'ai pris mon téléphone pour le regarder.
-Ethan: Je compte les jours où je te ferai à nouveau mienne. Ce jour….
-Ethan : Bonne nuit à toi la reine de mon cœur. Je t'aime.
Mon sourire s'est davantage élargi. Je lui ai répondu avant de poser mon téléphone et de m'endormir heureuse comme tout…
Nous sommes en route pour l'aéroport, nous rentrons au Gabon après un mois en France. Ces dernières semaines ont été comment les qualifier?.......Extraordinaires.
Au-delà des moments de qualité que nous avons passés en famille, avec maman et les enfants, et ceux entre KLEN et moi, j'ai pu réaliser ce que tout le monde entendait quand ils disaient qu'Ethan était vraiment quelqu'un de très occupé. Entre l'hôpital et le ministère, c'était vraiment chaud. J'ai pu être de plein pied dedans, il m'a entraîné partout avec lui et m'a présenté à tout le monde comme Mme NDZAMBA par anticipation. J'ai aussi pu le voir à l'œuvre dans l'exercice du ministère et je l'ai vu prêcher devant les foules. J'étais à la fois fascinée et très fière de voir mon homme parler avec autant de passions du Seigneur et des gens se convertissaient ou s'édifiaient pour croître spirituellement. J'ai eu l'occasion à de rares fois, de tenir ministère à ses côtés en priant pour certaines personnes, en exhortant ou en chantant. J'ai également rencontré ses deux mentors, le pasteur Timothée et le pasteur Charlemagne qui ont été très content de me voir et qui m'ont félicité en me disant que le véritable mentor d'Ethan c'était moi, car j'étais celle qui, sans le savoir, avait jeté les bases de sa croissance et élévation spirituelle. Ils disaient d'ailleurs que notre aura spirituelle était la même et qu'ils étaient contents que nous nous marions tous les deux car ensemble nous formons quelque chose de puissant et redoutable sur le plan spirituel. Dans tous les cas, j'avais eu un aperçu de ce qui m'attendait en tant que femme du très en vogue et ce en Europe, pasteur Lilian dont la renommée ne cessait de grandir au fur et à mesure de ses interventions.
Les enfants et moi devons reprendre les études, je n'ai pas souhaité les faire en France comme me l'a proposé Ethan car je ne voulais pas faire autant de temps loin de lui. Sa vie était au Gabon et il était en train de s'installer sur le plan professionnel, il ne pouvait donc pas venir vivre avec nous en France pour le moment. Ce qui impliquait que les enfants et moi devrions être loin de lui pendant longtemps alors qu'on venait tout juste de se retrouver et qu'on allait se marier dans quelques mois. J'allais commencer au Gabon, le temps de bien gérer et faire bien asseoir nos différentes structures et nous partirions en France dans 3 ou 4 ans. Il a acquiescé et donc nous rentrons tous ensemble.
Je regarde maman Jeanne qui est en train de marcher et tête de file avec ses petits fils et je souris toute seule quand je pense à comment elle s'était enroulée au sol à la maison le jour où Ethan nous annonçait que nous devrions voyager pour aller en Allemagne et assister au mariage de son frère. Pendant qu'il était là, elle s'était retenue et avait fait genre mais dès qu'il s'était levé pour partir, elle avait porté ses lunettes du Succès comme elle les appelait avant de s'enrouler au sol. Le jour même qu'on montait dans l'avion, elle s'était arrêtée sur les marches d'escaliers de l'avion pour saluer les gens comme font les reines de beauté pendant les élections de Miss. Nous avions tellement ri ce jour que moins un, j'allais me faire pipi dessus. Elle avait dit que sa catégorie avait définitivement changé, elle avait quitté le commun des mortels et était maintenant assise au panthéon avec les dieux. Durant ce mois, nous avons énormément pris l'avion au point où elle a dit qu'elle a dit que maintenant elle pouvait mourir en paix, son Dieu avait mis le comble dans la flatterie à son égard, Il n'avait définitivement plus rien à lui prouver car il lui avait tout donné…
CINQ MOIS ET DEMI PLUS TARD.
**ETHAN NDZAMBA**
Ça fait cinq mois que nous sommes revenus au Gabon et sommes dans les préparatifs de notre mariage. Cela n'a pas du tout été facile car il a été question pour nous de retourner avec Myrna, maman Jeanne, mes parents, les enfants et moi chez les parents de Myrna. J'avais réussi à avoir un entretien avec un de ses oncles qui avait convoqué une réunion avec tous les autres, côté paternel et maternel réuni. Mais avant ça, cela n'a pas été facile de convaincre Myr d'y retourner. Quand plusieurs l'ont revu avec les enfants, certains ont été pris de honte, d'autres de culpabilité, d'autres qui ont pleuré et lui ont demandé de leur pardonner le mal qu'ils lui avaient fait. Certains ont même dit qu'ils ne comprenaient pas ce qui les avaient pris de la traiter avec autant de cruauté alors qu'elle n'était qu'une gamine sans défense et qu'elle était pour certains l'unique enfant de leur frère et d'autres de leur sœur. Ils étaient incapables d'expliquer la colère qui les avait animé en ce temps et quelques-uns ont même dit qu'ils l'avaient cherché après quelques années quand ils avaient pris conscience de leurs actes. Était-ce vrai ou faux ? Il n'y avait que Dieu seul qui le savait mais ils disaient qu'ils étaient contents de la revoir et étaient soulagés de la savoir en vie et bien portante. Qu'ils étaient également contents de rencontrer leurs petits-enfants. Myrna leur a dit qu'elle leur pardonnait et qu'elle était en de préparer son mariage coutumier. Ils avaient dit qu'ils se mobiliseraient pour qu'il ait lieu au dates convenues. Une semaine après ils l'avaient appelés pour lui donner la liste de la dot qui au grand soulagement de Myrna, n'avait rien d'extravagant parce qu'elle refusait que ces gens mangent quoique ce soit sur son dos, si cela ne tenait qu'à elle, ce mariage se serait fait avec maman Jeanne uniquement car elle était la seule personne qu'elle considérait comme étant son parent. Mais nous ne pouvions pas le faire et ignorer les liens de sang, maman Jeanne la première, l'avait incité à y retourner car il était important sur le plan spirituel que le geste vienne de sa famille de sang. Qu'il y ait un véritable transfert de sa famille vers la mienne, que ce soit eux qui me la donnent en mariage, elle avait donc accepté d'y retourner. Dieu merci, ils avaient montré leur bonne foi, non seulement sur la liste de la dot mais en plus de l'engouement dont ils avaient fait preuve lors des réunions des préparatifs. Ils avaient diligemment pris part aux réunions et ils avaient pour la plupart cotisé pour le mariage donc de ce côté tout allait bien.
Pour ce qui est du mariage civil, tout était fin prêt et on attendait simplement le jour J. Ma mère, comme à son habitude, avait fait preuve de beaucoup d'extravagance dans les préparatifs. Ce n'était pas tous les jours qu'elle mariait un de ses fils et de surcroît le dernier, les pasteurs d'un peu partout où j'intervenais avaient également pris part à l'organisation et ils voulaient tous prendre part à mon mariage qu'apparemment tout le monde attendait avec hâte. Ils ont, pour certains, déjà fait le déplacement et pour d'autres, ils sont encore en chemin mais ils seront là pour le jour je, c'est-à -dire dans deux semaines. Pour ça nous avons décidé de faire déplacer le maire pour qu'il officie directement à l'église en collaboration avec le pasteur Mike qui fera la bénédiction nuptiale. J'espère seulement que cette église pourra contenir toutes les personnes qui projettent de venir...
Je sors de la salle de bain et je viens me placer devant le grand miroir qui est dans ma chambre, je me regarde dans le miroir et je souris. Plus que deux semaines et c'est bon, deux petites semaines et cette femme sera définitivement mienne. Quand je pense à tout ce que je vais lui faire , Seigneur, mon commandant tressaute d'impatience tant il a hâte de reprendre du service.
Moi: (Le regardant) Oui je sais mon grand, tu as trop souffert durant toute ces années, mais patiente encore un tout petit peu et tu pourras te réjouir et prendre légitimement ce qui t'est dû.
Il se dresse avant de se recoucher comme s'il acquiesçait à ce que je venais de dire. J'ai esquissé un sourire avant de me retourner brusquement car j'ai senti la présence de quelqu'un derrière moi. Je suis tombé sur les deux anges que je connais. Par réflexe, j'ai voulu me cacher le pénis mais après je me suis dit que quel intérêt ? Puisqu'ils sont constamment avec moi sauf que ce n'est pas tous les jours que je peux les voir.
L'un: Ce soir , autour de 20h30, tu recevras un coup de fil d'un homme de Dieu, tu devras répondre à son appel et accepter son invitation car c'est le Seigneur qui lui a donné ton identité et lui a demandé de t'appeler mais tu n'iras pas seul, tu l'emmèneras avec toi.
Moi: Myrna ?
Lui: Oui.
L'autre: avant de t'y rendre, tu recevras les directives.
Moi: D'accord.
Ils ont disparu, je suis resté pendant un moment en train de méditer sur ça. Qui est celui qui va m'appeler ? Et pour quelle raison le fera t-il ? J'y ai réfléchi avant de m'habiller pour me rendre à l'hôpital où j'avais deux interventions chirurgicales. À 20h30 précise, mon téléphone qui était posé sur mon bureau devant s'est mis à sonner et c'était un correspondant non identifié. Après avoir soufflé un bon coup, j'ai décroché.
<<Moi: Allô ?>>
<<Inconnu : Allô, bonsoir>>
<<Moi: Bonsoir.>>
<<Inconnu : Excusez moi, c'est bien le pasteur Lilian NDZAMBA à l'appareil ?>>
<<Moi: C'est Exacte.>>
<<Inconnu : Ah Shalom homme de Dieu, excusez-moi de vous déranger à pareille heure, mais j'ai eu votre numéro de téléphone et votre identité par le canal du Saint Esprit qui m'a demandé de vous appeler. >>
<<Moi: Je vois. Et que puis je faire pour vous.>>
<<Inconnu : Depuis environ un mois, le Seigneur m'a mis à cœur d'animer un séminaire de trois jours mais il m'a dit qu'il me fera signe sur la date exacte. Ce matin, lorsque j'étais en prière, il m'a dit qu'il s'était choisi un orateur en la personne de son serviteur le pasteur Lilian NDZAMBA qui devait animer ce séminaire sur les trois jours cette fin de semaine.>>
<<Moi: Sur quel thème porte le séminaire ?>>
<<Inconnu : Sur "la restauration">>
<<Moi: Quel est le programme ?>>
<<Inconnu : C'est de vendredi à dimanche, de 17h30 à 20h pour les deux premiers jours et de 9h à midi pour le dernier jour.>>
<<Moi: D'accord. Je prendrai part et j'animerai ce séminaire.>>
<<Inconnu : Merci à vous Homme de Dieu. Je vous avoue que c'est assez inhabituel comme procédé mais je me dit que c'est Dieu lui même qui sait comment il fait ses choses.>>
<<Moi: En effet. Au fait, vous ne m'avez pas donné votre identité ni le nom et l'emplacement de votre église.>>
<<Inconnu : Vraiment Excusez moi, c'est la vieillesse qui est en train de me déranger comme ça. Je suis le pasteur Cédric Otounga de l'église y (nom de l'église) situé au quartier Beauséjour non loin de la pharmacie.>>
Dès que j'ai entendu ça, mon cœur a raté un battement. Seigneur ! Le Saint Esprit voulait m'envoyer animer un séminaire sur la restauration dans l'ancienne église de Myrna et il fallait que je l'y emmène?
<<Pasteur Cédric : Vous voyez l'endroit ?>>
<<Moi: (Me contenant) En effet. Je connais cet emplacement et je vois de quelle église il s'agit>>
<<Pasteur Cédric : Dieu soit béni, je vous rappellerai dans deux jours pour bien nous accorder sur le programme et vos heures de passage.>>
<<Moi: D'accord.>>
<<Pasteur Cédric : Ok, je ne vais pas vous déranger plus longtemps homme de Dieu, que Dieu vous bénisse !>>
<<Moi: Amen et qu'il en soit de même pour vous. Bonne fin de soirée.>>
Clic.
J'ai déposé mon téléphone et je me suis passé la main sur le visage. Dans quoi est-ce que l'homme là est en train de m'envoyer ?
<<Je t'envoie rétablir ce que tu avais autrefois brisé. >>
Moi: (Silence)
<<Tu iras tout seul les deux premiers jours et tu parleras de la restauration. Le dernier jour tu emmèneras toute ta famille avec toi et ils seront assis au milieu de la foule. Tu monteras tout seul dans ta voiture et tu te comporteras comme les deux jours précédents, elle ira avec le reste de ta famille et s'asseyera dans l'assemblée comme tout le monde. Quand tu seras sur la chair, je te dirai quoi faire.>>
Moi: Est-ce qu'elle acceptera de me suivre là-bas ?
<<Elle te suivra où tu l'emmèneras parce qu'elle a confiance à toi et t'es soumise.>>
Moi: (Après un moment) D'accord.
Les jours qui ont suivi, les choses se sont passées comme indiqué. J'ai rencontré le pasteur Cédric le jeudi où nous avons pris attache et avons ficelé le programme. J'ai appelé mes parents pour leur dire que le samedi, ils devaient m'accompagner dans une église et ils ont été d'accord. J'ai fait également la même chose avec maman Jeanne et Myrna à qui j'avais dit que j'allais animer un séminaire de trois jours dans une église sans pour autant lui donner le nom et je lui ai dit que je voulais qu'elle vienne avec les enfants et maman Jeanne le dimanche. J'avais aussi dit à la bande d'être là. Les deux premiers jours j'étais allé tout seul et le dernier jour où j'avais donné l'info et les directives à tout le monde j'étais allé comme indiqué. J'avais aperçu Myrna faire son entrée dans la salle depuis l'endroit où je me trouvais. Lorsque je lui avais dit où on devait passer le culte ce dimanche, elle avait été réticente et n'avait pas voulu venir mais j'avais su la convaincre et elle était là. Elle avait porté pour l'occasion, le gros chapeau de sa mère qui barrait une partie de son visage car elle ne voulait pas être reconnue. Elle était allée s'asseoir ni vu ni connu. Ce dimanche, la salle était bondée, la nouvelle avait circulé que le pasteur Lilian, qui était assez connu dans la ville, animait un séminaire de trois jours dans cette église et le culte était retransmis en direct sur les différents réseaux et beaucoup de personnes étaient câblées dessus. Le culte a commencé comme à l'accoutumée puis est venu mon heure de passage. Je me suis levé sans savoir ce que j'allais devoir dire car je n'avais encore rien reçu comme message.
Moi: (Debout devant la foule, dans mon cœur) Seigneur, c'est toi que j'attends, dis moi quoi faire.
<<Tu raconteras à tous ton témoignage entre tes 17 ans et maintenant.>>
Moi: (Dans mon cœur) Eh!
<<Ouvre ta bouche et parle.>>
Moi: D'accord.
Tout le monde et les caméras étaient braqués sur moi et attendaient que je commence mon message.
Moi: (Prenant mon souffle) Et bien aujourd'hui, je vous parlerai de….