CHAPITRE 53: QUI A BU BOIRA

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 53 : QUI A BU, BOIRA.

**BHERNIE ELLO**

La seule chose que j’ai entendu c’est.

« Lucia : (Joyeuse) Bonjour mon amour »

Et elle est sortie de la maison. Je me passe la main sur la tête avec le cœur qui me fait mal dans ma poitrine. Une pointe de frustration et de colère se manifestent également mais je fais tout pour les réprimer. Je suis très mal placé pour lui faire une crise de jalousie même si là tout de suite ce n’est pas l’envie qui me manque. Je ne supporte pas de savoir que quelqu’un d’autre soit trop proche d’elle et malgré notre rupture rien a changé. Mon cœur me brûle rien qu’à l’idée qu’elle soit déjà avec ce type et je me refuse à imaginer tout ce qu’ils peuvent faire ensemble. Le simple échange de baisers que j’avais vu m’avait rendu plus malade que je ne l’étais déjà alors plus m’achèverait.

Zoé : (Me sortant de mes pensées) Papa ?

Moi : (La regardant) Oui mon cœur.

Zoé : Je peux regarder la télé ?

Moi : On attend tantine Lucia, elle va mettre la connexion parce qu’il n’y a rien pour le moment d’accord ?

 Zoé : D’accord. (Après un moment) Papa ?

Moi : Oui mon cœur.

Zoé : Tantine Lucia c’est ton amoureuse ?

Je fronce les sourcils et la fixe.

Moi : Pourquoi tu dis ça ?

 Zoé : (Pointant une photo du doigt) Parce tu lui fais un bisou sur la bouche. (Montrant une autre photo) Là-bas aussi.

Puis elle pointe du doigt toutes les photos dans lesquelles on nous voit plus ou moins s’embrasser et où nous sommes très proches.

Moi : (Détournant le sujet) Qui t’a parlé des amoureux ?

 Zoé : Dans mes dessins animés on voit toujours les amoureux, ils font les bisous sur la bouche et puis beaucoup les câlins.

Moi : Je vois. J’ai 2 amoureuses, tu sais qui c’est ?

 Zoé : (Bougeant négativement la tête) Non, c’est qui ?

Moi : La première s’appelle Zoé et la 2e Zazie.

Zoé : (Touchant sa poitrine) Zoé moi ?

Moi : (Esquissant un faible sourire) Oui.

Zoé : (Souriant grandement) Donc je suis ton amoureuse ?

Moi : Oui. C’est bien n’est-ce pas ?

 Zoé : (Bougeant affirmativement la tête) Oui.

Moi : (Lui tendant ma main libre) Viens là.

Elle s’approche et je l’attire à moi avant de lui faire des bisous sur le cou, j’en fais aussi à sa sœur qui rit. On finit par jouer tous les trois étant donné que j’ai récupéré un peu de force avec la nourriture et les médicaments. Lucia a fait plus de 20 minutes avant de revenir nous trouver et à voir son visage, elle avait l’air heureuse même si je trouve qu’elle l’était beaucoup plus avec moi avant que nous ayons des problèmes. Elle se rassoit à sa place et manipule son téléphone un sourire sur les lèvres.

Moi : (Visage fermé, plus fort que moi) C’est à cause de ce type que tu souris telle une écervelée comme ça ?

 Elle lève les yeux en arquant un sourcil.

Moi : Si tu veux mon avis, je trouve que vous n’allez pas du tout ensemble.

Lucia : (Baissant à nouveau ses yeux, Silence)

Moi : (Continuant) Je suis quand même assez déçu. Je pensais qu’en me quittant tu serais allée trouver mieux que moi.

Elle esquisse un faible sourire.

Zoé : Tantine Lucia ?

Lucia : (La regardant) Oui chérie.

Zoé : Je peux regarder la télévision ?

Lucia : (Se levant) Oui ma puce, vient avec moi.

Zoé est allée vers elle et elle l’a prise par la main. Elle a marqué un arrêt sans me regarder.

Lucia : Il est tout ce que tu ne seras jamais et là où tu as échoué (tournant sa tête pour me regarder) Il réussira alors tu sauras la différence entre un homme et un garçon.

Elle a continué son chemin et même Zazie est descendue pour la suivre en rampant. Je suis resté là plus frustré qu’au départ. N’ayant plus rien à faire, je me suis allongé sur le canapé et sans savoir comment, je me suis endormi. Lorsque j’ouvre les yeux, les fenêtres sont déjà fermées. Je me redresse pour m’asseoir et quand mes yeux se posent sur la montre, je les écarquille. 19h30. C’est pas possible, il n’était même pas 10h quand je dormais, alors comment j’ai fait pour dormir autant ? Des voix de rire me parviennent depuis la cuisine et je me lève pour les suivre. Je n’ai pas encore totalement recouvré mes forces mais j’arrive quand même à me déplacer tout seul, c’est déjà ça. Alors je marche et je viens me poser sur le cadran de la porte, Lucia est en train de nourrir les filles en faisant l’avion avec la nourriture avant de les mettre dans leurs bouches. Elle s’y prend tellement bien et le fait avec beaucoup de bienveillance que je me demande comment est-ce possible qu’elle soit apparue dans cette bassine avec le couteau ? Ma conviction par rapport à ce sujet ne fait que se conforter.

Zazie : (Me remarquant la première) Bapa.

Les deux autres tournent leurs têtes dans ma direction et Lucia se lève pour venir me rencontrer.

Lucia : Tu as pu venir jusqu’ici tout seul ?

Moi : Oui. J’ai recouvré un peu de force après le coma de cette journée.

Lucia : (Passant ma main autour de ses épaules) Tu avais vraiment besoin de ce sommeil, tu as meilleure mine et même les cernes sous tes yeux ont presque toutes disparu.

Elle me conduit auprès des filles et je m’assois. Elle me sert un verre d’eau et me le donne.

Lucia : Laisse moi terminer avec les filles et je vais nous servir à manger.

Moi : Tu ne l’avais pas encore fait ?

Lucia : Non. J’attendais que tu te réveilles.

Moi : D’accord.

Zoé : (Contente) Papa on a fait le jus avec tantine Lucia dans sa machine (me montrant son verre) Regarde.

Moi : (Souriant) C’est bien chérie.

Zoé : On a aussi préparé. Tantine Lucia a dit que c’est ta nourriture préféré.

Moi : (Regardant la concernée) Ah bon ?

 Zoé : Oui. C’est bon et j’ai dit que c’est déjà ma nourriture préférée à moi aussi.

Moi : (Amusé) D’accord.

Zoé : Tantine Lucia connaît bien préparer, je veux toujours manger sa nourriture.

Je la regarde sans répondre et elle poursuit son repas en finissant toute son assiette de même que sa sœur. Lucia les nettoie correctement puis va les laisser devant les dessins.

Moi : (Dès qu’elle revient) Ce n’est pas prudent de les laisser toutes seules là-bas sans surveillance.

Lucia : J’ai sécurisé Zazie et Zoé est trop rassasiée pour beaucoup bouger. Je doute qu’elles se déplacent avant notre retour.

Moi : Ok.

Elle se dirige vers les marmites et nous sert à manger. Je souris tout seul devant les deux plats qu’elle pose devant moi, elle complète avec une carafe de jus, de l’eau et 2 parts de gâteaux. Je la regarde et elle répond à ma question muette.

Lucia : Quand je suis allée faire les courses avec les filles cette journée, on a fait escale dans une pâtisserie pour acheter un petit gâteau comme Zoé disait en vouloir. Je nous ai gardé 2 parts.

Moi : Je vois.

Elle termine le service et vient s’asseoir à côté de moi. J’attends qu’elle prie et dès que c’est bon, on se souhaite un bon appétit. Après la première bouchée, je ferme les yeux tant ça m’a manqué au point de me faire monter des larmes, j’ai rapidement mis ma main devant mon visage.

Lucia : Qu’est-ce qu’il y a ?

Moi : (Bougeant négativement la tête, gorge nouée)Rien. Ne, ne t’inquiète pas.

J’essuie mes yeux et je reprends à manger, elle me regarde. Je mange avec tellement d’appétit que je termine tout jusqu’à la part de gâteau.

Lucia : Tes médicaments c’est 2 ou 3 fois par jour ?

Moi : 2 fois.

Lucia : (Se levant de table) Attends je vais te les chercher pour que tu les prennes maintenant.

Moi : D’accord.

Elle est partie et est revenue avec. J’ai avalé ça avec le jus et elle a tout débarrassé.

Lucia : J’ai vu un bon d’examen dans ce sachet datant de près d’un mois, pourquoi tu ne l’as pas fait ?

Moi : On en a parlé ce matin. Je n’avais pas le temps de le faire jusqu’à présent mais je t’ai promis qu’au sortir d’ici, j’irai le faire.

Lucia : J’ai déjà entendu des promesses non tenues venant de toi.

Moi : (Silence)

Lucia : Qu’à cela ne tienne, j’espère que tu prendras cela plus à cœur étant donné qu’il ne s’agit pas de quelqu’un d’autre mais de toi.

Je suis touché par ses propos mais je ne réponds rien.

Lucia : (Après un moment) Pourquoi tu as été suspendu dans ton travail ?

Je la fixe intensément.

Lucia : Avant que je n’éteigne ton téléphone hier soir, j’ai vu que tu as reçu le message de monsieur Onanga qui disait être désolé pour ta suspension.

Moi : (Silence)

Lucia : Si tu ne veux pas en parler ce n’est pas grave après tout cela ne me regarde pas.

Moi : (Silence)

Lucia : (Se levant de table) Si tu es d’accord, on va aller rejoindre les filles au salon.

Moi : (Sans la regarder) J’ai approuvé un très mauvais rapport cette semaine et la qualité de mon travail n’est pas top depuis plusieurs mois alors le ministre m’a suspendu pour 3 mois afin que je puisse mettre de l’ordre dans ma vie et ma santé.

Lucia : Je vois. Je suis vraiment désolée pour toi car je n’ignore pas comment tu aimes ton travail. Mais essaye de voir le bon côté des choses, cette suspension te sera très certainement bénéfique et te permettra de prendre du recul et voir ce qui est essentiel. Sans compter le temps que tu pourras mieux dormir pour avoir des idées plus claires. J’ai fait une pause de près de 3 mois également quand j’étais au plus mal de ma vie et cela m’a été salutaire car j’ai pu comprendre ce qui était important pour moi et mon bien être, alors vois cela comme une aubaine et non une punition, tout ira bien.

Moi : D’accord et merci pour le conseil.

Lucia : Je t’en prie. On peut aller au salon ?

Moi : Oui.

Je me suis levé et elle est venue m’épaulée pour me conduire dans le coin télévision où nous avons passé le reste de la soirée avec les filles. À 22h, elles ont été lavées, changées, Zazie a pris son biberon et elles se sont endormies. Nous sommes retournés dans notre chambre.

Lucia : Tu veux prendre une douche ?

Moi : Oui stp.

Je me suis déshabillé moi-même en gardant mon caleçon. Elle m’a accompagné jusqu’à la cabine de douche.

Moi : C’est bon, je peux le faire moi-même. Merci.

Lucia : D’accord. Je vais rapidement te chercher un caleçon propre.

Elle s’est exécutée et est partie. J’ai pris ma douche et me suis brossé avant de la rejoindre à la chambre. Elle était déjà en serviette et manipulait son téléphone. Dès qu’elle m’a vu, elle s’est levée et est venue à ma rencontre pour me conduire au lit et a bien arrangé la couverture sur moi.

Lucia : Tu souhaites que je mette la clim ou non ?

Moi : Vas-y.

Elle a mis puis s’est dirigée vers la douche.

Moi : Il faudra m’envoyer la facture des achats que tu as effectué ses 2 derniers jours afin que je puisse te rembourser.

Lucia : Tu n’as pas besoin de le faire. Je l’ai fait de bon cœur pour le compte de papa Éloge qui a été bon envers moi.

On se regarde dans les yeux puis elle disparaît derrière la porte de la douche. 20 minutes plus tard, elle est de retour vêtue de son pyjama de la veille. Elle récupère son téléphone et sort de la chambre. Le temps passe sans qu’elle ne revienne et la curiosité me pousse à aller voir ce qui se passe. Je la retrouve au salon en train de prier et la voix de Lucrèce est en fond sonore. Elles prient pour beaucoup de sujets mais ce qui retient mon attention c’est son mariage dans moins de 2 mois. Je m’assois sur les marches d’escaliers peiné par cette nouvelle jusqu’à ce qu’elles terminent de prier et se souhaitent une bonne nuit. Alors que je m’attends à ce qu’elle revienne à la chambre, elle se remet à prier toute seule et les sujets de prières tournent autour de moi. Elle le fait pour ma santé, pour mon travail et ma position. Elle dit à Dieu que ce que je vis n’est pas facile à porter alors elle l’implore de me venir en aide et de mettre des personnes aguerries sur mon chemin qui pourront me guider dans ma mission. Je suis d’autant plus surpris lorsqu’elle se met à prier pour mes filles et demander la protection du seigneur sur leur vie. Je me suis levé et je suis retourné à la chambre me mettre au lit, elle m’y a rejoint 20 minutes après. Dès qu’elle s’est allongée, je me suis tourné vers elle pour la regarder.

Lucia : Tu ne dors pas encore ?

Moi : Non.

Lucia : Tu as besoin de quelque chose ?

Moi : Non. Je voulais juste te dire merci. Merci d’être cette femme exceptionnelle qui a toujours su avoir un cœur pur et aimant. J’espère du plus profond de mon cœur que Dieu te comblera à la mesure de tes attentes.

Lucia : Merci.

Moi : J’espère que ce type sait qu’il a eu la chance d’être tombé sur un bijou d’une valeur inestimable (essuyant le coin de mon œil) parce que moi je le sais mais malheureusement je n’ai pas su le garder.

Lucia : (Me regardant en silence)

Moi : Bonne nuit Lumière.

Lucia : (Avalant difficilement sa salive) Bonne nuit Ciel.

J’ai esquissé un faible sourire puis je me suis tourné dans l’autre sens. J’ai senti son regard sur moi pendant plusieurs secondes puis elle a allumé les veilleuses et éteint la lumière. J’ai pas tardé à m’endormir(…)

« Lucia : Non Lucrèce, je ne pourrai pas venir à l’église ce matin, j’ai eu un empêchement, j’espère arriver avant votre départ. C’est pour quelle heure ? »

«…… »

 «Lucia : (Faisant une grimace) C’est vraiment serré. Je ne pense pas pouvoir partir d’ici avant au moins 16h. Mais à cette heure tu seras déjà partie pour Lambaréné avec Loyd. »

«….. »

 «Lucia : Oui je sais. Vraiment si on ne se voit pas, on va s’appeler et puis tu seras là pour la célébration du bac des garçons non ? J’ai vu dans le groupe que tantine Leslie a dit dans 2 semaines. »

 «…….. »

 «Lucia : Ok. Vas-y et embrasse mes deux anges pour moi. Je vous aime »

Elle dépose le téléphone en souriant, puis continue la préparation de son petit déjeuner.

Moi : Bonjour.

 Lucia : (Se retournant pour me regarder) Bonjour. Je pensais que tu dormirais un peu plus.

Moi : (Esquissant un faible sourire) Le sommeil est terminé. Tu as bien dormi ?

Lucia : Oui et je vois que toi aussi. Tu n’as plus de cernes et tu as même pris des couleurs.

Moi : (Esquissant un faible sourire) J’ai un bon médecin traitant.

Lucia : (Répondant à mon sourire) D’accord. Tu as pris ta douche ?

Moi : Pas encore.

Lucia : Vas-y et tu viendras manger. Je vais monter te donner des vêtements propres.

Moi : D’accord.

Je suis monté à l’étage en grimpant les marches 2 par 2 signe que je vais beaucoup mieux. Je me suis vraiment reposé ce week-end et je ne remercierai jamais assez Lucia pour ça. J’ai fait un tour dans la chambre des filles toujours endormies puis je suis allé prendre ma douche. Au sortir de là, j’ai trouvé une tenue posée sur le lit, un ensemble polo et pantalon vert avec un tricot et un caleçon. Je les ai enfilés puis je suis allé dans le dressing me mirer jusqu’à j’ai fait des positions parce que je faisais plaisir à regarder. Je suis ressorti et j’ai enfilé ma montre pour compléter le look ainsi que les babouches, celles-ci étaient différentes de ce que j’avais la veille. Ce sont les premiers articles neufs que je porte en 3 ans, je n’ai rien acheté ces dernières années et j’ai uniquement porter mes affaires qui étaient ici. Et comme à chaque fois ça se délavait vite à cause du mauvais entretien, je revenais ici prendre d’autres vêtements jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien et que je sois obligé de porter ça comme ça même si c’était quelques peu délavés et sans éclat. Au sortir d’ici, je veillerai à m’acheter quelques nouveaux articles.

Je suis sorti de la chambre et les voix m’ont conduites dans la chambre des filles car elles parlaient avec Lucia qui s’occupaient d’elles.

Zoé : (Venant me faire un câlin) Bonjour papa.

Moi : Bonjour ma petite chérie.

Zoé : Tu es beau papa.

Moi : (Souriant) Merci. (Regardant Lucia) Je peux aider ?

Lucia : Tu sais comment vêtir un bébé ?

Moi : Non.

Elle me regarde.

Moi : Maman disait que ce n’était pas à l’homme de faire ça. Alors je ne me suis pas intéressé. Mais je veux bien apprendre si tu me montres.

Lucia : Ok. Viens. Prends cette couche et pose là dans ce sens.

Je le fais.

Lucia : Maintenant ouvre.

Je le fais et elle m’indique les étapes à suivre et quand c’est bon, elle me passe le reste de la tenue que je mets tout seul car ça ressemble plus aux vêtements d’enfants que j’ai l’habitude de porter à Zoé. Elle me laisse donc et entraîne cette dernière à la douche. Elle s’occupe elle-même jusqu’à la fin et nous descendons tous pour le petit déjeuner. Elle donne le biberon à Zazie pendant que je bois mes médicaments et surveille Zoé qui a commencé à manger, les deux repues, elle les place dans un endroit où on les voit pour jouer puis nous mangeons tout les deux. Je décide de débarrasser et même nettoyer la cuisine sous ses rires. Nous racontons et rions presque toute la journée en préparant le repas du jour ensemble. Autour de 15h les filles s’en dorment et nous restons à raconter quelques histoires du passé puis elle m’annonce qu’elle va bientôt rentrer.

Moi : Je comprends. J’attends que les filles se réveillent et j’irai moi aussi faire face à mes responsabilités. En tout cas merci pour ce week-end Lumière, merci d’avoir pris soin de mes enfants et moi et surtout merci de m’avoir sauvé la vie une fois de plus.

Lucia : Cela m’a fait plaisir de le faire et je suis contente d’avoir pu te donner ce petit temps de répit.

On se regarde et je lui prends la main sur laquelle je fais un bisou puis je lève le visage pour la regarder. On se fixe dans les yeux et très vite on se rapproche et on finit par s’embrasser. D’abord doucement et de plus en plus vite, nos corps réagissent assez rapidement mais elle met un terme à ça en se levant des fauteuils.

Lucia : (Tremblante) Je, il faut que je parte.

Elle s’est retournée et a pris la route de l’étage mais je me suis levé à mon tour et l’ai rattrapée au niveau des escaliers.

Lucia : Ciel stp, je.

Je lui ai fermée la bouche avec un baiser avant de la plaquer contre le mur et de peser de tout mon poids sur elle. Elle a répondu à mon baiser et je l’ai soulevée par les fesses. Elle s’est agrippée à mon cou et a enroulé ses jambes autour de ma taille. Nous avons continué à nous embrasser puis je l’ai entrainée dans la chambre, nos vêtements n’ont pas tardé à sauter et je l’ai déposée sur le lit pour la pénétrer lentement en aspirant l’odeur au niveau de son cou les yeux fermés. Mon Dieu comme elle m’a manqué. C’est cet endroit que je reconnais, cette odeur, cette chaleur, la douceur de cette peau, le son de cette voix à mon oreille. C’est ce que mon cerveau et mon corps reconnaissent et sans aucun effort je prends plaisir à lui faire l’amour comme au bon vieux temps…

L'AMOUR SUFFIT-IL? T...